[size=medium] Bu lors de ce super repas! [/size]

Domaine du Clos Naudin - Vouvray Réserve 1989



Camille:
Nez riche de miel, de pâte de coing, de mangue.
A l'aération par la suite le safran apparaît.
Un équilibre sucre/acidité exemplaire.
C'est bon et je suis encore une fois ravi de l'avoir partager avec vous !

Samuel:
La robe est lourde et commence à tirer sur l'or
Le nez est legerement évolué et laisse transparaitre quelques notes oxydatives.
En bouche c'est un autre monde. L'attaque est sucrée sans lourdeur
Le vin est d'une belle fraicheur avec une finale qui laisse le palais propre pour une autre gorgée
Excellent

Julien:
Robe dorée sans être trop prononcée. D’abord le nez est champignoneux puis les fruits confits arrivent, le miel, la cire.
La bouche est sucrée mais parfaitement équilibrée par une très jolie acidité. Jolie longueur.

Romain:
Sublime accord avec le sablé.
Le nez est rôti, sur le coing et le miel. La liqueur est exquise, avec une fraîcheur et une acidité parfaite. Ca donne envie de s'intéresser de plus près à la région de Vouvray

Yann:
Un très beau nez sur les fruits confits, le safran, les champignons le coing. Quelle équilibre en bouche, c’est digeste, ultra gourmand et long sur les arômes du nez, une vrai régalade.

Florent:
Robe orangée.
Nez superbe sur l'orange, le coing, une pointe de champignon, miel, fruits exotiques. Très complexe et fin.
En bouche les 150g de sucre résiduel ne se font pas sentir, l'ensemble est aérien, et possède un équilibre parfait.
Grande longueur.
EXCELLENT

Merci de ces beaux retours sur ce domaine que j'aime beaucoup (hormis 97 pour les bouchons....)

Si l'un d'entre vous a des photos.... car de telles quilles de la couleur or au quasi noir pour le 47 j'adore !

Bonjour Raph',

de gauche à droite : 11-90-47

https://pbs.twimg.com/media/BZ8dSvpCIAAsybL.jpg:large

Joli dégradé !

Quentin

Bonjour
Pour rebondir sur le sujet, j'ai eu la chance de visiter pour la première fois le domaine en juin 2007 (j'y suis retourné depuis...). Et après un super moment de dégustation dans la cave creusée à même la roche (peut-être une vingtaine de vins de 1985 à 2005 de mémoire: chez M.Foreau, ça ne rigole pas !!), il était revenu avec une vieille bouteille sans étiquette. Vieille car le système de bouchonnage était un peu étrange, les spécialistes du domaine sauront préciser ce point.
Et là, on était sur la même couleur que le 1990 sur la photo 2 posts au-dessus. Je me souviens de ce nez magique avec des arômes de truffe (blanche), de quinine et de miel. En bouche, le vin était très équilibré et très long. Ça fait un moment déjà et peut-être que j'enjolive un peu, mais certainement pas tant que ça.
Ce vin était Bonnet Rouge 1947.
Un des plus beaux souvenirs de dégustation.
Alors c'est dommage quand je lis ci-dessus que vous n'avez pas rencontré la même qualité de bouteille que celle que j'ai eu la chance de déguster au domaine. Car vraiment, c'était magique!
Vincent

Bonyour, je ne peux prononcer les "j" vu le peu de dents qu'il me reste après ce 1984, tendu, aux notes terpeniques naissantes.

Un nez assez envoutant qui hésite entre le pétrole et le confit de citron. Ca tombe bien, mon amie (que ne le restera pas si je continue à lui chatouyer ainsi les gencives avec ma cheninite aigüe) me dit "que c'est pas du pulco ton truc ?".
Si vous prenez le temps d'apprécier ces saveurs rares, que vous grignotez un truc salé-sucré avec, il se laissera amadouer...un peu, faut pas rêver, 1984 reste un piètre millésime un peu partout, oui, surtout là.

Et puis, respectons Philippe Foreau, qui a mis ce 84 en vente dans les années 2000, conscient que la clientèle non initiée ne pouvait allez ainsi bêtement vers l'édentation impromptue, alors que nous, riches de nos expériences avinées, si.

J'espère que vous avez bien compris que j'aime un peu, même si ce vin demeure dans l'extrême non-aimable.

Le lendemain : je capitule, poussé par l'instinct de survie de mes prémolaires, la demi bouteille restante est vidée dans une casserole, ajoutée à un 70 % de son poids en sucre...et hop un pot de gelée de vin un peu pas comme les autres....on en reparlera entre amis, au bord d'une assiette de foie gras...

Merci pour ce compte-rendu, Frédéric.
Ce vin est "mythique" pour moi, je me suis fait le palais quand j'étais encore étudiant... j'en ai encore 2/3 bouteilles qui vieillissent encore gentiment.

Phil

Clos Naudin 1989 réserve

Il y a des vins qui marquent l esprit
Avec une cuvée Constance, de la même année, du domaine Huet voici les 2 meilleurs Vouvray moelleux
qu il m a été donnés de boire !
Avec sa couleur vieille or a reflets safran, ce vin se montre sous des nuances qui en disent long sur la dégustation qui nous attend
et ça n a pas manqué .
ses arômes d abricot confit, de curry, de zeste d agrumes rouges et blanches
soutenue par une acidité d une harmonie parfaite, avec des sucres parfaitement intégrés, une bouche toute en plénitude
confiture de zeste d orange, de marron, de miel et j en passe
tout concours avec ce vin a une sorte de perfection ...
chaque verre est un pur délice
Vin de très, très haute volé !!
Grandissime !!!

Pour avoir bu cette bouteille il y a tout juste 1 mois, je me retrouve parfaitement dans ton commentaire et ce 1989 réserve est une grande bouteille !!!

Ah bien comme quoi...
Moi qui ai bu la même bouteille que Flo, je n'ai pas trouvé ce vin grand ni grandissime!
Les goûts et les couleurs hein!

Julien

Oui les goûts et les couleurs ......
en ce qui me concerne j adore les Chenins en moelleux et même en sec !
Elle a encore 5 ou 6 soeurs qui traînent en cave chez des amis
et comme visiblement ce vin a encore une garde décennale devant lui
je me ferais un plaisir de les boire en pensant a vous !

iceteayer écrivait:

Ah bien comme quoi...
Moi qui ai bu la même bouteille que Flo, je n'ai
pas trouvé ce vin grand ni grandissime!
Les goûts et les couleurs hein!

Tu n'es pas fan des liquoreux et moelleux c'est pour ça que ne l'a pas trouvé grand ()

Philippe Foreau ( Clos Naudin ) Vouvray moelleux "Réserve" 1989

Bouteille goûtée hier soir lors d'une dégustation organisée par ma caviste préférée qui nous a vraiment gâtés avec ce nectar.

Je ne vais pas déroger à l'ensemble des éloges que j'ai trouvés sur cette cuvée ...

La robe est très ambrée et donne envie de voir si le nez va dans le même sens ...
Eh bien oui, il est superbe de complexité avec des fruits confits, notamment orange confite, du botrytis, du miel, de la truffe ...
L'équilibre en bouche est magnifique : les sucres sont fondus, la bouche suave et confite. Il y a encore pas mal d'acidité pour tenir le tout sur la longueur, avec même un véritable rebond au milieu de la finale persistante.

Excellent

Edit : j'ai oublié de préciser que j'avais un gros rhûme, ce qui a fortement atténué mes sensations ...

Jean-Loup

Jean-Loup Guerrin disait:

Il y a encore pas mal d'acidité pour tenir le tout sur la longueur

L'acidité est-elle vraiment bien tendue ou juste fraiche ?

L'acidité est-elle vraiment bien tendue ou juste fraiche ?

Je dirais suffisamment fraiche, sans aller jusqu'à de la tension.

Jean-Loup

Philippe Foreau ( Clos Naudin ) Vouvray sec 2011

Je dois bien avouer que j'ai été déçu par ce vin.
pas de défaut mais il ne m'a pas marqué, au sens où il ne s'est pas démarqué par une tension, une aromatique, une signature spécifique. Autant le demi-sec et le brut déjà goûtés chez ce producteur m'ont enchanté, ce ne fût pas le cas ici.
Peut-être trop tôt.
A revoir.
Julien

Exactement comme pour le Huet "Haut Lieu" sec 2011 !

Jean-Loup

Vouvray Clos Naudin sec 2005

A l'ouverture le nez me fait penser au brut réserve 2007 dégusté le 31... (excellent soit dit en passant). Déroutant (CO2  ?).
A l'aération on sent une complexité allant croissante sur des notes minérales, pâtissières et de fruits secs (noisette).
En bouche me dérange un petit coté pomme à cidre, malgré une bonne longueur tenue par une jolie amertume mais un poil austère.

Plutôt déçu en somme, je m'attendais à un vin – millésime oblige – un peu plus généreux...
A revoir, peut-être un problème de bouteille avec un début d'oxydation...

Bien cordialement,

Sylvain

Seulement un verre bu de chaque cuvée, quelques impressions rapides donc

Moelleux 2011 :Les sucres sont très peu marqués, il n'est pas spécialement riche (80g je crois de mémoire mais on pourrait facilement dire moins). Belle structure acide comme toujours sur les moelleux de chez Philippe Foreau offrant un profil très digeste et un très bel équilibre. L'aromatique est un peu particulière, très marquée par les agrumes (orange, mandarine, pamplemousse) et surtout leurs zests. La final se prolonge sur des amers assez présents, évoquant une fois encore le pamplemousse. C'est (très) bien fait mais je n'accroche pas plus que ça personnellement, à cause de l'aromatique.

Demi-Sec 2011: Personnellement plus à mon goût, il a un très bel équilibre, avec des sucres qui se font oublier derrière une belle tension salivante. Belle netteté et déjà une belle persistance. Aromatique marquée par les agrumes la aussi mais sans les amers du moelleux (j'y suis très sensible). Un joli vin que j'encave avec plaisir.

Anthony

Philippe Foreau (Clos Naudin) - Demi-Sec 2007 - Vouvray

Beau nez sur fruits (jaunes et blancs) presque confits, on sent déjà une certaine richesse.
La matière est belle, tapissante, riche. Une belle tension vient trancher dans cette matière opulente et maintient le vin en place.
Les sucres sont très bien intégrés et l'équilibre est bon.
La finale est puissante, sur la mandarine et l'orange, mais se tient bien.

Un très beau demi sec, puissant, qui a offert un accord réellement exceptionnel sur des St Jacques au beurre d'agrumes et polenta fondante. Très bien et même (beaucoup) plus avec le plat

Anthony

Bonjour à tous,



Vouvray, Clos Naudin Foreau sec 2008 : Un nez de type évolué sur des notes de chenins léger oxydés, coing confit, pomme, note de miel puis épice, thé de noël, fond léger crayeux. La bouche est tendue, droite, grande fraicheur, profondeur, matière ronde qui adoucit, un côté chenin bien évolué avec des notes légerement oxydées, sur le fruit jaune mûr, note de miel, d'olive macéré aux épices, puis tendue sur la craie, la fleur acacia, fond de roche, de craie. La finale est fraiche, acidulée, belle persistance de fruit jaune, coing, sur fond de craie. TB 89 (15,5).

Amicalement, Matthieu

letournaisien écrivait:

---

> Je dois bien avouer que j'ai été déçu par ce vin.
> pas de défaut mais il ne m'a pas marqué, au sens
> où il ne s'est pas démarqué par une tension, une
> aromatique, une signature spécifique. Autant le
> demi-sec et le brut déjà goûtés chez ce producteur
> m'ont enchanté, ce ne fût pas le cas ici.

Julien j'ai bu 3 bouteilles différentes de ce même vin et j'ai eu 3 expériences très différentes, Une qui tendait sur l'oxydatif/tion et le liègeux( sans doute une bouteille défecteuse, ça peut arriver), Une bouteille très portée sur la "minéralité" bu en parallèle d'un "Le mont" de Huet du même millésime qui tenait parfaitement la route (et ne souffrait pas de la comparaison) et Une dernièrement délicieuse sur le fruit.
Je ne connais pas d'autre millésimes que 2011 dans ce domaine, mais j'ai un peu de mal a lire leur "sec", par contre j'ai eu une très belle expérience avec le demi-sec 2011. Je ne sais pas si c'est l'effet millésime qui me rends leur "sec" compliqué, si c'est lié à la méthode de production, ou si cela vient seulement de dispositions particulières de ma part?

Bien cordialement

Olivier

Clos Naudin - Vouvray Brut 2008



bulle dispersée robe jaune claire
nez expressif noisette voir pralin, c'est avenant.
Marrant, le mot qui me vient pour l'équilibre en bouche est "chirurgical". Une tension qu'on a pu besoin de présenter sur cette cuvée mais une rondeur qui s'est bien affirmée depuis la dernière fois que je l'ai bue. Tactile crémeux, bel équilibre, arôme pralin, noisette, floral. A force de l'avoir bu, je suis un peu lassé (un grand mot tout de même) du Réserve 07, le 08 arrive à point, assagit.
Très très belles bulles

Vouvray demi-sec 1988 Clos Naudin.
[size=x-small] cr tiré de "comme larrons en Loire" [/size]

Catherine
D'une jeunesse folle, très droit et pur, les sucres sont perceptibles mais pas envahissants, j'aime beaucoup.

Cyresne
l'un des grands vins de cette soirée, pour sa lisibilité.

Daniel
Au nez, une essence d’abricot et de pêche mêlées, une fraicheur incroyable pour ses 25 ans d'âge, un grain d’une délicatesse et d’une finesse quasi angélique. Un nez qui monte au ciel, tant l’impression qu’il donne est verticale. Comparaison passionnante, le Clos du Bourg demi sec 1996 de Huet, gouté en parallèle, est résolument incarné, immanent, presque exotique ; le Foreau est aérien,, transcendant, plus roman que gothique. Deux visages de l’essentiel, aucune hiérarchie possible, j’avoue résonner aux deux. Quand la pensée se tait, la complexité se révèle. Une jeunesse folle tant la fraicheur apparait comme la rosée du matin, imprégnée de mille détails porteurs de l’évidence de leur simplicité. C’est dans sa transparence si pleine, si proche, si intime, à nouveau tellement simple d’évidence, que ce vin est un monument. Que dire de plus ? Sinon que la bouche décline à nouveau merveilleusement cette alliance de jeunesse, de fraicheur, d’énergie, de transparence, un équilibre et une gestion de la tension qui n’est pas sans rappeler les amers d’anthologie de Noël Pinguet. Avec peut être une touche de précision, de finesse, de pureté minérale, je ne dirais pas en plus, mais complémentaire, témoignant au final, que Huet et Foreau sont à Vouvray, ce que deux pianistes virtuoses sont à la même œuvre musicale qu’ils interprètent et mettent en relief, chacun à leur façon.

Déception sur ce "Clos Naudin - sec 2007" bien oxydé: du jus de pomme!

Robe or clair sans aucun reflet vert.
Nez net de frangipane, d citron, de miel sur une pointe de tilleul.
Bouche ronde, grasse et vive avec une rétro-olfaction de ratafia.
Joli vin sans pour autant soulever des montagnes.

Cordialement,

Hervé

Clos Naudin - Réserve 1989
Nez qui fait fortement penser à un liquoreux évolué.
Je me dis aïe y'a l'air d'y avoir pas mal de sucre mais ce vin les a mangé, ça reste frais.
Très large palette aromatique avec de belles effluves de plantes (tilleul notamment).

Bu récemment Foreau Moelleux 1985 et 1990
Deux millésimes difficilement comparable, l'un, si je ne me trompe pas en passerillage,et l'autre du botrytis à foison.
Et bien du haut de ses 27 ans de bouteilles, le 85 ne se porte pas si mal, des notes d'oxydation (qui ne gêne aucunement), un sucre dissout, de jolies notes d'agrumes type pamplemousse, avec une belle amertume en finale. on s'en sert un verre et on y revient facilement, ça reste gourmand.
Le 90 fut davantage sur l'exotisme, très riche mais avec une tension..., un vin très équilibré, plus complexe que le précédent, du coing, de l'agrume, suave
Très bon aujourd'hui et sera très bon dans les prochaines années.
Le 90 réserve attendra, d'après les conseil de Mr Philippe F.

Julien

Le nez est complexe mais un peu réservé (peu intense) : agrumes, fruits jaunes, un peu de miel, levures, note florale.
La bouche est fraîche et bien mûre, vineuse, assez puissante. La bulle est un peu grosse à mon goût.

J'ai aimé ce vin.
Il semble encore très jeune et devrait gagner au vieillissement.

Christophe

Vouvray, Clos Naudin Foreau sec 2008 : Un nez de type évolué sur des notes de chenins léger oxydés, coing confit, pomme, note de miel puis épice, thé de noël, fond léger crayeux. La bouche est tendue, droite, grande fraicheur, profondeur, matière ronde qui adoucit, un côté chenin bien évolué avec des notes légerement oxydées, sur le fruit jaune mûr, note de miel, d'olive macéré aux épices, puis tendue sur la craie, la fleur acacia, fond de roche, de craie. La finale est fraiche, acidulée, belle persistance de fruit jaune, coing, sur fond de craie.

Bouteille bue récemment, je me retrouve assez dans le commentaire de Matthieu. J'accroche toutefois moins que lui. Le vin me paraissait très puissant, avec une bouche assez large. Un peu too much!

Ce qui me dérange sont ces notes oxydatives. Par ailleurs gouté le lendemain ce vin tenait beaucoup moins la route.