Le nez exprime à un instant lambda certaines flaveurs. Sont-ce les mêmes lorsque le vin a un an, dix ou vingt ans ? A quelques exceptions près, la réponse est non. Ce n'est que difficilement que l'on peut analyser au nez les qualités pérennes d'un vin, je parle en particulier de vins jeunes, comme l'est cette CdS 2003. Peut-être que certaines effluves vont paraître très agréables, signe d'une vinification réussie, d'une finesse et d'une élégance prometteuse, mais il me semble que c'est la qualité de la matière perçue en bouche qui permet de diagnostiquer le potentiel d'un vin, e.g. la qualité de l'acidité, de l'alcool, des sucres éventuellement, leur intégration harmonieuse dans l'ensemble des perceptions, la finesse et la qualité du grain des tannins, leur caractère "juteux", la capacité à nous faire saliver après déglutition : en effet, ces qualités devraient se retrouver et être perçues tout au long de la maturation du vin. Bien sûr l'ensemble forme un tout, mais pour les vins jeunes, en phase d'adolescence, personnellement je me fie plus à la bouche qu'au nez, y accordant une importance moindre puisque le même vin à maturité s'exprimera probablement très différemment. Certes, la rétro-olfaction est un élément essentiel et qui peut être un signe/clignotant pour l'avenir, à travers la complexité et la finesse des arômes détectés, de leur persistance.

JU, je ne suis pas un fervent du passage en carafe sur les chenins, même sur la CdS. Je préfère généralement servir un vin de chenin dans un verre adéquat (Spiegelau Expert suffit, je pense) et le laisser évoluer, prendre le temps de le savourer, qu'il ait connu le bois, une malo partielle ou complète ou non, issu de calcaires (Vouvray, Montlouis, Jasnières ou Saumur, etc.) ou de schistes, de terres volcaniques, etc.. J'aime bien ta méthode aussi

La discussion peut se poursuivre ici .

Luc

Bonjour,

Un copain me propose de partager avec lui un lot de 36 btles de Coulée de Serrant (1995, 1996 et 1997). Je sais que le sujet est un peu sensible, mais est-ce que quelqu'un pourrait m'orienter sur les vins de Joly d'une part, et sur les millésimes de l'autre côté. J'avais cru comprendre que ce n'était pas toujours très régulier...

Merci.

Toni.

Et tu appelles ça un copain ?

Luc

La vengeance est un plat qui se mange froid.

Olivier

Non luc,

Avec tout mon respect, tu te trompes dans tes jugements généraux .Comme toi, j'ai bu de très mauvaises coulées, et je pense que la critique actuelle a entendu nos réserves sur l'élevage et le bouchon ( c'est vrai nos commentaires sont vieux de trois ou quatre ans mais peu importe).

Et je sais que les étiquettes te font... mais au final on va retenir que Luc c'est le pourfondeur de cette fameuse coulée.

Justement, le Cr de Philou était intéresant car il montrait toute la difficulté de juger un vin, notamment une cuvée autant controversée. A lire et à relire car c'est un bijou.

J'ai connu l'extase et l'énervement sur ce vin.

Tu ne peux pas penser réellement que les amateurs de vins ligériens soient aussi obtus. Il y a de très bons amateurs et qui aiment ( parfois-souvent) la coulée sur ce forum

Amicalement

Xavier

Xavier,

Je ne comprends pas bien le sens de ton message.
Mon jugement général sur la Coulée, c'est que ce vin est bien trop irrégulier (sans doute pour les raisons évoquées plus haut) pour que je continue à dépenser 50 € par bouteille et en jeter une sur deux à l'évier (et je suis gentil).
Quand il n'y a pas de défaut, je suis le premier à dire que c'est un superbe vin, mais trop c'est trop.

Luc

Xavier,

Je peux attester que Luc est parfaitement objectif vis-à-vis de la Coulée de Serrant:
je l'ai vu chez moi souligner les qualités d'une 1998

Comme lui, j'ai cessé d'acheter ce vin après le millésime 2001 et pour les mêmes raisons...

Bien cordialement,
Thierry

j'ai ouvert un 97 dernierement , c'est un vin monumental au niveau de la densité , des aromes et de leur persistance , de l'equilibre , etc...
par contre : ce aromes de noix verte ; je n'ai pas encore trouvé de plat avec lequel ce vin pourrait s'accorder
si qq'un connait un mariage reussi : je sui preneur

Les vieux clos 2005 - Nicolas Joly

Robe d'un très beau jaune d'or
Le nez démarre sur des notes un peu fermentaires et acidulées. La pomme verte, l'hydromel, marque ce premier nez mais aussi une forme de minéralité/vivacité/tension olfactive qui me rappelle un nez de champagne vineux. A l'aération les notes se font plus légères et florales, mais difficile de percevoir les arômes caractéristiques du chenin qui semblent avoir laissé place à une expression plus proche d'un terroir.
L'attaque se fait dans une rondeur grasse qui tapisse peu à peu la bouche, le vin s'étire et s'étale tout en laissant l'acidité s'exprimer. La matière est très dense et plutôt élégante, les amers sont agréables. Seul bémol, la finale est plutôt courte et déséquilibrée par l'alcool (15° ça fait un peu beaucoup) et laisse une impression proche d'un alcool blanc ce qui manque carrément de fraicheur.

Coulée de Serrant 2004

Carafé deux heures
Robe jaune très foncée presque orangée. On sent le coing, des notes de miel et surtout un côté fumé très agréable. Nez qui a le profil d'un liquoreux. En bouche par contre c'est un véritable vin sec long et puissant. Belle fraîcheur et beau équilibre, l'alcool ne se fait absolument pas ressentir.
Au final, une grande satisfaction.

Pour information très bel accord en apéro avec du lard fumé ainsi qu'au dessert avec un gâteau chocolat orange.

Coulée de Serrant 1989

Couleur ambre lumineuse et vive.
A l'ouverture, passé l'odeur de réduit, le nez est assez lourd et s'oriente sur des notes de miel et d'écorces d'agrumes (orange notamment).
La bouche me semble plutôt molle en attaque mais la matière est impressionnante et la finale est particulièrement vive et fraiche.

6 heures plus tard...
Rien de bien nouveau...

24 heures plus tard...
Le vin semble à point, les notes de miel et d'agrumes sont toujours là mais plus aériennes, on retrouve également des notes d'épices (safran, pain d'épice, ), de rhubarbe, de citron, de torréfaction, de lys. Et je dois en louper tant le nez possède une grande richesse !
La bouche est mieux en place, plus vive à l'attaque, on retrouve les notes olfactives et surtout une tension minérale de très bonne facture. Goutée quelques heure avant, je lui ai trouvé des notes de malt, mais je ne les retrouve pas au moment de rédiger de CR.
La matière du vin m'impressionne particulièrement, il est extrêmement présent en bouche,
Sa très belle trame acide le porte sans s'effondrer jusqu'à une finale dotée d'amers d'une grande élégance.
La fraicheur est impressionnante pour un vin de près de 20 ans. La finale est nette et longue.
Une belle coulée se serrant, pour un beau millésime de Loire.

Coulée de Serrant moelleux 1995

Aie aie aie.... tout avait pourtant bien commencé à l'ouverture. Malgré un bouchon cassé en deux (et étrangement humide) le vin goûté à l'ouverture dégagait des senteurs miellées fort agréables et la bouche s'avérait concentrée et élégante.
Malheureusement après 24h passées en carafe (sur les préceptes de M.Joly) et au frigo (peut-être n'était ce pas recommandé?) le vin a plongé.
Au final vin déséquilibré, sans longueur, amertume pas très agréable, ... ca s'est un peu arrangé 2h-3h après la sortie du frigo mais ca reste pas terrible.
Je suis assez déçu. Après un 1982 magique et un 2001 horrible (mais ouvert bien trop jeune je pense) les mauvaises experiences mènent par 2 à 1.
Mais je suis tétu (mais pas millonnaire non plus donc il se peut que cette expérience soit la dernière) prochaine étape = 1999.

Cordialement

Raoul

Je pense bientôt ouvrir un 1996 , je n'ai encore jamais dégusté ce vin.
Je pense le carafer 24h , mais comment ?
Je ne dispose pas de pièce fraiche (appartement & armoire a vin pleine) , donc frigo ou pas frigo ?

Stephane

j'espère que tu auras plus de chance que moi Stéphane. ma dernière 96 était bouchonnée.
Franchement carafer 24 heures avant, je ne le ferai pas. l'ouvrir et l'épauler oui, au pire la carafer quelques heures avant consommation après toujours avoir gouté bien sûr!
puis tu sais, avec ces vins en BioD, les ondes risques de s'échapper avec la carafe!;)

puis tu sais, avec ces vins en BioD, les ondes risques de s'échapper avec la carafe!

Tu n'es pas très fair -play Laurent...:
Joly n'est pas le meilleur ambassadeur pour déguster les bienfaits de ces méthodes culturales.

Remarque qu'est ce qui s'échappe des bouteilles issues de la viticulture raisonnée, de bonnes fragrances des produits chimique, hum ya bon banania.

Regarde donc dans la liste de ces petits domaines, tu devrais trouver quelques vins que nous apprécions.
Ensuite tu me donneras leur point commun.

FRANCE
Alsace
Jean-Pierre Frick / Domaine Pierre Frick
Jean-Michel Deiss / Domaine Marcel Deiss
Olivier Humbrecht / Domaine Zind Humbrecht
Jean Schaetzel / Domaine Martin Schaetzel
Marc Tempé / Domaine Marc Tempé
André Ostertag / Domaine Ostertag
Marc Kreydenweiss / Domaine Kreydenweiss
Christophe Ehrhart / Domaine Josmeyer
Marie Zusslin / Domaine Valentin Zusslin
François Barmes / Domaine Barmes Buecher

Bordeaux
Alain Moueix / Château Fonroque
Pierre Blois / Château Moulin du Cadet
Alain Ferran / Domaine Ferran
Véronique Cochran / Château Falfas
Claire Laval / Château Gombaude Guillot
Olympe Minvielle / Château Lagarette
Jean-Pierre Amoreau / Château Le Puy
Jean-Luc Hubert / Château La Grolet
Thierry Valette / Clos Puy Arnaud
Paul Barre / Château La Grave

Bourgogne
Michel Lafarge / Domaine Lafarge
Pierre de Benoit / Domaine de Villaine
Anne-Claude Leflaive / Domaine Leflaive
Emmanuel Giboulot / Domaine Giboulot
Pierre Morey / Domaine Pierre Morey
Jean-Louis Trapet / Domaine Trapet
Benjamin Leroux / Domaine Comte Armand
Didier Montchovet / Domaine Montchovet
Dominique Derain / Domaine Derain
Lalou Bize Leroy / Domaine Leroy/Domaine D’Auvenay

Champagne
Françoise Bedel / Champagne Bedel
Jean-Pierre Fleury / Champagne Fleury
David Leclapart / Champagne David Leclapart
Franck Pascal / Champagne Franck Pascal
Dominique Moreau / Champagne Marie Courtin
Corse
Jean-Charles Abbatucci / Domaine Comte Abbatucci
Pierre Richarme / Domaine Pero Longo
Jura
Jean-Etienne Pignier / Domaine Pignier
Stéphane Tissot / Domaine André et Mireille Tissot
Languedoc - Roussillon
Carolin Bantlin / Domaine Les Enfants Sauvages
Didier Barral / Domaine Leon Barral
Jean-François Deu / Domaine du Traginer
Emmanuel Cazes / Domaine Cazes

Loire
Michel Augé / Domaine des Maisons Brulées
Philippe Gourdon / Château Tour Grise
Thierry Michon / Domaine Saint Nicolas
Pierre Breton / Domaine Breton
Joël Menard / Domaine des Sablonnettes
René Mosse / Domaine Mosse
Joseph Landron / Domaine Landron
Philippe Delesveaux / Domaine Delesveaux

Provence
Yves Gros / Domaine Les Fouques
Pascal Fraychet / Château Romanin
Dominique Hauvette / Domaine Hauvette
Jean-Baptiste Dutheil / Château Sainte Anne

Rhône
Rémi Pouizin / Domaine La Fourmente
Matthieu Barret / Domaine du Coulet
Dany Chastan / Clos du Joncuas
Jacqueline André / Domaine Pierre André
Christophe Mingeaud / Domaine de Villeneuve
Christine Saurel / Montirius
Philippe Viret / Domaine Viret
Michel Chapoutier / Maison Chapoutier
Helene Boulle / Domaine Les Aphillantes
David Reynaud / Domaine les Bruyeres

Savoie
Michel Grisard / Domaine Prieuré St Christophe

Sud-Ouest
Magalie Tissot / Domaine du Pech
Yvonne Hegoburu / Domaine de Souch

Dis-moi Laurent, en tant qu'amateur de vins biodynamiques, j'espère que tu n'es pas mal luné ?

Un peu facile tout de même d'affirmer que Nicolas Joly n'est pas un bon ambassadeur de cette méthode culturale alors qu'il passe certainement davantage de temps à en faire l'apologie qu'à s'occuper de ses vignes, tu ne crois pas ?
Il ne faut pas seulement retenir que ce qui nous arrange, Joly c'est aussi de la biodynamie, tu devrais donc l'ajouter dans ta liste (comme je vois que tu utilises la méthode Audouze pour tenter de convaincre tes interlocuteurs... ).

Amitiés,

Luc

Un peu facile tout de même d'affirmer que Nicolas Joly n'est pas un bon ambassadeur de cette méthode culturale alors qu'il passe certainement davantage de temps à en faire l'apologie qu'à s'occuper de ses vignes, tu ne crois pas ?

Luc, c'est bien pour la raison que tu donnes, que je crois qu'effectivement, qualitativement il n'est pas le meilleur ambassadeur.

Bon alors, ils ont quoi en commun tous ces vignerons?

Sinon, je suis un amateur de vin comme les autres, mais j'assume mes préférences.
Pourquoi veux tu me ranger dans une petite case, buveur de vin BIOD, ressemblant à François.... comprends pas...

Luc, c'est bien pour la raison que tu donnes, que je crois qu'effectivement, qualitativement il n'est pas le meilleur ambassadeur.

A ton avis, si on pose la question à 100 personnes de savoir quel domaine leur vient à l'esprit quand on parle biodynamie, lequel reviendra le plus souvent dans les réponses ?

comprends pas...

Peut-être parce que partages avec lui l'amour des listes...

Luc

Luc,

tu exagères, c'est ma première liste...
De plus, il m'est venu à l'esprit car je l'ai reçu hier soir, quand j'ai lu la liste des vignerons présents, j'ai amèrement regretté de ne pouvoir y assister.

Pour l'historie de la représentativité de la BioD, c'est bien pour cela que je me permet de donner mon point de vue...

Laurent,
tu as bien compris que c'était une petite provocation qui je te l'avoue m'a lâchement satisfait vu ton rebond (je n'en attendais pas moins de toi ).
c'est ta liste de ce que tu bois qui fait Audouzienne:D
sinon, je te confirme il y a beaucoup de producteurs listés dont j'aime les vins, mais pleins qui manquent aussi.

Laurent, j'avais bien compris...

Que je rassure tout le monde dans cette liste, tous les vins ne sont pas dans ma cave.

D'ailleurs, je ne vous sens pas pressé pour me donner le point commun de tous ces vignerons.

.
Je note qu'il manque aussi Le Domaine de la Sansonnière de Mark Angeli, le Domaine de l'Ecu de Guy Bossard

Selon moi, des représentants largement dignes de figurer dans cette liste

Claude

Laurent: ar on sait tous où tu veux en venir.
Cette histoire de défendre le BioD, qui est légitime, tend à l'intégrisme parfois...

@laurent (enzo) : Je suis bête et méchant , joly préconise 24h , je ne connais pas le vin , je pensais le faire. Maintenant tu preconise une methode plus douce , je vais plutot te suivre.

@luc : c'est drôle , rien que le fait lire "coulée de serrant" et je fais tout de suite l'association a ta passion pour le vignificateur du domaine

Stephane

Claude "chibani" écrivait:

---

> .
> Je note qu'il manque aussi Le Domaine de la
> Sansonnière de Mark Angeli, le Domaine de l'Ecu de
> Guy Bossard
>
> Selon moi, des représentants largement dignes de
> figurer dans cette liste
>
> Claude

Bon allez pour clore le débat, je n'ai pas fait cette liste, je l'ai juste extraite de l'invitation pour la dégustation de Renaissance des AOC...
Elle me semblait intéressante, car bien des domaines font partis des leaders de leur AOC.

Les vins ont été débouchés juste avant la dégustation.
Caractéristiques générales.
couleur : jaune pâle , doré ou ambré
Nez : plus ou moins expressif , minéral , fruits blancs (poire , coing , pêche) , agrumes (citron pamplemousse) , complexe
Bouche : attaque assez vive , beaucoup d'acidité , tendu et gras à la fois , bonne longueur et bien équilibré , mêmes arômes qu'au nez , parfois une impression de sucrosité.

1992 - 14,5 - Nez : fruits mûrs , cire ; attaque souple , citron pamplemousse , tendu avec une légère amertume
1987 - 15 - minéral , agrumes , attaque vive assez bien d'acidité et bonne longueur
1982 - 16 - jaune doré , nez trés expressif fruits mûrs coing citron confit , gras bien équilibré et long
1981 - 15 - jaune doré un peu ambré , nez évolué fleurs fanées trés légèrement oxydé , coing ,citron , minéral
1983 - 17 - nez riche agrumes et coing ; attaque franche et vive , beaucoup d'acidité mais équilibré , citron , minéral , complexe , trés long et étonnant de jeunesse , encore beaucoup de potentiel , trés beau vin assez masculin
1989 - 13 - ambré , un peu de cire et de minéralité , pomme trop mûre , oxydé , pb de bouchon ou de btle ?
1994 - 16,5 - un peu moins acide que le 1983 , plus abordable mais moins monumental
1995 - 14 - ambré , pomme mûre à l'alcool , mirabelle ou calvados , meilleur que 1989 mais pb aussi
1985 - 16 - notes de grillé , fruits blancs , tendu , minéral , jeune semble un peu fermé ?
2000 - 16 - nez de liquoreux , aromes de fruits mûrs avec une légère sucrosité
2001 - 15 - un peu moins bien que 2000 , manque légèrement d'acidité , avenir incertain
2002 - 16,5 - le 2000 en mieux , plus riche , plus équilibré , plus complexe , beaucoup d'avenir

conclusion
trés agréablement surpris, compte tenu des discussions précédentes, je m'attendais à plus de gros 'couac' , juste 2 petits, toutefois ce vin est trop cher pour moi comme beaucoup de vins chers, le 1983 est particuliérement surprenant de par sa jeunesse

Phil.L écrivait:

---

> Verticale de la Coulée de Serrant
>
> Les vins ont été débouchés juste avant la
> dégustation.

Etonnant !

Ca ne me rassure pas pour ce week end et ma coulée 95

Je ferai un up le moment venu

Mon avis est tout à fait conforme à celui de Phil.L concernant la Coulée 1983 qui reste la plus grande que j'ai bue à ce jour devant la 1982.
C'est un vin qui me semblait inoxydable il y a 2 ans lors de ma dernière dégustation.
Je garde mes 2 dernières bts 5 à 10ans ............si je peux !