Je lis entre tes lignes distendues.

Charles,

Du moment qu'elles ne sont pas lâches !
Un forum, c'est bien, mais rien ne remplace la rencontre, les expériences partagées !

Frederic,

Je regrette aussi ton départ et je tenais à le dire .Je souhaite qu'il ne soit pas definitif.
LPV a besoin des connaissances de Daniel mais aussi de positions franches et de textes bien écrits, comme souvent dans tes interventions.

Les réactions épidermiques passent LPV continue.

Que l'on soit d'accord ou pas avec les analyses de Daniel peu importe, LPV perd une analyse contre un inventaire à la Prévert, je ne suis pas certains du GAP mais seul l'avenir nous le dira.

En attendant, je n'ai pas pu me déplacer à Pessac le WE dernier et personne ne fait de CR, alors que l'an dernier nous avions eu superbe point de vue de l'appellation.

Je ne pense pas que le départ annoncé de Daniel Sériot puisse être seulement du à ma prise de position sur ce Turcaud ...

Il est évident qu'à un moment où à un autre, la dégustation, comme toute autre activité passionnelle devient politique, au sens noble du terme, c'est à dire engendrant des prises de position, des parti-pris et pour certains des partie-prix (). Mais comme tout débat politique, cela nécessite de l'engagement. Le mien, je le revendique clairement et je ne crois tromper personne là-dessus. Je considère par contre les évitements des débats sous prétextes de faux-semblants, comme des fuites et la négation du minimum requis à tout débat, à savoir, la tolérance.
C'est en apportant des arguments et en acceptant ceux opposés que les débats se construisent et non en tournant les talons. Je te montre mon dos pour ne pas que tu vois ma face, trahit sans doute aussi un peu de destabilisation.
Que diantre messieurs, relevez le nez et venez vous expliquer clairement!
Frédéric parle du ton militaire des modérateurs: que je sache la junte ne fait pas trop preuve d'ostracisme pour l'instant. Tu n'es pas Alliende dans le palais de la Moneda à Santiago et Yves n'est pas Pinochet. Daniel et toi avez le loisir de tout livrer, tout expliquer et tu as le culot de partir en criant à l'intolérance.
J'ai bien peur que ce ne soit les vraies raisons et cela me gêne terriblement. Mais comment peut-on reprocher de ne pas être accepté pour ses idées ou ses opinions quand on n'est pas soi-même capable d'accepter ceux des autres?

et puis vraiment, tenter de faire un coup d'éclat dans un sujet comme celui-ci dans un forum comme celui-là, ça manque singulièrement de relief (et je ne parle pas de ceux de la table).
Rostand aurait sans doute dit " c'est un peu court, jeune homme!"

Pour ma part, je suis totalement en phase avec ce qu'a écrit Jérôme, ceux qui se plaignent de l'évolution du site ont les moyens d'infléchir eux-mêmes cette évolution en faisant entendre leurs arguments. Ne plus intervenir est dans cette optique la plus mauvaise des solutions pour arriver à leur but, solution de facilité certes, mais je n'ai pour ma part jamais vu quelqu'un gagner un combat en fuyant.
Pour le reste, chacun est libre de faire ce qu'il veut, bon vent à ceux qui s'en vont, bienvenue à ceux qui arrivent (qui sont heureusement bien plus nombreux, preuve que tout ne va pas aussi mal que certains veulent le faire croire...).

Luc

Jérôme, Luc, je suis d'accord avec vous sur le fait que pour gagner une partie, il faut la jouer; mais j'ai l'impression que c'est la même partie qui recommence encore et encore.
Vous ne voulez pas trancher, vous êtes les seuls à pouvoir le faire ou non.
Mais à partir du moment où certains reprennent les bonnes habitudes, ne soyez pas surpris que certains passionnés expriment leur ressentiment; car LPV, c'est aussi un peu de nous.
Il me semble d'ailleurs, que nous avons eu le même débat l'an dernier à la même époque, ce qui s'est soldé par le dîner du 31/01/06. D'ailleurs j'ai relu les discussions de l'époque et j'ai bien ri car certains ont aujourd'hui un discours plus nuancé pour être courtois.........

Mais dis moi, ne crois-tu pas toi aussi t'inscrire dans un discours récurrent?

Bien sûr Jérôme et je le revendique. Après tout, si j'étais indifférent, je serai un simple lecteur de LPV.

Je préfère lire Daniel, pour être paradoxal, je préfèrais aussi lire Nidal, car lui aussi parler du vin, même si son analyse lui était propre.
Je cite juste ces deux là car ils ont une approche diamétralement opposée.

Avoue quand même que depuis un an, le fond de LPV a changé?

LPV est toujours un site où chacun peut s'exprimer en respectant la charte que nous avons fixée. Où est le changement?

Effectivement, il y a eu quelques travaux, c'est sans doute de cela dont tu veux parler. On a un peu amélioré l'ergonomie.

Je me suis entretenu avec Yves il y a quelques minutes au téléphone: LPV c'est aussi des empoignades des bigarades. Finalement, c'est notre coté "people" à nous. Regarde l'audience de ce sujet! Chacun crie qu'il en a assez, mais chacun vient lire et s'y intéresse. Mais c'est aussi des posts d'un immense intérêt comme celui sur Sigalas Rabaud dernièrement.

Je trouve tout de même assez curieux que ceux qui disent le plus leur lassitude de ce genre de sujets polémiques sont ceux qui justement y interviennent. Finalement chacun aime se vautrer un peu mais ne veux pas que ce soit dit.

La bigarade est un orange amère et dénomme aussi des plats de chasse (accord du style La Tâche 1986).

Bon bien, je jette l'éponge.
J'ai dit ce que j'avais à dire chacun l'interprétre comme il le veut ou plus, comme il veut l'entendre.

Dans cette discussion sans haine jusqu'alors,tout a été sympa et animé,juste pollué par l'épisode Turcaud où, avouons-le, je n'ai rien dit. Alors ...

François,

Daniel ne part pas parce que j'ai émis un propos critique (en contexte) défavorable à Turcaud.
Il n'y a pas pollution, encore moins haine (du moins je l'espère).
Je regrette son départ, comme celui de Frédéric.
Je suis satisfait que tu ne sois pas parti, malgré des joutes récentes bien plus drastiques !

Et j'écris que selon les cas, Cos d'estournel 1989 peut valoir
VM17,5 - JP18 – PP18 – LG18 (repas à Bordeaux en nov 2005, vin aligné à côté du très beau Clinet 1989) ou
DS13,5 - LG12,5 - MS14 - BLG15 - PR13,5 (l'horizontale récente)

Lu que :
IVV a noté Cos d'Estournel 1989
DS AM17 - CD16 – VR16,5. Note moyenne AM : 16,5.
DS SOIR17 - PC16,5 - MS17. Note moyenne SOIR : 16,8.

et Winemega Alain 17/20 (sur un navarin d'agneau)

J'ai envie de conclure (sur ces quelques sources) que la bouteille servie à l'horizontale était défectueuse.

Plus ça va, plus je me dis qu'il y a deux conditions pour se sentir bien sur un tel site :

Etre peu susceptible.

Donner ses meilleurs arguments lors des débats contradictoires puis décrocher définitivement ou presque sur le sujet en se disant que tous les avis sont dans la nature et que l'on a pas forcément raison.

Puis se dire que LPV c'est forcément donner et prendre, prendre et donner ... ce qui implique un suivi quelqu'il soit : peu - moyennement - beaucoup. Il n'y a pas que MOI plus l'AUTRE qui n'est pas d'accord, il y a aussi le site LPV qui mérite quand même d'être entretenue par tous les amateurs passionnés à la manière un peu d'une mutuelle ( gratuite pour le lecteur en plus ) .

Jmm

Jmm

pas toujours d'accord avec jmm mais là 100%!

bonne soirée sur LPV

LaurentM

le degré 0 de la cuisine, pour moi ce n'est pas quelques exemples cités comme le melon-jambon porto ou le chèvre chaud, ça c'est le degré 0 de la simplicité
c'est peut -être usé mais cela peut être très bon tout est une question d'ingrédients et d'une pointe d'imagination (changer de porto, d'épices, de poivre,..)

pour moi le degré 0 de la cuisine ce sont des plats de ce type mais avec de mauvais ingrédients ou même des recettes plus complexes, mais dont le cuisinier n'a pas pris le temps de choisir ses ingrédients. Dernièrement, des asperges qui n'avaient aucun goût (faut le faire non?) certains ont prix cela pour des (mauvais) salsifis, ni arôme, ni texture, rien!

Quand je vais dans un resto pour un bon repas, mon degré 0, ou plutôt ma ligne de base, c'est quand je crois que j'aurais pu faire mieux, alors là, je suis déçu. J'aime être surpris, par l'imagination ou par la qualité.

Par contre, mais c'est anecdotique, j'ai un très bon souvenir des raviolis, en boîte, et froids je précise. Après une course en montagne (les dômes de miage) où on s'était un peu paumé au retour, après 18 heures de marche, on s'est jeté sur ces pauvres boîtes, un vrai bonheur!

@+

laurentM

Laurent , le retour sur Contamines Montjoie ..une fantastique descente par le glacier d'Armancette ...et à l'arrivée une petite Mondeuse de Trosset : très certainement , l'une des plus belles courses du massif ...pour ceux qui sont tentés , un petit coup d'oeil sur " Dômes de Miage "...des photos magiques !
Laurent ..c'est quand tu veux , nous sommes quelques uns sur ce site à faire de la rando : JP Durand - Didier ....si les conditions de neige sont bonnes , la descente est MAGIQUE !

mmmh Jen-Luc tu me fais rêver:)

bon dimanche

laurentM

Le degré zéro de la cuisine, je l'ai rencontré dans un resto à Bergerac. C'était la veille de la dégustation de Saint-Emilion. Luc, t'en rappelles-tu ? (en plus, c'est mémorable, c'est ça le paradoxe).
Nous sommes rentré un peu par hasard dans un boui-boui qui n'avait pas l'air pire que les autres. Ce fut le désenchantement total. Tout était banal, insipide, médiocre, triste. Y compris l'infâme piquette. La question que nous nous sommes posé : comment est-il possible de faire ce métier avec aussi peu de passion.
C'est ça pour moi le degré zéro.

Amitiés

Didier

Je m'en rappelle très bien , Didier, un vrai cauchemard gastronomique. Par contre, nous avons bien ri.

Amitiés,

Luc

Sinon, il arrive que des restaurateurs peu scrupuleux mettent des saint-jacques au menu et encore a midi, annonce des noix de st jacques, qui finissent en petoncles de 5 mm de diametre surcuites! incroyable........de la pecten Minimus!

Pour moi le degré zéro correspond à une indifférence sur la qualité des ingrédients ajoutée à une recherche d'un travail d'élaboration pratiquement nul : soit, une " fondue " bourguignone faite avec de la viande sous plastique
premier prix et servie avec des sauces en flacon.

Accord parfait avec "ça" : un rouge même correct mais servi bien froid,ou bien sûr une bière blonde servie tiède...

Par contre, dès que l'on cherche à améliorer des ingrédients médiocres par une petite touche de savoir faire,ou si l'on veut exécuter quelque chose d'ultra simple (même un sandwich ) avec la meilleure qualité possible, là on décolle du degré zéro !