Personnellement, je dois bien dire que 1999 me laisse également fort perplexe....je pratique la bourgogne depuis une bonne quinzaine d'années, donc vraiment pas assez que pour me permettre d'avoir un avis tranché et généralisé sur les choses, surtout en bourgogne! Mais j'ai aujourd'hui un doute lorsque j'en reste aux derniers vins goûtés (je parle évidemment de ceux qui ne m'ont pas plu)
Je me demande en fait si la mode en vigueur à l'époque (type de vinification) n'a pas généré des échecs chez pas mal de vignerons qui, aujourd'hui, réussiraient ce millésime s'il se re-présentait. Lorsque je goûte quelques cuvées sur extraites, ultra-tanniques, asséchantes en bouche, j'ai vraiment le sentiment de me trouver devant le mariage raté entre un type de pratique et un millésime particulier.
Ce qui n'exclut pas les grandes réussites, mais qui constitue à ce jour mon hypothèse No 1 pour expliquer ce qui me semble aujourd'hui être un bel échec chez pas mal de monde (moi aussi j'ai versé mes Faiveley à l'évier, certaines Trapets sont nullisimes aussi, tout comme Le Corton de BP&F asséchant à mort...j'en passe et des meilleurs, Bertrand Ambroise imbuvables...)
Alors bon...si dans 10 ans les choses démontrent que je me suis planté dans mon avis en 2013, tant mieux, finalement: ça ne serait pas la première fois que je me plante
... et je préfère encore ça, finalement...