Salut Chassertin,
J'ai croisé P.Maurange il y a 2 selaines à une degustation de vins du Sud Ouest ( lire ici ). C'est lui qui a fait la dégustation SM. Malheureusement je ne m'en rappelai plus et je le regrette car je n'ai aps pu lui en parler mais nous avons discuté d'autres choses sur le vin et beaucoup de ces réponses, comme les vins qu'il a préféré durant cette soirée m'ont, disons, laisser perplexe...
Amicalement, Matthieu

Chassertin, je ne vois pas ce que l'attaque des parigos vient faire dans ton analyse. Pour le reste je suis d'accord avec toi, la dégustation de la RVF est risible. Les amateurs ne s'y trompent plus : les 2006 et 2007 sont invendables depuis plusieurs années en grande surface. Et pour cause, le rapport qualité prix est déplorable. Par contre, 2005 est très réussi je trouve. Chez SM il faut être en année chaude.

On peut quand même préciser que Bettane, Parker aussi ne note pas mal du tout Sociando.

Personnellement, sur les 2 dernières années, j'ai été déçu du 2002, trouvé le 2001 très beau, trouvé extraordinaire le 2003, trouvé le 96 en-dessous de ce que j'en pensais.

Jmm

"Par contre, 2005 est très réussi je trouve"....certes , mais de là à le noter 19,5/20 comme les journalistes de la RVF : ils se discréditent complètement sur des coups comme celui là .
Ausone 2005 n'a qu'à bien se tenir , avec son 20/20 il n'a plus qu'un demi point d'avance sur SM

"" ils se discréditent complètement sur des coups comme celui là ""...

Mais eux , ils vont conserver leur triple " A " ....pour LPV , ce nh'est pas gagné ! .

Arnaud ..un petit Sociando pour fin Février ..à la rigueur un petit Ausone .

"Arnaud ..un petit Sociando pour fin Février ..à la rigueur un petit Ausone "
Maintenant que Sociando Mallet est au niveau d'Ausone c'est vrai Jean Luc qu'on va pouvoir arrêter de dépenser de l'argent pour rien .Désormais , à la place de Latour ou Lafite on ouvrira Sociando Mallet 2005 ; Merçi la RVF ()

Sociando-Mallet 1999

Hier soir, dégustation de cette bouteille après 2h de carafe. Nez très agréable, fruité et épicé avec un début d'évolution; bouche bien équilibrée, de puissance moyenne, tanins bien assouplis. Pas de verdeur. Une belle réussite que je noterais volontiers 15 ou 16/20.

Pour rebondir sur la discussion ci-dessus: le 2005 dégusté très jeune m'avait paru excellent. Le 2000 m'a déçu plusieurs fois. Le 2002 m'a plus et déplu, mon avis reste partagé. 2001, 2003 et 2004 m'ont toujours plus. J'avais goûté brièvement 2007 et 2006 lors d'une FAV: j'ai acheté 2006 mais pas 2007...

D'une manière générale, je trouve ce cru souvent bon à très bon, mais rarement exceptionnel. Avec tout de même une mention spéciale pour le 90 et le 96, qui selon moi frôlent la grandeur!

JC

Bonsoir,

Bu hier soir un Sociando-Mallet 1996. La bouteille n'a pas été carafée et a été dégustée sur 1h dans la foulée. J'ai pas mal d'expérience de ce vin dans ce millésime et je dois dire que j'ai été enchantée ce qui n'a pas toujours été le cas !
La couleur est encore sombre, aucun signe d'évolution important. Le nez est sur des épices surtout, ça explose dans le verre, bien en puissance ! La bouche est ronde, complexe, longue, douce et puissante à la fois (je ne sais pas si ça fait du sens) ! Bref un vrai bon moment autour de cette bouteille que j'ai trouvée superbe !

Cordialement

Amélie

PS: ça manque quand même un peu de constance à SM...

Voila un commentaire qui crée une "rupture" avec le consensus actuel qui consiste à vertement critiquer ce vin.

Sociando-Mallet n'est pas que de l'extrait de poivron. Parfois, il est bon à très bon!

Cheese:)

Aucune poivron dans la bouteille que j'ai dégustée hier mais ça peut arriver...()

Voila un commentaire qui crée une écrit:

Pas de consensus...Seulement le ressenti d'expériences personnelles...

Peut-on encore dire une critique, sans qu'un amateur qui a fait le choix d'aimer le vin en question ne se sente "offusqué" qu'on "ose" critiquer l'un des vins qu'il apprécie...

Triste constat...

Il y a aussi des millésimes réussis après 1996, sans aucun doute !
J'ai le souvenir d'un 2003 très en pulpe et en plaisir. Il faudra que je regoûte d'ailleurs.

On peut aussi voir de manière objective que, si le domaine avait une forte cote auparavant, un peu à la baisse maintenant, c'est qu'à cette époque il faisait nettement mieux que bien des crus classés... qui depuis se sont mis à produire des vins plus qualitatifs qu'alors.

'Il y a aussi des millésimes réussis après 1996, sans aucun doute !
J'ai le souvenir d'un 2003 très en pulpe et en plaisir. Il faudra que je regoûte d'ailleurs. '

Même souvenir et j'aurais bien aimé le comparer directement avec un Latour 2003. Ce sociando 2003 reste un de mes plus beau souvenir de grand bordeaux jeunes. Je pense, à la lecture de quelques CR que ce 2003 s'est refermé, personnellement, je n'y toucherai pas avant 2018.

'On peut aussi voir de manière objective que, si le domaine avait une forte cote auparavant, un peu à la baisse maintenant, c'est qu'à cette époque il faisait nettement mieux que bien des crus classés... qui depuis se sont mis à produire des vins plus qualitatifs qu'alors.'

C'est ce que je me dis aussi. C'est un vin qui a gardé son style avec des rendements élevés et assumés. Peut être qu'il pourrait faire moins de rendements, je ne sais pas mais j'espère que le futur avec J Gautreau ou un autre gardera ce style là. A bas l'uniformisation, vive Rostaing.

Jmm

Voilà ce que j'écrivais sur ce Sociando-Mallet 1990 en octobre 2011 :

La robe est encore assez sombre, avec des reflets à peine orangés.
Le nez, d'une belle intensité, présente en premier des arômes balsamiques (pin, cèdre) et fumés. Puis la complexité arrive : cuir, animal, chocolat, avec un fruité secondaire très perceptible.
La bouche est fort élégante, d'une belle austérité : poivron perceptible mais non gênant, bois précieux, notes animales. Encore charpentée, avec de la fraîcheur, mais la finale est un peu asséchante.
Peu d'évolution le lendemain, l'élégance ressortant un peu plus.

Un très beau vin qu'il ne faut plus attendre car la finale asséchante se confirme (mais passe mieux à table). 17 / 20.

Eh bien je n'ai pas trop attendu pour ma dernière bouteille ... et celle-ci est proche, mais en mieux !

Le bouchon est imbibé à 90 %. La bouteille a été carafée pour une bonne moitié pendant une heure.
La robe est grenat sombre, évoluée mais pas très tuilée.
Le nez est ouvert et très fin, assez différent de la bouteille précédente : fruits noirs, un peu de fumé, du cuir noble et du sous-bois.
La bouche se montre très fraîche mais pas acide, avec encore un beau fruité, pas du tout de poivron. C'est à la fois gourmand et très droit, d'une texture au grain très fin, pas très longue mais avec une belle finale saline et certainement pas asséchante ...
Très bon accord avec de simples côtes d'agneau.

Le soir, le vin prend un côté réglissé du plus bel effet, surtout avec des fettucine aux poivrons et chorizzo.
Vraiment un grand vin, qui m'aura accompagné pendant plus de 15 ans ! 17,5 / 20.

Jean-Loup

Sociando-Mallet 1986

Beau bouchon imbibé aux 2/3

Belle robe pourpre sans trace d'évolution
Le nez est complexe, à l'aération on part sur d'intenses arômes de cassis et de myrtille, viennent ensuite des notes de cuir, de cacao et de bois noble
La bouche est ample et structurée, la matière est belle et les tanins sont encore présent et fins, on retrouve des arômes de cuir et de cacao
La finale est longue et équilibrée, avec une certaine fraicheur.

Pour conclure, nous sommes en présence d'un excellent vin de Bordeaux à maturité, encore en pleine forme malgré ses 26 ans, il possède encore la structure pour tenir facilement plusieurs années supplémentaires.

Aurélien.

Sociando-Mallet 2003

Bu le week-end dernier. J'avais l'appréhension du jus de poivron précédemment bu. Le vin a été carafé 20 minutes.
La robe reste dense. Le nez est plutôt agréable sur le fruit rouge mûr sans être exubérant. L'élevage demeure perceptible et le poivron très peu.
En bouche, c'est plutôt fondu sur une palette primaire et secondaire bien affirmée. La structure et l'équilibre sont bons même si les tannins sont biens présents. Mais ce sont justement ces derniers qui portent le vin face aux plats légèrement épicés dont il est le compagnon. Une bien meilleure expérience que la précédente.

Bien +

Château Sociando-Mallet 1996

La robe est très profonde, opaque. Le nez me rappelle les poivrons rouges très mûrs à l'huile d'olive grillés à la plancha. La bouche est ultra salivante, avec superbe équilibre, un magnifique fruit et une très belle longueur. Un très grand vin d'un grand classicisme, très digeste et au top actuellement. Je ne le vois pas gagner encore en complexité. Franchement délicieux. 18/20

Bien amicalement

Vivien

Un 1996 grand ! Puis un deuxième avec le Margaux. Ca va à rebourd de la tendance actuelle ! C'est bien et ça incitera peut-être certains à ne pas fixer la qualité d'un millésime sur quelques impressions à un instant t.

Bu Sociando-Mallet 2000 hier

Un style, comment, dire....qui n'atteindra jamais les 100/100.
Peut-on faire mieux en terme d'équilibre ? Ce serait dur.
Peut-on faire mieux en terme de digestibilité ? Ce serait impossible.
Peut-on faire mieux en terme d'intensité aromatique ? Oui sûrement, mais c'est déjà pas mal du tout : un nez intense sur le poivron avant tout puis quelques arômes fruités.
Peut-on faire mieux en terme de compléxité ? Ce ne serait pas très difficile au regard de cette bouteille qui poivronne à tout va.
Et la longueur : bien.

Bref, structure superbe, élégante mais au service d'un seul arôme ou presque : le poivron. C'est dommage.

Allez donc mettre une note à ce vin. Si vous me donnez les bons coeffs entre strcuture et compléxité, ça m'aiderait bien.

Conclusion : il m'en reste 2, étant donné que ce vin, au vu de son équilibre, pourra tenir longtemps, il me paraît opportun d'attendre une évolution vers plus de compléxité en espérant une substitution salvatrice sur ces aromes poivronnés.

La prochaine : dans 10 ans.

Jmm

Bonjour,

Le 1996, que j'ai gouté en même temps que Vivien, m'a semblé à son apogée, je crois qu'il ne gagnera rien à attendre plus longtemps.
Je l'ai trouvé plutôt fin, très marqué par le poivron aussi, avec une présence de fruits et de sous bois, effectivement très digeste et très agréable.
Pour moi, ce n'est pas un très grand vin, (je ne le noterai pas 18, mais plutôt 16), mais plutôt un bon bordeaux, bien fait et avec une personnalité propre, que l'on a su attendre le temps qu'il fallait.

Bonjour,

Je n'ai pas le souvenir de beaucoup de poivron sur le 1996, à l'inverse du 2000. Le 96 me paraissait plutôt assez mûr, par rapport à d'autres millésimes du cru.
96 bu il y a quelques mois, nous l'avions trouvé excellent, un de meilleurs de cette soirée consacrée à quelques bordeaux à maturité.
Pour 2000, je fais comme jmm suggère: j'attends...

En revanche je me laisserais bien tenter par une 1999 et/ou une 2001, prochainement, pour voir où elles en sont.

Bonne journée,

JC

Personnellement, je suis un peu sceptique quant à l'attente de ce Sociando Mallet 2000.

En effet, au vu de sa structure, le temps ne lui fera pas peur... et il peut être attendu sans problème une décennie, voire plus.... Cependant, pour avoir bu cette bouteille plusieurs fois déjà, je ne note aucune diminution de ces arômes poivronnés. Cela me laisse donc penser, et j'espère me tromper, qu'ils ne disparaitront jamais totalement et que même lorsque des arômes plus complexes se développeront, je vois mal comment ceux-ci pourraient masquer ce poivron...

Enfin, le temps confirmera/infirmera mes dires... Ou peut-être un membre du forum? ;-)

En tout cas, il était excellent dans sa jeunesse (j'ai bu une bouteille début 2006, c'était délicieux). je reste confiant... :)o

JC

Sociando-Mallet 2003 – mars 2012

La robe est très sombre. A l’ouverture, le nez est puissant sur le cassis et le grillé. La bouche est vraiment très concentrée, beaucoup de mâche, avec des tannins très présents mais non amers et, à l'évidence, de bonne qualité. La finale est longue, sur le cassis et la vanille. C’est un monstre de puissance. Une aération de 5-6 heures le civilise. Les arômes, toujours puissants, fruités et solaires se complexifient : cassis, mûres, myrtilles, cerises noire et rouges, graphite. Les tannins de la bouche sont moins sensibles (mais toujours là). Le vin a de la profondeur, très médoc même (?) si l’on sent qu’il est bien mûr. La longue finale est plus fruitée après cette aération. C’est vraiment très puissant. Pour moi de longue garde et à attendre encore 4-5 ans pour qu’une certaine élégance vienne balancer la cavalerie, même si on peut le boire aujourd’hui après une longue aération.

Je crois que Sociando nous a fait un superbe millésime, un vin qui a le potentiel d’être grand ! Il nous refait peut-être le coup du 1990 et on verra dans 10 ans en face des Montrose et autres premiers Je suis content d’en avoir en cave.

Sociando-Mallet 2004

Nous avons ouvert cette bouteille ce lundi de Paques notamment dans l'objectif de faire découvrir à un ami ce qui me semble être un bon bordeaux. Patatra, il n'en a rien été! Du bois, du bois et encore du bois? Serais-je devenu ultra sensible à l'élevage pour que je ne supporte plus ce type de vin? Le bois va-t-il se fondre un jour? Car à part une longueur (boisée) pas ininterssante, rien à déclarer pour cette bouteille pas du tout à mon goût. Aucun fruit, pas d'arômes secondaires, pas de subtilité, bref, un vin sans vraiment d'intérêt pour ma part. A l'aveugle j'aurais pris ca pour un bordeau supérieur médiocre. Autant dire que ma démonstration était quasi ridicule. 8/20

Tu dois effectivement être hyper sensible parce que je trouver SM 2004 plutôt sympa en ce moment, dans un style classique.

Cela étant dit, 8/20 pour cette bouteille, on est au-delà de la sévérité, on arrive dans le domaine du non crédible...
Une note pareille, je ne la donne que pour un vin imbuvable, avec des défauts rédhibitoires.
Si on est allergique au bois à ce point, il vaut mieux éviter de boire des vins de Bordeaux, du moins avant qu'ils aient atteint 12 à 15 ans de bouteille.

Luc

Sauf que Sociando Mallet 2004, que j'ai bu à plusieurs reprises et à intervalles réguliers ces dernières années, est tout sauf cette caricature décrite plus haut.

C'est un vin certes austère et encore assez fermé mais qui présente une certaine classe et au regard duquel l'aspect boisé, auquel je suis pourtant sensible, ne m'a jamais rebuté...

Quel intérêt de publier pareil compte-rendu, qui ne s'avère au final qu'être une contre-vérité, sur un forum aussi consulté?

Cdt

Guillaume

C'est ce qu'on appelle un retour de bâton...

Luc

Pour l'anecdote et afin de répondre dans un premier temps à Luc, j'avais acquis cette bouteille à mes débuts de cette recherche passionnante et interminable de la connaissance du vin. Il est vrai que depuis plusieurs années, je n’achète presque plus de Bordeaux. En tout cas quelle déception pour un vin avec lequel, sur d'autres millésimes, j'avais pris auparavant un vrai plaisir. J'ai encore quelques 2006 que je vais garder quelques temps mais dont je n'oublierai pas d'en faire le compte rendu pour améliorer le Paysage. Pour ce qui concerne ma notation, je veux bien concevoir qu'elle apparaît très sévère dans l'absolu, mais c'est celle qui m'a semblé le plus proche de la réalité de ce que je ressentais.

Pour répondre au commentaire ci-dessus, ton avis aurait pu être intéressant si le ton adopté n'avait pas été aussi péremptoire. Je signale que de mon côté, je prends les précautions d'usage en rappelant régulièrement qu'il s'agit de mon goût et rien d'autre, en m'interrogeant d'ailleurs publiquement sur ce ressenti. Je te remercie en tout cas de m'expliquer le goût du vin que j'ai bu. Si la différence de goût (de ce moment et de cette bouteille) est ce que tu appelles une contrevérité, alors il m'importe guère d'accéder à la tienne.
Le plus gênant dans ton propos n'est pas tellement la forme maladroite employée ni la bêtise de prétendre détenir la vérité mais peut être la chute de ton message considérant l'inutilité du mien au prétexte du caractère public de ce forum. Serait-il si difficile de dénoter, par un commentaire, du Paysage local? Seuls donc les avis comparables au tien ont voix au chapitre? C'est du dogmatisme doublé d'obscurantisme!

Pour finir, j'évoquerai à plusieurs titres Pierre Dac, pour qui «une mauvaise photo qui rappelle vos traits vaut mieux qu'un beau paysage qui ne vous ressemble pas».

'Nous avons ouvert cette bouteille ce lundi de Paques notamment dans l'objectif de faire découvrir à un ami ce qui me semble être un bon bordeaux'

c'est la déception d'avoir raté votre 'démonstration' qui explique...ce commentaire très sévère, et cette note dérisoire ! ?