sur chateauonline à 41 €

Merci Hilde! Mais sur internet j'ai fait le tour!

Je prête plus attention aux avis des lpviens qui n'ayant pas d'arguments ni d'intérêts commerciaux auront l'honnêteté de nous éclairer sur l'appréciation du vin et sa possible "bonne affaire" à en acquérir à ce prix (genre dans 4 ans regretterai-je de ne pas avoir acheté ce 2006 à 27E car on ne le trouvera plus -lui et d'autre millésimes- à moins de 50E!?).

J'avais goûté un 2007 qui m'avait sérieusement refroidit sur Sociando Mallet dont on lit le plus grand bien partout...Ne voulant pas condamner un vin sur une mauvaise expérience...et frustré de ne plus pouvoir acquérir certains domaines alors qu'il y a 5 ans c'était encore possible (ok c'est ma limite budgétaire personnelle), je cherche encore les rares bonnes occasions...avant qu'elles ne disparaissent.

Vu les réponses et le peu de temps, je risque d'aller goûter moi-même...ce qui même avec 200 réponses sera fait!

A+!

Alex.

C'est en buvant qu'on devient dégustateur...

Alex,

27 EUR pour le 2006 est à peu près le prix auquel on pouvait l'acheter à sa sortie. c'est donc un prix "normal", mais certainement pas une affaire.
Quant à savoir si le breuvage vaut ce prix... J'ai goûté une fois ce 2006, à côté du 2007: y'avait pas photo, en faveur du 2006, mais ce vin ne m'a pas très favorablement impressionné néanmoins (alors que 2003 et 2004 dans leur prime jeunesse m'avaient beaucoup impressionné. Ceci, ce domaine a tout de même la réputation de faire des vins qui peuvent être austères pendant pas mal d'années avant d'évoluer très positivement sur une belle complexité. Bref, si comme moi tu aimes avoir qqs flacons de domaine sur chaque millésime, 27 EUR est un prix normal. Si tu cherches à avoir le meilleur sociando des millésimes récents, à un prix défiant toute concurrent, je dirais plutôt de faire l'impasse sur celui-ci.

JC

Jean-Christophe, merci pour cet avis éclairé.
Non je ne cherche pas le meilleur...juste du bon RQP.
Je vais en goûter. Selon, au lieu de viser 12 ou 6, 3 peuvent servir d'échantillon pour une expérience future.

Merci en tout cas!

A+!
Alex.

Alex,

Si tu as l'opportunité d'en trouver, testes le SM 2008, qui est bien sur, encore sur la réserve et dont son élevage mettra quelques années à se fondre, mais qui m'a laissé une forte impression et dont le prix est raisonnable.
2008, suivant les régions et les domaines, reste une excellente affaire, surtout avec les 2009 qui vont nous trouer le porte-monnaie...

Salut lpviens. Lpviennes,,
Le 21 avril, SM 2007 a 25 euros a Carrefour avec 12,50 crédités sur la carte du magasin. Donc votre SM 2007 revient a 12,50.
Je ne suis pas fan des 2007 mais si certains d'entre vous ont gouté ce millésime dans ce cru je suis preneur de vos impressions sur le rapport qualité/prix qui en découle (si j'en avait acheté en primeur je ferAi une salle tête...)

Bonsoir je souhaiterai ouvrir demain soir un sociando malet 2001 , quels sont vos avis pour la durée d'ouverture ou le passage en carrafe ?

Merci

TOM

MON BLOG

Je pense que deux ou trois heures de carafe ne pourraient que lui faire du bien

jlj

Sociando-Mallet 1996

Bu ce dimanche. Bouteille sortie de la cave le vendredi.

Une belle robe rubis, intense et profonde avec de légers reflets tuilés. Glycérol important mais pas excessif. Nez puissant très complexe : fruits noirs, épices, havane, cèdre. C'est beau on est bercés par ce bouquet voluptueux et gracieux. Sommes-nous en présence d'un Grand Vin. L'attaque est ronde, grasse mais bientôt un sensation astringente vient casser l'harmonie. Une sensation de verdeur prend le pas sur le soyeux ressenti dans les premiers instants. Cette sensation devient prédominante dans la dégustation troublant les sens. Elle fait ressortir l' acidité du vin. Cela donné l'impression d'avoir un vin qui n'est pas en place. Une sorte de chaos dans une harmonie de surface. La finale s'allonge avec une très belle rétro-olfaction. Un grande fraîcheur dans ce vin tout en légèreté. Seul bémol cette sensation acide que l'on ressent lors de la mise en bouche. Je suis très surpris par le côté digeste de ce vin très aristocratique dans son expression. Je suis très surpris de l'évolution du vin que j'avais gouté plusieurs fois très mal dans sa jeunesse avec une tanicité granuleuse. Autre élément le bois est totalement intégré. Je n'en ai pas perçu l'ombre d'une note.

Bu dans la durée. Le vin va peu à peu prendre du corps et à mesure la sensation de verdeur va perdre de son influence sur la perception de l'ensemble. Mais on ne retrouve pas en bouche cette puissance savoureuse. Le vin manque de goût.

Achevée le lendemain le vin a perdu son nez envoutant mais à retrouver un corps plein plus vineux et plus goûtu.

J'ai vraiment du mal à juger le vin. D'un côté son nez fabuleux, le soyeux des tanins, la rétro-olfaction importante. De l'autre une acidité qui casse l'harmonie et le manque de saveur.

Je me suis demandé s'il n'y avait pas eu un problème de maturité sur les cabernets car très clairement les merlots présents à 50% dans l'assemblage apportent un gras et une chaire étonnante mais la creux en milieu de bouche couplé à un manque de saveur me laisse perplexe.

j'aurais tendance à croire que le vin est dans un phase ingrate à la vue de son évolution dans le temps. Grand vin possible mais à suivre pour le moment.

Sociando-Mallet 1996

Carafé 2h

Aucune trace de verdeur dans cette bouteille (si ce n'est les aromes caractéristiques du cabernet) le vin est équilibré charnue sans etre puissant la finale est fraiche ,
jolie vin pour ma part
le carafage a du lui faire du bien je pense
Peut commencer a etre bu mais a encore quelques années de garde en reserve

Eric

Bonjour à tous

Bu dimanche dernier une bouteille de Demoiselle de Sociando Mallet 2006, achetée en début d'année.

J'ai ouvert le vin deux bonnes heures avant le repas, mais n'ai malheureusement pas pu le carafer.

A l'ouverture : nez très puissant, avec une odeur terreuse pas franchement agréable. Au palais, le vin m'a semblé très tanique et très agressif.

Au moment du repas, le nez était devenu plus discret, voire un peu terne. Au palais, le vin était plus plaisant et avait perdu de son agressivité. Pourtant, cela manquait encore de finesse.

Je garde un bon souvenir de leur millésime 2003. Avec le 2006, je suis resté sur ma faim, car j'attendais quelque chose de plus délicat et de plus complexe.

Bref, cette bouteille de 2006 est une déception. Il m'en reste 5 autres bouteilles, on verra si elles sont meilleures que celle-ci. Mais je n'en rachèterai sans doute pas.

mounstuart (et aux autres par expérience):

ce genre de dégustation et de déception par rapport à une attente nous fais "dénigrer" le vin au point de se dire: "je n'en rachèterai pas" (je n'aime pas ma déception est trop forte).

Est-ce vraiment le goût de ce vin dans ce millésime?
Est-ce un moment du vin, qui sait si dans 3 ans d'autres bouteilles ne t'apporteront pas du plaisir -que tu n'aurais pas soupçonné-?

Bref à quel moment condamner le vin, ou le moment? (en gros combien de fois un essai s'est-il révélé être le bon?).
Vos expériences?

A+!

Alex.

En ce qui me concerne Demoiselle de Sociando ne m'a JAMAIS procuré aucune émotion.
C'est un vin sans aucun intérêt à mon avis, comme 80% (voire plus) des seconds vins de crus de Bordeaux.

Alex, il y a surement un espoir pour que ce vin s'améliore. Il m'en reste encore cinq bouteilles ; si la prochaine est meilleure, je m'en réjouirai sincèrement. Pour autant, je ne pense pas en racheter d'autres du même millésime, tout simplement car j'ai peu d'occasions en ce moment d'ouvrir ce genre de vins. Je préfère varier les plaisirs, en me disant que je trouverai peut-être meilleur au même prix.

Sociando-Mallet 2002

Flacon ouvert à brûle pourpoint et donc mon carafé.
Le bouchon est marqué sur le disque et un à deux millimètres du fût.
La couleur est rubis.
le vin humé à l'ouverture n'est guère parlaznt pour ne pas dire qu'il augure d'une déception certaine.
Le flacon est laissé ouvert une heure à tempérer.
Le nez est dominé par la cerise aigre alors que l'agitation dévoile encore l'élevage sous la forme de liqueur de café essentiellement
L'attaque en bouche au départ est encore marquée par des tanins un peu séchant .
La bouche au départ montre cette même cerise aigre avec un peu de végatal pour ne pas dire de poivron.
La longueur et la puissance sont moyennes,peu à peu avec l'aération un beau fondu gagne la bouche,un vin souple avec du menthol au nez sur la fin.
Puis le breuvage se fait exotique,fondu les tanins se fondent ce qui me fait déplorer de ne pas avoir carafé ce flacon au moins une bonne heure.
Cordialement

Sociando-Mallet 1994

Bu enfin plutôt dégusté vendredi soir, Sociando Mallet 1994. année médiocre certes
vin ouvert et dégusté dans la foulée. Connaissant le propriétaire des bouteilles.. j'étais en confiance
Une vraie agréable surprise, je le pensais cuit, mais non, tout le gout et les particularités du haut médoc.
Puissance, parfum, longueur.
A boire.

je ne ferais pas de CR pour la suite, mais pour info bu dans la foulée
Lynch moussas 1999. pauillac. Très agréable, mais pas extraordinaire
Chateau CANON; st émilion GC. 1982. la deuxième ouverte en 1 an, c'est parfait, à boire, mais quelle merveilleuse bouteille, plutot en fin de repas, il 'y a plus la puissance, mais quelle douceur en bouche. un régal.

amicalement
jf

eh bien si les 2002 ne sont pas encore a maturité , comment etre etonné que les 96 , et autre bonnes années soient fermés ou en phase ingrate : patience...... je n'ose pas ouvrir mes 89 et 90 de peur d'etre deçu et de les passer en carafe

90, tu peux y aller, c'est très bon aujourd'hui (bouteille bue en février dernier)

Aucune inquiétude avec ce Sociando Mallet 1989 bu ce weekend.
Ouvert et épaulé 6/8 h avant dégustation.De couleur très sombre pratiquement sans trace d'évolution,il révèle des aromes de mure,de cassis,et surtout de mine de crayon bien marqués.
Ce vin est relativement massif et enveloppé dans une bonne couche de tanins assouplis mais encore bien présents.
Pas une longueur ni une complexité phénoménales.
Je le vois comme un Bordeaux classique encore très jeune,qui serait encore meilleur s'il était un peu plus ouvert.
Evoluera t'il dans cette direction?Pas sûr.
Sur le plan du plaisir pur,match nul avec un Bonnes Mares 98 Bouchard.

Bonjour à tous,
Je suis nouveau sur ce forum. Cela fait un moment que je lis les interventions des uns et des autres, c'est très interessant. Le vin et la vigne me fascinent ! Je n'ai malheureusement pas la chance de pouvoir goûter les vins dont vous parlez. Cependant j'ai une question: savez vous pourquoi Jean Gautreau a refusé que son domaine fasse partie du classement des crus bourgeois 2003?
Cordialement

Il avait déclaré à l' époque ne pas vouloir être le 61 èmè (en référence aux cru classés).Du niveau d'un 3ème cru classé, certains disent même d' un 2ème pourquoi concourir. Il est tout simplement Sociando- mallet comme dit la pub. Gloria était dans le même cas.Bernard.

Sociando-Mallet 1998

La robe montre un début d'évolution. Au nez et en bouche, on retrouve des arômes (que je trouve marqués) de poivron. Le vin est marqué par une trame acide qui n'est pas pour me déplaire, mais manque de densité, et je le trouve relativement court. Sans être mauvais, je ne trouve pas ça transcendant, et en tout cas loin de mes attentes.
Après un 1995 décevant, ce 1998... Finallement mon meilleur souvenir de ce domaine reste pour le moment la demoiselle de Sociando 2003.
J'espère que mes Sociando 2003 me réconcillieront avec ce cru !

cordialement

Eric

Sociando-Mallet 2004

Nez sur le cassis, le graphite, pivoine

Bouche aux tannins bien arrondis, très classique. Les mêmes notes qu'au nez avec, comme d'habitude un peu de poivron, sans que le vin ne soit manifestement végétal. En fait, ça apporte une petite touche de fraicheur à un ensemble plutôt complexe. Encore un peu d'élevage, mais bien fondu. Bonne longueur avec une finale sur des notes minérales.

Beau vin qui commence à se boire.

16,5/20

Pas mal de gens, ici et ailleurs, parlent du coté "vert" de Sociando mallet même après 10 ans de bouteille.
Ce vin est pourtant bien noté, alors ce vin a un potentiel de garde énorme ou bien c'est le profil de ce vin?

Sociando fait des rendements "généreux", et du coup a une maturité limite qui donne un arôme variétal à son vin : le poivron vert (signature du cabernet "borderline" )

C'était très courant il y a 15-20 ans. Beaucoup moins aujourd'hui, où les maturités sont beaucoup plus poussées. Du coup, on est sur un fruit beaucoup plus "noir".

Du coup, Sociando fait un peu mine d'exception, avec des fans et des détracteurs.

Ouvert le 19.06.11 un Sociando Mallet 1985 acheté à la propriété en son temps, plus cave.
Robe rubis moyennement évoluée, voire peu évoluée pour le millésime. Profondeur et luminosité moyenne à faible.
Nez : assez discret mais net et agréable, avec une certaine fraîcheur. Fruits rouges. Pas complexe, mais sans défaut.
En bouche, l'attaque est plutôt moelleuse, les tannins sont de finesse moyenne. C'est dense, concentré, rond, équilibré. Les arômes tertiaires ne sont pas ceux d'un vin de cet âge. Bonne à très bonne persistence.
La complexité n'est pas au rendez-vous, mais ce vin en impose par sa structure exemplaire et sa jeunesse.
C'est classique, un peu austère, malgré le millésime. Le terroir n'est pas la source principale de la qualité de ce vin. Comme toujours la vinification est exemplaire, et le potentiel de vieillissement incroyable. Il sera intéressant de le comparer à des GCC dans 10 ans. Je l'ai noté 14/20.

Sociando-Mallet 1990

J'ai ouvert 3 bouteilles du millésime cette année que je déguste après une longue garde dans des conditions idéales et une longue attente.

La première fois à la fin d'une longue dégustation hétérogène et derrière un Saint Chinian du domaine Navarre, (cuvée Laouzil 2000) et des vins espagnoles, le vin d'un assez beau style était apparu un peu en bout de course, plaisant mais souple voire décharné.
Fausse impression, les palais étaient fatigués et le vin ne ressortait pas derrière des monstres tanniques et jeunes. Les deux occasions suivantes et notamment la bouteille dégustée il y a 3 semaines s'est révélée dans la plénitude à maturité. Il faut le boire. C’est assurément un très beau vin.

La couleur de la robe est bordeaux encore soutenue avec une frange tuilée qui ne traduit pas l’âge avancé d’un cru bourgeois.
Le nez est sur le chêne, le bois exotique, la prune, le tabac blond (havane) et les épices : cannelle, girofle et un beau registre aromatique de menthe poivrée (menthol).
La bouche présente une très belle texture, l’attaque est franche, le vin est suave, rond, équilibré, digeste et frais. La matière n’est pas énorme certes mais le jus est beau avec un élevage un rien moderne mais qui à ce stade ne marque plus le vin. Les arômes tertiaires de sous bois, (humus, truffe) ne dominent pas des notes de confiture de prune et de boite à cigare. Tout ce que l’on attend d’un beau bordeaux, de quoi se réconcilier avec la région.

Le prix ? 63 FF HT en primeur, la taxe, les frais d’entrée en cave 2 FF de l’époque, les 40 centimes d’euros de frais de garde par an et les frais de sortie d’aujourd’hui 5 Euros, cela doit bien s’élever à… je ne fais pas le calcul histoire que tout le monde garde le moral. Quant aux prix actuels, ils incarnent peut-être le côté aristocratique et élitiste des bordeaux nouveaux. Qui a dit que les prix sont en rapport avec les coûts de production des Grands Crus, d'imporrtants investissements et le souci d'anticiper une période de vaches maigres ou de nouvelles crises viticoles en France? Pour le moment c’est le gentil buveur français qui crise.

A propos est-il vrai que le Domaine n’a cessé de s’agrandir et qu’il produirait jusqu’à un million de cols aujourd’hui?
Affirmation de caviste en période primeur où tout est un peu exagéré lorsque l’on évoque les vins de Bordeaux quartier d’affaires qui ressemble de plus en plus à L’Estaque et bientôt à la canebière !

Cheesecake,

je ne sais pas si le domaine s'est agrandi mais Eric annonce juste un peu plus haut que le domaine a des rendements généreux (merci Eric pour cette précision qui éclaire d'un jour nouveau bien des commentaires de cette discussion sur Sociando-Mallet).
Cela passe dans des grands millésimes comme 1990 (voir mon deuxième post du 3 octobre 2010 qui rejoint le tien ci-dessus), moins sur des petits millésimes.

Jean-Loup

Autant j'ai aimé les 95 et 96, depuis ......??
Est ce les "rendements généreux ? "

En tout cas, aucune émotion sur les derniers millésimes

Claude

à Cheesecake,

Cela étant, il y a un avantage à payer beaucoup plus cher ses bouteilles... Ainsi, on ne pas plus cher pour les frais de garde que pour l'achat, comme dans ton cas
PS : je me suis amusé à faire le calcul, moins à voir le résultat...