Gouté successivement SM 2000 (pas d'émotion) 2001 (prometteur, frais) 2002 (végétal) 2005 (déséquilibré) 2006 (zéro, insipide)
A part le 2001 qui s'en sort bien pour son équilibre et sa structure d'une grande finesse, le reste vaut son cout de revient x 2, soit 10 € (et encore..)
Les médocs de 100 hectares ramassés à 50hl/ha vendus 20 € pour les lecteurs des guides, ça devient risqué..
Je reste sur les Bordeaux des côtes et les graves, c'est bon et c'est à son prix.

'Gouté successivement SM 2000 (pas d'émotion) 2001 (prometteur, frais) 2002 (végétal) 2005 (déséquilibré) 2006 (zéro, insipide)
A part le 2001 qui s'en sort bien pour son équilibre et sa structure d'une grande finesse, le reste vaut son cout de revient x 2, soit 10 € (et encore..)
Les médocs de 100 hectares ramassés à 50hl/ha vendus 20 € pour les lecteurs des guides, ça devient risqué..
Je reste sur les Bordeaux des côtes et les graves, c'est bon et c'est à son prix.'

Ce qui est risqué, c'est d'accorder du crédit à tous ces amateurs amateurs qui ouvrent des grands bordeaux trop jeunes, fermé ou à moitié fermé !!!
On ouvre pas une belle bouteille comme on ouvre un pâté mais bon on a ce genre de message et de CR 2 ou 3 fois par jour, on donne la même réponse 2 ou 3 fois par jour et ça n'y fait rien....
Les phases ingrates ne sont pas une légendes et pas que sur les grands vins, une fois que l'on a compris ça, on écrit la première ligne de ton message mais sur la suite, on fait preuve de plus de retenue !
Dire que le 2005 est déséquilibré m'étonne beaucoup ! en quoi est-il déséquilibré ? J'attends une réponse.

Jmm

"Les médocs de 100 hectares ramassés à 50hl/ha vendus 20 € pour les lecteurs des guides, ça devient risqué"
A ma connaissance, Lagrange (109 ha) frise les 58 hl/ha et Talbot (102 ha) les 52 hl/ha. Je ne parle même pas de Lafite (100 ha pile poile) qui approche les 48 hl/ha.
Pareil que Martinez, j'attends une réponse… et une bonne tant qu'à faire !
Peio

La même surtout que le 2005 et 2006 de chez Sociando sont vraiment bien faits et sont d'un très bon rqp ...

amicalement
Charles

Dixit les déclarations de récolter, Sociando est plutôt à 60 hl/ha. 50hl/ha est un chiffre normal dans la plupart des crus médocains et permet de faire des vins d'un très bon niveau. Des essais ont été fait à des rendements plus faibles : le vin obtenu était plutôt moins bon.

Chacun son goût mais je ne retouve non plus pas du tout dans ce post de Cabernet.

2006 est très réussi, pour moi un des bons millésimes du cru, à attendre car assez tannique, mais avec un potentiel de garde très intéressant.
2005 est à l'image du millésime, était excellent à la sortie, mais fermé aujourd'hui. On en reparlera dans 5 à 10 ans.

2002 était d'un bon rapport q/p tout comme 2001.
Le seul millésime discutable est pour moi le 2000 du à la variabilité des bouteilles mais ce sujet a déjà été débattu maintes fois.

Sociando-Mallet 1990

Bouteille bue à Noël. Vin qui confirme sa qualité déjà largement reconnue: riche, suave, racé, sur un bel équilibre entre le fruit et les arômes plus évolués. Belle ampleur et grande longueur, équilibre sans faille. Très beau vin, mais auquel finalement je trouve qu'il manque un soupçon de classe et d'élégance. Le 1996 dégusté récemment m'a paru un bon cran au-dessus.

JC

"Bouteille bue à Noël. Vin qui confirme sa qualité déjà largement reconnue: riche, suave, racé, sur un bel équilibre entre le fruit et les arômes plus évolués. Belle ampleur et grande longueur, équilibre sans faille. Très beau vin, mais auquel finalement je trouve qu'il manque un soupçon de classe et d'élégance."

Ta conclusion est la bonne car on a eu la chance de gouter ce 90 face à haut-bailly 90, une grosse classe d'écart, du coup ce très bon sociando paraissait presque moyen.

Oui, j'ai bu Haut-Bailly 90 récemment également, une super claque... et une classe incomparable!

JC

Pour rebondir sur Sociando-Mallet 2000 et ses notes poivronnées: je gouté ce 2000 lors du Grand Tasting, et effectivement, à part du poivron, il n'y avait pas grand chose... j'ai alors pensé à une bouteille défectueuse, car cela n'a absolument rien de flatteur... Et bien non, la dame qui était sur le stand m'a confirmé que c'était tout à fait normal pour leur 2000, que c'était une évolution du vin, et que ce n'était nullement un défaut.

Je ne m'attendais pas à ca, et j'aurais préféré que cela soit un problème de bouteille... je conseille à ceux qui en ont en cave de l'oublier pendant au moins 3-4 ans.

Une évolution vers le poivron vert :

Elle fait réellement partie du domaine cette brave dame ?!?!

Oui oui, elle travaille bien au domaine... et quand je lui ai dit "c'est étrange, en général ce n'est pas une bonne chose qu'un vin ait un goût marqué de poivron", elle m'a répondu "c'est pour cela qu'on a apporté le 2000 au Grand Tasting, pour montrer qu'un vin poivronné n'est pas un défaut, c'est la nature qui fait son oeuvre... on aurait pu apporter 99 ou 2001 qui n'ont pas cette caractéristique, mais ici notre choix est délibéré".

Bref, je n'ai pas voulu poursuivre la discussion... j'en avais entendu (et goûté) assez! ;-)

Je serais tout de curieux de voir comment ce Sociando Mallet 2000 va évoluer. Je l'avais adoré dans sa jeunesse (début 2006, je pense), puis je l'avais trouvé très poivronné et végétal l'année dernière. Je me demande comment étaient le 90 ou le 96 à 10 ans... ll me reste 3 ou 4 bt de 2000, je pense que je vais les laisser reposer encore très longtemps...

JC

l'arome de poivron vert n'est pas spécialement un défaut s'il n'est pas trop persistant. C'est un arome lié essentiellement au cabernet franc durant une courte période et sur certains millésimes. Ce n'est donc pas un défaut, c'est étonnant mais ça arrive

"C'est un arome lié essentiellement au cabernet franc durant une courte période et sur certains millésimes. Ce n'est donc pas un défaut, c'est étonnant mais ça arrive "

la réponse figure dans de nombreux fils sur LPV, cet arôme provient d'une molécule présente en plus grand nombre sur le cabernet quand il n'est pas mûr, c'est donc bien un défaut de maturité.

Et pour répondre à JC, ayant bu sociando 90 à 10 ans d'âge, il n'avait pas d'arôme de poivron vert perceptible, je dirais même moins qu'aujourd'hui ou le poivron est bien présent (mais plus le rouge).

Allons Laurent, toi non plus tu ne sais pas reconnaître la grandeur des nobles arômes poivronnés ? Tu préfères sans doute les arômes faciles et vulgaires apportés par la maturité ? C'est assez décevant, car si ces vins n'existaient plus, avec quoi on accompagnerait la salade mixte ? Hein, avec quoi ? Je te le demande !

Luc

Blague à part, tu l'as tout de même très bien noté lors de la verticale Sociando du CDR-LPV Belgique, ce 2000. Serait-il devenu mauvais? Ou est-il possible qu'il passe réellement par une phase ingrate et passagère?
JC

Sociando-Mallet 2000
Disons tout de même que ce 2000 a largement divisé l'assemblée lors de cette verticale, et que je faisais effectivement partie des indulgents...
Voici ce qu'en pensaient quelques participants :

teddyteddy : 2000 : poivron vert, végétal, un peu poussiéreux, cassis agréable, un peu brouillon, peu de complexité : ***.

Olivier Mottard : 10. Château Sociando-Mallet 2000 (13,5/20 - 2000)
Belle robe jeune aux reflets violacés.
Par contre le nez délivre des notes plutôt végétales et un très léger fruit.
La bouche s'articule autour d'un corps de volume moyen, légèrement austère et de longueur correcte.
La jeunesse de la robe couplée à une certaine austériré me font placer ce vin en 2000.

Luc Javaux : 10. Château Sociando-Mallet 2000 - ****
Robe intense, jeune. Nez parqué par le poivron rouge, mûr certes, mais poivron tout de même, accompagné de notes fumées et d’un beau fruité. La bouche me semble bien voire très bien équilibrée, même si pas très volumineuse, et de belle longueur. Celui-là je l’ai reconnu, j’avais déjà repéré sa note de poivron mûr lors d’une précédente rencontre…

Alain Hinant : 2000 – Note 13,5/20 – Millésime deviné 2000
Robe noire violacée. Poivron vert, une touche de grillé. Le vin est maigre, pas concentré, acide, léger fruit en bouche mais ça manque de corps, c’est fluide.

On l'a ensuite regoûté quelques mois plus tard, lors d'une confrontation entre les 2000 et les 2001 :

11. Château Sociando-Mallet - Haut-Médoc 2001 - 30,17 € - 15,5/20
La robe est ici nettement plus intense, très jeune. Le nez est marqué par le poivron rouge, voire le paprika, accompagné de fruits noirs, de tabac et d'un boisé léger et bien intégré. L'attaque en bouche est très fraîche, sur un ensemble assez strict mais d'une belle finesse, tout en équilibre et en longueur, aux tannins bien enrobés. Très belle bouteille.

12. Château Sociando-Mallet - Haut-Médoc 2000 - 46 € - 15/20
Très semblable au précédent tant au niveau de la robe qu'au nez, ils ont incontestablement un air de famille ! Le 2000 semble cependant un rien moins mûr que le 2001, avec des notes de poivron plus marquées. La bouche est par contre plus conforme à) l'idée que je me fais des 2000, avec un caractère plus souple, plus rond, moins strict que le 2001, mais également moins tendu et surtout moins long, avec des tannins qui semblent paradoxalement plus sévères.

Depuis, je ne pense pas l'avoir regoûté, c'est un peu jeune à mon goût...
Ce qu'on peut tout de même dire avec certitude, c'est que du poivron il y en a. On peut ergoter sur le fait de savoir s'il est rouge ou vert, mais il est bien là, de manière très nette.
Probablement qu'il ressort davantage encore aujourd'hui si le fruit est en phase de retrait, mais à mon avis, dans 10 ans on le sentira encore.

Luc

Sociando-Mallet 2004

Gouté hier apres l'avoir carafé 8 heures
Mon Dieu que c'est jeune mais je le savais et par curiosité je me suis lancé!!!
Pas de traces d'évolutions la couleur est sombre, tres sombre, le nez est encore discret mais on sent le potentiel de ce vin qui demande tres clairement quelques années encore avant d'etre regouté. Du fruit oui cassis et dans un second temps des fruits noirs mais en bouche c'est fermé avec des tanins encore tres presents et une bonne acidité
gouté en face de Latour Martillac du même millésime plus ouvert et plus accessible
Je pense que Sociando demande bcp de temps avant de se livrer et de laisser s'exprimer tout son potentiel...
En bref j ai aimé mais flacons à oublier de nombreuses années dans ma cave.

Cyril

Cyril a écrit Je pense que Sociando demande bcp de temps avant de se livrer et de laisser s'exprimer tout son potentiel...

En fait, pas forcément. Le Sociando-Mallet 1990 dont on a beaucoup parlé dans cette rubrique avait battu la plupart des premiers crus classés de Bordeaux sur ce millésime lorsqu'il était jeune (4 ou 5 ans ?). Il s'agissait d'une dégustation à l'aveugle du genre "Le Grand Jury Européen".

Moi-même, je l'ai noté excellent entre 8 et 10 ans d'âge (aucun poivron) et seulement très bien récemment (voir mes posts du 3 octobre, avec une pointe de poivron et je rejoins donc Enzo-Laurent sur sa réponse à Jean-Christophe).
Donc, pour un 2004, cela ne me paraît pas une hérésie d'avoir tenté le coup, surtout après avoir pris la précaution de le carafer 8 heures.

Maintenant, comme le dirait Luc, à chacun son goût .... et la vinification a sans doute évolué entre 1990 et 2004, sans parler des conditions climatiques.

Jean-Loup

Haut Médoc. Sociando Mallet 2004.

" Je pense que Sociando demande bcp de temps avant de se livrer et de laisser s'exprimer tout son potentiel..." oui et non, je dirais. , pour avoir bu pas mal de bouteilles sur les millésimes 86 à 94, je le trouve plutôt plus avenant jeune, aujourd' hui.....aprés un long carafage, il est vrai !

nez profond, caressant dont les arômes de petits fruits rouges, tout en vivacité et en fraicheur, couronnent une palette superbe où se croisent des senteurs de bois précieux, de réglisse,un léger fumé, dans un respect total du fruit, avec beaucoup d' élégance. Bouche dense, séveuse, encore trés jeune, avec une matière pleine, gorgée de fruit, de saveurs qui m' apparaissaient un peu serrées à l' ouverture, tant l' amertume des tannins, fins au demeurant, me donnait l' impression d' empêcher le fruit de se déployer totalement. Un jour et demi plus tard, ces derniers, assagis en partie par une aération prolongée, donnent de la structure, de la présence au fruit savoureux qui se déploie généreusement depuis le premier toucher de bouche jusqu' à la finale aussi longue que l' écho qu' il laisse en bouche. Ce vin apporté par mon neveu gagnerait en élégance à être attendu un peu, mais en l' état, aprés carafage, il se goûte déjà trés bien !

Daniel

Que le 2000 ait des arômes de poivron, c'est indéniable. ceci dit, ces arômes sont nettement plus marqué maintenant (ou du moins il y a quelques mois lorsque je l'ai goûté) que début 2006, période à laquelle j'avais trouvé ce 2000 excellent. J'espère que que ces arômes de poivron se feront moins saillants et s'intégreront mieux dans l'ensemble d'ici quelques années.

Idem pour le 2002: je l'ai trouvé excellent il y a un an ou deux, nettement moins bon la dernière fois que je l'ai bu.

Le 2004: je l'ai dégusté 2 fois, je crois, à chaque fois excellent et prometteur. Mais ne va-t-il pas également passer par une phase poivronnée?

Il me semble tout de même que ces notes de poivron font partie de la "patte" de ce cru. Monsieur Gautreau aurait-il tendance à récolter légèrement trop tôt? Si oui, serait-ce un choix délibéré? Notez que ma question n'est pas une critique en soi: Sociando-Mallet est un domaine que j'ai souvent apprécié et que je continue à apprécier.

A noter que je n'ai aucun souvenir d'arômes de poivron, ou de verdeur, sur 2005 ni 2003.

Le 90 bu à Noël avait un petit côté poivron mûr.

Le 96 bu en novembre était parfait, je ne me souviens pas non plus d'arômes poivronnés.

JC

Le jour de noel nous avons ouvert successivement
Coteau du noiré 2000
Sociando Mallet 1996
Mas Daumas Gassac 1996
Nous etions certains d'une "victoire" de sociando.
Quelle erreur, une brute epaisse sans charme aromatique, aucune finesse, manque de longueur, aucun plaisir.
Nous avons infiniment plus apprécié le coté fin et délié du coteau du noiré et aussi du mas daumas gassac (plus corsé tout de même).

Sociando-Mallet 98

Bonjour

amateur de SM depuis bien des années et ayant gouté un maximum de millesime (89 etant mon meilleur souvenir, mais c'etait chez MENEAU a vezelay ce qui explique peut etre), je n'avais jusqu'ici jamais été decu

hors depuis peu, j'ai des doutes
apres avoir ouvert un 2002 quelconque l'été dernier et un 2003 en automne, j'ai ouvert un 1998 hier et la j'ai vraiment été decu
nez fumé mais un peu deviant, bouche maquant de liant, corps moyen et final quelconque (excusez moi c'est mon premier CR)
je suis d'autant surpris que c'est la 3bouteille de 1998 et je n'avais jamais été decu jusqu'a aujourd'hui
peut etre que mes gouts changent, ou la bouteille avait un probleme ?
par ailleurs j'ai beaucoup de 2005 et je voudrais gouter
des infos ?
Cordialement

Pour le 2005 c'est certainement encore beaucoup trop tôt!

Sauf si on est "amateur de SM"

[size=x-small]le millième qui fait cette blague gagne pas quelque chose?[/size]
[size=x-small]...alors je sors[/size]

J'ai récemment bu trois bouteilles de Sociando-Mallet 1998. Les deux premières se présentaient ainsi:

Sociando-Mallet 1998

Le nez semble sur les fruits noirs. Le vin se présente tout en élégance, les tanins sont fondus, aucune aspérité, vin peu puissant, belle finale longue et soyeuse. Bref, un beau Médoc mais en demi- corps à ne pas boire avec une nourriture qui ne lui permettrait pas de s'exprimer. Personnellement, le trouvant à point, je le boirai assez rapidement sur une volaille champignons à la champignons à la crème.

La troisième bouteille : vin dur tanins non fondus, aspérité… vin vraiment peu agréable, probablement une bouteille défectueuse.

Michel

à Jérôme Pérez,

J'ai bu la même bouteille la semaine dernière, ton commentaire colle parfaitement. Petite année que 94. Plus de merlot que d'habitude ? En tout cas, ça reste très honnête.

Sociando-Mallet 2000

Gouté ce soir je me retrouve completement dans ce qui a ete dit plus tot et plus haut a savoir enormement de verdeur au nez, le coté poivron vert prenant le pas sur tout le reste ou presque.
Pour l'avoir gouté plusieurs fois et en peu de temps je peux néanmoins dire que plusieurs bouteilles se sont revélées tout a fait classiques et mures, beaucoup plus de cassis et un boisé bien integré, bref un haut médoc avec une classe certaine.

Je pense qu'il y a beaucoup de variation d'une bouteille sur l'autre dans ce millésime chez sociando, ce qui est vraiment dommage car c'est une bien belle bouteille quand elle se montre a son meilleur niveau.

Morgan.

J'évite d'ouvrir un sujet dans "coin de l'acheteur", mais du Sociando Mallet 2006 à 27E la bouteille ça vaut "l'investissement" (j'entends par là bon R/Q/P) ou pas?
Quand je vois les prix sur internet je me dis que oui.
Vos avis?
Merci!

A+!

Alex.