Sauvignon blanc et gris à bordeaux!

Pour avoir gouté un 100% sauvignon gris il n'y a pas longtemps, c'est pas tout à fait la même chose...sans être tout à fait différent.

Pas faux. C'est vrai qu'il y a une différence. Enfin... je demande à voir en comparant deux raisins venant de la même parcelle avec les mêmes vinif et en comparant aussi avec différent clones de SB

Bon allez, on est à 10 :p

Pour avoir gouté un 100% sauvignon gris il n'y a pas longtemps, c'est pas tout à fait la même chose...sans être tout à fait différent.

bu aussi celui d'andré chatenoud (bellevue), c'est très différent j'ai trouvé, aromatiquement surtout si on le compare à un sauvignon de loire non boisé.

Il me semble que le sauvignon blanc peut avoir une multitude de facettes...du tendu minéral à l'exotique exubérant, il a plein de visages. Je ne connais pas de cépages blancs aussi multidimensionnels.
Le sauvignon gris que j'ai eu était résolument exotique, donc en cela il n'était pas trop éloigné d'une facette de sauvignon blanc.

hyllos écrivait:

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> La vraie raison à l'origine, c'est que le Pinot
> Blanc n'était pas identifié comme une variété
> spécifique. D'ailleurs le nom ancien du Chardonnay
> était Pinot blanc Chardonnay ou Chardonnay Pinot
> blanc. A la fin du XIXème, le Pinot Blanc a été
> identifié. Toutefois, il reste très proche du
> Chardonnay, ce qui rend son identification
> difficile. Même dans les années 30-40 quand on été
> établi les AOC, le nom "Pinot Chardonnay" était
> encore utilisé (alors que ça n'est pas un Pinot,
> du tout). La complantation n'a rien d'un usage
> ancestral... c'est plus le fruit de l'ignorance et
> de la proximité ampélographique des deux variétés.
>
>
> Il est clair que si le PB n'a pas été replanté
> ulterieurement, les vestiges de cette pratique
> n'existeraient plus. Je ne parlerais cependant et
> certainement pas d'habitude. Si du PB a été planté
> après 1950, c'est par choix.
>
> Mais là, où le raisonnement de Ols ne tient pas
> debout c'est que la réforme des CDC a bien changé
> des choses : le Pinot Noir a été renommé comme tel
> non plus noirien. Le Pinot Beurot a disparu au
> profit de son nom moderne, Pinot Gris, le Pinot
> Liébault a été supprimé. Le Chardonnay a été
> renommé comme tel... etc... donc si on a laissé le
> doute sur l'origine des blancs en côte de Beaune,
> c'est un choix délibéré et pas une vieille
> tradition (vu que, comme le montre les exemples
> ci-dessus, la tradition a bien été modifiée avec
> changement de noms et suppression de cépages).
>
> Tout ce que je dis, c'est que ça ne peut pas être
> écarté d'un revers de main (surtout si la main
> n'est pas très documentée) .

C'est balayé aussi du revers de main que à l'époque les vignes étaient plantés pour te donner du vin et qu'il n'y avait pas d'AOC a cet époque là
Ce sont les AOC qui ont mis un coup de grâce à certaines pratiques
En ce qui concerne le pinot blanc a l époque il était assimilé au "chardenet"

Bon, je ne vais pas pinailler sur le fait que ton dernier post semble dire que tu ne sais pas par qui, quand, comment et pourquoi ont été établis les décrets d'AOC. Mais on ne peut de toute façon pas parler d'habitude quand on plante des vignes du mauvais cépage parce que simplement, on ne sais pas l'identifier. Là où on pourrait parler d'habitude, c'est plus dans le cas du Viognier dans le rangs de Syrah en Côte Rôtie ou de Marsanne dans l'Hermitage. En Bourgogne, pour le Pinot Blanc, c'était une confusion. Pour les rouges, il y avait une raison mutation aussi, évoquée par Eric.

Mais par contre, je ne comprends pas trop ta dernière phrase. Le Pinot Beurot est un synonyme du Pinot Gris.

Une dernière précision.

Si les CDC autorisent théoriquement, par exemple, un Meursault 100% Pinot Blanc, il n'est pas clair si on aurait réellement le droit de planter maintenant et volontairement du Pinot Blanc.

Le sauvignon gris que j'ai eu était résolument exotique, donc en cela il n'était pas trop éloigné d'une facette de sauvignon blanc.

le mien plutôt aussi mais cette expression aromatique n'est pas une expression varietale de ce cépage si habituelle. le varietal classique c'est buis, fougere, agrumes.

cette expression aromatique n'est pas une expression varietale de ce cépage si habituelle. le varietal classique c'est buis, fougere, agrumes

Tiens, Enzo, un petit jeu pour les arômes du SAUVIGNON...

jlj

amusant .

il y a aussi des cépages plus rares encore existants en bourgogne comme le sacy et peut-etre même le gouais blanc.

Sans oublier le César qui entre dans la composition du Bourgogne Irancy.

Olivier

A ma connaissance, le Gouais blanc n'est recensé en France qu'en Haute-Savoie. On en trouve "surtout" en Haut-Valais et quelques plants en Italie. En Allemagne, il semble que G Breuer en ait replanté vers 2005 (vin produit en 2007)

Le Sacy a quasiment disparu. Il n'est pratiquement plus cultivé qu'à Saint-Pourçain, sous le nom de Tressalier. On en trouverait 12ha. En Bourgogne, il n'est autorisé que dans le Crémant.

Le problème c'est que les statistiques ne sont pas fiables car les pieds ne sont pas identifiés un par un. Il faudrait vraiment se balader dans les vignes en été pour se faire une idée.

ce serait etonnant qu'il n'y ait plus de gouais blanc en bourgogne puisqu'il est à l'origine du chardonnay (et du sacy d'ailleurs).

uniquement pour qu'hannibal puisse continuer à croire qu'il ne boit que du pinot ou du chardonnay en bourgogne, ce qui est le graal parmi les graal

Le propose de renommer le fil en [size=large]Dégustateurs.com, la fin d'un mythe[/size] !

Le Gouais blanc est à l'origine d'un paquet de chose... entre autre Chardonnay, Gamay, Aubin, Petit Meslier, Colombard, Furmint, Blaufränkisch et... Riesling. Mais grosso modo, si je croise les différentes sources, on devrait arriver à 70-80 variétés...

Bref, une planquée de trucs mais il a disparu de quasiment partout, surtout en France, car il a été interdit à de nombreuses occasion. Donc en fait ça ne serait pas si surprenant qu'il n'y en ait pas.

Sans oublier le César qui entre dans la composition du Bourgogne Irancy.
Il y en a de moins en moins. Quand une parcelle est arrachée, elle est généralement replantée en pinot.

Le Sacy a quasiment disparu. [...] En Bourgogne, il n'est autorisé que dans le Crémant.
Il est également autorisé dans le BGO (aujourd'hui "Côteaux bourguignons" ) dans le dépt de l'Yonne. Mais c'est anecdotique.

C est vrai que les producteurs d Irancy a qui j ai parle ne semblaient pas apprecier leur fameux Cesar. Mais c est tout de meme un exemple de plus que B n est pas monocepage. O.

Monocépage ou pas, vous ne m'enlèverez pas de l'idée que quand on parle Bourgogne, on parle tout de même essentiellement Pinot noir et Chardonnay, même s'il peut éventuellement y avoir "tromperie" sur la marchandise (cela dit, j'ai goûté du 100% César assez rustique mais pas dépourvu dépourvu de charme - il y a longtemps, chez Simonet-Febvre si mes ouvenirs sont bons)

Monocépage ou pas, vous ne m'enlèverez pas de l'idée que quand on parle Bourgogne, on parle tout de même essentiellement Pinot noir et Chardonnay,

personne ne t’enlèvera ça hanni, mais c'est assez différent de ton affirmation initiale

Comme dirait Fred Astaire, "They can't take that away from me !"



O.

o_g écrivait:

---

> il y a aussi des cépages plus rares encore
> existants en bourgogne comme le sacy et peut-etre
> même le gouais blanc.
>
> Sans oublier le César qui entre dans la
> composition du Bourgogne Irancy.
>
> Olivier

Olivier,

Qui peut entrer dans la composition de Bourgogne l'Irancy

Eric

Absolument Eric, c'est ainsi que je l'entendais car il s'agit d'un cépage secondaire au même titre que le pinot gris.

Olivier

Le décret de 1991 parlait encore de "Bourgogne Irancy", celui de 1998 m'avait complètement échappé, mais pas à la vigilance d'Éric !

O.

Gouais blanc:
@hyllos, Matthieu, tu es très bien documenté, merci d'éclairer les forumeurs. J'avais une idée pour en avoir bu il y a 15 ans, un vin acide, sans arômes, sans fruit.
Et puis, dans le Haut-Valais, le fils de Josef-Marie ayant repris la cave Chanton Weine, il a encore réduit le rendement à la vigne, j'ai goûté le 2012 il y a qq jours, et voila que ce Gouais blanc se présente avec un joli équilibre, de fins arômes, des goûts originaux, une grande finesse.
Il aura fallu le réchauffement climatique et un petit rendement pour qu'on obtienne enfin quelque chose de joli.

Voir ici , même si des mises à jour seraient nécessaires (exemple:le Sacy, qui s'est fait éjecter de la nouvelle appellation "Coteaux bourguignons"). Cordialement,

Horacio

très interessant, merci Horacio, tu fais bien de ressortir ton vieux post.

Excellente initiative.
Un post qui mérite sa pleine place sur lapassionduvin.com/p....

A lire absolument !

Ah non, le site existe encore!!!


www.degustateurs.com

Désolé pour le hors-sujet au vu du contenu du site, je n'avais rien d'autre à faire ce soir...

8 ans déjà et l'intervalle de temps écoulé permet de mesurer combien LPV a su perdurer.

Luc