Nous voici donc réunis à  nouveau, pour le "Dîner des Belges et Assimilés", septième du nom, chez Luc Javaux et son épouse, Patricia, nos hôtes. Nous sommes 12.

Le thème retenu pour les vins est l'Italie du Nord, Piémont et Toscane. Côté nourriture, quiches et tarte salées concoctées par Lab pour les vins blancs qui constitueront l'apéritif, minestra, risotto aux morilles et daube aux accents sudistes pour le repas élaboré par Marc.

Les vins blancs ont été choisis par Luc pour marquer son anniversaire (dans quelques jours), 5 vins plus 1 offert par Olivier.

Les notes de dégustation ont été rédigées par Olivier. Je les mets en ligne.

Les vins blancs sont servis 2 par 2, à  l'aveugle. Le petit jeu des questions commence :

N° 1) robe jaune paille, nez minéral et floral; bouche minérale, notes anisées, fenouil, réglisse. Un vin d'une superbe jeunesse et pourtant quelques années de bouteille.
Château Simone, 1996, Palette

N°2) robe dorée soutenue, nez miellé, écorce d'orange, kumquat, quinquinna. Vin ample et généreux. Marc et Eric ont trouvé le bergeracois.
Château Tour des Gendres, Cuvée Anthologia, 2001, Bergerac sec

N°3) Pas net, nous dit Luc en servant le vin : en effet, bouchonné, notes oxydatives, de la réduction; sous tout cela de la matière, mais nous ne pouvons pas aller plus avant.
Meursault, Genévrières, 1990, Bouchard

N°4) Robe jaune paille, nez terpénique typique riesling, notes iodées. Bouche splendide, d'un équilibre et d'une rectitude parfaits, ample, grasse, aux notes abricotées (grande maturité), minérale, avec une finale enrichie pas des sucres résiduels superbement intégrés.
Alsace Grand Cru Brand 1990, Zind-Humbrecht.

N°5) Le mot de la soirée revient à  Lab "C'est du Chablis, c'est sûr !!".
Robe jaune or, nez de pâte d'amande, notes vannillées, témoignant d'un bel élevage en fûts peu chauffés. Cela n'est pas français, mais par son style cherche à  s'en rapprocher le plus possible. C'est bien fait, mais les notes en bouche sont déroutantes et nous ne trouverons pas qu'il s'agit d'un Chardonnay. C'est le vin pirate d'Olivier.
IGT Toscane, Chardonnay 2001, Isole & Olena

N°6) Robe jaune dorée, nez de miel et de fleurs, pointe réglissée. Bouche riche, aux notes minérales et abricotées (botrytis), très complexe. Tout le monde reconnaît le Chenin (même Laurent qui ne nous parle pas ce coup-ci de Chablis). Tout le monde est en Loire, Olivier penche pour Savennières, les autres pour Vouvray :
Savennières, Coulée de Serrant (moelleux) 1995, Nicolas Joly
vin demi-sec plutôt que moelleux.

Une belle série de blancs desquels se détachent sans hésitation le Riesling Grand Cru Brand, le Bergerac et la Coulée de Serrant.
La soirée commence réellement après avoir dégusté les quiches de Laurent (lard et oignons, bleu et champignons, échalottes et anchois).
Nous allons commencer la série des rouges : Piémont, une série de Brunello, puis des IGT. Les plats préparés par Marc s'intercalent dans la dégustation.

A bientôt pour la suite des événements.

Michel

Merci Michel pour ce début de compte-rendu.
Avant d'aller plus loin, je tenais à  remercier chaleureusement tous les participants au DBA VII, qui a une nouvelle fois constitué un très beau moment de rencontre et de partage.
Merci tout particulièrement à  Marc qui s'est démené comme un beau diable en cuisine, ainsi qu'à  Laurent pour ses quiches et tartes qui ont accompagné les blancs de l'apéritif.
Toutes les bouteilles amenées par les invités étaient d'un très beau niveau, voire même exceptionnel pour certaines.
Je me permets de faire une petite liste des vins dégustés sur l'ensemble du DBA, comprenant un pré-DBA samedi après-midi pour encourager les cuistots et un post-DBA ce dimanche pour se remettre de nos émotions.

Je laisse ensuite définitivement la parole à  Michel et aux autres pour le compte-rendu.

Pré-DBA :

1. Domaine Charles Joguet – Les Varennes du Grand Clos Franc de Pied – Chinon 1996
2. Château Rayas – Châteauneuf-du-Pape 1999
3. Ca'Rossa - Mulassa - Barbera d'Alba 1999

DBA :

4. Château Simone – Palette 1996
5. Château Tour des Gendres – Anthologia – Bergerac blanc sec 2001
6. Domaine Bouchard Père et fils – Meursault 1er Cru Genevrières 1990
7. Domaine Zind-Humbrecht – Riesling Grand Cru Brand 1990
8. Isole Olena – Collezione De Marchi – IGT Toscana – Chardonnay 2002
9. Clos de la Coulée de Serrant – Savennières moelleux 1995
10. Cantina Sant'Evasio – Barbera d'Asti superiore 2001
11. Azienda Agricola La Spinetta – Barbera d'Asti Superiore 2001
12. Villa Terlina – Monsicuro – Barbera d'Asti 1997
13. Cantina Vignaioli Elvio Pertinace – Marcarini – Barbaresco 1997
14. Ciacci Piccolomini d'Aragona – Vigna di Pianrosso – Brunello di Montalcino 1993
15. Castello Banfi – Brunello di Montalcino 1994
16. Il Poggione – Brunello di Montalcino Riserva 1997
17. Castello Romitorio - Brunello di Montalcino Riserva 1997
18. Angelini – Vigna Spuntali – Brunello di Montalcino 1995
19. Claude et Iris Rutz-Rudel – Merlot – Vin de Table (2000 ?)
20. Falesco – Montiano – IGT Lazio 2000
21. Fattoria Poggio a Poppiano – Flocco – IGT Toscana 1997
22. Agricola Querciabella – Camartina – IGT Toscana 1995
23. Isole Olena – Collezione De Marchi – IGT Toscana – Cabernet Sauvignon 1998
24. Brunelli – Amarone della Valpolicella classico 1995
25. Vino di Fragola ( ? )
26. Tenuta Trerose – Vin Santo – Vino di Tavola 1986
27. Santowines – Vinsanto 2000 – Santorini, Grèce
28. Gutierez Colosia – Amontadillo Viejo y Seco - Xérès
29. Bodegas Toro-Albala – Electrico Don P.X. 1977 – Montilla-Moriles

Post-DBA :

30. Domaine Marcel Deiss – Riesling Grand Cru Schoenenbourg Vendanges Tardives 1997
31. Château d'Ampuis – Vignes de l'Hospice – Saint-Joseph 2000
32. Domaine Peyre-Rose – Clos Syrah Léone – Coteaux du Languedoc 1995
33. Henri Maire – Réserve Alix de Nesles – Château-Chalon 1966 (Merci Didier !)

33, un beau chiffre pour une rencontre se déroulant chez un médecin, vous ne trouvez pas ? (bbb)

Et encore, c'est sans compter le Bas Armagnac 1967 de Laubade que certains ont eu le courage d'affronter en fin de soirée samedi...

Luc

Grand merci, Luc et Patricia, pour votre hospitalité, : ce fut un très bon moment de plaisir et de partage.

Première série de vins rouges, servis aussi en aveugle, deux par deux.
1 et 2 ont en commun appellation et millésime; 3 & 4, d'appellations différentes, sont du même millésime.

N°1) Robe rubis, style "bourguignon", nez de kirsch, (non Laurent, ce n'est pas du Chablis ni de l'Irancy), un peu simple, notes de fruits, quelque peu sauvage (sanguin?). La bouche confirme le nez. un vin droit et rectiligne.
Barbera d'Asti superiore 2001, Cantina San'Evasio

N°2) Robe noire, vinification très moderne, de style international, très flatteur, friand, gourmand. Notes de graphite, cèdre, fruits noirs, superbement concentré et très complexe. On a franchement du mal à  croire qu'il s'agit d'un vin ayant cépage, appellation et millésime identiques au précédent.
Barbera d'Asti Superiore 2001, La Spinetta

N°3) Robe cerise noire, nez de caramel, un peu grossier. Bouche souple, fruitée, fondue, mais un peu molle. Le vin divise les dégustateurs. Stylistiquement, il se situe entre les deux premiers.
Barbera d'Asti, Monsicuro, 1997, Villa Terlina

N°4) Robe évoluée, nez tertiaire (champignons), sauvage (airelles); bouche vive, au fruité sauvage (toujours les airelles), accompagné d'une touche florale évoquant la violette. Finale très longue dotée d'une très belle charpente acide.
Barbaresco, Vigneti Marcarini, 1997, vignaioli Elvio Pertinace (cépage nebbiolo)

Après cette première série, nous apprécions le minestrone de Marc avant d'entamer la série des Brunello di Montalcino que nous dégusterons en fin de parcours avec le risotto aux morilles.

N°5) robe claire, nez très sauvage, sanguin, proche en cela du n° 4, note animale, très sangiovese (prune). Bouche fine et puissante, typée, complexe. Vin splendide, très racé, avec une finale d'une longueur extraordinaire.
Brunello di Montalcino, 1993, Vigna di Pianrosso, Ciacci Piccolomini d'Aragona

N°6) Robe plus dense que pour le précédent vin. Nez fumé, fruits secs (figue, noix); bouche un peu dissociée, prune compotée concentrée, plus marqué par le bois que le n° 5. Beau vin, mais qui souffre de la comparaison avec le précédent.
Brunello di Montalcino, 1994, Castello Banfi

Pour les 7 & 8, Olivier remarque que nous pourrions reprendre les notes des deux précédents, tant l'analogie est frappante.

N°7) Style classique. Robe moins évoluée que les précédents (cfr n° 5), mais avec un peu plus de complexité, de race, de raffinement et d'élégance. La bouche est d'une grande typicité (prune).
Brunello di Montalcino, 1997, Il Poggione

N°8) Style moderne. Marqué par le bois, mais beaucoup mieux intégré que le n° 6 Castello Banfi; notes balsamiques, élégant, complexe, notes torréfiées, finale sur la prune compotée et des tanins très élégants.
Brunello di Montalcino Riserva, 1997, Castello Romitorio

Le dernier des Brunello est servi seul.
N°9) Robe légèrement évoluée. Nez très élégant de cèdre, de graphite; le vin le plus racé de la série des Brunello. La bouche suit à  la perfection. Un modèle d'élégance et de complexité, digne des meilleurs crus classés du Bordelais.
Brunello di Montalcino 1995, Angelini, Vigna Spuntali.

A suivre.....

Merci Luc pour le liste exhaustive du DBA 7.
Comme voisin d' Olivier qui faisait les notes, je n'ai pas pris de notes moi même mais je peux déjà  faire mention des vins d'ont j'ai gardé une très bonne mémoire (ce qui veut dire que je les ai pas craché !).
Dans les Blancs le Zind Brand était de mémoire absolut, pour moi un des vin du soirée. Du Riesling archetypique, nez de hydrocarbure, en bouche terriblement puissant et longue, j'avais reconnu le style Zind. Fantastique bouteille ! La coulée de Serrant une très belle découvrance pour moi.

Dans les Barbera je m'ai laissé tenter d'avaler La Spinetta (toujours joli de reconnaitre sa propre contribution dans les DBA ). Mais dans la même effort j'ai appris que c'est pas tout a fait le style typique Barbera. Le deuzième vin non craché etant le Barbaresco.

Puis la révélation du soirée... les 5 Brunello ! Quelle comparaison interessante. J'ai trouvé le style que je dois apprecier en Italie (que je connaissait trop peu). J'ai beaucoup appris, que les Brunello veillissent merveilleussement, que 1997 est vraimment une année fabuleux en Toscane... mais des 5 Brunello je n'ai craché aucun!
Le top était Il Poggione pour moi, quel nez expressif, puissant elegance raffiné. Le Romitorio comme valable opposant dans la dégustation aveugle. Les deux même si encore jeunes, parmi les vins de la soirée pour moi. Le nez de Villa Spuntali était comme Il poggione, difficile à  cracher.

Dans le flight merlot j'ai été impressioné par le Pirate Rutz-Rudel que j'ai apprecié beaucoup plus que le style Bordelais de Montiano.

J'ai aimé le Camartina et le vin de la soirée, enfin pour moi, Isola Olena cabernet sauvignon. Un vin à  rechercher pendant mes vacances en Piemont/ Toscane cette année.

Dans les liquoreux le Vinsanto grècque + PX étaient les vins préférés.
Mais le temps était venu de tout cracher afin de prendre la route après quelques Clos de Fanta-limonade. Le test alcoolique me montre la limite de 0.5g/l alors une heure après j'ai pris le volant sans avoir peur du monsieur serieux avec le kepi ...(hhh)

Une soirée mémorable avec tous des vins de (très) haute qualité .
Il y a deux ans que j'ai catalogué Italia comme pays non-intéressant pour moi après dégustaion de trop de faibles Chianti Classico etc, mais hier soir, j'ai appris où chercher en Italie...

Un grand merci à  Patricia, Luc et à  leurs filles pour leur accueil chaleureux et sans chichis, dans le pur style convivial des DBA. Marc et Laurent se sont encore surpassés pour accorder nos assiettes à  nos verres. S'agissant desdits verres, et si l'on excepte les superbes blancs apéritifs offerts par Luc (ah ce Zind !) nous n'avons visité que la tête de La Botte, mais quelle tête ! Un fleuve de vin fougueux nous a descendu vers 22 heures de la Plaine du Pô pour nous jeter, quelques heures plus tard, en Toscane, ébahis par sa beauté, sonnés par sa force et conquis par sa complexité. Comme d'autres avant moi, je retiendrais surtout les Brunello, leur magnifique équilibre et leur fidélité à  leur terroir. S'agissant des autres vins, notamment des Barbera, il est clair que nous avons été confrontés à  deux écoles de vinification, l'une traditionnelle, l'autre plus accorte et flatteuse. L'Italie innove, invente, explore et nous fait participer à  cette passionnante épopée, à  la recherche d'une identité. Des mamelles de la louve coule aujourd'hui du grand vin. On sait la vigueur qu'en retirèrent Romulus et Remus. Le jour venu, leur Rubicon franchi, ces vignerons conquerront le monde. Vae Victis !
Eric

Salut,

Boire des vins italiens à  des effets secondaires. A la limite des discussions sur le latin au DBA, après des Brunellos, je comprends. Mais le risque des CR en latin devient sérieux là ! Surtout avec tous ces médecins, pharmaciens et juristes entre nous. (aaa) (aaa) Beati pauperes spiritu.

Marcus Lupus

Salut,

Grande constante pour moi lors des derniers DBA, ce sont les «pré- et après-». Souvent des petits merveilles sortent de la cave de l'organisateur. Cette fois-ci: C9DP Rayas 1999 (ohlalala ohalala c'est magnifiiiiiiiiiiiiiique), Peyre Rose Syrah Leone 1995, Château Ampuis Saint-Joseph Vignes de l'Hospice 2000 et Château Chalon 1966 Henri Maire. Merci Luc (et Didier la dernière). La vie est gaie quand on est cuistot!!

ps : Dimanche on a decouvert une «friterie» haute gamme à  Fraire. Le docteur a des talents cachés! (hhh) (hhh) (hhh)

Marc

Chers amis,

Je n'aurai qu'une reaction:

Veni,
Vidi,
Vici meme si pas Chablis (aaa)

Bon, je vais essayer de noyer mon incompétence et mon chagrin dans ce vin(iii)

Amicalement,

Lab
(bbb)

Laurent, tu as quand même de la chance ! Dans son compte-rendu, Michel a généreusement et erronément attribué ta désormais célèbre et imprudente tirade "C'est du Chablis...J'en suis sûr !" à  la dégustation du Chardonnay toscan, ce qui n'aurait sans doute pas déclenché la même hilarité. En réalité, si j'ai bonne mémoire, ton auguste langue la déclama après s'être ébrouée dans un verre de Brand 1990 de Z-H. Errare humanum est ! (aaa)
Eric

Le chablis de Laurent est revenu à  bien des reprises lors de cette soirée. Et puis Eric, "qui aime bien, châtie bien".

Les notes d'Olivier deviennent de plus en plus succinctes au fur et à  mesure de l'avancement de la dégustation, moins pour la dernière série des rouges, beaucoup plus pour les "vins de dessert".

N°10) Le vin évoque Pomerol, notes de truffe, typé merlot bien mûr et bien fait. C'est bon, c'est rond, c'est long, mais c'est aussi un beau vin facile, très séduisant. Limbardié a été évoqué, mais ce n'est pas lui.
Vin de Table, Merlot, Cuvée Lison, 2000?, Claude & Iris Rutz-Rudel

n°11) Vin superbe, opulent, dans le style d'un super-toscan. Eric pense à  Falesco, il a raison. 100 % Merlot, typé Médoc (boisé) et Saint-Emilion (rondeur), complexe et très complet.
Montiano 2000, IGT Lazio, Falesco

N°12) Robe rubis-grenat; nez fin, floral. Peut-être un léger manque de maturité (verdeur), en tout cas, manque de maturité des tannins. Vin agréable à  boire.
Flocco, IGT Toscane, 1997, Fattoria Poggio a Poppiano

N°13) Très beau vin, à  maturité, mais manquant quelque peu de personnalité. Suave, souple, fondu et complexe. Facile.
Camartina, IGT Toscane, 1995, Querciabella

N°14) Robe pourpre aux reflets violacés. Nez complexe de cuir neuf, violette, fruits noirs, cèdre, graphite. Bouche pleine, souple, suave, cfr nez et violette.
Cabernet Sauvignon, IGT Toscane, 1998, Isole & Olena

n°15) Le dernier est un pirate, car nous avons dérivé vers l'Est, jusqu'en Vénétie.
Robe très sombre, nez viandeux et torréfié, palette aromatique imposante. La bouche est ample, suave, gras, très aromatique, compensant le manque de structure et d'acidité.
Amarone della Valpolicella, 1995, Brunelli

Marc nous sert un breuvage issu d'une bouteille totalement anonyme : robe d'or clair, c'est frais et doux, très agréable à  boire : vin? vin de liqueur ?
C'est toscan nous dit-il, un mélange de jus de fraise (sans la couleur) et de vin blanc. Fragiola

Suivent deux "vino santo" très différents :
Vino Santo 1986, vino da tavola, Tenuta Trerose, Italie : robe bronze clair, nez marqué par l'oxydatif et la noix, très long en bouche, plutôt sec.
Vinsanto 2000, vin grec : robe d'or rouge, nez volatif, bouche riche (raisins secs) : trop doux et sirupeux pour moi.

Le Montilla Moriles Don PX 1977, Electrico, me laisse une impression mitigée, robe noire, très aromatique, mais aussi trop sirupeux et surtout trop chargé en sucres. Je lui préfère de Xerez Amontillado Viejo y Seco de Gutteriez Golosia, (100 % Palomino), vin d'une belle palette aromatique, mais sec; un vin droit, plus austère, complexe, stylé.

Je n'ai pas goûté l'Armagnac.
Pour les vins du Pré-DBA, le Chinon s'est révélé problématique : bouchonné pour les uns, liégeux pour les autres. Je lui trouvais un nez de carton mouillé. Le vin en bouche n'avait par ailleurs plus rien à  dire. une déception.
Par contre, le Rayas était spendide, épice, saucé, ample et large, très long : un vin superbe.

Pour cause de non-présence, je laisse les notes de l'après-DBA, du dimanche midi, à  Laurent, Didier, Marc et Luc bien sûr.

Michel.

Chers amis,

J'avais trop honte pour oser le mentionner dans mon message précédent mais Eric a bien sûr raison...

A ma décharge, j'étais encore perturbé par le belle minéralité du Château Simone (plus sur des notes de craie qui m'avaient fait hésiter sur l'origine de ce vin qui nous a tous surpris) et j'avais juste rapidement humé (en négligeant les notes terpéniques) mais pas encore dégusté ledit magnifique vin avant de porter ce jugement très définitif et trop précipité.

"Errare humanum est, perseverare diabolicum" or j'ai déjà  clairement persévéré (iii)(iii)(iii)...

Amicalement,

Lab
(jjj)

Laurent,
Sans rancune ! Ce n'est pas tous les jours que l'on atteint instantanément la même notoriété que le fameux "C'est bon, on dirait du veau !" Connaisssant le manque chronique de charité chrétienne des compères du DBA, elle risque de te coller à  la peau, cette réplique ! Il faudra vite faire un DBA Bourgogne !

Michel, je partage tes doutes sur le Don PX 1977. Comme l'a fait remarquer Olivier on l'imagine plutôt accompagnant une boule de glace vanille. C'est bon, mais pour moi c'est plus proche du sirop d'érable que du jus de la treille.

Merci Luc pour ce nouveau Très Grand Moment.

Vivement le prochain !

Amitiés

Didier

A propos du prochain, une phrase de Bart nous met sur la voie, du moins pour les initiés.

Une proposition de DVA VIII a vu le jour, faite par EricD, pour mai 2005, avec comme thème GSM (c'est comme cela que nous appelons les téléphones portables en Belgique). Dans le cadre des dîners-dégustations, il faut lire "Grenache, Syrah, Mourvèdre", soit en monocépage ou en association, sans aucune limite géographique, quant à  l'origine des bouteilles.

Michel.

Michel, je prendrai un Nokia 2005 (aaa)

Ah non pas d'accord là !!! GSM est plus large que grenache-syrah-mourvèdre. GSM est aussi:
G: gamay-gewurztraminer-gros plant (aaa) (aaa)
S: sauvignon blanc-siacarello-sémilion-savagnin-sangiovese-scheurebe-sylvaner (aaa) (aaa)
M: merlot-malbec-malvasia-marechal foch-marsanne-muscadelle-mà¼ller thurgau-mauzac-muscat-maccabeo-mondeuse-manseng (aaa) (aaa)

Non sérieux maintenant. Pourqoui ne pas élargir les cépages, parce que en plus ça risque d'être de nouveau une étappe en rouge? Et dans le Sud. Et dans les sentiers connus.

cordialement,
Marc

Message edité (15-02-2005 14:15)

OK Marc, je propose un DBA "gros plant, sylvaner, maccabeu", en monocépage ou en assemblage ! (bbb)
Et le pire c'est que tu seras obligé de venir... pour nous remonter le moral !
Michel, je ne dois pas être initié car je n'ai pas trouvé la phrase mystère de Bart. Mais je vais réessayer !
A +
Eric

Exact, pas sous le titre du compte-rendu, mais dans l'avant-dernier post du DBA VII.

Eric,

Je t'ai apporté un Sylvaner Allemande Vieilles Vignes l'autre jour. Essaie une fois avec un bon poisson de rivière. Si c'est tellement mauvais, je viendra te remonter le moral avec un Syrah. (aaa)(aaa)

Marc

Marc, je ne l'ai pas encore bu. Je t'attends pour le faire, au cas où j'aurais un malaise (aaa).
Sans blaguer, j'adore le Sylvaner VV d'Ostertag. Le 2003 est exceptionnel.
Amitiés,
Eric

Michel, suggèrerais-tu par hasard que j'aurais bu ?
Ou alors si peu...(aaa)