On commence fort avec la cuvée
« les rachais » de Raymond Boulard. Mon amour des blancs de blancs m’a souvent conduit à vouloir déguster ce vin, sans jamais passer le pas !
La robe est paille à reflets verts.
Le nez se fait discret au début. Puis s’ouvre peu à peu sur des notes d’amande fraîche et de fruits secs et de fruits murs. C’est classe, c’est fin.
Le touché de bouche est délicat, le champagne presque fragile et d’une grande fraîcheur.
C’est tout en longueur, et le dosage est divin.
Un grand champagne de chardonnay, bravo !
Nous partons ensuite sur un blanc à l’aveugle.
Robe jaune citron.
Le nez est basé sur 2 aromes principaux : le citron mur et les hydrocarbures. Je dis « alsace », presque…
La bouche posséde une acidité racé, intégré à une matiére cristalline. La pureté est omniprésente. C’est très joli.
C’est un
riesling Dr Bürklin-Wolf 1999 Ruppertsberger Hoheburg. Un grand vin!
Nous enchaînons ensuite avec le premier rouge. C’est un
Trevallon 2001.
La robe est dense, encore très jeune.
Le nez est classieux : truffe (caractéristique de ce cru), olive noire, garrigue et fruits rouges très murs. Ca fait saliver.
La bouche est raffinée, les tanins soyeux et de qualité. La bouche est net, sans bavure. Belle longueur sur la truffe.
Très beau vin !
Nous continuons par un voisin provençal, le
clos milan 2004.
Robe beaucoup plus claire que la précédente, sans doute du à la grande proportion de Grenache (80%, complété par de la Syrah).
Nez un peu en désordre, qui mérite du temps pour s’affiner. Fruits rouges et blancs (et oui) à l’aération ainsi que des notes de garrigue.
Bouche fraîche, fluide, à la profondeur et aux tannins affirmés. De la fougue et du fruit.
Très beau baux, à attendre.
C’est assez rare pour le souligner, mais ce soir tous les vins étaient de haute volée.
Loïck,
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