Très intéressant effectivement

Marc

Selon lui, les Cros étaient juste bonne, mais sans plus.. Pas de quoi s en relever la nuit.
Il avait été plus impressionné par des Bonnes Mares de De Voguê 78. Bouteilles qui étaient le premier but de son achat, mais le caviste en question (Georges Duboeuf a Paris 16) n avait plus en disponibilité et il lui a conseillé ces vins en remplacement!

Je note que le premier millésime de Cros Parantoux serait 1978, j'ai acheté l'an dernier aux enchères (vente de Giafferi du 24/2/2015) un 1976 mise Dessilly, ce serait donc un faux, ou bien Dessily l'aurait acheté Vosne-Romanée et mis en bouteille plus tard ? Lors de la même vente, j'ai acheté un 1978 sur lequel j'ai des doutes aussi, j'en parlerai plus loin.

78 est le premier millésime mis en bouteille par Jayer lui-même, mais la replantation a commencé dès les années 50. Je suppose qu'avant 78 une partie du vin pouvait être vendue au négoce donc la mise Dessilly n'est pas forcément un faux, non ?

Marc

Effectivement !
Jusque en 1976 la production était vendu au négoce et même 77 je crois, dont 2 principaux qui étaient Les Caves Dessilly et Alexis Lichine.
Donc ce n est pas un faux, car c est vraisemblable de trouver de la Cros en 76 issu du négoce.

C'est marrant cette histoire de négoce, parce que mardi, en discussion avec Dominique Laurent, qui a bien connu Henri Jayer, nous expliquait qu'il revendait une grosse partie de sa production à Lalou Bize Leroy. Cette dernière, refusant d'acheter plus cher les vins de Monsieur Jayer, l'a fortement encouragé à embouteiller pour son compte ...

Belle anecdote !

Et voilà pour mes autres questions:
1/ J'ai en fait acheté un Cros Parantoux 76, un 78 et aussi 3 de 79, plus un Richebourg 80, tous "acquis par les caves Dessilly ..."; j'ai vu plus haut (et sur le blog de Steen Öhman) que H. JAYER avait arrêté de vendre à Dessilly en 77, est-ce une info certaine?
Ou bien Henri JAYER a commencé à mettre en bouteilles en 78 tout en continuant à vendre quelques tonneaux ou encore des bouteilles avec étiquettes personnalisées à Dessilly?
2/ Ce qui m'a inquiété et a provoqué mes recherches, c'est que la police de caractères du millésime 1978 est très différente (surtout le 1 & le 7) du 1979 ou du 1976 et du Richebourg 80 qui sont toutes 3 identiques, et différente de celle utilisée par Henri JAYER lui-même. Y-a-t-il eu donc plusieurs polices selon les années?
Millésimes : img15.hostingpics.ne... img15.hostingpics.ne... img15.hostingpics.ne... img15.hostingpics.ne...
3/ Et en plus le bouchon du 78 est neutre alors que celui du 76 est marqué "mis en bouteille dans nos caves" et celui du 79 "mis en bouteilles au domaine", ces variations sont-elles choquantes? Il y a tout de même une certaines logique si le 76 a été mis en bouteille dans les caves Dessilly et le 79 mis en bouteilles par Jayer puis vendu en bouteilles comme indiqué ci-dessus! Cependant le bouchon ne ressemble pas vraiment aux bouchons vus sur Internet qui eux sont marqués du terroir et du millésime il me semble.
Bouchon 76 : img15.hostingpics.ne... img15.hostingpics.ne...
Bouchon neutre 78 : img15.hostingpics.ne...
Bouchon 79 : img15.hostingpics.ne... img15.hostingpics.ne...

Cristau,
Les photos ne sont pas visibles, mais je voudrais vous dire de ne pas avoir trop peur.
Il y a eu tellement de marquages ou non marquages des bouchons des vins d'Henri Jayer que cela rend difficile de savoir s'il y a des faux.
Tous ces marquages et typographies étaient artisanaux et susceptibles de varier d'une année sur l'autre.

Ce qui me rendrait assez confiant c'est qu'un faussaire préférerait faire du Henri Jayer domaine plutôt que des Jayer Dessilly.

Désolé, Dropbox ne passe pas, j'ai remis les photos sur un autre site.

Pour avoir plus d'infos j'ai essayé d'appeler la cave Dessilly mais pas de chance, le mystère restera, car les numéros de téléphone trouvés sur Internet sont faux, la cave a cessé son activité en 2008 et a été définitivement radiée en 2013.

Bourgogne
Il y a 10 ans décédait Henri Jayer.
Ce film lui rend hommage.

Toujours un plaisir de regarder ces réalisations [size=x-small]heureusement que la voix off du départ ne dure pas par contre[/size]

Marc

Merci Olivier ! Super documentaire ! A voir absolument

Merci pour le lien !
Qqun sait pourquoi Michel Bettane n'aimait pas les vins d'Henri Jayer - allusion faite dans le document - ?
Max

Pas a son gout, sans doute !?
Il préférait ceux de Pernin Rossin

lugdunum écrivait:

---

> Merci pour le lien !
> Qqun sait pourquoi Michel Bettane n'aimait pas les
> vins d'Henri Jayer - allusion faite dans le
> document - ?
> Max

Début réponse ici : gje.mabulle.com/inde...

Marc

Merci Marc pour ce lien très intéressant...

jlj

Les propos de Michel Bettane ferait plaisir a un ami qui a possédé de la Cros 1985 et qui n a jamais trouvé ces vins formidable !
Il les a, en parti, revendus, d ailleurs.
La mystification prend une grande part dans le subconscient des gens je pense.

la réponse de bettane est très instructive effectivement...

Marc, t'oublieras pas de passer à ma caisse, hein...

lapassionduvin.com/p...

Ça fait serpent de mer!!
Oliv a l oeil de Judex

Pour ceux que ça intéresse, le récit du déjeuner où nous avons ouvert deux Cros Parantoux et les Gaudichots 1929 DRC est ici :

DEJEUNER

il y a aussi des photos de vins et des bouchons.

Le réalisateur a filmé longuement les commentaires d'Aubert de Villaine. Il utilisera peut-être pour un autre film ceux qu'il n'a pas inclus.

J'ai vu le film sur Henri Jayer qui est très intéressant, avec les commentaires d'autres grands vignerons. On apprend beaucoup de choses en les écoutant, ainsi que les importateurs, femme et homme.

Dans le film sur Henri Jayer qui vient d’être mentionné ci-dessus, on peut voir à plusieurs moments le déjeuner où avec mon ami japonais et Aubert de Villaine nous avons partagé deux Cros Parantoux d’Henri Jayer, un Grands Echézeaux DRC et un Gaudichots 1929 DRC. En voici l’histoire pour mieux comprendre pourquoi nous figurons dans ce film sur Henri Jayer.

Un de mes fournisseurs de vins me propose un jour une bouteille de Les Gaudichots Domaine de la Romanée Conti 1929. Cette bouteille est une rareté particulière, puisque le vin est en fait La Tâche mais n’en portait pas le nom, et je rêvais d’en trouver une un jour, surtout dans cette année légendaire. Le prix me semblait inatteignable et déraisonnable, mais je ne voulais pas laisser passer cette occasion unique. Alors, j’ai parlé de ce vin à mon ami Tomo, avec lequel nous ouvrons de grandes bouteilles, en lui demandant d’en partager le coût, puis de la boire ensemble.

Tomo m’a donné son accord et nous avons acheté cette bouteille que j’ai gardée dans ma cave. L’idée de boire ce vin avec Aubert de Villaine, le gérant de la Romanée Conti, était très naturelle et lorsque je l’ai rencontré, je lui ai parlé de la bouteille et il n’a pas décliné la proposition que je lui ai faite. Dans les mois qui ont suivi, je lui ai adressé des mails auxquels il n’a pas répondu. La cause me semblait entendue, nous boirions cette bouteille, Tomo et moi.

Par ailleurs, un journaliste qui a réalisé de nombreux films sur des domaines et des vignerons est en train de mettre en chantier un film sur Henri Jayer qui sortira en 2016 à l’occasion du dixième anniversaire de la mort du célèbre vigneron. Il m’appelle et me demande s’il serait possible de me filmer commentant la dégustation de vins d’Henri Jayer.

Il se trouve qu’il y a quelques années lorsque Thomas Bravo-Maza a fait un film « les Quatre Saisons de la Romanée-Conti », il m’avait fait la même demande et nous nous étions retrouvés, Tomo et moi, filmés en train de boire deux Romanée Conti, 1996 apportée par Tomo et 1986 apportée par moi, et après les prises de vues faites au Grand Véfour le matin, nous avions fini les deux bouteilles à déjeuner dans ce restaurant pour notre plus grand bonheur, après le départ des équipes de tournage qui avaient pu goûter aux deux vins.

La tentation était belle de recommencer avec Tomo à ouvrir deux vins d’Henri Jayer, dans le même esprit d’égalité et de réciprocité, et pourquoi pas en même temps que nous dégusterions Les Gaudichots 1929. La date est prise.

Par acquit de conscience, je préviens Aubert de Villaine de la date de notre prochain déjeuner et par un miracle qui n’arrive que dans les westerns, Aubert de Villaine annonce qu’il pourra se libérer. Ce sera donc au Taillevent, Aubert, Tomo et moi, avec nos épouses (en fait la femme d'Aubert de Villaine sera absente).

Un lundi matin, à 10h30, je me présente au restaurant Taillevent pour ouvrir les bouteilles de ce déjeuner de six personnes, Aubert de Villaine, mon ami Tomo et moi, ainsi que nos épouses. Aubert m’a prévenu qu’il viendrait par le train et qu’il serait au restaurant à 13 heures.

Laurent, le journaliste me rejoint à la même heure, car il filmera le déjeuner qui a deux motifs, la bouteille mythique les Gaudichots Domaine de la Romanée Conti 1929, et les deux bouteilles d’Henri Jayer que Tomo et moi avons apportées. Aubert de son côté m’avait adressé un vin du domaine. Tomo a ajouté un champagne d’apéritif et je l’ai imité avec un champagne de dessert.

Laurent me filme pendant que j’ouvre les bouteilles. Les vins d’Henri Jayer étant faciles à falsifier, j’inspecte les beaux bouchons qui me semblent authentiques et les parfums me rassurent. Le bouchon du Grand Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 1979 est très serré dans le goulot et la bouteille a été reconditionnée en 2005. Mon attention est grande quand j’ouvre la bouteille des Gaudichots 1929. Le bouchon est parfait, vient entier mais cisaillé en quatre morceaux. Le parfum est rassurant. Ouf, nous allons avoir une grande bouteille.
Nous somme au premier étage du restaurant Taillevent, dans le beau salon Guimet à la décoration chinoise. Le menu mis au point avec Jean-Marie Ancher et Alain Solivérès est : bar de ligne d’Atlantique / mignon de veau, betteraves rouges, coing et potimaron / noisettes de chevreuil, sauce poivrade / prune, champagne et meringue.

A l’apéritif, sur de délicieuses gougères, nous buvons un Champagne Krug Collection 1976 à la couleur d’un ambre léger. Le nez est superbe de générosité et d’ouverture. En bouche c’est un vin de soleil, dont la bulle est faible mais cela ne gêne pas. Il a déjà une belle évolution qui le porte vers une sereine maturité. C’est un grand champagne surtout par sa complexité. L’acidité est belle. Les fruits sont jaunes avec un citron apaisé. Tomo qui l’a apporté me demande si le vin est sans défaut. Nous tombons d’accord sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une bouteille parfaite car ce 1976 pourrait être plus grand encore, mais il a beaucoup de charme et de personnalité. Il lui manque juste un peu de rayonnement. Cette remarque est à la marge. L’amuse-bouche, un tarama de langoustine aux œufs de hareng fumé est délicieux et fait vibrer le champagne.

Avec le bar de ligne, nous boirons les deux vins d’Henri Jayer que Laurent Maillefer, le réalisateur du film sur Henri Jayer veut intégrer dans son film et ce qui frappe c’est que les deux vins sont extrêmement différents.

Le Vosne Romanée Cros Parantoux Henri Jayer 1991 a une personnalité incroyable. Il est extrêmement bourguignon, avec une jolie salinité et il a une tension remarquable. Son fruit est plutôt brun. C’est un des plus grands vins de Jayer qu’il m’ait été donné de boire.

A côté de lui, le Vosne Romanée Cros Parantoux Henri Jayer 1995 a une couleur plus rouge que celle du 1991 et son fruit en bouche est aussi plus rouge. Mais il a beaucoup moins de vibration et d’émotion que le 1991. Au départ la différence de persuasion est très grande. Elle s’atténuera et en fin de repas, le 1995 aura fait une partie de son retard. Aubert a vécu dans le même village qu’Henri Jayer et a eu avec lui de longues discussions sur l’égrappage entier ou non entier et d’autres sujets, même si on se parlait peu à l’époque. Il a des anecdotes que Laurent filme avec un grand intérêt.

Le Grands Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 1979 apparaît avec le mignon de veau. Son parfum est impérieux et conquérant. Il est comme un souffle puissant. En bouche le vin est tonitruant. Il a une puissance rare, mais dans le style du domaine, c’est à dire qu’il expose plus qu’il n’impose. La salinité que j’aime est là ainsi que de discrets pétales de roses. C’est une belle réussite de 1979. Le fruit rose à peine aigrelet est superbe. Ce qui impressionne, c’est sa puissance.

J’avais prévu que Les Gaudichots Grand Premier Cru Domaine de la Romanée Conti 1929 n’apparaîtrait qu’au service du chevreuil mais la tentation est grande de le goûter à côté de l’autre vin du domaine. Il est certain qu’en procédant ainsi, nous n’avons plus deux amours comme Joséphine Baker mais un seul, le 1929. Dès le premier contact, nous savons que nous sommes face à la perfection absolue. Ce vin m’évoque assez vite La Tâche 1962 qui est le plus légendaire millésime de La Tâche. On peut penser aussi à des vins préphylloxériques qui sont très riches comme celui-ci. Il a une densité, un grain et une mâche qui sont exemplaires. Nous sommes émus car ce vin est à un niveau de perfection rare. Il n’a pas d’âge et c’est confondant, car on peut penser que si on l’ouvrait dans cent ans, il aurait le même équilibre. Alors, Aubert nous dit qu’il est des moments où les mots ne peuvent plus exprimer ce que l’on ressent et que le vin s’impose de lui-même dans nos cœurs et nos mémoires. La forme aboutie, la richesse, l’amplitude, la cohérence font de ce vin un exemple inoubliable de la perfection des vins du domaine de la Romanée Conti. Sans que chacun ne veuille l’annoncer, nous sommes proches des vins les plus grands que nous n’ayons jamais bus. L’enthousiasme est là. La trame où l’on voit de la truffe et des raisins confits se fond dans un bloc, un roc insaisissable qui nous laisse une impression de perfection.

Revenir aux autres vins est possible, surtout le 1991 qui est racé dans une direction similaire. Le 1979 calme sa fougue du début pour devenir plus galant et cela lui va bien. Le 1995 gagne en personnalité et en richesse.

J’ai apporté un Champagne Mumm rosé 1966 qui est malheureusement mort, désagréable en nez et en bouche. Jean-Marie Ancher toujours désireux de nous faire plaisir exhume de la cave du Taillevent un Champagne A. Jacquart et Fils rosé sans année à la couleur trouble qui a une acidité de cidre, aussi le point final sera donné par le Bas-Armagnac Domaine de Cavaillon J. Lassis 1928 en dame-jeanne.

Nous avons eu la chance de boire un vin de légende de 1929 qui a confirmé son statut de légende, deux vins d’Henri Jayer qui correspondent à la réputation d’excellence de ce vigneron et un champagne 1976 de grand niveau. Le réalisateur du film a pu, grâce à Aubert de Villaine capter de grands moments et de beaux récits de l’histoire des vins bourguignons, Tomo et moi avons eu la chance de partager de grands vins avec Aubert de Villaine.

oliv écrivait:

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> Marc, t'oublieras pas de passer à ma caisse,
> hein...
>
> lapassionduvin.com/p...,
> 1007579#msg-1007579

C'est pour éviter de pointer sur un pointeur

La discussion sur le blog est particulièrement riche et intéressante. Les arguments de Bettane et d'Hervé sont bien posés alors que ceux de J. Rivaux m'ont paru moins pertinents.

Marc

Merci Marc pour le lien qui est en effet très instructif. Je comprends bien mieux désormais pourquoi Michel Bettane n'était pas un grand fan d'Henri Jayer.
Personnellement pas d'avis sur la question je n'ai jamais bu un vin d'Henri Jayer - ni de Leroy ni de DRC d'ailleurs -
Le débat sur la vendange entière est quant à lui éternel. Pour ma part, quand l'intégration de la rafle est très bien faite - comme dans les vins de Nicolas Groffier - dont l'apport consiste à maitriser le PH en cuve (mais aussi la démarrage de la fermentation malolactique) et à donner plus de complexité au bouquet, j'avoue trouver un supplément d'âme aux vins (enfin après quelques années de bouteille car en jeunesse une vendange égrappée est quand même plus souvent flatteuse).

Et tout ce que j'ai pu apprendre en matière de viticulture auprès d'autres grands viticulteurs, et boire avec eux, ne me semble pas concorder avec la déification du personnage et surtout l'incroyable spéculation sur le prix de ses bouteilles. Un jour je reviendrai si j'en ai le loisir sur beaucoup de lieux communs sur la Bourgogne et ses vins, qui me semblent d'aimables images pieuses ou contes pour enfants!

je retiens ce propos de Bettane qui me semble très juste, et correspond parfaitement au sentiment que j'ai eu après avoir vu ce film. En entendant Jacky Rigaux, j'ai vraiment eu l'impression d'un conte pour enfants, à mon sens bien éloigné des réalités du monde viticole.

Quant au propos d'Hervé un peu plus loin, ils remettent justement les pendules à l'heure.

Remarquable film que je viens seulement de visionner ..
Je suis heureux d'entendre Henri jayer dire que 1978 est son plus grand millésime .A mon modeste niveau ça a toujours été un de mes millésimes préférés : ce ne sont pas les dégustations sur fût puis 30 ans après , du Richebourg DRC 78 qui me feront dire le contraire..

Je note aussi l'hommage (trop) discret à René Engel ,immense vigneron dont les vins , au dire de certains qui ont bu les 2 , valent ceux d'Henri jayer .

Bravo François pour ton reportage sur le fameux repas qui apporte au forum infiniment plus que ce que tes détracteurs habituels t'accordent .

En revanche quelle tristesse de boire de tels vins entre Tomo et Aubert de Villaine dont on dirait qu'ils prennent un purgatif à chaque gorgée avalée

Malgré mon admiration pour la classe à l'opposé du m'as tu vu d'Aubert , l'austèrité et la sobriété ont des limites : "la poésie c'est le vin pas besoin de mots " c'est un peu court venant de lui . La manifestation d'un minimum de plaisir n'est pas honteuse .

Raymond,
Merci du message.
Aubert est tout sauf "m'as-tu-vu".

Tu as mal lu : Il faut lire" la classe - à l'opposé du m'as tu vu - d'Aubert "