pourquoi ?

La coquille St Jacques (fraiche ) est un aliment dans la finesse apportant une petite touche iodée pas inintéressante sur un Poyferré. En plus, je fais une petite sauce avec une réduction de champagne, une touche de miel de lavande, une giclée de vinaigre de framboises, du sel de guerande et je la mouille avec de la crème fraiche.

Pierre

Je ne doute pas que les St-Jacques et la sauce étaient succulentes, mais l'accord met-vin me surprend quand même (si on me présente ce plat en me demandant d'amener le vin, je partirai plus facilement sur un blanc de la Loire, voire un Bourgogne ... mais pas un St-Julien rouge).

François Audouze lui, aurait sûrement amené un Poyferré !

Pardon François mais j'étais trop tenté

Cordialement

Disons que je ne fais pas partie des gens qui aiment les idées toutes faites, du style le poisson demande un vin blanc. J'aime bien certains vins blanc avec le fromage par exemple. Je trouve que certains bordeaux vont très bien avec le poisson ou les fruits de mer. Et puis en fait, la plupart du temps, je me demande ce que j'ai envie de manger, ce que j'ai envie de boire et j'y vais franco. Le seul truc pour lequel je fais attention dans le choix du vin, c'est lorsque je cuisine avec curry indien ou Thaï.

Pierre

Pierrot le fou écrivait:

---

> pourquoi ?
>
> et je la mouille avec de la crème
> fraiche.
>
> Pierre

J'aurais cru que la sauce était déjà assez mouillée avec la réduction de champagne et la giclée de vinaigre!

Pour l'accord fromages-vins blancs, ça me paraît plutôt classique, en tout cas pour de nombreux fromages.

Bonne journée,

JC

Excellent Léoville Poyferré 2002 bu hier midi avec la petite famille.

Bouchon nickel, pas du tout imbibé, conservation nickel.

Le vin est sombre, se présente magnifiquement bien avec de généreux arômes de cassis, de bois noble avec une pointe de tabac blond.

Superbe touché en bouche, un vin ample, charnu, plein de mâche, qui se déguste follement bien aujourd'hui.

La bouteille était typique d'un beau Saint Julien, le vin a ravi les convives, nous avons passé un très beau moment.

Aucun signe d'immaturité ou de verdeur si caractéristiques de ce millésime difficile.

Acheté en FAV 22€, c'est juste superbe.

Alex

Dégusté ce soir

Saint Julien 2^ème Grand Cru Classé - Château Léoville Poyferré 2007
Robe cœur sombre, pourtour du disque rubis - 1er nez sur un beau boisé, mais un peu trop perceptible, pour laisser place après aération à un coté floral, fruits noirs, fruits acidulés et des notes fumées. En bouche les tanins enserrent encore l'ensemble des fruits. D'une belle puissance plutôt sur la longueur que sur la rondeur. A attendre 2 ou 3 ans pour permettre de déboucher une belle (j'ai pas dit grande !) bouteille. BIEN+

Eric

Pierre, je suis du même avis: beaucoup de fromages nuisent les vins rouges et donc certains blancs ont tendence à mieux tenir le coup (l'acidité?).
Pour moi, certains blancs servi avec certains poissons font sortir un gout que je ne peu décrire que "métallique" et que je n'aime pas du tout. Alors, il m'arrive de préférer un vin rouge, mais un rouge pas trop tannique. J'ai jamais osé un Bordeaux, mais, s'il est assez mûre et rond, comme un vin de 14 ans pourrait l'être, ça devrait passer bien.
Je ne trouve pas un bon accord avec les crevettes grises de la mer du nord (tomate crevettes). Des suggestions?

wvd

Sur les crevettes grises un Pinot Blanc d'Alsace ou Auxerrois du Luxembourg de la dernière récolte.
A la rigueur un Muscadet très jeune aussi.

J'aurai tendance à ouvrir un Riesling allemand, pas trop sucré. Cela contraste bien avec le côté salin des crevettes.

PLF

Poyferre 1995 bu hier soir au restaurant
- ouvert, carafé et servi dans la foulée; le hic c'est qu'on attendu le dernier convive 45 minutes et que donc la bouteille a été bue en grande partie en grignottant du pain
- je ne connais pas les conditions de conservation car la bouteille a été acquise dans une vente aux enchères
- robe très foncée, peu évoluée; beaucoup de dépôt
- nez envoutant, d'épices, de tabac blond, de pin... mais aussi "cerise confite" (léger), le tout bien fondu, en finesse; j'aime beaucoup
- la bouche de-facto me déçoit un peu; on ne retrouve pas la même complexité. La structure est là, les tanins sont bien fondus, légère amertume pas trop présente qui permet de garder une belle fraîcheur à ce vin. Mais c'est sur les arômes que je reste un peu sur ma fin; mais où sont passées les épices et le pin ? Le Brane Cantenac 1995 dégusté juste après me convainc plus au niveau de la bouche (mais pas du nez). Je pense que ce Poyferre 1995 n'a pas été dégusté dans les meilleures circonstances; l'accompagnement d'un agneau lui aurait mieux convenu, pour mieux s'exprimer en bouche (?)

En résumé: une belle bouteille. Mais quand la bouche n'est pas à la hauteur du nez, ça me laisse toujours un sentiment mitigé... "peut mieux faire"?

Guillaume

Surtout 2 heures de carafe auraient été nécéssaires pour que le vin trouve un peu plus sa place. Les 1995 sont parfois un peu léthargiques à l'ouverture, comme un Pontet Canet bu récemment assez insipide à l'ouverture. Je ne suis pas sûr qu'un veillissement supplémentaire puisse y faire quelque chose, il faut de l'oxygène.

Je pense au contraIre que les meilleurs bouteilles de ce millésime demandent encore de la patience.

Merci Pierre, parfait avec le Riesling trocken 2008 de Fritz Haag.

wvd

Dégusté ce lundi lors de la présentation du milésime à Bruxelles : nez tout en fruits, expressif, charmeur avec quelques notes d'épices qui apporte un peu de fraîcheur. La bouche s'exprime également sur de beaux fruits avec des tannins très discrets, l'ensemble est déjà bien accessible mais je ne doute pas un instant que ce vin tiendra parfaitement dans le temps.
Salutations vineuses,

Christophe

Bouteille remontée de la cave 48heures à l'avance. Ouverte 1heure avant le service puis servie au début de l'entrée, soit environ 20 minutes avant, de manière a ce que le vin soit épanoui dans le verre pour le plat principal.

Robe rubi sombre légèrement tuilée. Nez discret sur le cuir et la terre. On peine à reconnaître l'esprit Saint Julien. Puissance moyenne et complexité faible pour un vin de cet âge. Bouche souple en attaque signe d'un vin arrivé à maturité mais qui surpend par des tanins asséchant en finale et qui confèrent à la matière un côté poudré (élevage ? Barrique?). Le vin finit un peu court sur une finale simpliste. Pas de magie dans ce vin qui fait vraiment pataud. On se trouve devant un vin relativement simple, plat voire incipide. Bref c'est décevant par rapport au pédigré affiché. Jeunesse des vignes et élevage ambitieux seraient un début d'explication à ce manque de raffinement et de complexité.

Il s'agissait là de la troisième et dernière bouteille de ce cru dans ce grand millésime. Le vin n'a jamais su offrir autre chose lors des trois sessions de dégustation. Un 98 servi par un ami courant novembre n'avait pas meilleure allure car toujours dans ce style épais symptomatique des vins carré d'épaule et peu longiligne. L'opulence et la matière au détriment d'une finesse de texture, de l'allonge et du raffinement. De mémoire le 2000 du château bu il y a deux ans était conforme à un mode de vinification et d'élevage qui ne rend pas grâce à l'élégance. J'avoue commencé à prendre un plaisir certain avec les vins de ce domaine à compter de 2004 (changement d'oenologue).

J'ai pris note et ferai désormais abstraction de ce cru sur les décénnies 80 et 90.Surtout que les prix affichés par la restauration ne sont pas tendres.

Bouteille dégagée au niveau épaule 2 heures avant le service. La robe est sombre. Le nez est sur les fruits rouges avec quelques notes florales. En bouche, le vin paraît assez fluide et manque de densité et de matière, en comparaison avec d'autres millésimes de ce cru. Les tanins sont courts et la persistance en bouche absente. Toutefois, après quelques minutes dans le verre, le vin s'exprime un peu plus.

Conclusion : une déception à ce stade (même si acquis en septembre 2010 à un prix inférieur au prix de sortie primeur HT). J'ai très nettement préféré dans les mêmes millésime et appellation, Le Petit Lion du Marquis de Las cases (moins cher), beaucoup plus expressif et abouti pour ce millésime compliqué.

Frédéric

Chateau Léoville-Poyferré – 2001 -75cl

Niveau Ok.
Bouchon souple.

Robe sombre, brillante et limpide sans signes d’évolution.
Bouteille très agréable, sur le fruit (myrtille).
Tannins biens fondus.
Excellent avec un confit de canard.

Beaucoup de plaisir.

Stéph

Bouteille bue le soir du 31 sur un rôti de biche.

La bouteille est laissée à température ambiante et verticalisée en début d'après midi.

2h avant le service du plat j'ouvre la bouteille, afin de lui dégager les épaules et goûter le vin.
Le bouchon est presque totalement imbibé et se casse à l'ouverture.
Je nous verse un verre pour goûter le vin. La robe est tuilée et limpide. Le vin n'est pas très causant mais ne présente pas de défaut perceptible. On sent au nez des notes de cuir, de terre, de feuilles séchées. En bouche, il présente du fruit et montre une jolie acidité.

2h plus tard, je sers le vin sur le plat. Il s'est un peu étoffé depuis l'ouverture. la robe me paraît plus soutenue et sombre. Le nez est toujours sur des notes tertiaires de cuir, champignon, sous-bois, mais exprime aussi le cassis. La bouche est ronde, fine avec des tanins encore présents mais fondus. Elle est fruitée et étonnamment fraîche. La finale n'est pas très longue.
L'ensemble est élégant, fin et féminin.

Ce vin me plaît beaucoup (même si je ne le trouve pas renversant). Il me surprend en bien. Mon ami de dégustation est également surpris de trouver autant de fraîcheur dans un vin de 35 ans.

Ma première expérience d'un "vieux" Bordeaux (même si c'est une notion subjective)!

Grégory

Bonjour,

Bu hier soir une bouteille de Léoville Poyferré 1989. Le niveau est dans le goulot (bas). Le bouchon est complètement imbibé. La bouteille fut ouverte environ une heure avant dégustation, juste épaulée.

La couleur du vin est rouge profond, avec des traces d'évolution (bords orangés). Le nez est puissant, complexe, sur la truffe, des notes animales, le bois grillé et les feuilles mortes. En bouche, ça explose, un fruit rouge/noir encore incroyable et la truffe sont présents. C'est ample, large et tapisse la bouche d'une manière délectable. Les tanins sont présents, mais complètement fondus dans la masse. La longeur est excellente.

Une bouteille WAOUW. Difficile de dire si j'ai préféré le Montrose de la même année bu la semaine passée. Un grand vin pour moi.

Serge

Au fait, Merci à Thierry Debaisieux, car c'est grâce à un de ses posts que j'ai acheté cette bouteille.

Serge

Et moi je regrette de ne vous avoir connus et lus qu'à partir de 2003-2004, car je n'aurais pas acheté, il y a fort longtemps de cela, un... Poyferré 83.

Je rejoins les commentaires des tout premiers posts de cette époque, pour ce vin bu il n'y a pas longtemps.

Acide, équilibriste mais pas équilibré, on a l'impression qu'il ne vieillira jamais bien (pour cette bouteille en tout cas).
Manque de corps, et dilué.
Une finale sèche et courte.

Grosse déception.

Eric.

j'ai aussi été très déçu par Poyferré 83 (très bien noté par certains critiques) j'ai le souvenir d'un vin totalement ennuyeux ... plusieurs bt bues avec déception constante

mais il y avait polémique, une dichotomie marquée entre ceux qui appréciant ce vin et les autres

c'est aussi le cas pour Gruaud Larose 90 et Mouton Rothschild 90

nous nous étions demandé s'il y avait eu plusieurs mises de qualités différentes ...

Bonjour Claudius,

Oui, je m'interrogeais justement sur un point: à savoir si la demande d'explications que tu souhaitais obtenir du Château avait finalement été présentée par tes soins ou non (pour le Poyferré 83).
J'aurais bien été curieux de connaître leur explication...

Mais je crois que ce que j'avais préféré dans ces posts à cette époque, c'était ton morceau de métal... le cadeau bonux trouvé dans le Poyferré 96... on connaissait les copeaux de bois, mais pas le coup du métal
Peut-être une tentative ambitieuse d'oxydation accélérée pour obtenir des bords couleur rouille

Eric.

Leoville Poyferre 1975

Après une première bouteille ouverte pour le réveillon du jour de l'an (commentée ci-dessus), j'ai eu l'occasion de boire à nouveau ce vin le week end dernier.

Celle-ci m'a paru plus fatiguée que la précédente (alors que le bouchon était en bien meilleur état). Le fruit m'a paru beaucoup plus compoté (pruneau), moins jeune. Le tout est fondu mais manque de complexité, la longueur est correcte.

Pas de défaut majeur, mais il est grand temps de boire ce vin.

Grégory

Merci Alex pour tes commentaires concernant le 2002,je vais en ouvrir une ,très vite. Moi aussi achat en FAV au même prix. on en reparle. Quelqu'un a-t-il goutté le 98.Pas emballé du tout. BERNARD.

Bu Poyferré 2005, fin 2009.
Bouteille ouverte (et déjà partiellement entamée) depuis environ une heure.

Couleur d'un rouge profond, sombre.
Au nez, cassis, fruits mûrs; je l'ai trouvé encore sur des arômes d'élevage; net et relativement complexe.
En bouche, les tanins sont encore bien présents; c'est un peu dur (beaucoup trop jeune encore). C'est puissant et élégant à la fois.
Moins concentré que je m'y attendais (ce n'est pas un défaut ici; c'est fin; j'espérais néanmoins un peu plus).
Acidité bien présente, de la fraîcheur et de l'équilibre.
Finale un peu difficile à l'époque.
Mais tout y est.

C'est du grand vin, je trouve, très prometteur.
A encaver pour un sacré bout de temps, avec un gros potentiel.

Eric.

Léoville Poyferré 1998

Robe sombre et encore jeune.
Nez assez ouvert et plus évolué (sous-bois, cuir, café).
Bouche de demi-corps, avec une certaine fraicheur, voire acidité ? Les tanins sont encore présents. Une déception : 14,5 / 20.

Par rapport aux commentaires d'octobre 2009, je me retrouve plus dans les commentaires de Bruno (bp) que ceux d'Alexandre (de Paris), mais ce n'était pas un magnum et je n'avais pas carafé ...

Jean-Loup

Bouche de demi-corps, avec une certaine fraicheur, voire acidité ? Les tanins sont encore présents

Jean loup,

j'avais eu les mêmes sensations sur ce vin à l'ouverture, avant aération.
Il s'était transformé après de nombreuses heures d'ouverture.

J'avais d'ailleurs conclu mon commentaire de l'époque par:

"L'aération lui aura été très bénéfique, le vin développait de superbes arômes, les tannins sont devenus plus soyeux, et l'homogénéité du vin s'en est ressentie..."

"Il restait à peine un fond de verre avec de la lie dans la bouteille, mais ce midi, le vin est toujours superbe, avec des arômes très orientés chocolat et moka, et une belle puissance aromatique."

"Très beau vin, qu'il ne faut pas hésiter à laisser s'aérer si vous le buvez"

En clair, il est très important de carafer ce vin actuellement.

Oui Alexandre, j'avais bien lu ton commentaire, mais après avoir bu le vin ...

Ce n'était pas une de mes bouteilles et je n'en ai pas, je ne pourrai donc faire l'expérience mais je vais donner la précision au propriétaire.

Jean-Loup