- Traitement médical "chimique" tous azimutes prodiguée par un médecin adepte du "tout chimique"...
- Combiné à une consommation de vin tous azimutes,
- Combiné à un mode alimentaire "riche" tous azimutes,
Ce fut la cata ! En permanence.
Suite aux conseils de mon médecin, J'ai arrêté de boire et de manger "riche".
C'était toujours la cata !
J'ai arrêté mes traitements. J'ai jeté à la poubelle mes ordonnances "chimiques" et j'ai boudé mon médecin "chimique"
Je vais (et j'irai) très bien !
Thierry
"à transformer l'essentiel"

Oui vends tout, sans pitié pour ce qui est ton ennemi désormais !

Et si un jour tu devais boire un peu d'une belle bouteille ? Eh bien tu te la payeras au restaurant ça te coutera moins cher que d'être tenté chez toi .

A quelque chose malheur est bon : de "rondouillard bedonnant" qu'il était l'ami dont je parle plus haut avait retrouvé , par la force des choses , une ligne d'enfer !!!!!!!!!!!!

TPOULAIN, ton 1er message sur LPV est pour venir faire de l'esprit sur un topic au titre assez évocateur. Mais donc, quelle a été ton raisonnement ?
Cette question n'appelle aucune réponse.

Philippe,
Contrairement à ce que je te disais par mail, je crains que Raymond, Luc, Francois et ta femme n'aient raison.
Garder de nombreux vins en cave pour les amis de passage et les voir apprécier un de tes vins t'aménera sans doute à une rechute.
Ton témoignage m'a fait réfléchir car j'ai tendance à aller dans l'excès aussi (quoique la dernière fois j'ai laissé 1/3 de Rayas au restau...) d'autant plus que j'ai une période d'abstinence totale de vin et bonne chère un mois sur 2....

Et le jour où tu te sentiras prêt, va au restaurant ou chez un caviste, choisis un vin IMMENSE. Ce sera un moment rare dont tu te rappelleras toujours. Tu fais ceci une fois par an, pour une occasion exceptionnelle avec ton épouse et/ou tes enfants....

Bon rétablissement en tout cas.

Bon rétablissement et surtout courage pour ce sevrage forcé mais indispensable !

Merci à tous.Tpoulain, je ne sais pas si tu es un troll, mais peu importe. Pour l'instant près de trois semaines et déjà le plaisir du vin me semble comme devenu si lointain...J'ai le blues, j'avais encore tant de bouteilles à découvrir. Vu ce que je buvais avant, il n'y a pas d'effet sur ma santé autre que le pancréas puisqu'avec 1M90 et 92Kg, je suis dans la norme.

Vendre ma cave, je ne puis m'y résoudre et j'avais toujours la volonté idiote de goûter à labouteille fondatrice de ma cave, un château Olivier 1990, payé 129FF. C'était ma première "grande" bouteille, j'avais 24 ans quand je me la suis offerte...

François et tous:le conseil de tout arrêter et de tout vendre sont sans doute la voie et la voix de la raison mais sont bien évidemment plus facile à exprimer qu'à appliquer.

Mon traitant m'indique deux mois d'abstinence totale sans doute pour adoucir l'affaire; lui aussi est passionné de vin...Après il me parle d'un verre ou deux le week-end. L'intérêt est moyen sauf à recracher etc.

Mais j'aurai l'air de quoi dans un restaurant gastronomique, désormais, à boire de l'eau alors qu'avant je discutais avec le sommelier à n'en plus finir ? C'est insupportable !

Je vais attendre, j'ai juste un début de nécrose sur la queue du pancréas et passe une écho en fin de semaine.

Je viens moins souvent ici afin de ne pas trop souffrir. C'est une sacrée leçon de vie. Je ne mesurai pas je crois quelle intensité la passion du vin avait pris dans ma vie. C'est maintenant que j'en prends la pleine mesure et c'est un sacré retour de bâton !

C'est vrai que l'amputation totale de la passion serait la solution car à vouloir en conserver un monçeau, je risque la gangrène !

La dépression me guette sans doute, mais avec le soutien de ma femme, de mes enfants, de ma famille et même de mes amis, j'y arriverai. Tous m'incite à tout abandonner.

Il est vrai que le vin revêt les habits de la séduction. Mais derrière, pour mon organisme, se cache un poison mortel, même à faible dose. Il faut que je m'y résolve, c'est un travail long et difficile à accomplir dont seuls vous, passionnés, pouvaient mesurer l'ampleur.

Merci pour tous ces messages privés et en forum, et profitez de votre passion avec raison !

RaymondM: à mon avis, boire un verre de Richebourg après 10 ans d'abstinence ne doit apporter aucun plaisir, sans vouloir te déplaire...Au contraire.

Pour ce qui est de recracher: je dois être handicapé car j'avais déjà remarqué que j'ai des sensations limitées et que le vin se révèle -chez moi- à la déglutition ?

François et tous:le conseil de tout arrêter et de tout vendre sont sans doute la voie et la voix de la raison mais sont bien évidemment plus facile à exprimer qu'à appliquer.

C'est bien évidemment plus facile à dire qu'à faire .Mais la seule autre solution serait de leguer ces bouteilles à un enfant si tu en as ou à un membre de ta famille que tu aimes beaucoup.Ainsi ta cave continuerait à vivre .

Pour éviter la dépression il faut vite une autre passion .
La mienne, en cas de péril ,est déjà prête . Je te la livre : la dégustation des thés!

Arrakis écrivait:

---

> RaymondM: à mon avis, boire un verre de Richebourg
> après 10 ans d'abstinence ne doit apporter aucun
> plaisir, sans vouloir te déplaire...Au contraire.

Je crois bien que c'est vrai . Mais ce n'est pas plus mal car il n'est pas question de se lâcher sur l'alcool, même guéri

> Pour ce qui est de recracher: je dois être
> handicapé car j'avais déjà remarqué que j'ai des
> sensations limitées et que le vin se révèle -chez
> moi- à la déglutition ?

C'est encore vrai dans mon cas aussi .

Arrakis,
Lorsque j'ai arrêté de fumer, le 21/12/1991, je savais que si jamais je reprenais une bouffée de tabac, je rechuterais. Je n'ai jamais pris la moindre bouffée, et je vais fêter 20 ans sans tabac et j'en suis fier.

L'arrêt qui te concerne est un arrêt vital. ça ne supporte pas que tu transiges.
Il n'y a ni excuse, ni compromis à trouver.

A travers tes mots, on sent que tu aimerais rechuter. Or ça t'est interdit.

Si demain, mon médecin me dit qu'il y a danger vital pour moi, j'arrêterai tout. Je sais qu'avec le rythme de vie que j'ai, je m'use. mais je n'ai pas eu le coup de semonce.
Si j'ai le coup de semonce, j'arrête.
Et je vois bien que le gobelet, que j'ai utilisé pendant quelques années, en ce moment je n'y arrive plus.
Il ne faut donc en aucun cas que tu fasses confiance à ta capacité de gérer, car on sent que tu es prêt à succomber.

Isole toi pendant une heure et réfléchis. La seule solution est l'abstinence totale.
Si tu avais le temps, fais un bout de la marche vers Saint-jacques de Compostelle avec l'envie de trouver ta réponse à la question : as-tu le droit de jouer à la roulette russe ?

Pour moi, c'est évident, la réponse est : NON.

Arrakis,
Non, je ne suis pas un troll. Je ne sais même pas ce que cela veut dire...La légende, mise à part..
A te lire, j'ai sûrement plus de bouteille que toi (en expérience)...
A te lire, je sens que tu n'es toujours pas convaincu de la gravité de ta situation.
A te lire, je pense qu'il va te falloir un coup, encore beaucoup plus grave, pour t'en rendre compte et pour te ramener à la "raison".
Alors, attendons le prochain coup ! Ce pourrait être le bon...
J'ai arrêté de fumer, car j'ai étais parfaitement et personnellement convaincu que c'était une grosse ânerie quelconque...Et parce que j'en étais malade.
J'ai arrêté de boire lorsque j'ai vu les résultats de mes analyses de sang et parce que j'ai été malade.
J'ai arrêté (et c'est là la nuance...) des traitement médicaux, sans doute pas si indispensables, qui n'étaient pas compatibles avec ma consommation de vin ni avec mon attrait pour la bonne chair. Je peux t'assurer qu'aujourd'hui, je vais beaucoup mieux.
C'est cette nuance qui nous sépare.
Je suis persuadé que ton état de santé est beaucoup plus grave que le mien.
A toi de voir !

Arrakis écrivait:

---

> Je viens moins souvent ici afin de ne pas trop souffrir.

Sans vouloir t'offusquer, je crois qu'on était un certain nombre à avoir deviné dès les messages qui ont suivis de quelques semaines ta première alerte, que tu allais "repiquer". Tu as d'ailleurs eu droit à quelques petites "saillies" sur divers sujets du forum.
Et je peux te dire, comme les autres, qu'on sent clairement à la tonalité de tes précédents messages que tu es "pret" à cèder de nouveau
Alors mon conseil serait: Va-t'en !! Dégages de ce forum !! Fermes ton compte !!
Que cherches-tu en continuant de venir ici ? De la compassion? Ou un prétexte à reboire un jour un demi verre parce que tu liras, un jour, que quelqu'un a réussi, lui ? C'est ta vie, seule et unique, l'expérience des autres ne t'aidera en rien.
Désolé d'être un peu direct, mais comme un sportif doit brutalement faire son deuil de son sport après une grave et subite blessure en pleine gloire, fais ton deuil du vin le plus vite possible. Et totalement.
Bon courage,
Cdt
thierry

C'est un peu hors de propos, mais j'ai parfois l'impression d'être dans un pays qui encourage la faiblesse et les comportements irresponsables. Il me semble que cela a déjà été évoqué ici avec quelque bruit, mais je ne comprends toujours pas que l'on continue de financer des traitements extrêmement coûteux à des fumeurs dont le tabagisme a un impact prépondérant sur l'origine et la progression de leur maladie, et qui persistent néanmoins à fumer.

Mais dans ce contexte je comprends un peu qu'Arrakis vienne tenter de trouver, ici, non seulement la compassion que nous offrons volontiers, mais aussi l'indulgence d'un éventuel compromis. Qu'il serait irresponsable de lui donner et ce, n'ayant rien à voir avec l’hygiénisme ambiant et les soi-disant principes de précaution.

Benji

Oui, Benji, je considère qu'on n'a pas besoin de propos moralisateurs, on en supporte déjà bien assez venant de tous horizons.

Arrakis semble très bien mesurer ce qu'il risque et c'est son droit de prendre des risques avec sa vie s'il craint de mourir à petit feu de perdre sa passion.

C'est mon avis. Je ne dicte rien. Chacun fait comme il veut dans ce genre de situation et n'a pas à être jugé. Juste penser à ses proches et à l'image qu'il veut laisser de lui.

je ne comprends toujours pas que l'on continue de financer des traitements extrêmement coûteux à des fumeurs dont le tabagisme a un impact prépondérant sur l'origine et la progression de leur maladie, et qui persistent néanmoins à fumer.

Voilà un terrain extrêmement glissant, où tu risques fort de te retrouver rapidement à court d'argument...
Heureusement pour toi, nous sommes ici totalement hors sujet et on ne rentrera pas dans ce débat.
Simplement, je te demande de réfléchir au fait de savoir si une personne dépendante (à l'alcool, la drogue, la cigarette,...), si une personne obèse, ou même si un sportif gravement blessé, sont coupables à 100 % de ce qui leur arrive ou s'ils peuvent également (et même surtout) être considérés comme des victimes que la société a le devoir d'aider ?

Luc

Luc,
j'adhere naturellement à ton questionnement. Ce n'est en effet pas un débat 100% vs 0%, mais bien de positionnement du curseur (et de la meilleure façon d'aider ces patients). Fin du HS pour moi.
Benji

Arrakis, je compatis pleinement à ce qui t'arrives...

Je pense qu'il serait peut-être opportun d'avoir un accompagnement psychologique à ce qui t'arrive, que tu arrives à analyser ce qui te fait autant souffrir dans cette idée d'arrêter le vin, d'arriver à faire la part des choses entre une passion et quelchose qui n'est pas loin de l'addiction... j'ai déjà personnellement travaillé pas mal sur certains de mes comportements liés au "buccal" lorsque j'ai arrêté de fumer il y a 12 ans grâce à une psy qui faisait partie de l'équipe de tabacologie qui m'a aidé à l'époque et ce travail fait à l'époque m'a ENORMEMENT aidé à l'arrêt du tabac alors que j'étais un "passionné" de la fumette et m'aide beaucoup aujourd'hui à maitriser facilement ma consommation de vin, à avoir une relation "saine" et apaissée avec cette boisson alors que dans ma toute jeunesse j'avais régulièrement et facilement des comportements à risque avec l'alcool (pas le vin).

Je me demande donc si ce genre de "travail" ne pourrait pas t'aider à "faire ton deuil" de ce qui brule encore en toi...

Bon courage

whogshrog43 écrivait:

---

> que tu arrives à analyser ce qui te fait autant souffrir dans cette idée d'arrêter le vin,

L'idée de devoir arrêter de faire quelque chose, quelle qu'elle soit, si c'est brutal, est déjà en soi compliquée à admettre.
Sans même parler de l'éventuelle addiction liée à l'alcool.
C'est pourquoi je crois que la "seule" solution est vraiment de claquer la porte et de partir sans se retourner.
Enfin, sans doute plus facile à dire qu'à faire
Cdt
thierry

C 'est bien pour çà, que je pense que de se faire "aider" est un bon conseil....

tu as raison, tout est bon à prendre

Bon c'est un peu gênant ce sujet car c'est très personnel; mes quelques mots sont à prendre en toute compassion et pardon si je me gourre sur ta situation Arrakis.

J'étais un gros fumeur, accroc de chez accroc.
Impossible pour moi d'arrêter de fumer dans un état d'esprit de lutte et/ou de frustration.
Il a fallu que j'envisage d'arrêter autrement que dans la "douleur"
On peut prendre du plaisir à se passer de quelque chose qui nous paraît essentiel .
C'est en effet un travail à faire sur sa propre psychologie.
Faire le deuil de quelque chose ne doit pas conduire à faire le deuil du reste de sa vie: cela peut (doit?) permettre d'apprécier la vie qui est en soi.

Cordialement

Petit HS : je suppose que quand on arrête de fumer on apprécie mieux le vin grâce à de meilleures perceptions sensorielles ? Est ce exact ?

Je ne compatis pas
Car je ne comprends pas
Soit tu divorces et tu fais ce que tu veux
Soit tu arrêtes, car ta femme te le demande

Bonjour,
je reviens vers toi, en ayant suivi l'évolution sans intervenir.
Je pense que l'avertissement est clair ...
Il faut que tu cesse tout contact avec le vin ... Dégustation,(crachée ou non), blog, cave, forum .
IL FAUT OUBLIER TOUT CE QUI TOUCHE LE VIN ...
Et te creer de nouvelles passions plus compatibles avec ton état de santé ...
Bon courage ...Les possibiltés sont immenses, et pense positif ...
Amicalement ...

Une porte de sortie employée par un passionné de vin espagnol à qui l'alcool a été interdit : les eaux.

www.7canibales.com/?...

Merci à tous pour vos divers commentaires. Me demander de gravir l'Everest, là, tout de suite car ce n'est qu'une question de volonté (ou presque), c'est un conseil qu'il faudrait que je suive. C'est évident.

Je tiens à préciser que je ne ressens aucune espèce de dépendance d'ordre physique et depuis trois semaines presque, la pression est simplement psychologique lors d'une rencontre conviviale où une bonne bouteille est ouverte.

Pour l'instant, je recrache un peu et je ne trouve pas (trop) de frustration dans la mesure où je sais que je ne dois pas y retoucher. Je ne pensais pas tenir mais j'y arrive comme si l'instinct de survie m'y conviait. Cela permet de ne pas être totalement frustré lors de la dégustation d'un vin et de pouvoir apporter mon commentaire. Ensuite on me le confirme, le plus souvent ce qui me fait plaisir.

Maintenant si mon médecin traitant ne m'interdit pas deux verres par semaine, je les prendrais. Même si cela peut paraître dérisoire. A moins que ce soit une technique cette histoire de deux mois d'abstinence. Je crois que j'ai passé un cap, déjà.

Je revois le chef de service hospitalier pour une mise au point, prochainement.

Leo17 écrivait:

---

> Je ne compatis pas
> Car je ne comprends pas
> Soit tu divorces et tu fais ce que tu veux
> Soit tu arrêtes, car ta femme te le demande

Je ne comprends pas. Le mariage n'est pas une prison, enfin pas à ce point ! Vu mon état, elle m'encourage désormais plutôt à boire un petit verre pour être de meilleure humeur

Hier, la journée a démarré à 7H00. Après une heure trente de calme relatif, on enchaîne les réunions, téléphones…De retour à la maison vers 20H00, je me prends à rêver. Pourquoi ne pas ouvrir ce Haut-Gravet 1989, aussi inconnu des LPViens que délicieux qui me tend son goulot ou bien ce Ballestard la Tonnelle 1994 dont le petit millésime attise ma curiosité ? Tiens et ce Pinot Noir Clos Saint Landelin 2000 de chez Muré, payé à l’époque 35€ la bouteille : je me demande s’il est passé ? Je n’ose l’imaginer.

Allez, un petit verre après cette journée de labeur, pour se détendre, pour prendre du plaisir, un des meilleurs : celui qui vient de sa passion.
Au fond de ma cave, j’entends crier à l’unisson mes centaines de bouteilles : « ne nous laisse pas tomber… »

Eh bien non ! Ce sera la finesse d’un jeune Bourgogne.

Enfin je me l’imagine ainsi, proche de ce jus de Cranneberry bio que je goûte et auquel je rajoute de l’eau. Il se rapproche vaguement d’un Bourgogne, enfin j’y crois. Notes de petits fruits rouges, légère acidité… C’est bon, ce jus ! Et puis il y a des anti-radicaux libres dedans, comme dans le vin rouge. C’est bon pour ma santé, c’est bon pour ma vie mais Dieu que ma vie est (devenue) triste !

Allez, je vais lire un livre de princesse à ma fille, pour me consoler. Et puis je joue à Starcraft II, en ligne. Quand j’étais jeune, j’avais une passion pour l’informatique, la programmation et les jeux vidéos. Commodore 64, Amiga etc. Je la redécouvre avec l’inconvénient de l’âge : dur de se faire ratatiner sa base par SuperKevin, 14 ans ! . Tiens, je bois aussi du sirop de citron. Cela me rappelle mes 14 ans aussi. Et du sirop d'orgeat. Je retombe en adolescence, à 40 ans. C'est presque normal.

Dimanche, anniversaire de ma femme. Je vais choisir les vins. Le champagne, c’est fait. Tiens, je tombe sur mes Montrose. Ah, Montrose ! Rien que le nom réjouit le coeur de l'homme...Mais 2004, c'est sans doute bien trop jeune. Dormez encore mes belles, dormez comme dort désormais ma passion avant qu'elle ne meure, sans doute, bientôt. Je l'espère.

De toute façon, avec le jus de cranneberry, la vie est tellement plus simple.