Bravo pour ton approche raisonnée.
Continue !

Merci François ! Quand je lis ton blog et les vins que tu dégustes, cf. ton dernier passage au château du plus grand liquoreux du monde, j'ai l'impression d'être comme un enfant lâché la nuit dans un magasin de jouet !

Petit témoignage, si cela peut te rassurer (un peu)...
Mon père a fait une pancréatite aigue à 50 ans, il était restaurateur, il a failli en mourir !
Il a fait un infarctus à 60 ans suivi d'un quadruple pontage coronarien.
Il a maintenant 75 ans et il boit ses deux verres de vin tous les midi et il se porte bien... bien sur il se balade avec une mallette de médocs...

Bien cordialement
Nicolas

Il a maintenant 75 ans et il boit ses deux verres de vin tous les midi et il se porte bien... bien sur il se balade avec une mallette de médocs...

Ah il ne boit que du bordeaux !

Et que le sien, dans sa malette !

Quand on boit son propre vin, c'est de la mithridatisation

Merci Nicolag, me voilà rassuré, je n'ai plus qu'à attendre mon infarctus. Blague à part, tout dépend de l'origine du mal pour le pancréas de ton papa. Je suis à une moyenne de 6 verres par semaine. Par rapport, à la prédiction médicale initiale qui était de 0 à vie, il y a une légère différence !

tout dépend de l'origine du mal pour le pancréas de ton papa

Trop épicurien : bonne bouffe et bons vins trop fréquent...

Oui pour un restaurateur, logique. Suite à mon repas chargé de dimanche, le lundi matin a été douloureux pour le pancréas. Pourtant sur tout le repas, moins de 5 verres...Côte Rotie Champon de chez Pichat 2006, pas mal boisé encore en plus et un Lalande Labatut 2002 prématuré usé.

Je vais fortement réduire pour me refaire une santé.
Je ne pense pas que tu devrais prendre 5 verres dans un repas. Reviens lentement.

""Côte Rotie Champon de chez Pichat 2006, pas mal boisé encore en plus et un Lalande Labatut 2002 prématuré usé.""

Pourquoi ne pas te limiter à déguster les très bons vins ( en petites doses ) ..et surtout recracher les daubes ><

C'est ma ligne de conduite depuis plusieurs années .... depuis mon petit séjour à Paris la semaine dernière , je me suis limité à un fond de verre de St Joseph 2007 Chave . ....un verre de vin rouge apporte l'équivalent de la dose journalière de Fer nécessaire à l'organisme ....et comme je n'apprècie guère les saignées ...je préfère me limiter .

Heureusement , la saison des Champignons et Myrtilles approche ...je vais me refaire une santé en altitude .

Merci de vos attentions. François, il s'agit de petits verres. J'ouvre les bouteilles selon mon humeur et je ne vais pas ouvrir un Haut-Brion pour le barbecue sous prétexte que je ne bois que deux verres. Je veux faire comme avant et à vrai dire, je me sens nettement mieux. J'évite toujours au maximum en semaine pour profiter le week-end. Mariage ce soir départ à la retraite demain et hier au soir ordre national du mérite pour une viticultrice cf mon blog)...Dur, dur !

L'immortelle passion a donc repris le dessus ! Sois prudent, le coude aussi n'est pas à l'abri d'un pépin !

Ah oui, apparemment il est guéri....mais peut être qu'il a tout recraché?

Merci JMCade & Toto. Je découvre vos posts seulement maintenant. Malheureusement, on ne guérit pas d'une pancréatite. On peut juste la reculer ou la tuer dans l'oeuf en renonçant largement à sa passion ce qui ne sera jamais mon cas. Entre une vie sans vin et une mort avec, j'ai choisi même si la raison m'impose souvent sa loi, c'est dur. Très dur.

Mais je tend à des semaines relativement raisonnables, j'espère. J'espère vivre, encore.

J'ai moi aussi des problèmes de santé d'une toute autre nature qui, sans rentrer dans les détails, m'imposent des règles alimentaires strictes.
Sur le long terme, je me suis aperçu que j'appréciais davantage lors de mes petits écarts ce qui désormais m'était interdit. Comme pour beaucoup de choses, tout est question de temps, et une passion détourne souvent d'autres centres d'intérêts, qu'on (re)trouve parfois dans des situations similaires à la tienne... Et on apprend aussi à vivre de façon plus mesurée, tout en continuant à profiter de la vie, un peu autrement.

Bon courage à toi !

Me voilà de retour de...l'hôpital. J'ai refait une pancréatite aigue. Le chef de service se souvenait de moi comme "un passionné de vins"... J'étais pas très fier. Il m'a bien dit "alors qui avait raison ?"...

C'est vrai que la consigne des deux-trois verres par semaine, je l'ai tenu au début. Puis,de dégustations en fêtes, les occasions étaient fréquentes, et comme tout allait bien, je me suis laissé un peu aller avec 6 verres voire plus en une seule soirée parfois. Les coupures étaient de moins en moins fréquentes en raison de plusieurs anniversaires, de la pression sociale...Les repas au restaurant...Et pancréatite aigue, moins violente que la première, toutefois: "vous avez beaucoup de chance !" m'a-t-on dit.

Le couperet est tombé: il faut tout arrêter.

Mais selon mon traitant, une coupure de deux mois au moins est nécessaire pour "régénerer" (sic) le pancréas et après je pourrais reboire mais seulement un verre de temps en temps. N'est-ce pas trop frustrant ?

Pour l'instant, je fais abstinence totale car je reviens de loin ! Les malaises (pertes de connaissance) associées à ma pancréatite sont violents avec chutes, nausées immenses, douleurs atroces.

Je crois que j'ai compris mes limites mais je me demande si boire un verre, un fond de verre de temps en temps a un réel intérêt pour moi. On peut aussi recracher, je sais. Il va falloir s'y faire car je dois absolument comprendre le danger et surtout le danger du temps qui passe et qui efface le souvenir de la pancréatite au profit du plaisir immédiat d'assouvir sa passion.

Ma femme estime que je ne dois plus jamais revenir ici et fermer mon blog...vendre ma cave même à vil prix. Elle estime que je ne peux pas mettre en danger ma vie et détruire notre famille pour du vin. Je la comprends mais pourtant je veux croire qu'il est encore possible de concilier la vie et le vin, même si évidemment les dégustations se feront plus espacées et en quantité quasi symbolique. L'essentiel est que mon esprit puisse être imbibé (re-sic) de la contenance de la bouteille acquise et conservée dans la cave. Enfin, vous savez tous de quoi je veux parler.

Moi, je pense que je suis capable de gérer car ce deuxième avertissement est pour moi la certitude que mon organisme (pancréas) est définitivement très sensible à l'alcool et ne le supporte plus en quantité même presque raisonnable. J'espère y arriver. Il le faudra bien.

Comme le disait François Audouze, des longues périodes d'abstinence seront sans doute nécessaires afin de sécuriser au maximum la survenue d'une récidive. Car partir en chronique, c'est le diabète et tout le tremblement...

J'ai pris le parti d'en parler ouvertement car je n'ai pas honte de ma situation qui touche bien plus de monde qu'on ne le croit et en parler peut aider à prévenir et guérir (au moins psychologiquement). Merci, tous ! Via LPV Normandie, j'ai déjà eu de nombreux messages de soutien.

J'ai été touché par ton message. Je te souhaite beaucoup de courage et un prompt rétablissement.

Merci Tarkan. Je me dis finalement: c'est vrai ! Toute cette folie, ce temps, cet argent, le blog...C'est un tourbillon sans fin, la recherche du meilleur vin, de la meilleure affaire, toujours, il faut déguster plus, plus...Et après je me rends compte que c'est justement l'effet de la passion ! Mais en vaut-elle le coup, quand le pronostic vital est (potentiellement) engagé ?

J'ai 40 ans tout juste, je ne peux pas partir déjà !

Je pense que tu devrais suivre les conseils de ta femme...

Bon courage à toi.

Luc

Ne plus jamais revenir ici, donc ? Je comprends, Luc, évidemment. Suis-je idiot !

Je suis de tout coeur avec toi. Quoiqu'il en soit, quand on est passionné il existe toujours une solution batarde : boire très peu, voire pas du tout et .... recracher.

Ca te permettra de continuer à vivre ta passion avec pas mal de frustration certes, mais la santé est ce qu'il y a de plus important

Bon courage Arrakis, mais je ne puis que répéter ce que je disais en avril 2010 .

J'ai connu plusieurs personnes atteintes de pancréatite .
Je ne voudrais pas décourager Arrakis mais à chaque fois c'était l'interdiction totale d'alcool pendant des années ! C'était terrible pour l' une d'entre elles qui était un grand amateur de bons repas et de bons vins .
J'étais avec ce dernier à un mariage ou il a bu un petit verre de Richebourg après environs 10 ans d'abstinence !!!!!!!!!!!!!

Inutile de se voiler la face: ça sera dur mais il faudra choisir et s'y tenir ! L'histoire d'un petit verre par ci par là je n'y crois pas une seconde !

Je pense que si tu avais pris le réflexe de recracher, tu n'aurais pas eu de rechute. Pour le pratiquer au quotidien, je ne me sens pas du tout frustré. Cela ne remet absolument pas en cause ma passion. Dans ma profession (j'anime des cours de dégustation), je bois des dizaines de verres par semaine, recrachés à 100 %, et j'y prend néanmoins beaucoup de plaisir.

Bon courage Arrakis.

Je sais que c'est une banalité mais : la santé avant tout !

Mais en vaut-elle le coup, quand le pronostic vital est (potentiellement) engagé ?

La famille avant tout Arrakis. Tu as une femme, peut être des enfants qui comptent sur toi.Ca, c'est comme la santé, c'est essentielle!

Arrakis,
Puis-je me permettre un conseil ?...Je suis un nouveau ici:)
Change de médecin. Vois plutôt du côté de l'homéopathie.
Du "sucre" à des doses homéopathiques c'est beaucoup moins nuisible pour la santé que le "tout chimique... avec ses effets indésirables..."
Ni femme ni famille dans ce genre de circonstances. C'est toi, et toi seul !
Thierry
(à transformer l'essentiel)

Puis-je me permettre un conseil ?

Franchement ? Non...
Surtout si c'est pour raconter des sornettes.

Luc

En tout cas, il est au moins devin, il s'est enregistré la veille !

Arrakis,
D'abord, tu as tout mon soutien, tu le sais depuis le début.
Pense à tous ceux qui dans leur vie ont, à un moment, un choix à faire : une banqueroute, un deuil, un tsunami qui rase son village.
On peut se reconstruire une vie en trouvant une nouvelle passion.
A quarante ans, tu as une merveilleuse vie devant toi, avec la possibilité d'embrasser une passion aussi prenante.

Le seul vrai conseil, c'est celui de Luc, c'est de te dire : suis aveuglément ce que te dit ta femme.

Ton message n'est pas du tout assez fort, car on sent que tu vas te trouver des excuses.
Vends ta cave, et réfléchis seul ou avec ta femme à une nouvelle passion.

Arrête tout.

J'aimerais que tu viennes nous dire avec fierté dans quelques jours ou semaines : ça y est, j'ai revendu ma cave.

Ecoute ta femme, car elle t'aime. Et arrête tout, à 100%. Pas à 99,1% car ça va devenir 80% puis 60% puis zéro et amen.

Et viens nous parler de ta nouvelle passion.