Et bien, moi, j'avais trouvé cela beaucoup trop boisé et j'ai cessé d'acheter cette cuvée en blanc.
J'avais fait confirmer mon impression par mon ami Daniel.
J'espère que mes EX Voto blancs 2003 vont évoluer de manière positive, jusqu'à présent, ce n'est pas le coup de coeur et cette cuvée de Guigal est beaucoup, beaucoup plus chère

Bonsoir Thierry,

Je suis très agréablement surpris en dégustation de vins jeunes de voir que les Lieu-Dit Blancs 10,11 et 12 se goûtent sans proposer le boisé ostentatoire qui caractérisait les millésimes plus anciens pour les vins bus dans leur jeunesse.
Je dis celà en m'appuyant sur le Lieu-Dit Blanc 2012 dégusté encore tout récemment avec Philippe et Marcel Guigal,et qui confirment aussi ces dires,sans pourtant avoir vraiment changé quoi que ce soit dans leur élevage...
Étonnant,non?

Amitiés,

Laurent

Merci, Laurent, pour cette information très intéressante.

J'ai constaté cette évolution sur la Doriane, dont le boisé est devenu de moins en moins ostentatoire à partir de 2005.

Il faudra que je goûte à nouveau le Lieu-Dit blanc, mais cette fois dans ses millésimes les plus récents.

Amitiés,
Thierry

Bonsoir,

Je confirme que le boisé est très peu présent sur le Lieu Dit St Jo 2012 blanc et c'est vraiment un très joli vin, très équilibré en l'état!!
Je ne connais pas les millésimes plus anciens et ne peut donc pas me prononcer...

Bien cordialement,

Thibault

Mes deux filles viennent à la maison avec leurs enfants. Au déjeuner, je tente un timide : "pas de vin ce midi ?" qui est balayé d'un revers de main.

Au menu, veau basse température et gratin dauphinois. La Côte Rôtie La Turque Guigal 1996 est ouverte au dernier moment. Plus le temps passe et plus je souhaite respirer l'éclosion des vins jeunes. C'est comme une fleur qui s'ouvre au matin.

A l'attaque le vin montre une puissance certaine. Il occupe le terrain. L'alcool est présent mais tempéré par une magnifique fraîcheur. L'impression est celle d'une main de fer dans un gant de velours. Car ce vin conquérant pratique l'amour courtois. Le final est frais. Mes filles sont aux anges.

L'accord avec viande et gratin est naturel et contre toute attente, le vin réagit bien sur un Comté de belle maturité. Ce vin me semble dans un état de grâce. Il a presque 18 ans mais semble aussi frais que s'il venait de naître. La Turque me plait de plus en plus.

Maison Guigal, Hermitage rouge 2004

Servi samedi soir sur des magrets de canard purée de patates douces.

La robe très légèrement tuilé est profonde aux reflets violacés, c'est un vin assez tannique.
Le nez sur les épices, la crème de cassis, la fourrure, la réglisse.
La bouche est plutôt massive mais sans lourdeur, belle mâche et très légère astringence qui sied bien aux magrets. belle persistance.
Sans être Grand, il s'agit là d'un beau vin charmeur, prêt à boire, qui ne gagnera pas à être trop attendu.

Ma note : 14,5/20

Jean-Aubert

Bonsoir, Laurent,

Mon bon souvenir d'une de mes premières rencontres avec les parcellaires de Guigal, que j'avais déjà bues, une fois de mémoire, chez mon ami Daniel Bécu lors d'un repas privé:
Nous revenions de vacances dans le sud et nous avions décidé de faire étape au Col de l'Escrinet où se trouvait à l'époque un établissement figurant dans le Michelin.
Habituellement, lors de nos étapes sur la route des vacances, je prenais des Hermitage de Chave, en rouge et en blanc.
Mais là, après le blanc choisi sur la carte des vins, je tombe sur la Mouline et la Landonne, toutes les deux du millésime 1982.
Le prix était tellement bas que j'ai craqué et que j'ai commandé les deux bouteilles en indiquant au restaurateur qu'il pourrait boire le reste.
Il était ravi et je garde toujours le souvenir de cette soirée. J'ai trouvé les vins superbes et j'ai découvert, quelques années plus tard, que l'un avait 99 et l'autre 95+ dans le Guide Parker. C'était en 1990 ou un tout petit peu avant.

Avec toute mon amitié,
Thierry

Au chapître des souvenirs,je ne peux rien faire contre toi,cher Thierry;)

Ton expérience est inégalable;)

Amitiés,

Laurent

Je n'ai pas un grand souvenir des La La La 96 bues il y a une dizaine d'année, un manque de chaire pour moi à l'époque. Elles ont bien évoluées donc.

Didier

Jerem 9,
les ex voto 2009 sont a oublier en cave au moins 10 ans. au moins...

Peut-être également une différence de sensibilité.
La seule que j'ai rencontrée il y a quelques temps avec les hauts normands était très bonne, mais je pense effectivement que, vu l'âge et le côté encore très sensible de l'élevage, il manquait peut-être de jus au départ pour que tout soit au mieux à maturité.

Cordialement,
Pierre

Salut à tous,

J'ai pas trop le temps de flaner beaucoup sur LPV en ce moment, mais j'ai quand meme pris le temps de boire quelques jolis vins dernierement... et donc j'en profite pour faire partager celui-ci :
Côte-Rôtie E.Guigal La Turque 1998 : ouvert au moment du service, et sortit de cave à 12°, histoire de voir son évolution dans le verre (Riedel Syrah). Le niveau est impeccable et il ne semble pas y avoir beaucoup de dépot. Le bouchon est a peine imbibé et si le domaine ne fait rien imprimer de particulier sur ses bouchons de Lalala's, il est clair que la qualité de celui est bien supérieur aux autres cuvées ; plus long, assez élastique et "pleine fleur" superbe...
La couleur du vin est rouge/noir profonde et ne presente pas de trace d'évolution visible. Au nez; Wouaaaaa.... on est immédiatement conquis... intense et envoutant, cela sent les fruits noirs, le cuir, les épices, le cigare, un coté lardé-fumé et le poivre, puis les agrumes, encore et encore... et puis aucune notes d'élevage ostentatoire (ni vanille, ni boisé imposant), juste un petite nuance perceptible; pff ...génial !!!
Quelle intensité ! En bouche, s'est du velours, le touché de bouche est magique et tous les aromes du nez se retrouvent en place dans un équilibre de finesse et de fraicheur, avec pourtant une matiere imosante... a aucun moment on imagine un vin de plus de 15 ans ! La finale est longue et savoureuse, pas immense mais faudrait etre sacrément pointilleux pour reprocher qlq chose a cette bouteille... Le soir, il reste un gros 1/3 et le nez est sensiblement identique, seule la bouche semble s'etre durcie un peu avec un sensation tannique plus marquée.
Super vin que j'ai grand plaisir a avoir partagé, d'autant qu'il est rare, et que l'on est pas déçu. J'attendais beaucoup de plaisir avec ce vin, et le plaisir a été au rendez-vous. Je suis donc très satisfait.

Patrice D

En parlant de qualité de bouchon, j'ai eu l'occasion de gouter à une Turque 1998 ce week-end, complètement bouchonnée..... comme quoi.

Bonjour, étant un lecteur de ce forum, je n'avais jamais encore franchi le pas de rendre compte d'une dégustation.
C'est chose faite après la dégustation sur 2jours d'un La Turque 2008.
Ouvert et carafe 2h avant le repas (tajine d'agneau aux abricots) le samedi.
Un nez très agréable de cafe, chocolat noir, griotte, on sent la puissance, mais aussi une retenue, amenée par le côté fruit croquant.. Puis vient le tour en bouche et là, accrochez vous a vos baskets. La puissance est incroyable, on a l'impression d'être à bord d'une voiture de sport qui accelere avec le train arrière qui se dérobe un peu mais qui continue à accélérer et qui malgré tout s'accroche à la route. Il est tant d'avaler le nectar et là surprise, c'est là que tout commence, les arômes puissants s'effacent petits a petits laissant place à une impression de fruits rouge type cerises mûres très croquante. On mâche et on remâché, ça donne encore du fruit. C'est long et c'est bon alors que ça fait 15secondes que c'est dégluti.

Le lendemain, il en reste alors on le regoute. Le vin a gagné en homogénéité, il est moins agressif, plus coulant, il a perdu ses arômes puissants pour devenir très fruits rouge et suave, la finale est tout aussi sympa que la veille, mais il a un peu perdu en éclat.

Bref sur ces 2jours J'ai eu l'impression d'avoir réveillé une bête en sommeil, pas encore prête me semble t'il a donner sa pleine mesure. Il lui faudrait encore entre 5a10ans pour se fondre totalement et trouver une uniformité. Mais bon dieu que ça va être bon.

N'hésitez pas a me faire part de vos commentaires sur ma dégustation, que je puisse m'améliorer. Merci

Un de mes petits regrets c'est de ne pas avoir pris cette Turque 2008 au restaurant Rue Le Bec à la Confluence à Lyon, avant qu'il ferme .

Elle était proposée à 160 et quelques euros sur table !!!

Prix que je n'ai vu nulle part .

Adrien,

Merci pour ce premier compte-rendu que j'ai lu avec plaisir.
Tu peux récidiver

Bu plusieurs bouteilles de ces deux millésimes inégaux.

La dernière étant un 2006 ce samedi.

Déception sur les deux bouteilles, alors que je suis un grand amateur de Condrieu, cette Doriane, quelque soit le millésime, n'est pas un vin que j'aime.

2006 ou 2008, je reproche ce manque de gras, de matière, de richesse, que j'aime follement chez Vernay avec son Coteau de Vernon. La Doriane est d'un autre registre, sur la finesse, plus sèche, plus aérienne.

Notes méllifères, d'abricots, mais là encore je trouve le vin très monocorde.
Pas grand chose à dire.

Bref...
J'ai même vendu les bouteilles qui me restaient tellement cela ne correspond pas à ce que j'aime, pour l'instant.

Moyen -

Hier, lors d'un repas dégustation, un Château d'Ampuis 2009 de Guigal.

Un nez très élégant, allant des fruits noirs à l'amande avec des notes de violette et des touches de fruits jaunes.
Une belle bouche concentrée, ample, avec des tannins mûrs et fins, une agréable fraîcheur, et une superbe finale savoureuse.
C'est tellement bon qu'à l'aveugle, je pense Turque ou Landonne.

Thierry

Ton CR me fait plaisir que cela m'obligera à en ouvrir une. Initialement, je pensais attendre.

Cordialement

Sylvain

Thierry ,

J'aurais pensé que le vin allait se refermer , heureux également de voir qu'il apporte du plaisir, je pense attendre toutefois les miennes pour plus de profondeur et de complexité.

Cordialement

Alex

Sylvain, Alex,

Ce Ampuis 2009 a été bu par curiosité lors d'une dégustation à l'aveugle.
Il faut, je pense, le garder en cave et faire preuve de patience pour pouvoir profiter de toutes ses qualités.

Première rencontre avec ce vin.
La robe est d'or et la texture semble grasse
En bouche ,les arômes d'amandes dominent fortement. C'est assez surprenant de voir une telle intensité .
La finale est très longue.

A aucun moment le boisé ne dérange , il n'est d'ailleurs ressenti par personne sur cette bouteille.
( edit en 2019: Heureusement que le ridicule ne tue plus parce que pour un vin de castor, on peut difficilement faire plus boisé que cette Doriane )

Par contre l'intensité aromatique est telle qu'elle en devient presque dérangeante pour certains convives .
Ce vin me fait penser à la liqueur espagnole "43"

Une expérience enrichissante sur une bouteille qui ne laisse personne indifférent

Guigal - Châteauneuf-du-Pape 2005

2h de carafe

Une bouteille décevante au final.
Un vin austère, sur les fruits noirs légèrement épicés mais peu expressif.
Les tanins sont sans défaut et le vin propose une mâche correcte.
Pas particulièrement massif, ni marqué par l’élevage, il parait juste éteint et un peu strict et n'aura pas beaucoup égayé le gigot dominical.
Il me reste une bouteille de cet achat de "jeunesse" que je n'ai pas renouvelé sur les millésimes suivants et qui attendra un moment, sait-on jamais. Moyen + / Bien en l'état

Anthony

Bonjour Sylvain,

Merci pour ton commentaire.

Le "Cuarenta y Très" a un goût assez marqué de vanille dans mon souvenir. De tels arômes sont apportés par l'élevage sous bois dans le vin.

Mais peut être évoquais tu la liqueur pour sa texture plus que pour ses arômes? ou pour sa charge alcoolique? ou pour son caractère (très) sucrée?
En fait, j'aimerai savoir ce qui t'a fait penser à cette liqueur (n'y voit aucune attaque, je suis juste curieux )

Anthony

Pas de soucis, je ne le prends pas comme une attaque -D

J'ai bien précisé que c'était ma 1ère rencontre donc il m'est difficile de faire un CR complet avec comparatif par rapport à d'autres Doriane ou même Condrieu.

Pour moi le boisé est gênant quand j'ai l'impression de boire du jus de planche ( Batailley 2006 par ex) ce qui n'est pas le cas ici.
Au niveau des arômes, je manque sans doute d'expérience et là où je ne perçois que de l'amande , d'autres sentiront peut-être de la vanille.
Il y en a qui ont adoré et d'autres qui ont eu du mal pour finir leur verre.
Pour revenir à ta question, j'ai pensé à de la liqueur pour la viscosité à l'œil puis en raison de la présence en bouche qui est presque envahissante.
Sinon je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il est sucré . Par contre, c'est bien les arômes qui m'ont fait penser au 43

Merci pour les précisions Sylvain.

Bu il 15 jours un Chateau d'Ampuis 2004 ,
(à l'aveugle)

L'élevage est omni-présent .
Au nez je sens du caramel , café, chocolat, vanille , j'aime un peu ces arômes mais pas quand ils sont dominants et ce fut le cas .
En bouche c'est pommadé et sucrailleux .
Bref , bof bof . Je suis déçu non pas car j'aime les chateau d'Ampuis , mais parce que j'aime les 2004 en Côte-Rôtie .

Le lendemain , c'est mieux car l'élevage se fait moins sentir ( je ne sens plus que la vanille) , en bouche je trouve de l'acidité qui rend le vin plus digeste.

Globalement une déception .

Karim

CR:Bu lors de la session du CRD-LPV Belgique du 30 avril 2014.

Luc :
E. Guigal - Château d'Ampuis - Côte-Rôtie 1997 - 18/20
Intensité moyenne. Grenat. Nez marqué par l'élevage. Caramel au premier nez. La complexité vient ensuite, fruité mûr, épices, menthe. La bouche est celle d'un grand vin, au soyeux de texture caractéristique du domaine, équilibre parfait, grande longueur, plaisir immense.

Olivier :
E. Guigal - Côte-Rôtie Château d’Ampuis 19/20
Autre sommet de la soirée qui en comptaient déjà quelques uns.
Nez complexe, élégant accompagné d’un élevage au service du vin.
Très grande élégance d’un corps tout à la fois large et long, au tanin fin.
Un équilibre proverbial structure une cuvée très longue qui sait rester fraîche grâce à une acidité millimétrée et un élevage maîtrisé.
Une des plus belles cuvées de Côte-Rôtie qu’il m’aie été donné de goûter.

Olivier

Guigal - Landonne 2004

Bouteille ouverte lors de la 6ème session LPV Nice, relatée ici

Pab06 écrit: Attention bombe atomique ! Passer derrière Jamet n'est pas chose simple. Du coup, Fabien dégaine l'artillerie lourde.
Nez superbe, particulièrement intense, d'une classe folle. Olive bien mure, lard fumé, touche de menthol. Bouche absolument magnifique,avec une structure de colosse, d'une grande complexité. Equilibre parfait. Tanins soyeux. Très belle longueur. Là...chapeau et merci Fabien ! C'est à coup sur une magnifique Côte-Rôtie. Je pense à Jamet, Gangloff...on me souffle Guigal. je pense à une Mouline. Perdu c'est la Landonne 2004, d'une insolente jeunesse !
Très bien ++

joel écrit: Robe rubis avec un peu d'évolution (légère l'évolution tout de même, on partait tous sur un vin plus jeune)
Au nez, des notes fumées, de fruits noirs, de l'olive.
En bouche, un coté réglissé, lardé, une belle complexité sur un vin qui garde un bel équilibre malgré sa richesse

Très Bien

Pibedeoro écrit: Robe violacé, un peu troublé. A la robe on peut spéculer sur une petite évolution.
Au nez que c’est beau, le lard, le fumé mêlé au fruit noir légèrement compté.
On retrouve ce coté lardé en bouche avec en plus de l’olive noire, de la mure, c’est gourmand, complexe, fin et soyeux.
Il n’a pas pris une ride.
Quel vin!
Excellent +

2006 E. Guigal St. Joseph Vignes de L'Hospice

vin carafé une heure
Robe rouge sombre, nez discret avec une touche de gibier,bouche comportant des atomes de cassis, de cuir, de viande. Les tannins et le boisé sont encore très présents et les arômes un peu en retrait : vin à attendre.

Gregory