ce n'est pas un probleme de volume pour vendre du vin sur le net !!!!!!!!!!!!!! des producteurs le font déjà dans toute la France, avec des volumes importants ou non sur des vins de qualité...
Je pense que le developpement de ce type de vente en direct est benefique pour l'amateur de vin...c'est un peu la vente à la propriété version high tech ! Et que si ça pouvait se generaliser notament à Bordeaux, ça serait super:) Maintenant vouloir à tout prix prouver l'inverse me parait...très curieux !

les domaines te répondront " à chacun son métier". Pourquoi s'embêteraient-ils à chercher des clients, à les livrer, etc... alors que la plupart des GC ont vendu leur 200 ou 300 000 bouteilles dans la journée???

justement NON !

"Pourquoi s'embêteraient-ils à chercher des clients, à les livrer" : ben par ce qu'ils ont besoin de vendre la bonne blague !!!!

PS : ça fait 2 ans que les primeurs sont mauvais, prix à la baisse, stocks dans les chais...

Mais c'est là que tu n'as rien compris. Le jour même de leur sortie, (quasiment) tout part au négoce qui se dém... avec.

Faut atterrir, on n'est plus en 2005 !

BFR, Eric vient de t'écrire noir sur blanc que c'est le négoce qui possède l'ensemble des stocks et que les chateaux ont tout vendu, donc quand bien même on ne soit plus en 2005, pourquoi veux-tu qu'ils changent de système!?

Laurent,

N'insiste pas : BFR est mieux informé que nous. Il a fait le tour de tous les lieux de stockage des châteaux médocains et a remarqué des montagnes de palettes.

Enzo,

Par ce que c'est archi faux !
Les négociants n'achetent que ce qu'ils veulent bien acheter et certainement pas l'integralité des stocks, surtout cette année et en 2007...donc les stocks montent dans les chais des chateaux...

:D ok c'est bon! chui plus là!><

Bref la crise aidant, je pense que les ventes directes (par internet ou pas d'ailleurs) vont se developper, comme c'est le cas dans plein de secteurs d'activité

BFR,
je crois que tu es définitivement à côté de la plaque...
dommage que jean-luc (hadrien) ne soit pas là...
que [size=x-large]TU[/size] penses que le système en direct va se développer, tu peux le croire, mais ce n'est qu'utopie
pourquoi crois-tu qu'un domaine mondialement connu, qui n'a pas besoin de vendre toute sa prod', pourrait se priver d'un moyen super-simple qu'est le négoce ? ils s'en tapent royalement du respect du consommateur, et si quand bien même ils le feraient, crois-tu que réellement ils fassent baisser les prix alors que le phénomène de rareté ,qui est pour l'instant artificiel, ne ferait que les faire grimper les prix à des niveaux inconnus jusqu'alors ?
plus les sur-coûts (ça c'est pas de moi hein pierre ), plus le fait de s'emmerder, de préparer les commandes... tout ce qu'ils n'ont pas besoin de faire maintenant...
tu es décidément bien naïf... leur système est trop bien ficelé, même s'il ne me plait pas plus qu'à toi...

Bonjour BFR,

L'un des "provocateurs" ( c'est plus aimable que "troll" ) de ces derniers jours.
A chaque fois que tu trouves que les sujets liés aux primeurs s'endorment enfin de leur belle mort (jusqu'à l'année prochaine... trop court répis ), tu en remets une couche.

Et comme les lpviens sont des gens "discutailleurs" et batailleurs, mais finalement bienveillants, ils acceptent de briser un temps le carcan de ton ennui quotidien pour te répondre un brin.

Tu devrais vraiment leur envoyer un bouquet de fleur, à défaut d'une bonne bouteille achetée en direct, que j'espère tu prendras le temps de nous commenter.

Je n'ai pour ma part rien à répondre sur le fond tant tout a déjà été écrit sur tous les tons, à savoir que nous sommes tous d'accord pour :

* Acheter moins cher et en direct, +

* Etre invités manger chaque dimanche à la table des meilleurs vignerons, +

* Espérer que le fait de ne pas acheter via un négociant va permettre une remise de 50% (car nous savons tous que les vignerons rêvent d'être béatifiés après leur mort et qu'ils ne s'usent pas dans leurs vignes dans l'espoir de recevoir un argent qui les dégoûte), +, +, +, +, +, +, +, +, +, +, +, +, (comme chez l'épicier... Bah oui, c'est nous qui payons, alors ils n'ont qu'à se plier à nos délires, désirs).

.... Mais que la pratique est bien plus complexe que tu fais semblant de le nier.

Je préciserai juste ceci:

Puisque tu es en contact direct avec les vignerons de certains domaines (du Bordelais ou d'ailleurs), demande leur directement et non à nous pauvres manants non comprenant amateurs des 4 coins de l'Europe, ce qu'ils en disent.

Pas ce qu'ils pensent de la pratique du négoce des illustres étiquettes bordelaises.

Mais de ce qu'ils feraient si d'un coup de baguette magique ils avaient soudain 50000 ou beaucoup, beaucoup plus de bouteilles à écouler et que la demande du Monde entier suivait. Pas simplement quelques caisses à envoyer périodiquement à quelques villes de France, mais également des palettes vers d'autres pays européens de l'UE, d'autres hors UE comme la Suisse et la Norvège avec leur réglementation spécifique, et bien plus loin vers d'autres continents aux contraintes toutes différentes les unes des autres.

Auraient-ils même les moyens pécuniaires de payer les assurances responsabilité annuelles, auraient-ils le temps ou le personnel suffisant pour répondre aux commandes et les suivre de bout en bout, voire de réagir en cas de problèmes (et ils sont incessants en matière de transport de vins, sensible au climat, aux vols, aux pertes, aux absences des destinataires, aux grèves, aux douanes, aux ....) ?

J'ai échangé récemment avec PatrickG, très sympa producteur de La Cornélie que tu cites qu'il me tarde de rencontrer un jour tant il fait en toute humilité des efforts pour contenter ses acheteurs. Il dit lui-même que du fait de ses moyens limités il attend quand il le peut de regrouper autant que possible des commandes allant dans la même direction pour réduire ses risques et ses coûts.

Puisqu'il participe au forum (quand il en a le temps), il pourra peut-être t'envoyer un MP et t'expliquer tous les paramètres que tu connais mieux que nous tous, mais qu'il mettra certainement en perspective. D'autres vignerons de "petits" domaines prendront peut-être également la peine de te répondre.

Tu peux même les appeler ces "petits" producteurs, et pourquoi pas aussi des plus importants qui eux passent par le négoce, par téléphone ou via fax, leur écrire comme on le fait traditionnellement (papier, stylo et timbre), voire les rencontrer chez eux pour en discuter.
C'est ce que font les gens lorsqu'ils sont réellement intéressés par un sujet.

Cela ferait un captivant compte-rendu à publier dans ce forum ou ailleurs.

Ne soit donc pas plus "révolutionnaire" que le Che, et pose ta question à ceux qui sont vraiment concernés.

Cordialement,
dfried

.
BFR, ça sonne bizarre comme initiales

Chers Kamarades du forum vous devriez écrire en français pour que notre troll de service puisse vous comprendre. ><

Claude

non mais tu rigoles pas non plus, de toute manière il lis pas les réponses, on croirait patrick dussert-gerber !

Oulah, tu tapes haut mon Fredo !!!

Pour compléter le dossier, voilà l'extrait d'une interview d'Anthony Barton datant de quelques mois (et qui paraîtra dans le livre que je co-écris sur le Médoc) :

"Nous vendons 75% de nos vins sur la place de Bordeaux. Je suis convaincu que les primeurs sont la meilleure solution pour les commercialiser. On me demandait récemment pourquoi je ne vend pas mes vins sur Internet. C’est sûr qu’il n’est pas difficile de vendre, mais après… Il faut livrer, avec toutes les contraintes que cela suppose. Comme par exemple un restaurateur parisien qui demandera qu’on lui livre une caisse le 1er samedi du mois, entre 10h et 11h30. Et ainsi pour 22.000 caisses. Pffff !!!.. Ici, nous sommes environ 10 pour gérer la partie administrative. Mais s’il fallait s’occuper de chacune des caisses que l’on vend, mais aussi gérer les paiements, on ne s’en sortirait pas. On peut dire ce que l’on veut des négociants. Parfois, ils exagèrent. Mais souvent ils vendent avec peu de marge et ne s’en sortent pas toujours très bien. Il vaut mieux être courtier, pour les grands vins. Ils ne touchent que 2%, mais sur des bouteilles de 50-100€ pièce, cela représente vite beaucoup d’argent."

Si les Barton se gardent 25%, c'est qu'ils ont leur propre petite maison de négoce "les vins fins Anthony Barton" (Barton et Guestier n'appartient plus aux Barton depuis longtemps).

là tu m'apprends quelque chose d'intéressant
et ils commercialisent ou ?

France et étranger. Cette société a été créée il y a plus de 30 ans maintenant. Michel Sartorius, le gendre d'Anthony s'occupe de la distribution en France et Lilian, la fille, de l'international.

Ouf, j'ai bien jardiné mais il fait chaud et ce soir, yes! Je ne réponds plus à BFR, il ne lit pas, vous l'avez tous remarqué, alors à quoi bon?

il ne sait pas lire, mais il sait à peu près écrire, son cas n'est peut-êttre pas désespéré
[size=x-small](là au moins on saura s'il sait lire )[/size]

Je lis les réponses qui font (un peu) avancer le débat...or la réponse d'Eric B est interressante mais faussée puisque l'exemple cité est partie prenante dans la place de bordeaux puisque proprietaire d'une maison de négoce !!!!!!!!!
Mais apparement ici, tout le monde a l'air d'apprécier le negoce et toute nouvelle idée pour faire evoluer le systeme bordelais en general et celui des primeurs en particulier est systematiquement tourné en dérision...

il n'y a que des bordelais sur ce forum ?!?

Je me sens bien seul ici...

BFR

"Toute grande vérité passe par trois phases : elle est d'abord ridiculisée, puis violemment combattue avant d'etre enfin acceptée comme une evidence" A.Schopenhauer

BFR,

Si tu t'intéressais un tant soit peu à l'histoire bordelaise, tu t'apercevrais qu'une bonne partie des propriétaires bordelais ont des liens familiaux avec les négociants, et ce depuis la fin du XVIIIème siècle. Ne pas travailler avec eux, c'est se fâcher avec sa propre famille.

(en même temps, j'admets que pas mal de châteaux sont passé ces dernières années aux mains de personnes étrangères à ce négoce, et que le lien n'a sûrement été jamais aussi facile à rompre)

BRF,

J'aime beaucoup l'humilité qui se dégage de la citation que tu places en signature...
Mais je suis heureux tout de même de lire que tu te décides enfin à lire les réponses qui t'ont été données. Quand tu auras fini de les lire, préviens-nous, qu'on puisse commencer à discuter sérieusement.
Tu comprendras sans doute alors que le négoce, que tu a tenté de ridiculiser pour ensuite le combattre violemment, doit être accepté comme une évidence...

Luc