Un propriétaire de GCC qui a 78, c'est le suicide assuré ;-).

Il y a eu une telle inflation des notes depuis qq années que la tendance, lancée l'année dernière par qq journalistes anglais, est de revenir aux bases données parfaitement expliquées par Winemega : "vous avez 88, ça fait un beau 15/20, ça veut déjà dire que c'est très bon. Si les Russes ou les Coréens ne comprennent pas, si c'est seulement au dessus de 95 que ça les exite, si la notation US ne fait pas vendre, si c'est pas sexy après des années de 89/90 largement distribué, c'est pas notre problème..."

Premier à s'y coller, le Wine Spect qui a bien donné le ton cette année. Ca rigolait pas vraiment après la parution, lundi...

Philippe, sorry, le terme “linéaire” n’est peut être pas le bon, je m’explique:
Système sur 10 / système sur 100
0 = 0
10 = 50
20 = 100
En fait, avec la formule de conversion, 10 = 75 ! Donc la moyenne dans la système sur 100 est à 75 et non 10…

Comme le dit clairement HB, il est grand temps de revenir a une echelle de note plus "serieuse"

Eric

Une dégustation primeurs 2007 à haut risque !

En passant sur un blog devenu familier pour moi, je tombe sur cet étrange article :

gje.mabulle.com/

Pour approfondir, je vais sur le blog en question, que je connais bien aussi, et je tombe (encore !) sur cette histoire étonnante ! (Attention, accrochez vous à vos caleçons !)

closdesfees.com/blog...

Petit post qui tend à être compléter pour donner mes petits coup de coeur de cette journée.

Fieuzal rouge pour son toucher en bouche et son élégance, Chevalier blanc pour son nez si exotique, belle surprise provenant de Smith HL blanc, mauvaise surprise venant de Pape Clément sur les deux couleurs.

Puis énorme performance de De Fargues d'une complexité déroutante, bel essemble pour la paire rabaud promis et sigalas rabaud, moins bien pour rieussec, lafaurie peyrraguey et rayne vigneau.

Coup de coeur pour les pavillons rouges et blancs superbes et belle production de Margaux sur un fruit tout en cerise superbe. On dirait que le poisson d'avril de Nidal sur les seconds vins se vérifie.

Quelques off’s de la dégustation Cercle Rive Droite avec le Grand Jury Européen :

Pour ceux qui n'ont pas le "Haut débit"....Voici le commentaire / synthèse de François Mauss, Président du Grand Jury Européen:

gje.mabulle.com/inde...

Je vois qu'il y avait quand même 4 bons vins, à la fin (avant dernière photo) !

Philippe

Nidal H écrivait:

---

> Pour approfondir, je vais sur le blog en question,
> que je connais bien aussi, et je tombe (encore !)
> sur cette histoire étonnante ! (Attention,
> accrochez vous à vos caleçons !)
>
> closdesfees.com/blog...

A quand une dégustation primeur dans un de nos centres naturistes médocains? :-)

Excellente clientèle qui représentait d'ailleurs une bonne part de mon chiffre d'affaire à mes débuts de vigneron indépendant.

Didier

Nidal,

Merci de nous avoir signaler cet Ovni sur le site d'Hervé Bizeul...j'ai ecarquillé les yeux jusqu'à ce que j'ai lu la date de rédaction: 01 Avril...

"Tenté et porté par le vin, il vint au fut. Dès lors tenter de porter le fut' fut vain."

Alors Hervé, Poisson d'Avril où non?

Cordialement,

Karim

BARRET Philippe écrivait:

---

> Je vois qu'il y avait quand même 4 bons vins, à la
> fin (avant dernière photo) !
>
> Philippe

Philippe,

Tu veux dire 3 bonnes bouteilles… !

- Le Pommard-Rugien vieilles vignes 1990, était bouchonné.

- Le Clos de la Roche Grand Cru 1983 du Domaine Philippe Rémy était encore dans la force de l’age…avec un fruit présent, et une grande longueur.
- Le Chambolle-Musigny – Amoureuses 1985 du domaine Dominique Bertheau a remporté tous les suffrages des dégustateur attirés par la très grande finesse de ce vin qui en a scotché plus d’un. On entendait des Bellissimo !, des Grandiose et des splendide…..
- Le Vone-Romanée 1985 – Confuron-Cotetidot se ballottait entre les deux premiers en matière finesse et de grandeur. Il avait un côté un peu austère.

A ne pas oublier le Champagne Maillard, millésimé 2003 – Blanc de Noir, Premier Cru, Extra Brut.
Millésimé 2003 et dégorgé en juillet 2007, ce champagne provenait de l’une des dernières parcelles de champagne plantée en franc de pied. Comme indiqué sur l’étiquette, c’était de l’extra brut et cela se sentait au nez et en bouche.

Toutes ces bouteilles, avec Lafargue 1986 (grand classicisme, très droit pour ne pas dire austère dans son approche), ainsi qu’une verticale, la veille, de quatre millésimes de CERTAN DE MAY DE CERTAN – Pomerol, nous ont été généreusement et chaleureusement offertes par le trois des membres italiens du Grand Jury Européen. Des gens formidable, au grand cœur que je remercie chaleureusement, du fond du coeur.

Nos trois grands amis italiens avec, en chemise bleu, l’excellent Bernard Burtschy. Vous pouvez également apercevoir sur la photo, Le Président François Mauss, un professeur bordelais en chirurgie (greffe de poumon effectuée le matin même de la première dégustation, après un voyage de nuit en avion pour aller chercher le poumon à greffer à Dijon), un journaliste et écrivain Portugais, un producteur de vin Italien, un journaliste et producteur de vin Luxembourgeois, tous membres du Grand Jury Européen.

Hervé,

J'ai cru lire ce matin sur ton blog un excellent billet sur la difficulté de préparer des échantillons présentables pour les dégustations primeurs.

closdesfees.com/blog...

Je ne le retrouve pas.

Ai-je moi aussi rêvé que les masques tombaient?
Ou bien est-ce uniquement un problème informatique qui m'est propre?

Didier

Ca fait tres "Eyes Wide Shut" ce fabuleux recit d'Herve. :

Retour de Bordeaux les gencives noircies par des tannins rêches. Cette fois personne n'ose prétendre au grand millésime. Bien sûr, de très bons vins, mais aussi quelques catastrophes. Quelques impressions d'ensemble:
La dégustation à l'aveugle au château La Dauphine est toujours pleine de surprises. En Pomerol notamment, j'ai bien aimé Le Moulin, Bonalgue, La Clémence (encore!!), Rouget, Clos du Clocher, Clos L'Eglise, Ambroisie.
Pessac-Léognan globalement décevant en rouge, avec de la verdeur. Beaucoup aimé Les Carmes, et aussi Pape-Clément, sans sa vigueur habituelle. Le syndicat présentait les trois quarts de l'appellation, super, mais c'eût été plus instructif l'année dernière. J'ai découvert quelques crus que je ne connaissais pas du tout: Lafargue, très bien noté, puissant, rural, à surveiller cependant. Lespault (Kressmann) fin et équilibré. Rouillac, pas mal, petit format. Haut-Vigneau (Perrin). Lafon-Menaut, pas mal, mûr (Perrin). Pont-Saint-Martin (dur). On le voit , les propriétaires de grands vignobles se diversifient.
Blancs: plutôt bons, surtout quand ils ont beaucoup de sauvignon comme Couhins excellent et Fieuzal en poids lourd. Aussi Lafon-Menaut, décidément une découverte pour moi, et un beau Haut-Bergey.

Margaux, vraiment pas facile. Quelques vins sont franchement ratés. Mention à du Tertre, vif et long, et Rauzan-Gassies sec et complet. Je suis le premier surpris de mon palmarès. Bien aimé Malescot. La Cuvée Le Créateur de Haut-Breton Larigaudière , 98% cabernet-sauvignon, est un exemple de la réussite de ce cépage, quand il était mûr.
De plus en plus de châteaux s'abstiennent à l'Union des Grands Crus, et on n'a pas le temps d'aller partout.
Pauillac: beaucoup aimé Pichon-Baron, sérieux, et Pontet-Canet bien pauillacais. Et Lynch-Bages bien sûr. Mais aussi d'Armailhac. Globalement bon. Idem pour Saint-Julien, surtout Saint-Pierre et Barton. Des 4 (!) Saint-Estèphe présents, je vote unanimement pour les Ormes de Pez qui a de l'avenir.
Bon Pomerol, belle réussite à mon goût pour La Pointe.
Saint-Emilion plutôt bien réussi, Troplong-Mondot, Canon La Gaffelière, Beauséjour-Bécot, La Dominique, bref une prime aux poids lourds.
Sauternes: bien aimé, fins et équilibrés, pas très puissants: surpris par la finesse de Filhot, l'ampleur de Malle, la puissance de Guiraud.
Bref, faudra trier avec soin cette année!

bravo hervé,
il est arrivé de loin ce poisson d avril.tu nous a ferre comme un grand pecheur et la presence feminine nous a tenu en haleine comme des gobis devant le bouchon. a l annee prochaine, mais je serais plus averti.

Bref, faudra trier avec soin cette année!

Voilà typiquement l'année où selon moi, les dégustations en primeur n'ont strictement aucun intérêt pour nous. Il me semble évident que peu vont se ruer pour acheter en primeur (ou alors je n'y comprends plus rien), et que nous aurons tout le loisir de goûter les vins une fois en bouteille avant d'acheter les plus réussies. Un mode d'achat idéal !

Luc

Tu me fais rêver là Luc mais je n'y crois guère. D'autant que si c'est le cas, déguster des vins moyens n'aurait vraisemblablement pas d'intérêt et la spéculation irait bon train et les meilleurs bonnes bouteilles seront vite dégagées.

Tu ne crois guère à quoi ?

Luc

Luc Javaux écrivait:

---

> Bref, faudra trier avec soin cette année!
>
>
> Voilà typiquement l'année où selon moi, les
> dégustations en primeur n'ont strictement aucun
> intérêt pour nous. Il me semble évident que peu
> vont se ruer pour acheter en primeur (ou alors je
> n'y comprends plus rien), et que nous aurons tout
> le loisir de goûter les vins une fois en bouteille
> avant d'acheter les plus réussies. Un mode
> d'achat idéal !
>
>
> Luc

à ça

C'est pourtant l'évidence même...

Luc

Pas sûr que ce soit si simple Luc...

Si je te rejoins entierement sur des crus a tres larges volumes, je pense que la situation pourrait être plus tendue pour certains 1er GCC.

Si j'en crois ce que je lis a droite et a gauche :

-Les sauternes seraient magnifique en 2007, ce qui ne devrait pas decourager les amateurs de s'intéresser aux meilleurs et aux plus rares en primeur

-Plusieurs 1er GCC ont réduit drastiquement leur production afin de maintenir leur qualité. On parle pour certains de baisses de volumes de 70%. Les intentions achats du millesimes 2007 risquent fort de se focaliser sur ces quelques references. Des lors meme si les acheteurs ne se bousculent pas, la rareté des produits fera qu'ils pourraient partir rapidement en primeur.

Après tout se ramènera à une simple question de prix. Je crois que les acheteurs attendent une baisse significative pour concrétiser leurs intentions d'achat...

Cordialement,

Karim

Ceci dit, Karim, personne ne saura jamais la proportion réelle de sélection entre 1er et 2ème vin.

Et si tant est qu'on la connaisse, on ne saura jamais la motivation d'une telle sélection : qualité ou adaptation à la demande prévue du marché ?

Et si tant est que la sélection soit à ce point rigoureuse, personne ne saura jamais combien de bts sont commercialisées en primeur (1ere, 2ème, 3ème tranche...) ou gardées par la propriété (qui en a les moyens, soit à cause des millésimes antérieurs, soit parce qu'elles appartiennent à de grandes fortunes qui peuvent attendre 10 ans que les cours remontent...).

100 ha de vignes, dans le médoc, c'est courant. Et 40 % de 500 000 bts, ça fait quand même 200 000 bts, entre 300 et 500 euros prix consommateur... On va pas manquer de vin tout de suite... Et puis on est pas beaucoup à être à se point passionné pour faire de tels sacrifices. Et puis quand on est passionné, on a du stock...

Je ne parle pas de la répartition des risques, asssurée par plusieurs centaines de négociants de premier ou de deuxième rang. Ils ont d'une part besoin de vins et d'autres part peu de stock s'ils ont réussit la mise en marché du 2006. Et sans marchandise, pas de commerce... D'autant que ne pas prendre de vin en 2007, c'est perdre son allocation, ce que personne ne souhaite ni ne peut se permettre... Les crus classés, c'est pas des produits frais, on a le temps de leur trouver des débouchés, si on a de l'argent pour financer du stock ;-)

Le système est vraiment intelligent et il faudrait une grosse, grosse, grosse crise pour gripper le système. Et même avec beaucoup de baisse, on n'est pas prêt de revoir du Mouton-Rothschild à 23,72 euros TTC chez Intermarché, comme j'en ai acheté à l'automne 89... Mais je parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre ;-) Même si la crise passait par là, on ne reverra jamais un premier à moins de 300 euros.

Le seul hic, finalement, c'est pas la qualité du millésime, c'est le cours du $ et celui du baril de pétrole...

Pour les petits crus de la rive droite, c'est une autre problématique. J'ai adoré Certan de May. Si j'en trouve pas en primeur, ça sera mission impossible en sortie. Mais bon, on est habitué...

Hervé,

S'il est certain que les motivations et la cuisine interne des chateaux garderont leur voile de secret, il n'en est pas moins vrai que le resultat sera là:
peu de domaine reussiront leur 2007. Et ces quelques domaines reussiront au prix d'une diminution drastique de leur volumes.
Les produits moyens ne trouveront que difficilement acquéreur a mon sens, tandis que les meilleurs verront se reporter sur eux les différentes intentions d'achat.

Sur un millésime moins difficile et avec des volumes comme 2004 par exemple, je me souviens que trouver des Latour, présentés comme la reuissite du millesime, dans la quantité que je souhaitais n'a pas été que simple...

Maintenant, il est certain qu'à 300€, comme toi, je survivrai grace à mes stock... et Claudine pourra te dire que je les reconstitue dès à présent par ailleurs auprès de vignerons aux obscures tendances exhibitionniste...

Mais si je trouve un poil dans la bouteille, je ne paye pas!

Cordialement,

Karim

Ah la la ces gens qui ne pensent que par les premiers cru de bordeaux...

De ce que j'ai pu en lire, 2007 n'est vraiment pas terrible à Bordeaux y compris pour les 1ier, même s'ils se démarquent par rapport aux autres (normal ils ont les moyens de sélectionner).

Donc à mon sens faire de la m... de qualité, c'est quand même toujours faire de la m...

fx

Hervé est ce que tu fais ton vin en robe de bure également?

Fx,

"Ah la la ces gens qui ne pensent que par les premiers cru de bordeaux..."

Nous sommes bien ici dans la rubrique Primeurs Bordeaux, ne trouve donc pas anormal que l'on parle beaucoup de Bordeaux ici... et parlant de Bordeaux, il n'est pas choquant que l'on parle des 1GCC qui sont supposés donner la tendance...

Ne vois pas en moi un défenseur acharné de 1er GCC bordelais... loin de là.
Je crois simplement qu'un peu de mesure ne nuit pas au débat.

Je ne suis pas certain par exemple que nous ayons les mêmes sources permettant de généraliser ainsi sur tout le millésime 2007.

Je serai curieux de lire ce que tu as pu trouver comme information sur Yquem, Latour, Pichon Comtesse; L'Evangile, Valandraud...

En tout etat de cause les qualificatifs scatologiques concernant l'intégralité de 2007 me semblent tout de même excessifs.

Tiens pour info, j'acheterai certainement quelques cols de Chateau Sainte Colombe de Gérard Perse... aux alentours de 5€ la bouteille....pas cher pour de la qualité non?

Cordialement,

Karim

Même à 100 euros, je n'acheterai pas un 1er cru 2007. Il y a tellement de grande chose à moins de 100 euros ( et même à moins de 30 ! )

On entre, dans ce style de millésime, dans des prix qui ne seront ni liés à la qualité, ni à la demande. Il y aura des retours sur ces vins pendant des années.

Jmm

l'on parle des 1GCC qui sont supposés donner la tendance...

He bien vu les premières notes reçues par ceux-ci, je ne serais pas acheteur de quoi que ce soit en Bordeaux 2007

Karim, soit un peu honnête, tu as toi-même posté un scan des différentes notes reçues sur les derniers millésimes... le constat est clair : Bordeaux 2007 est un millésime médiocre!!

Que l'un ou l'autre fasse un vin un peu meilleur que les autres, soit... mais ce vin un peu meilleur sera dépassé de très loin par les autres millésimes ou par d'autres régions dans le même millésime...

fx

Bonjour à tous,

Tout d'abord merci à David suire pour son "invitation" à me rendre à la dégustation des vins conseillés par S. Derenoncourt et son équipe au chateau la Gaffelière et à Gilles Vives et par conséquent à Jean Luc Thunevin pour leur acceuil et la "chaleur humaine" qu'ils savent apporter à ce genre d'événement (dégustation au château la Dominique).

Lors de cette journée (mercredi), j'ai été très agréablement surpris. En effet, à travers ce que j'avais lu et parfois vu dans les vignobles je m'attendais à des vins présentant beaucoup de notes végétales au nez ce qui ne fut pas le cas.

"Globalement", les robes ne sont pas trop profondes (peut être plus de profondeur dans les vins présentaient à la Dominique), les nez sont assez discret et des notes plutot fruitées (quelques vins au boisé toasté prononcé). En bouche l'entrée est en général assez douce parfois suave. Les milieux sont parfois assez creux et quelques finales plus difficiles sèches un peu.

Pour moi (attention, ce n'est que mon avis....) les terroirs argilo-calcaire sont en général bien au dessus même si la concentration n'est pas leur point fort, ils sont en général ceux qui présentent la plus belle pureté de fruit et une vivacité qui rend les vins toniques agréables avec un peu de longueur.

Bientôt plus de détail.

Encore félicitation et merci à tous ceus qui permettent ce genre de manifestation.

Bien à vous tous

Vincent LUCIEN

Fx,

Ne nous engageons pas sur un terrain hasardeux veux-tu. Je t'invite donc a ne pas évoquer mon honneteté et en retour tes capacités de lecture et de synthèse ne seront pas non plus mises en cause.

Mon "scan" portait simplement sur un comparatif de notes du Wine Spectator limité à 5 Chateaux. Il n'y a pas lieu de lui donner une porter plus importante et plus généralite.

Ainsi, si je n'ai pas encore la capacité a juger l'ensemble de la production bordelaise a partir des notes de 5 chateaux, pour ce qui est de leur qualité, je ne pense pas avoir affirmé autre chose que vraissemblablement peu de domaines reussiront leur 2007, et que dans l'ensemble les sauternes seront bons.

Cordiales salutations,

Karim

Je serai curieux de lire ce que tu as pu trouver comme information sur Yquem, Latour, Pichon Comtesse; L'Evangile, Valandraud...

Les notes WS :

Yquem : 97-100
Latour : 89-92
Pichon Comtesse : 88-91
Evangile : 88-91
Valendraud : 85-88

Mis à part Yquem, on ne peut pas dire que ce soit particulièrement brillant comme notes...

Pour le reste, je ne peux m'empêcher de penser que les bordelais sont particulièrement forts pour induire le désir d'achat dans la tête de certains. Soit on a affaire à un des nombreux millésimes du siècle, soit le millésime est moyen (puisqu'il paraît qu'il n'y a plus de petits millésimes) et on nous fait croire qu'à cause de la sélection drastique, il n'y en aura pas pour tout le monde.
Je prends pour ma part les paris que dans les foires aux vins de 2009 ou 2010, les caisses de 1ers Crus seront nombreuses.

Luc

Luc