Rapide session le WE du 27 juin 2010 afin de récupérer les 2009 fraichement misés de chez F. Cotat.
Fouassier:
Garenne 2008:
l'archétique du Sancerre frais, tendu, tonique avec une salinité prononcée en finale. vraiment excellent.
Grands Champs 2008:
Une parcelle en général qui tarde à se livrer mais là elle propose un très bel aspect: plus confit, pas mal de gras, la texture est superbe et enveloppe bien la bouche. La finale tend sur un côté floral assez classieux.
Sur Le Fort 2008:
Nez plus complexe, un poil fumé, très salin avec une grosse tension. Crayeux à fond sur une ligne citronnée gourmande. Superbe.
Les Grands Groux 2008:
Très cristallin, minéral à fond, un vrai jus de cailloux.
Chasseignes 2008 se présente comme
Chailloux 2008:
Sur la réserve dû sans doute à une petite fermeture. Le premier s'exprime sur le citron et l'abricot confit, et le second est plus gras.
Clos Paradis 2008:
Vibrant, d'une grande finesse, marqué par son sol sur l'aspect crayeux. Le résultat d'une belle synergie. Excellent.
Romains 2008:
Puissant, très expressif, voire opulent. Beaucoup de chevaux sous le pied, grande tonicité maitrisée par un équilibre au couteau: matière charnue.
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Encore un grand bravo pour ce travail de haute couture.
2008 confirme son statut magique, qui se boit de façon sublime en ce moment.
Henri Bourgeois:
Baronnes 2007:
Épices à fond, réglissé, fin et friand. Un vin gourmand.
Bourgeoise 2006:
Belle puissance sur ses tanins encore vanillés. Aspect conforme au millésime: rustique. A attendre longtemps...
Chêne Saint Étienne 435 ans 2000:
Fumé, très ouvert, l'élevage est parfaitement intégré et se ressent sur de fines notes de café en finale. Immense fraicheur, subtil et fin.
Baronnes 2009:
Encore très variétal, le curry se fait un peu sentir, très rond avec une sensation de sucrosité.
Monts Damnés 2008:
Exotique et citronné, très large d'attaque, grande acidité balancée par une matière veloutée.
Demoiselle Pouilly Fumé 2008:
Fort plaisant, vif, gouleyant et équilibré. Un Pouilly sur Marnes Kimmé.
Demoiselle Pouilly Fumé 2000:
Épicé et fumé, grande longueur qui se développe dès l'attaque. Il est néanmoins temps de le boire.
Chapelle des Augustins 2006:
(Silex rouges sur calcaire)
Boisé mais frais grâce au silex, le calcaire quant à lui lui confère le crayeux de la finale. Beau vin en devenir qui ne soufre pas de la mollesse du millésime.
Bourgeoise 2007:
(Argilo silicieux)
Encore réduit sur l'élevage mais prend du gras. La finesse est au rendez vous tout comme la tension de 2007.
Jadis 2007:
Tout comme les 2007 du domaine, l'élevage se fait sentir. Cristallin, salin, bref, il est en train de se mettre en place.
D'Antan 2007:
Toujours réduit, marqué par les agrumes, beau gras avec une finale sur le caramel.
Étienne Henri 2003:
(fermentation en foudre puis élevage en barrique).
Raisin sec, léger beurré, un peu lâche en finale, longueur sur l'eau de roche. On sent bien le terroir reprendre le dessus au niveau de la fraicheur en dépit d'une année très chaude.
Chêne Saint Étienne 435 ans 2002:
Il est comme je l'ai bu chez moi avec Vougeot il y a 2 semaines: Fumé, de grande complexité, remarquablement défini. Grosse densité...tout comme le potentiel de garde.
Vendanges de la Saint Luc 2005:
Anis , camphre, cire, encaustique. texture caressante. Très belle fraicheur pour ce bonbon.
François Cotat:
Récupération des 2009 ainsi que leur dégustation.
La trame du millésime 2009 chez lui: Grêle tôt - mildiou (sur Caillottes) - sécheresse: bilan, - 40% de récolte...et donc autant moins d'alloc !!!!!!!
Caillottes 2009:
15° ! sec.
Un peu marqué par l'alcool du fait d'un terroir plus léger et chaud. Difficile à aborder. Le 2008 était tellement pur et vibrant.
Culs de Beaujeu 2009:
15.3° !! sec.
Croquant et flatteur, grande amplitude. "Il y a une certaine matière !" lâche le gourou. Un Culs de Beaujeu comme je n'ai jamais eu l'habitude de goûter.
Monts Damnés 2009:
Léger SR.
Une pointe fumé trahit son pédigrée, un corps tout en rondeur, puis une grande rémanence sur l'eau de roche pour constituer une finale typique: la parcelle montre qu'elle ne se laisse pas dominer par le millésime. Contraste très intéressant.
Grande Côte 2009:
Encore + de SR.
Riche...je ne sais quoi dire d'autre tellement mes repères sont absents. Beaucoup de mâche.
Sancerre 2009:
Léger SR + 14.5° !!!
Très fun, on est dans l'extremum MAIS, hyper vineux, charnu avec des arômes d'une grande délicatesse. Comment aborder ce vin ? Gastronomie,plaisir ou dégustation pure ?
Radicalement, il convient dans tous les rôles. Excellent.
Vin de Table Chavignol 2008:
VdT car ses rouges ne font pas la malo alors que l'AOC l'exige: phénomène qu'il ne sait pas expliquer mais qui ne le dérange nullement !!!
Un rouge sur les fruits noirs, bien mûrs, mais la bouche demeure sur une certaine acidité encore mordante (forcément). Très grande délicatesse. A attendre longtemps. Cuvée ultra confidentielle.
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Tellement confidentielle que le
Vin de Table Chavignol 2009 ne sera pas diffusé. La cuve de 500 L restera pour les besoins familliaux, néanmoins on traverse la route pour aller le goûter, j'aurais au moins eu ce privilège !!! Et heureusement car la texture et le toucher sont absolument exemplaires. Des tanins polis, attendris, mais le vin reste ferme et nerveux. Un délice.
Petit bonus afin de régaler et de nous projeter dans un "vieux 2009". "Voilà ce vers quoi ça devrait tendre" nous dit-il.
Grande Côte 1989:
L'expérience du 1982, inoubliable, sera enrichie par celle-ci: une démonstration d'un millésime chaud avec 20 ans de recul.
Un nez et une bouche immense sur le zan, les volutes sont extraordinaires et prennent des nuances au fil de l'oxygénation. Le volume est sans égal, représentatif de cette parcelle, avec un potentiel encore important.
Et dire que les acidités étaient/sont très faibles: tout se tient encore de façon insolente.
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"On est bien".
Gérard Boulay:
Monts Damnés 2009:
Pas en bouteille - 14.5° - 15 mg SO2.
La fraicheur signe le vin, bien qu'encore compact le vin se déroule longuement. Je suis très curieux de voir le résultat une fois misé tant c'est prometteur.
Scoop: pas de
Comtesse 2009, pour maintenir les 8000 bouteilles de MD annuelles il a préféré intégrer les VV dans la cuvée classique. Mais il y aura au grand peut être quelques magnums...
Clos de Beaujeu 2009:
Pas en bouteille.
Cristallin, la longueur n'a d'égal que son arômatique fougueux et typique. Grande maturité mais point de rôti !! (parcelle bien ventilée, S-E, pas de pourriture).
Et dire que cette cuvée au premier passage s'est fait refuser l'agrément au motif de: "caoutchouc"... du délire total.
Clos de Beaujeu 2008:
Chèvrefeuille, fougère, grande fraicheur arômatique et la classique longueur sur le caramel donne cet aspect gourmand en plus du caractère 2008 déjà fort sympa.
Équilibre rayonnant.
Monts Damnés 2008:
Cristallin, fin et vibratoire. Très salin. Un chouillat moins sensuel que le François Cotat bu la veille au resto qui brillât par sa finesse et son raffinement.
Comtesse 2008:
Se goûte magnifiquement. Tout est en place, l'acidité, la matière, l'arômatique (caramel, huitre, bonbon anglais) est précoce. Grande persistance, toucher de velours.
Monts Damnés 2007:
Le citron de 2007 ressort bien, il est en train de se former. Très belle prise d'étoffe, traçant mais charnel. Ça me fait un peu penser à l'évolution des 1997.
Comtesse 2007:
Plus sur l'acidité que les MD et moins expressif.
Clos de Beaujeu 1997:
"C'est pas mauvais ça" dixit Gérard lors de l'ouverture.
Nez opulent, très causant avec une bouche qui surfe entre fruit, fleur le tout sur une acidité vivifiante qui fait danser le vin. Le côté floral ressort plus au fil de l'aération, c'est très sensuel. En tout point superbe.
La grande star du WE:
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