Pesticides
A l’occasion d’une table ronde bordelaise sur les risques sanitaires des pesticides viticoles, il apparaît que derrière le jeu des positions, oppositions et propositions, se dessine l’aspiration partagée de modifier les pratiques.

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Le contexte sur Impossible de récupérer bearer token (consumer)

Anjou-Saumur
Objectif zéro herbicide sur 50% du vignoble !

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Fiche de lecture à rendre dans une semaine !

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Pesticides
Les agriculteurs, premières victimes des pesticides !

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Le cas du Roundup ou la démocratie trompeuse d'internet.

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Petit point lobbying.
Le jus de désinformation de Greenpeace, de Carrefour et des médias.

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Pesticides : Greenpeace empoisonne sa com'

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Le glyphosate, un tissu de mensonge ?

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Pesticides
Dans le Sud-Ouest, « il y a clairement un avant et un après Cash Investigation ».

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Article de István E. Markó. Mise en perspective intéressante, amha
La mauvaise guerre de Greenpeace contre le glyphosate

Cordialement

Très intéressant en effet, mais attention, il peut être risqué sur ce forum de mettre des liens vers un site turbolibéral mangeur d'enfants...

D'autant que l'argumentation développée est tout de même assez faible...

Luc

Je trouvais ça simple et compréhensible. Je n'avais pas lu dans la discussion la notion de LD50 et de NOAEL (j'avoue ne pas avoir tout lu: ni tous les messages, ni tous les liens)

pourquoi faible?

Julien

Bourgogne
Talant (21) : Des résidents lancent une pétition contre l'utilisation de pesticides dans les futures vignes !

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L'argumentation est faible car il tape à côté. Le risque allégué n'est pas de mourir mais plutôt "endommagement des reins, effets sur la reproduction" et autres effets (US EPA), ainsi que l'apparition de plantes résistantes. Ensuite le glyphosate représente 40% seulement du Roundup par exemple. Les interactions avec un des adjuvant du Roundup rendent le cocktail cancérigène probable, toxique et irritant [size=small](je dis ça maintenant que j'ai eu le temps de lire wikipedia ...)[/size]. Mais l'article se contente de parler de mourir en mangeant du glyphosate tout seul. Beurk.
Ca ne rend pas l'article inintéressant en soi mais c'est un peu spécifique.
JD

Pourtant, j'y lis: " Ce paramètre, défini comme étant la limite à laquelle aucune toxicité n’est observable (NOAEL), indique quelle quantité de produit peut être ingérée durant toute une existence sans effet néfaste sur l’organisme. " qui me semble dépasser la notion de risque létal seul, non?
et sur le roundup: "Le Roundup, l’une des formulations les plus populaires du Glyphosate à un LD50 de 5,0 gr par kg. Cette légère augmentation de toxicité est due à la présence d’additifs, dont le POEA, un surfactant (un « savon »)."

effectivement, toutes les mesures ne sont pas mentionnées... mais est-on vraiment à côté?

cordialement

Julien

jd-krasaki écrivait:

---

> L'argumentation est faible car il tape à côté.
> Le risque allégué n'est pas de mourir mais
> plutôt "endommagement des reins, effets sur la
> reproduction" et autres effets (US EPA), ainsi que
> l'apparition de plantes résistantes. Ensuite le
> glyphosate représente 40% seulement du Roundup
> par exemple. Les interactions avec un des adjuvant
> du Roundup rendent le cocktail cancérigène
> probable, toxique et irritant [size=small](je dis
> ça maintenant que j'ai eu le temps de lire
> [url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Roundup#Toxicit
> .C3.A9]wikipedia[/url]...)[/size]. Mais l'article
> se contente de parler de mourir en mangeant du
> glyphosate tout seul. Beurk.
> Ca ne rend pas l'article inintéressant en soi
> mais c'est un peu spécifique.
> JD

Eh non, l'article ne tape pas à côté. C'est bien de glyphosate qu'il s'agit. C'est le glyphosate seul qui a été classé cancérogène probable par le CIRC et c'est avec le renouvellement de l'autorisation du glyphosate que la commission européenne à affaire.
Quant à l'effet des surfactants, il est bien évoqué dans l'article, de plus les formulations commerciales sont évaluées comme telles, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire.
On peut reprocher à l'article de se focaliser sur la DL50 qui permet de quantifier la toxicité aigüe mais il évoque aussi les autres formes de toxicité en parlant de la NOAEL.
C'est dans le cas de sujet vraiment sujets à polémique que l'on voit les limites de Wikipedia. L'argumentation sur la toxicité du Roundup est essentiellement basée sur les "travaux" de Séralini, pas facile de faire dans l'objectivité dans ces conditions.
Et quant à à l'apparition de plantes résistantes, on est carrément dans le hors sujet puisque ça n'a rien à voir avec la toxicité du glyphosate. De plus, si ce dernier est interdit, qui se souciera qu'il y ait des plantes qui lui résistent ?

Sur la résistance aux herbicides on peut lire ça : seppi.over-blog.com/...

On peut reprocher à l'article de se focaliser sur la DL50 qui permet de quantifier la toxicité aigüe

Effectivement, c'est bien ça que je lui reproche, et de se servir de cette DL50 pour affirmer que le glyphosate est bien moins toxique que le sel de cuisine ou le café.
On peut tout à fait lutter contre la désinformation de Greenpeace sans vouloir nous faire croire qu'il est plus sain de mettre un peu de glyphosate dans son eau que de boire une tasse de café.

Luc

Luc,

Je ne suis pas toxicologue alors j'ai un peu de mal à comprendre la réserve exprimée.
La DL50 n'est pas un indicateur pertinent? (j'ai compris qu'il n'était pas suffisant, c'est assez clairement mentionné dans cet article)
Comment doit-on interprété des DL50 différentes pour deux substances? pour reprendre l'exemple de l'article, si DL50 du glyphosate < DL50 du sel, comment faut-il interpréter le résultat?

Merci d'avance

cordialement

Julien

LA DL50 est pertinente en tox aigue ( tu en prends une fois une dose "forte" et tu crèves ou pas ).
L'évaluation toxique sur une exposition long terme à petite dose releve d'autres indicateurs, finalement plus pertinents. Mais ces études là sont longues, compliquées et chères.
L'approche par le NOAEL est plus "acceptable" pour mesurer le risque d'exposition à un produit.

Merci pour l explication.

Crdlt
Julien

Phi, L'article Wikipedia , section toxicité , Argumente sur la ligne des notes OMS du 2004 et la suivante (2011 si je me rappelle bien) et la classification du CIRC. Les travaux de. Seralini sont cités (et pourquoi pas?) comme d'autres.
Et d'accord avec le message d'agitateur. (J'avais un peu vite écarte le Noael. ) Cela dit, ce ne sont que des études limitees, a 26 mois dans les notes Oms si j'ai bien lu pour le glyposate.
Jd

jd-krasaki écrivait:

---

> Les travaux de. Seralini
> sont cités (et pourquoi pas?) comme d'autres.

Qu'une séralinade soit citée dans un support lu par un milieu scientifique, pourquoi pas. C'est toujours bon de se détendre, rire un peu, et illustrer par l'exemple ce qu'il ne faut PAS faire.
Mais bon, wiki est tout public, et malheureusement la présence d'un seul article contradictoire ( fut il nullissimme ) suffira à semer le doute chez le lecteur lambda. Et çà, c'est génant.

Stéphane Le Foll sur la diminution des traitements et des pesticides : « on a des marges de progression énormes et des progrès colossaux à faire dans les inter-rangs sans herbicide »

france3-regions.blog...

didier

Le cas du Roundup ou la démocratie trompeuse d’internet

www.institutmolinari...

Julien

Glyphosate
De l'effet du glyphosate sur la composition chimique du raisin et du vin.

www.academicwino.com...

Le titre de l'étude est déjà une erreur !

Ca ne mesure pas l'effet du glypho en particulier, ça mesure plutôt 2 pratiques culturales: un désherbage ( certes au glypho ) versus labour superficiel.

Une étude sur l'impact glypho serait de le comparer avec d'autres désherbants. Et le meilleur témoin possible serait du désherbage thermique, pas du labour.
La méthode, toujours la méthode....

Pesticides
Dans un contexte où l’usage de produits phytosanitaires fait figure de véritable enjeu sociétal, certains vignerons anticipent en ayant recours à des analyses de résidus. Retour sur cette démarche.

vigne.reussir.fr/act...

Bordeaux
Lancement d’un plan pour réduire les pesticides dans le Bordelais.

www.terredevins.com/...