Champagne Dom Pérignon 2003

Occasion: Retour de la maternité de ma femme
Accompagnement: Apéritif + carpaccio de saumon, copeaux de parmesan
Format: Bouteille
Ouverture: Immédiate
Bouchon: Liège RAS, la partie du bouchon en contact avec le vin est resserée et parfaitement cylindrique
Oeil: Robe jaune clair, fine effervescence
Nez: Assez porté sur le grillé, agrumes (orange)
Bouche: Bonne acidité, sans verdeur. Bouche d'agrumes, de pomme, de noisette grillé. Bulle fine. L'ensemble des arômes est très flatteur, exubérant (trop?). Très léger crémeux. Grande longueur.
Garde envisageable: Oui, environ 10 ans, peut être plus.
Conclusion: Excellent champagne bu aucours d'un très bon moment. Très accessible d'un point de vue gustatif. Pour être pointilleux, Dom Pérignon 2003 est peut être un peu grossier dans son expréssion arômatique, ce qui l'empêche à mon sens d'être un monument.
Note: 17/20

Moët & Chandon "Dom Pérignon" Rosé 2002

Millésime de haute volée sur une tête de cuvée qui sur cette couleur a excellente réputation, j'avoue qu'a l'ouverture j'étais très impatient de la déguster.

Déguster à l'ouverture, le nez dégage une odeur peu agréable et pas engageante pour un kopeck ! c'est même tout bonnement banale :

Re-déguster 2h après de manière "plus posée", la bulle est absente tout comme le nez et en bouche c'est l'acidité qui domine. Je ne comprends pas les avis dithyrambiques des guides. Un flop pour ma part, ou un problème de bouteille même si je n'y crois guère

Je suis très étonné. Mes rencontres avec le rosé de la maison a toujours été de grands moments. Et d'ailleurs, j'ai encavé ce millésime, tu me fais peur!!

Benoit, j'ai eu de belles rencontres avec ce champagne moi aussi, mais c'était la 1ere fois sur 2002 et j'ai étais hyper décu ! A re-gouter

Dom Perignon - 2000

A l'ouverture, le bouchon fait un très timide pshittt ... J'ai un peu les boules

Je me sers un verre, le vin mousse mais la bulle est discrète dans le verre.
La robe ne me semble pas spécialement évoluée.
Le nez est sur la brioche grillée et de belle puissance.

En bouche la bulle est très fine et fait place nette à un vin bien construit et gourmand.
La finale est de belle longueur

Mon dernier souvenir sur ce vin (meme millesime) etait totalement différent avec une bulle plus présente en bouche voir limite agréssive.

Comme quoi, ce défaut a l'ouverture lui a fait un grand bien.
On a adoré mais on a pas reconnu le style.

J'espère que les suivantes seront identiques

ici

Dom Pérignon 2004,

Dégusté à l'apéritif au resto,
Très belle couleur jaune fil d'or..nez sur le pain chaud, les fruits secs. bulle très fine. Bouche équilibrée, soyeuse, ronde et d'une très belle longueur sans accroche.
Un champagne très classique et très élégant mais non dénué de personnalité. J'ai beaucoup aimé; un grand millésime de Dom Pé. **(*)

Changement de barème de notation pour moi...avec quelque chose de moins figé et de moins restrictif.
* : Bon
** : Très bon/Excellent
*** : Superbe/Grand

Une grande première pour ma part dans la dégustation des Dom Pérignon en ouvrant en famille un
Dom Pérignon 2003.

Très peu de gaz à l'ouverture (tout petit pschiiiiiiit) et une mousse contenue dans les verres (l'excuse peut être au fait que nous ayons utilisé des verres à vin et non à champagne, erreur de logisitique...).

Néamoins une belle surprise en bouche avec une teinte de gras très présente mais qui n'est pas pour déplaire.

Cette expérience a été magnifique, et oui on peu parler de vin et non de champagne quant on voit comme ce 100% chardonnay majoritaire est travaillé. Les amateurs de Bourgogne blanc de la côte de Beaune ne peuvent qu'apprécier ce millésime 2003.

Moment à renouveller si l'occasion se présente!

Clém'

depuis quand Dom perignon est un blanc de blancs ?

40 % PN et 60 % Chardonnay si je ne m'abuse.

Julien

A année particulière, assemblage complètement particulier: 62 % de Pinot Noir, 38 % de Chardonnay pour le millésime 2003. D'habitude, on est plus proche effectivement du 50/50 ou d'une légère domination du chardonnay.

En effet, erreur corrigée et merci à frisette pour le détail des proportions.

Clém'

Je ne veux pas trop chipoter Clém' mais 38 %, cela ne fait pas une majorité !

Jean-Loup

J'ai moi aussi trouvé ce Dom Pérignon 2003 (qui m'a beaucoup plu) marqué par le chardonnay, ainsi que par des notes oxydatives gourmandes, qui le rapprochaient plus du Jura que de la côte de Beaune...

J'avais pas du tout retrouvé de notes oxydatives sur le 2003, dégusté il y a 2 mois (cf CR un peu plus haut).

En effet, Jean-Loup, j'ai tout faux sur le 2003 qui est à l'inverse des autres années, minoritaire en chardonnay...

Enfin, je confirme le fait que nous n'avons pas non plus senti de notes oxydatives...

Clém'

He bien il a l'air d'avoir bien évolué, car pour l'avoir bu en 2012, c'était très très moyen.. Ceci dit une seule bouteille bue, donc difficile de se faire une idée précise..

Arnaud

J'ai bu le 2003 au printemps dernier et je n'avais pas été entousiasmé à l'époque. Je me souviens d'un côté grillé au nez assez prononcé, et la bouche était un peu plate. Pas d'émotion sur le moment en tout cas. J'avais nettement préféré Amour de Deutz du même millésime servi en parrallèle.

Quentin

De même, rien d'impressionnant, la bouche manquait de fond, c'était très simple, et un manque de volume et de longueur. Encore une fois, une seule bouteille bue donc difficile d'avoir un véritable avis..

Arnaud

Bonjour;

2003 n'a déjà pas été millésimé de façon massive par tout le monde, il présente et présentera toujours un coté rond et grillé... Par contre, il est normal de retrouver du pinot majoritaire dans la plupart des cuvées millésimées 2003 (PY?), à part de Sousa et sa Caudalies 2003 (100% chardo pour le coup), et peut être Amour de Deutz, le chardonnay en 2003 était plat, c'est le cas de le dire... 10 ans après, on voit combien le pinot noir a mieux réagi et a mieux vieilli sur ce millésime atypique. J'éviterai de garder des décennies une cuvée 2003 avec une majorité de chardo. D'ailleurs, quelques maisons comme Egly Ouriet ont sorti leur 2003 avant leur 2002, le jugeant d'avantage "prêt" à la consommation.

Par contre, millésimer 2003 est plus évident que de millésimer 99 ou 2000, à mon sens, vu le profil si différent de 2003. Donc il est normal de retrouver ici une majorité de pinot, histoire que la cuvée ne s'effondre pas dans le temps du fait d'une acidité trop basse

Enfin, au risque de me répéter, un Dom Pé jeune n'a rien de formidable je trouve, au vieillissement, c'est une autre histoire!

edit: correction après fouilles archéologiques

Selosse 2003 qui vient de sortir est superbe, certes dans un style plus solaire et opulent que 2002 mais il a de beaux jours devant lui.

Je ne suis pas certain que l'assemblage atypique de 2003 pour Dom Pérignon soit lié à un problème gustatif - quand on a un millésime très solaire, on cherche plutôt de la fraîcheur, de la vivacité, apportées plutôt par le Chardonnay que par le Pinot Noir - mais plutôt à un problème de quantités de raisins disponibles car si on a retenu 2003 pour la canicule, les champenois ont retenu cette année très particulière au moins autant pour les impitoyables gelées subies du 9 au 11 avril avec des températures en dessous de -10°C alors même que la végétation avait pris beaucoup d'avance en raison d'une période allant de fin février à début avril étonnamment chaude et ensoleillée. Les chardonnays avaient été plus touchés que les pinots et dans certaines zones il y avait à peine 2500 kg de raisins à l'hectare.

Dans les 2003, il ne faut pas oublier le 2003 by Bollinger, assemblage très particulier avec seulement 3 crus, Aÿ et Verzenay pour le Pinot Noir - Verzenay réputé pour sa fraîcheur - et Cuis pour le Chardonnay - cru vif et frais - vendu rapidement par Bollinger en 2007 sous une étiquette unique - 2003 by Bollinger - car n'ayant pas au vu de leur charte d'éthique et de qualité le vieillissement minimum pour être vendu sous l'étiquette Grande Année. Regoûté voici quelques semaines avec un ami travaillant chez Bollinger, cette cuvée qui pouvait présenter des signes rapides d'évolution lors de sa commercialisation, n'a pas évolué depuis et aurait pu, finalement, faire une jolie Grande Année.
Dom Pérignon 2003, goûté assez souvent, m'a toujours paru être un beau vin. Pas de notes oxydatives - ne pas confondre le grillé/toasté et les notes oxydatives - car Dom Pérignon est plutôt sur un registre réductif.
Il ne faut pas chercher dans cette cuvée et dans Dom Pérignon en général une cuvée originale - ce n'est pas sa vocation - mais cela reste fort bien fait.

Merci pour ces informations. La bouteille de Dom Pérignon que j'ai goûtée présentait effectivement des arômes toastés indéniables, mais aussi d'intenses notes de fruits secs, de noisettes, qui lui allaient très bien et que j'ai pris pour la marque du chardonnay doublée d'une pointe oxydative. A vous lire, il pourrait plutôt s'agir d'un début d'oxydation de la bouteille en question. En tout cas, j'ai trouvé ça bien bon.

Goûté ce week-end pour faire prendre à de néophytes et charmants amis la mesure de la différence qui existe entre un bon champagne et un grand champagne.
Dom Pérignon 2002
le Dom P. a honorablement rempli sa part du scénario qui lui avait été assigné, jouant avec humilité son rôle de mise en bouche, si je puis dire, et préparant nos papilles à l'immense (qualificatif attribué a posteriori) Selosse 2002 qui allait le suivre.

Voilà un gentil champagne très correctement fait, dont la robe est bien claire, la bulle joliment fine, et la longueur dans la norme champenoise (c'est à dire plutôt courte quand même). Un ensemble aussi convenable que surcoté, mais plutôt agréable à goûter en devisant gaiement sans trop y faire attention.

Une dégustation qui confirme l'idée que je me suis fait de dom Perignon (à l'exception notable de 1966 que j'ai eu le plaisir de déguster à deux reprises, et qui n'a rien à voir avec la production contemporaine) il y-a déjà fort longtemps: c'est un bon champagne, l'étiquette est très jolie et ça ne mérite pas le prix qu'on en demande.

Griffon écrivait:

---

>
>
> Une dégustation qui confirme l'idée que je me suis
> fait de dom Perignon (à l'exception notable de
> 1966 que j'ai eu le plaisir de déguster à deux
> reprises, et qui n'a rien à voir avec la
> production contemporaine) il y-a déjà fort
> longtemps: c'est un bon champagne, l'étiquette est
> très jolie et ça ne mérite pas le prix qu'on en
> demande.

Garde un 2002 pour dans 20 ans et tu verras
J'ai pour ma part la réflexion de les boire soit à leur sortie sur le marché, soit dans leur plus grand age car je les trouve moyens dans cet intervalle de temps
Dom Perignon 1969 bu jeudi dernier était magnifique.

Julien

Bonjour,

J'ai il y a peu dégusté différents millésimes de DP à quelques jours d'intervalles : 1996, 1998, 2003 et 2004.
Le sujet a probablement été traité auparavant mais que s'est il passé chez DP pour qu'il y ai en mon sens une baisse significative de la qualité ? Du moins en ce qui concerne l'attente d'un champagne tel que celui ci sur les année 2002 et plus.

Faire 6 millions de cols ça laisse des traces....

Et heureusement que tu n'as pas bu 99 et 2000, tu serais encore plus véhément...

Pour ma part, je pense que boire un Dom Pé jeune n'a strictement aucun intérêt, vieux c'est autre chose, mais dire comment vont vieillir les Dom Pé actuel se serait sortir sa boule de cristal...

Les 2003 et 2004 étaient quand même relativement plats (pour ceux que j'ai dégusté). Certes une bulle fine et délicate mais bon, on s'attend à autre chose d'un DP. Sans sortir sa boule de crystal, on se demande comment, avec une base comme ça, les récents DP peuvent vieillir et devenir très bons.
Pour les 1996 et 1998, c'était quand même autre chose. Bien meilleurs !

Et ça me fait penser à ce que tu dis Bernardo, développe : )
J'ai eu vent de certaines pratiques chez Moet&Chandon. Effectivement, je me demande comment ils peuvent faire encore du qualitatif avec les quantités vendues dans le monde dans les boîtes de nuits par exemple.

Mis à part quelques CR, dont un billet de François Audouze traitant, entre autres, du 2004, je n'ai pas encore eu beaucoup de retour de ce nouveau millésime.

Que faut-il en penser?

Est-il dans la lignée du 2003 en terme d'ouverture, et donc de plaisir?

J'hésite entre le 2003 et 2004, afin d'acheter quelques bouteilles à cadenasser pour les années à venir...

Merci

@HadrienD : J'ai dégusté 2003 et 2004 dans de piètres conditions (boîte de nuit >