Sipp (Louis) aussi et on en passe...

Bordeaux
En 2009, la part de vignes cultivées à partir de raisins issus de l’agriculture biologique aurait progressé d’environ 30 % en Aquitaine !

www.la-croix.com/Le-...

Foncier
Si vous avez des économies, l'envie de devenir vigneron et l'espérance de vendre un jour votre propre vin, c'est le moment !

www.sudouest.com/acc...

Patrick Bottcher écrivait:

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> Sipp (Louis) aussi et on en passe...

De la part d'un grand amateur de vin d'Alsace, c'est une réponse un peu désinvolte. Alors qu'il s'agit d'un problème majeur pour ces vins. Personnellement je n'ai encore vu aucune étiquette mentionnant le degré de sucre. Mais surtout il faudrait standardiser la chose, et l'étiquette américaine me semble très intéressante.

Patrick Bottcher écrivait:

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> Sipp (Louis) aussi et on en passe...

Rémy Gresser aussi

Qu'y a-t-il de désinvolte dans ma réponse ??? Signaler que le niveau d'échelle de sucrosité perçue existe sur les étiquettes de plus d'une dizaine de domaine au top? On cite Muré, Spielmann, Humbrecht, Louis Sipp, Gresser et ce n'est pas objectif ?
Je ne critique pas l'étiquette américaine, je dis juste qu'elle n'a pas inventé la poudre.

Zind humbrecht utilise aussi cet indice comme l'indique entre autre patrick.
1:sec => 5: tres moelleux

Cependant comme pour bien d'autre il y a chez Zind, le taux de sucre réel et la perception.

Par exemple, pas mal de vins chez Zind ont un indice de 1.
Cependant en perception, on a l'impression que les vins vont de plutot sec à moelleux/mi-sec

L'indice mentionné chez Zind n'est pas celui de la teneur en sucres résiduels, mais celui de la perception de ces sucres.

Patrick Bottcher écrivait:

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> Qu'y a-t-il de désinvolte dans ma réponse ???
> Signaler que le niveau d'échelle de sucrosité
> perçue existe sur les étiquettes de plus d'une
> dizaine de domaine au top? On cite Muré,
> Spielmann, Humbrecht, Louis Sipp, Gresser et ce
> n'est pas objectif ?
> Je ne critique pas l'étiquette américaine, je dis
> juste qu'elle n'a pas inventé la poudre.

Je trouve que ça serait bien si c'était standardisé et présent sur toutes les bouteilles, comme ça on pourrait enfin s'y reconnaître. Et puis le sucre "perçu" à mon avis c'est pas très objectif... Quelle est la définition? je préfèrerais le sucre réel, peu importe s'il est contrebalancé par de l'acidité.
En tout cas je maintiens que c'est un grand problème en Alsace, qui n'est pas pris avec sérieux par la profession. L'étiquette américaine est le début d'une standardisation indispensable.
Et désolé pour le "désinvolte" si c'est à côté de la plaque...

je préfèrerais le sucre réel, peu importe s'il est contrebalancé par de l'acidité.

Ben non, justement, parce que ce qui est important c'est ce qu'on perçoit, et pas les résultats de l'analyse.

Luc

Aller je me fais l'avocat du diable.
Oui sauf tout le monde ne perçoit pas le sucre de la même manière.

Plus sérieusement aucun système n'est parfait. Mais le ressenti en plus facile à appréhender pour quelqu'un qui n'y connais rien. (Que je dise qu'il y a 20g/L ou 40 g/L de sucre sans préciser l'acidité... et on fonce droit dans le mur si celui à 20g/L n'a qu'une acidité très faible et le second offre un détartrage gratuit au passage )
Par contre s'il n'est pas standardisé cela ne signifie pas grand chose. (des échelles propres à chaque domaine bof bof)

Un idée pragmatique : calculer les ratio sucres totaux/acidité totale. Ce critère serait à la fois objectif (résultat analytique) et "perceptif".

Mais, quoiqu'il arrive, je rejoins l'avis de François : il faut que ces échelles soient standardisées (pas uniquement à l'échelle d'une région) pour que le consommateur "moyennement averti" s'y retrouve.

Emilien

Parfait! Tout le monde est d'accord : STANDARDISATION. Alors transmettons nos desiderata au CIVA : www.vinsalsace.com .

Bonne idée de départ une "échelle"pour les sucres,mais est-ce bien suffisant et pourquoi la majorité des vignerons alsaciens ne prévoient-ils pas une contre-étiquette regroupant toutes les caractéristiques utiles (acidités,sucrosité,taux de soufre...) car si vous achetez une bouteille de riesling comme cela au hasard,comment voulez-vous savoir ce qu'il y a dans le flacon?
je me souviens avoir goûté à Bernkastel-kues,sur Kues, (oui Patrick,là où on veut construire ce pont) il y a de cela une petite dizaine d'années,quelque cent riesling différents;et bien,pour chacun,il y avait toutes les infos techniques;cela permet de se faire une idée de sa perception du sucre,en fonction de l'acidité entre autre.
Evidemment,rigueur germanique...ou règlementation différente?

jlj

Mé oui, c'est l'échelle standardisée le bon système : quand on fait ses achats en supermarché ou chez le caviste, on voit immédiatement si on achète un moelleux ou un sec. Si au contraire il fallait lire une liste de composants variable suivant chaque producteur (et en général c'est écrit tout petit, c'est pas par hasard), on a mal à la tête au bout de 3 bouteilles lues. Imaginez les foires aux vins dans ces conditions !!!

* AFP le 18/02/2010 à 15:42

Exportations de vins et spiritueux : petite reprise attendue pour 2010

© AFP/Archives Jean-Pierre Muller

Les vins et spiritueux français ont connu une année noire en 2009, avec une baisse drastique de leurs exportations et s'attendent à une reprise "maigrelette" en 2010 à la faveur d'un environnement économique mondial plus favorable.

Après un début 2009 "catastrophique", "l?année s'est terminée beaucoup mieux qu?elle n?avait commencé avec de bons mois de novembre et décembre", a affirmé jeudi Claude de Jouvencel, président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS).

"La reprise étant loin d?être acquise, nous resterons donc prudents", a-t-il ajouté lors de la publication des chiffres des exportations 2009. Pour 2010, il table sur une croissance "maigrelette" des exportations, "au mieux 5%".

"On attend une meilleure ambiance et nous misons aussi sur le millésime 2009. Il faut être patient, le marché est là", a déclaré pour sa part, Louis Latour, président du négoce bourguignon pour qui "le plus dur est passé".

En 2009, les exportations ont chuté de 17% à 7,7 milliards d'euros, selon les chiffres de la FEVS. Un montant dans la fourchette prévue l'an dernier par la fédération qui misait sur une baisse "entre 15 et 20%".

Les exportations de vins accusent la chute la plus importante, -19% à 5,5 milliards d'euros tandis que celles des spiritueux encaissent un repli moindre, de -12% à 2,2 milliards d'euros.

Le champagne affiche les plus mauvais résultats (-28%), une tendance constatée également chez Pernod Ricard. Le numéro deux mondial des boissons alcoolisées, qui a publié jeudi ses résultats semestriels, a fait état d'une chute de ses marques de champagne Mumm (-11%) et Perrier Jouet (-16%).

Les maisons de champagne, qui ont dû gérer des stocks plus importants, ont bénéficié du soutien des banques qui leur ont octroyé des prêts à hauteur d'un milliard d'euros, s'est félicité Ghislain de Montgolfier, représentant le champagne à la FEVS.

Vue d'une bouteille de Pernod Ricard
© AFP/Archives Mychele Daniau

Les vins d'appellation d'origine contrôlée (AOC) sont aussi à la baisse (-19%): le Bordeaux chute de -23%, le Bourgogne de -22,5%, le Beaujolais de -16%.

En revanche, les vins de pays (-2,1%) et de table (+0,3%) ainsi que les mousseux (-1%), moins chers, ont beaucoup mieux résisté.

"Ce sont les pays qui font du haut de gamme, comme la France, qui ont le plus souffert", a reconnu M. de Jouvencel.

La crise économique a entraîné des changements de comportement chez les consommateurs, a-t-il expliqué. Au lieu de consommer au restaurant, les clients ont acheté du vin dans les grandes surfaces pour une consommation à domicile. De même, ils se sont orientés vers l'entrée de gamme.

"Il nous manque des produits avec un affichage clair de marque et de cépage pour renforcer notre offre sur les marchés anglo-saxons", a reconnu la FEVS.

Les vins du nouveau monde se sont imposés sur les marchés avec une offre simple et moins onéreuse que celle proposée par les producteurs français à qui il est souvent reproché une manque de lisibilité dans les appellations.

En novembre dernier, le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, avait appelé les producteurs du Languedoc, en crise quasi permanente, à créer une offre de vins de cépage pour prendre des parts de marché à l'international.

Le vin de cépage est produit à partir d'une seule variété de vignes (Merlot, Chardonnay...).

Tous les marchés de la France sont dans le rouge, mis à part la Chine et Hong Kong. Les deux principales destinations des vins hexagonaux que sont les Etats-Unis et le Royaume Uni enregistrent les baisses les plus fortes, respectivement -30% et -23%.

oliv écrivait:

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> Dans le milieu, on appelle ça l'effet PatrickB.

> www.lefigaro.fr/flas...

[size=large]Ça se confirme ! [/size]

www.ladepeche.fr/art...

Ça se confirme !



Pour revenir aux sucres, je pense vraiment , même si ce n'est pas objectif puisque le fruit de la perception d'un seul ou d'un groupe défini, que la sucrosité perçue est le facteur le plus marquant au-delà de toute autre standardisation des mesures analytiques qui sont une autre information intéressante, évidemment.

Pourquoi ?

Parce qu'évaluer, pour l'achat, les sucres d'un vin alsacien uniquement sur un taux analysé omet l'effet de balance de l'acidité, très présente en 2007 et 2008 comme vous le savez. Et donc que des vins à forte concentration en sucres peuvent ainsi se goûter secs, même jeunes, et avec l'âge, les sucres s'intégrant plus vite que l'acidité, leur caractère sec risque d'être encore renforcé.

Exemple : le Riesling Windsbuhl 2008 de ZH se goûte très sec même peu après la mise (indice 1 sur l'étiquette) alors qu'il fait 8 g de résiduel à la déclaration ce qui est loin d'être anodin (idem le Brand et le Clos Hauserer avec 10 g).

Patrick, tu as sans doute raison, mais en tout cas *il faut* faire une échelle standardisée. Avec sucre X acidité pour avoir une échelle "sucre perçu".

info du week-end : statistiques du B.I.A.D.M.V (Bureau Investigatif d'Analyse Débile Mais Vraie) :

+ les hommes boivent, + les accidents routiers augmentent...

...normal : ce sont leurs femmes qui conduisent !!

bon, j'y vais !!

bon w-e quand même !!

Nomination
L'homme de l'année selon le magazine Decanter est...

www.decanter.com/new...

C'est sûrement grâce à son aligoté

Parait qu'ils sont très liés, en effet ! :)o

[size=x-small]Aaaaaaaadieu[/size]

Éducation
Un rapport propose de réintroduire le vin dans les restaurants universitaires !

www.la-croix.com/Un-...

idée profondément débile et spécieuse.
j'aime beaucoup Jean Robert Pitte, mais il ferait mieux de mener d'autres combats.

"idée profondément débile et spécieuse."

Que voilà un commentaire à l'emporte-pièce ! Du temps de mes études, le vin n'était pas un "problème" comme maintenant. Je ne savais même pas qu'il avait été interdit dans les restau U. Non point qu'on se saôulait tous les jours au gros rouge, mais de temsp en temps, oui, on prenait un petit carafon : quel mal ?
Que ce soit toi ou moi, François Audouze, sache que nous sommes que des petits minus à côté d'une personnalité comme Monsieur Pitte. L'idée n'est nullement stupide et changer un interdit en un permis me semble être un respect réel d'une liberté d'homme qu'on nous rogne systématiquement de chaque côté. Eduquer au lieu de légiférer.
Hallucinant de croire qu'en remettant le vin aux repas des restau U on va créer une foule d'ivrognes incapables alors de bien étudier.
Pour avoir fait de belles et bonnes études à Strasbourg en fréquentant assidûment les meilleurs winstube de la ville, et avec des tas de potes, s'il nous est arrivé une fois ou deux de préférer marcher selon de joyeuses courbes imaginaires au lieu des strictes lignes droites qui devaient être tes propres guides, nous sommes arrivés à un âge adulte en bon état.
Comment un homme comme toi peut-il être contre le vin en restau U ? Mais tout ton corps alerte et gracile sans oublier ton sourire ineffable sont en totale contradiction avec ta sentence !
Bon, un moment d'égarement, un clavier ennemi, une contrariété soudaine : on a tous connu ça : tu es pardonné :-)

Encore 15 ans en arrière, j'étais étonnée, de voir du vin comme boisson au choix sur les plateaux de repas à l'hôpital, de même en carafe sur les tables des profs au collège à midi. Je mettais cela sur le compte du "savoir" vivre" Français, pareil comme la goutte de rouge dans le verre d'eau des enfants pendant un repas festive en famille - justement une manière, d'éduquer à une consommation autrement raisonnable, que celle, que je connaissait de mon pays natal, où j'avais plutôt appris qu'on boit en dehors des repas - et là bien souvent pour "l'effet" d'ébriété, qui était estimé nécessaire à la "convivialité".

Je ne savais même pas, que c'était interdit entre temps dans les restaux U - lieux quand même fréquentés par des personnes majeures à ma connaissance...

Je ne vois effectivement pas ce qu'il y a de profondément débile dans cette idée.
On ne parle pas de cantines scolaires, mais de restaurants universitaires, a priori fréquentés uniquement pas des majeurs (et vaccinés !).

Luc

oliv écrivait:

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> Éducation
> Un rapport propose de réintroduire le vin dans les
> restaurants universitaires !
>
> www.la-croix.com/Un-...
> troduire-le-vin-dans-les-restauran/article/2416732
> /4076

Quoi ? Mais c'est un scandale ! Y a pas de vin dans les restos Universitaires en France ? Mais c'est quoi c'te civilisation.

Bon, OK, il y a 3 ans que je n'ai plus mis les pieds dans une cantine d'unif, mais à l'époque, y en avait chez nous. Vous croyez qund même pas que dans une fac d'agro, on va obliger les gens à accompagner leur BBB sauce au poivre dun coke, non mais.

Et notez bien que c'est pas pour ça que les gais étudiants wallons boivent plus ou moins, se saoûlent plus ou moins... Qu'est-ce qu'un carafon de vin face à un fût de blonde...

Ca va et ça fait déjà débat, mais les étudiants peuvent boire ce qu'ils veulent, comme ils le veulent, sortir s'acheter une bière à 10° entre deux cours par exemple... - c'est donc un vrai faux débat. Quant à la lutte contre le binge drinking ? Pas dans le cadre d'une cantine, je ne pense pas, non.

J'aurais tendance à penser qu'il faudrait intégrer des cours d'oenolgie au sein des cours d'histoire-géographie, et ce dès le lycée - voilà qui créerait peut-être les conditions d'un bon rapport au vin, et à l'alcool en général. J'avais d'ailleurs pondu une petite tribune à ce sujet en réaction au projet de supprimer les cours d'histoire-géo dans les séries scientifiques (PM ceux que ça intéresse).