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Portes ouvertes à Menetou Salon

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Portes ouvertes à Menetou Salon a été créé par seb78800

J'ai commande à distance mes vins mais voici un petit article sur ce week end (trouvé sur le site de la nouvelle république)

Caves ouvertes : moins de visiteurs mais davantage d'acheteurs

Petite affluence chez les producteurs de menetou mais les visiteurs venaient avant tout pour faire provision du cru 2005.

Par le passé, les vignerons de Menetou, Morogues ou Aubinges, voyaient passer beaucoup de curieux, à l'occasion des « caves ouvertes ». L'image du menetou s'est précisée au cours des dix dernières années, les consommateurs connaissent et, sécurité routière aidant, ils ne font plus le tour des caves mais vont chez leurs vignerons favoris, goûter et acheter le cru de l'année. A Morogues, Guy Turpin constate ce manque de fréquentation, sans amertume. A 72 ans, il a vécu la renaissance du vignoble et se passionne aux côtés de son fils, Christophe, pour l'évolution du domaine : « J'ai été longtemps marchand de raisin, je suis devenu vigneron. C'est le remembrement, dans les années 1970, qui a permis au vignoble de repartir. On a arraché le gamay et on a appris à faire du bon vin. Car pendant longtemps, le menetou produit à Morogues, l'était par les cafetiers – ils ont presque tous disparu – qui vendaient leur vin en direct ».
Le domaine Turpin compte désormais 13 ha et si les particuliers restent sa cible numéro un, on trouve du Turpin sur les tables belges et anglaises.
Chez les Leblanc, à Aubinges, on attendait le client de pied ferme. Jacques, le vigneron, avait laissé à Angélique, sa fille, les clefs de la cave. Bac en poche (conduite d'exploitations, décroché au lycée agricole d'Amboise), elle prend la direction de Beaune, pour un BTS, avec promesse de retour à Aubinges d'ici quelques années, le temps de prendre un peu d'expérience… et d'agrandir les 2 ha de vigne actuellement en production sur Morogues.
Tout près des Leblanc, Alain Belleville a enregistré un peu plus de passage. « On a bien vendu pendant ces deux jours. Le marché est tendu, c'est vrai, mais depuis deux mois, il semblerait que les affaires reprennent un peu. » Alain Belleville qui commercialisait en bouteilles, la production de ses 5 ha AOC, reconnaît avoir vendu en vrac au négoce, pour la première fois, par précaution.
A Saint-Céols, Pierre Jacolin a des circuits de commercialisation différents grâce, en particulier, a un regroupement de moyens avec des collègues de Sancerre et Quincy : « Il y a des niches de qualité dans lesquelles nos petites appellations peuvent se positionner. Les vins australiens ou américains, sont beaucoup plus chers que les nôtres ».
07 Aoû 2006 12:01 #1

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