Je ne peux pas résister à l'émotion de vous compter la rencontre inoubliable d'un vin transcendé par le plat cuisiné (et/ou inversement).
Pour les 39 ans d'un ami d'enfance, je lui ai concocté une pastilla au confit de canard et aux cèpes. et pour savourer ce plat succulent (essayez, vous ne regretterez pas), j'ai sortir un de mes derniers Madiran Montus Prestige 1987 de Brumont.
Quel vin! Elégance, parfum de truffes, sous bois, tabac, épices et fruits confits se mêlaient harmonieusement, pour ensuite se continuer en bouche dans un velouté et un fondu d'antologie, chaque bouchée de pastilla étant sublimée par une gorgée de Montus et réciproquement.
Je n'ai rarement ressenti une telle harmonie entre un plat et son vin.
Que tous les gourmants de LPV se lancent sans hésiter (si pas de Montus, un Cahors Prince Probus de Baldès, où une Cuvée Charles de Batz de Berthoumieux en Madiran devraient également être d'excellents compagnons à la pastilla).
Cordialement.
CD
Pour ceux qui posséderaint encore du Montus Prestige 1987, prière de le servir au panier décanteur, en l'ouvrant une heure avant; un carafage risquerait de lui nuire.
Je voulais dire j'ai eu 39 ans hier (en fait je me suis basé sur la date du post) et que j'ai ouvert un Cahors Prestige 1998 du domaine du Cèdre : je préfère le regouter ce soir avant de donner une opinion.