J’ouvre un sujet sur ce restaurant, sans doute un des meilleurs de Chambéry. Il m’avait été conseillé il y a pas mal de temps déjà par Jean-Luc Milleret, qui connaît Chambéry et sa région comme sa poche, mais je n’avais pas eu l’occasion de m’y rendre.
Une visite le matin au domaine de Chevillard (CR à suivre…) a été le bon prétexte pour poursuivre jusqu’à Chambéry.
Nous n’avons pas pris le menu du jour à 20 €, sans choix mais pourtant alléchant, et avons opté pour celui à 32 € qui s’est révélé d’un bon rapport qualité – prix. Il existe un autre menu à 39 € et un menu dégustation à 55 € plus adapté pour un diner de fête, un soir pas trop chaud… C’était en effet le début de la période de canicule avec une température proche de 35 ° et nous avons donc déjeuné en terrasse, parfaitement à l’ombre. Le service s’est révélé très aimable et efficace.

Voici donc notre menu :


Tout était très frais, parfaitement cuit, bien mis en valeur, avec des sauces légères et goûteuses.

Et qu’avons-nous bu avec ceci ? C’est là que le bât blesse… Mathieu Goury du domaine de Chevillard nous avait prévenu : « la carte des vins n’est pas digne de la cuisine, mais c’est malheureusement le cas pour tous les restaurants de Chambéry ! ».
La seule demi-bouteille de blanc de la région est celle d’un négociant. Celui-ci n’a pas son fil dédié sur LPV et je ne pense pas utile d’en ouvrir un suite à la dégustation de ce :

Maison Perret – Vin de Savoie – Chignin Bergeron – Grande Réserve – 2018



La robe est d’un or clair.
La nez d’intensité moyenne déroule une aromatique marquée par l’abricot et des notes florales.
La bouche à l’attaque assez grasse montre un volume et une allonge honnêtes, sur la même aromatique, jusqu’à une finale où ressortent quelques amers.
Un vin bien réalisé mais qui ne procure pas d’émotion.
Bien +

Sur l’entrée l’accord est correct sans plus (3 / 5). En revanche le mariage est réussi (4 / 5) avec le plat, le gras du vin répondant bien à celui de la daurade et l’acidité du vin à celle de la sauce vierge.

Jean-Loup