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Domaine MIA, Mercurey Les Caudroyes 2019

Terroir calcaire
C.R de mémoire, très bon vin typé pinot noir.
Robe pourpre, brillante.
Parfum sur la cerise rouge, intense avec une fine matière. Très bonne longueur en bouche, c'est fruité, on retrouve la cerise et le cassis.
Belle découverte !
Très bien +

Il y a du potentiel de vieillissement.
Gaëtan
 

Domaine MIA, Les Caudroyes 2019, Mercurey rouge
100% Pinot Noir / Vignes de 40 ans en moyenne plantées sur terroir très calcaire et exposées au Nord / alc. : 13%

Nouveau domaine porté sur les fonts baptismaux à partir du vignoble en propriété du domaine Lamarche.
Lire ceci : culturewinetv.com/do...
(Merci à mon caviste en ligne pour le lien)
Robe : pourpre, translucide et brillante.

Nez : fruits rouges (cerise, framboise) mûrs, épices douces, notes de torréfaction et vanillées.

Bouche : fruits rouges (cerise, framboise) bien mûrs, épices douces, notes grillées et vanillées, le tout propulsé par une jolie tension. Peu après l’ouverture de la bouteille, la finale est marquée par une amertume assez forte. Heureusement, elle se dissipe à l’aération et est parfaitement intégrée à J+1. Longueur très correcte.

Joli vin … finesse, juste maturité, tension, équilibre, gourmandise. Très bien : 16/20.
En revanche, à 28 euros, on ne peut pas spécialement parler de rapport qualité/prix du siècle.

Fred

 Domaine MIA,  Clos La Marche 2019, Mercurey rouge

 

Gouté au vin au verre au restaurant Origine à Dijon sur un boeuf maturé. J'étais curieux de tester ce domaine tout récent (dans sa version actuelle du moins) qui a réussi à se faire déjà bien référencer et connaitre grâce à un marketing léché et l'apport de David Duband comme conseiller (sans qu'on sache trop ce qu'il fait réellement je pense ?).

En tout cas le style Duband est clairement reconnaissable, le nez ressemble furieusement à celui du Vosne 17 bu récemment, avec un côté pot pourri/floral (pas la fleur fraiche quoi, j'appelle ça pommadé mais ça ne parle pas aux copains donc j'essaye un autre descriptif), la prune, les fruits rouges, trait végétal aussi. En bouche on est surpris par la douceur des tanins, c'est très soyeux, avec une finale un peu relevée sur le poivre et les épices. Très bon accord avec la viande.

Bien + / Très bien

Arrrggghhhh.  Ma petite fille s’appelle Mia, va falloir que j’en achète alors !!!!

Je pense que ça n'est pas un achat inutile oui! Voire même une bonne excuse

tht écrit:

Arrrggghhhh.  Ma petite fille s’appelle Mia, va falloir que j’en achète alors !!!!

C'est également le prénom de la jeune vigneronne de ce domaine !
Mais je te plains Thien...encore obligée d'acheter du vin 

Domaine Mia - Rully Les Plantenays 2020

La contre-étiquette annonce la couleur (et moi aussi en passant, il s'agit d'un blanc) : "Domaine Mia milite à pas feutrés pour unir le meilleur de deux mondes, les traditions culturales de son terroir, patientes et sages, et une viticulture d'avant-garde inspirée de la biodynamie." Je vous épargne la suite qui est de la même eau puisée à la source infinie de la pomposité.

Il serait injuste néanmoins de projeter sur ce vin le sentiment d'ennui ou d'agacement, c'est selon, que fait naître chez l'amateur cette tentative maladroite d'auto-glorification. En effet, on a affaire à une belle bouteille. La robe est claire et le nez, réduit, est un rien monolithique sur le sésame. Très côte de Beaune. Chouette, j'aime bien. La bouche se montre elle aussi un peu simple avant de s'ouvrir à l'aération et de proposer un beau jus franc et frais avec quelques arômes discrets de fruits exotiques et une finale vive et salivante. Le vin affiche un léger creux en milieu de bouche mais reste toujours agréable. J'ai débouché la bouteille juste avant de la servir, ce qui fut un tort, il faut lui permettre de s'aérer.

Au final, je découvre ce jeune domaine avec ce flacon séduisant qui me donne envie de mettre ma chaîne en or, de monter sur la table et de lever les bras bien hauts pour danser le mia.

Domaine Mia - Mercurey Les Rochelles 2020

Le vin présente une robe magnifiquement lumineuse mais le nez est sur la retenue. La bouche est d'une vivacité de bon aloi, avec un peu de gras mais pas trop, un bon équilibre, des agrumes en finale. C'est du beau travail mais, je ne sais pas trop pourquoi, je me suis un peu ennuyé. 

De l'ennui, sur un vin bien fait, qui plus est un blanc bourguignon, une de mes faiblesses avérées ? Comment est-ce possible ?

Je consulte le Petit Robert. Blasé : "Dont les sensations, les émotions sont émoussées, qui n'éprouve plus de plaisir à rien." Diantre, en serais-je réduit à l'état de zombie du vin, buvant par simple habitude ? Je suis pris de vertige en contemplant la force de l'influence des humeurs sur des comptes-rendus gustatifs déjà intrinsèquement subjectifs. Si le vin représente un sujet inépuisable, peut-être est-ce tout simplement parce que, isolés dans la tour d'ivoire de nos perceptions et de nos humeurs, nous déroulons un discours parallèle jusqu'à l'infini à celui de nos camarades amateurs, nous convainquant, à tort, que nous creusons le même sillon. Le monde du vin comme un immense malentendu...

Je sens bien que j'ai besoin d'une petite pause dans mes dégustations. Je vais attendre au moins... 24h avant de déboucher une autre bouteille que je jetterai ensuite dans l'océan de l'incommunicabilité.

Splendide texte ! 
Ambiance Lost in Translation.