Péby Faugères est une sélection parcellaire de Faugères nommée du nom du mari défunt de la propriétaire.
J'ai goûté le 99...malheureusement après Monbousquet du même millésime, ce qui évidemment ne lui a pas rendu justice...le vin était fermé avec une acidité prépondérante...bt à revoir
J'ai du 98 en cave que je n'ai pas encore goûté...un passionné a déclaré sur le forum de Tanzer que c'était le meilleur St Emilion qu'il avait goûté avec Cheval Blanc!...à voir
après les Priorats fabuleux d'hier soir, j'ai choisi un St Emilion pour le repas de ce soir. Avouez que c'était risqué!
Une robe aux reflets encore violets, qqs notes de réduction aux nez, sinon fruit rouges avec un zeste de réglisse, en bouche le corps est plus droit que large mais d'une concentration extrême, une acidité contrebalance bien les 14°, de superbes tanins fouettent le palais, le vin est ultra-corsé, la finale persiste très longtemps en bouche. La première impression est d'un très grand St Emilion, je peux même dire que c'est le 1999 le plus concentré que j'aie bu jusqu'à ce jour avec Monbousquet. Je placerais Monbousquet dans la catégorie new-style et Péby chez les classiques, bien qu'il s'agit là d'un vin de garage existant depuis qqs millésimes seulement.
Pas d'opulence voluptueuse facile, non le vin est droit et il a beaucoup de nerf. Encore beaucoup trop tôt, il faut l'attendre. Seule critique, la trame n'a pas la finesse d'un Clinet par ex.
ps il tient le coup question puissance et concentration face à Mogador 1999 dont j'avale la dernière gorgée.
Bravo Mesdames Amandine, Cerise et Corinne Guisez, voilà un grand vin!
tout de suite après ouverture, forte note de réduction au nez, finale puissante et longue sur une masse de tanins
après aération, une grande race éclate au nez, subtile note de torréfaction derrière les petits fruits rouges, épices, en bouche l'attaque est fraiche et puissante à la fois, on sent tout de suite la grande concentration, la bouche n'est en aucun moment épaisse ou large comme Monbousquet ou Quinault l'Enclos, ce vin garde une droiture longiligne; très belle structure, belle fraîcheur nerveuse, la finale est très longue, la rétro-olfaction est de type bazooka...peut-être une pointe de note de torréfaction en trop dans la finale