L'ordre est logique mais comparer 734 et 2002, c'est vouloir concurrencer une Porsche avec un petite GTI.
2002 fait partie des champagnes les plus impressionnants, tant au niveau de la structure, de l'aromatique, que du potentiel, qu'il m'ai été permis de boire.

Affirmer que tout le monde est d'accord pour dire que 734 ne casse pas trois pattes à un canard est un vrai raccourci.
734 est une belle cuvée, sans nul doute l'un des BSA les plus intéressants, complexes, ...
N'attend on pas trop de cette cuvée ? Jacquesson est une maison qui, à raison, est encensée mais il faut attendre de ces cuvées 73x ce que l'on doit attendre d'un excellent BSA.

Effectivement, j'ai résumé les avis lus ici et là, grossièrement, je vous l'accorde
A titre personnelle je l'ai trouvée fade, manque d'acidité, de caractère. Pour autant, c'est un vin qui se boit très bien, spécialement en saison estivale.
Pour me résumer : la cuvée 734 ne présente pas de défaut particulier, mais ne présente pas non plus de qualité transcendante.

Cependant, j'ai bien noté les conseils de dégustation, notamment de la déboucher quelques temps avant afin de laisser le vin s'ouvrir. Je n'y manquerai pas.

Je n'ai pas bu beaucoup de champagnes de prestige/millésimés, par contre des BSA j'en ai goûté quelques uns, cette année notamment.
Avant la cuvée 734, et dans la même gamme de prix, je citerais en ordre alphabétique (pour ne froisser personne) des BSA bus cette année : Billecart-Salmon, Bollinger, Ruinart.

Je ne dis pas ça , ni ne suis là pour critiquer Jacquesson, juste pour noter que je m'attendais à plus d'intensité. Comme je l'indiquais en préambule, j'avais beaucoup d'attente quant aux cuvées Jacquessonniennes que j'allais déguster.

Cas d'école, pour exemple :
On me parle d'un bon restaurant, j'y goûte un plat qui ne va pas dans le sens des avis que j'ai entendus...
Pour autant, ça n'empêche pas que le dessert y soit très bon !!!

J'espère que le 2002 sera le dessert qui contrebalancera la déception du plat ! ()

Espèrant m'être fait comprendre, je vous salue chaleureusement.

Emmanuel.

N'attend on pas trop de cette cuvée ? écrit:

bettane lui ayant mis 18/20 je comprend que certains puissent en attendre beaucoup
mais quand je vois le niveau du GC avize 97, je me dis que tout est possible
carafer un champagne ? c'est courant, l'ami vetshow nous a bien carafé une bollinger GA 2002 succulente d'ailleurs

734 est capricieuse. Pour avoir bu pas mal de bouteilles, il s'est montré c'est vrai, assez hétérogène. Mais je rejoins PY, â ce niveau de prix, difficile de Trouver mieux.
Malheureusement ou heureusement (c'est selon), les prochains 7xx
Intégreront Avize. Je suis impatient de voir le résultat.

Néanmoins, je reste un fan absolu de cette maison.

Ben dites-donc, le moins qu'on puisse dire, c'est que la 734 fait débat !
A peu près autant préfèrent 733 à 734 que l'inverse.
Emmanuel nous dit que les avis convergent pour dire que 734 n'est pas exceptionnelle, alors que les pros affirment que c'est l'un des tous meilleurs BSA !

Je n'en connais aucun mais je suis à la recherche d'un Champagne à bon rapport Q/P pour une occasion, j'avais jeté mon dévolu sur cette 734 (vendue à 26€ près de chez moi !) mais après avoir lu ce fil, je ne suis pas plus avancé

Gaultier,

une 734 à 26 euros, dans votre recherche de bon rqp, ce sera difficile de trouver mieux!!!

Armand

Beaucoup de plaisir hier avec une Jacquesson 734, à la bouche pleine et au fruité intense. Elle s'est très bien goûtée.
Et l'accord avec des tartines beurrées+friton de porc aux herbes+oignons blancs fut vraiment enthousiasmant.

Un Jacquesson 733 sorti pour épater des non amateurs. La bouteille fut superbe, vineuse droite, complexe avec une bulle fine ... Mais aucun des convives n'a aimé : pas assez de bulle, pas assez sucré (sic)

Désespérant je garde désormais mes champagnes pour les amateurs

17/20

gogos51 écrivait:

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> Un 733 sorti pour épater des non amateurs. La
> bouteille fut superbe, vineuse droite, complexe
> avec une bulle fine ... Mais aucun des convives
> n'a aimé : pas assez de bulle, pas assez sucré
> (sic)
>
> Désespérant je garde désormais mes champagnes pour
> les amateurs
>
> 17/20

D'accord avec toi, la cuvée 733 dont je viens de finir mon dernièr flacon, est une superbe bouteille que personnellement je pense assez supérieure à la 734. (à mon goût évidemment)

J'avoue avoir très rarement affaire à ce genre d'individu. Déprimant en effet.

A leur décharge, on peut dire aussi que Jacquesson n'est pas dans un style des plus faciles à apprécier (surtout si on ne connaît pas) et il s'exprime pleinement sur un plat approprié.

Sinon, un "truc", c'est de présenter en parallèle, un champagne à bulle et sucre. Même s'ils disent préférer, dans 90% des cas, la différence de niveau saute aux yeux (je l'ai fait plusieurs fois, et sur des vins plus difficiles comme le Brut Nature de Drappier).

Sinon, pour moi itou, 733 se présente mieux.

Ils ont gouté la cuvée 735 : www.larvf.com/,video...

En même temps, avec Dom Pé œnothèque 1996, on peut pas dire que l'on prenne énormément de risque! Curieux de gouter cette cuvée 735, je me suis procuré quelques 733 qui fait tant l'unanimité, on verra bien!

J'ai hâte de goûter à la 735 vu ces commentaires

Oui, enfin, ça reste la RVF, avec ses préjugés, ses dadas... je rencontre beaucoup plus de divergence que d'accord avec les choix de cette revue, qui me semble parfois bien partiaux (et c'est peu dire !). Je me rappelle encore de l'hilarant numéro spécial "Millésime 2009"... dire que j'ai raté 2010... pfff

C'est de bon ton de cracher sur la RVF mais je ne vois pas en quoi leurs jugements sur le champagne est sujet à caution.

Ce n'est pas une question de "bon ton", j'ai besoin de connaître ces revues que je fréquente donc très régulièrement et il va de soi que j'ai pu comparer non seulement leurs jugements (entre eux et avec les autres publications) mais aussi suivre leur évolution, leur ligne éditoriale... etc... et c'est une évidence que la RVF fait partie des publications dont je remet le plus en cause les jugements (et que j'ai le plus de difficulté à interpréter). Au contraire, par exemple, les critiques de Decanter sont beaucoup plus faciles à exploiter, je irais même jusqu'à dire très justes, et leur ligne éditoriale est limpide.

Je pense qu'en fait, en France, du fait de la petitesse du monde du vin, il y a trop d'intérêts et de moyens de pression pour que les journalistes puissent s'exprimer librement et efficacement. Et c'est d'autant plus vrai des Champagnes (qui ont une force de frappe marketing hallucinante). Il suffit par exemple de lire les derniers billets de Hervé Bizeuil pour avoir une illustration plus précise de ce que je veux dire.

Pour Decanter, parlent ils souvent de champagne (c'est une vraie question) ?

Pour Jacquesson, penses tu qu'il s'agit d'une maison ayant des moyens de pression ou d'influence sur la RVF ?

Pas de pub Jacquesson dans la RVF ?

Luc

Je ne crois pas. En revanche participation au salon

Decanter parle du Champagne naturellement, mais pas dans tous les numéros.

Si si, il y a des pubs. Et puis il y a le salon, évidemment (là, Jacquesson a un poids important, d'autant que hors champagne, la programmation est légère), et puis il ne faut pas oublier que si un journaliste sabre une maison (je n'en citerai pas), c'est évident qu'il n'aura plus ses entrées. Ceci est valable de Bordeaux et de Champagne en particulier parce qu'ils sont incontournables. C'est humain mais d'un autre côté c'est vraiment lamentable car cela signifie que que si on veut de vrais jugements, il faut aller du côté de revues traitées plus impartialement. Revues qui sont souvent anglo-saxonnes... De la sorte les producteurs français sont la première cause de la faible notoriété des critiques français. Mais bon, on part hors sujet...

De toute façon, une nouvelle cuvée de Jacquesson est forcément intéressante à goûter, du fait de leur personnalités différentes. La nouvelle politique va accentuer la chose, sans doute.

Il me semble aussi que j'ai régulièrement vu des publicités pour cette maison dans la RVF.

Luc

serait-ce uniquement parce que Jacquesson fait quelques pubs dans la RVF que l'équipe qui s'occupe du Champagne à la RVF (dont le très sérieux Antoine Gerbelle) dit du bien de Jacquesson ?

Jacquesson est devenue en 15 ans, par son courgae, la qualité et la transparence de son travail, une maison incontournable en Champagne. Cela n'est pas beaucoup plus compliqué que cela.

Alors si dès qu'une revue dit du bien d'un domaine on soupçonne qu'il y a des intérêts publicitaires derrière, on n'en sort plus.

Globalement la RVF est une revue essentielle sur le vin en France. On peut avoir chacun une approche du vin différente, des affinités différentes mais c'est globalement sérieux. Et tous les amateurs de vins en France ne maîtrisent pas forcément la langue de Shakespeare donc la RVF devient incontournable.

Amicalement.

Il ne faut pas s'emballer. Je n'ai jamais dit que ce que disait la RVF était toujours faux et je n'ai jamais rien dit par rapport à Jacquesson (qui me paraît une des maisons prêtant le moins à discussion... quoique, sur 734 ). Jacquesson, de toute évidence, fait du bon boulot. Mais dans le monde du champagne, un peu d'honnêteté ferait du bien parce que les BSA des grandes maisons qui ne valent pas tripette sont quand même on ne peut plus communs (BSA encensés par la presse de tous bords).

Nous parlions en général et il est impossible d'affirmer (ou alors il faut être complètement naïf) que la RVF est absolument maître de ses jugement. Il est évident, pour rester en champagne qu'un certain nombre de vins ces dernières années, dans les BSA, les cuvées prestige... de beaucoup de maisons ne sont pas au niveau annoncé par cette publication (et les autres). Je ne pense pas qu'ils soient "nuls" mais je vois mal leur éditeurs les autoriser à fâcher les grandes maisons (LVMH au hasard).

Quant au caractère "essentiel" de la RVF... je pense qu'il ne faut quand même pas pousser mémé dans les orties.

Je précise que je dis ça sans aucune animosité, je veux juste recadrer ce que je disais.

Justement mauvais exemple car la RVF a sorti il y a moins d'un an un palmarès sur les BSA où les grandes maisons en prenaient pour leur grade. Même Bollinger s'en sortait avec une note juste moyenne.

Jacquesson Dizy "Corne Bautray" 2000

dégorgé en 2006. Non dosé.

Le nez annonce tout de suite la couleur avec des notes crayeuses et quelques petits fruits noirs (curieux pour un 100% chardonnay)

Nombreuses bulles qui s'assagiront au fil de l'aération pour former un cordon bien fin.

En bouche, la structure est simple, la matière n'est pas débordante (effet millésime), mais ce champagne ne manque pas d'attrait. En effet, il a coté très frais et léger, et encore une fois, le coté crayeux ressort indubitablement. On a l'impression de croquer de la craie. Belle finale ou se mêlent quelques notes crayeuses ainsi que d'agrumes. Bonne longueur.

Un bon champagne, bien fait, "efficace" mais un peu limité selon moi. Pour moi, 2000 ne restera pas dans les mémoires, mais peut se boire facilement en attendant les autres beaux millésimes. Une longue aération aura été nécessaire à ce vin pour exprimer son potentiel.

Pour les fans de champagne "minéral"!

Jacquesson Brut 1997

dégorgé en 2007. 45% de pinot noir, 55% chardonnay

Un nez très brioché, puis qui s'amplifie sur les fruits noirs. La bulle est bien dessinée, très fine.

En bouche, on a champagne vif et vineux à la fois. Une belle matière envahit le palais sur des notes de sureau et de mûres. On sent le champagne "accompli", bien fait, sur de lui. Belle finale avec un zeste d'acidité qui relève un ensemble de très bon niveau. La longueur est, quant à elle, excellente, on a l'impression que le vin reste en gorge.

Je retrouve là, le Jacquesson que j'aime. C'est vineux, fin mais avec cette puissance contenue. Un excellent champagne pour ma part.

A noter que certains convives l'ont trouvé un poil "agressif" en rapport avec la vinosité, surtout les amateurs de blancs de blanc (non mais je vous jure...)

Jacquesson 734

J'avais été un peu déçu par cette cuvée lors de sa sortie mais cette fois ci ce fut très plaisant.
La bulle est fine, on a un petit aspect brioché, il y a une belle maturité et un bel équilibre. Ce champagne a bien tenu de l'apéro au plat.
Attention on n'a pas une grande complexité, ni une longueur énorme, ni une tension vibrante mais c'est quand même très bon à mon gout.

Jacquesson cuvée 733

Lors du premier verre, le nez est inexistant et la bouche agressive. Je décide donc de mettre ce champagne de coté, car manifestement, il demande plus d'aération. La 2ème tentative est un peu plus concluante, mais ce n'est pas le Pérou.
Des arômes de noisettes et de pain grillé se dégagent.
Le vin se réveille et se s'adoucit, avec une belle tension en bouche, mais la bulle est un peu trop présente à mon goût. Belle finale qui vient rattraper un ensemble un peu juste, car ça manque manque de fraîcheur et de complexité. La matière m'a semblé un peu légère. A la découverte de la bouteille, quel ne fut pas mon étonnement! J'avais tellement lu de bonnes choses ici même sur ce champagne, que je suis déçu, il m'a laissé sur ma faim. A sa décharge, je suis plus habitué aux cuvées millésimées et autres parcellaires.

Bof

Il doit y avoir des lots différents parce que je ne me retrouve pas dans ce commentaire.