PY Cainjo écrivait:

---

> Brut Perfection Millésimé a disparu après le
> millésime 1990.
>
> C'est effectivement dans la lignée Signature/Grand
> Vin Signature/199x ou 200x, Signature avant 1990,
> Grand Vin Signature pour 1990, 1993 et le début de
> 1995 puis 1995, 1996, 1997, 2000 et 2002 jusqu'à
> aujourd'hui. Pas de successeur au 2002.
>
> Ce 2002, pourtant un vin superbe, est un des
> grands "regrets" des frères Chiquet car ils
> estiment qu'en l'élaborant ils se sont privés de
> quelques milliers de bouteilles de 730 et quelques
> centaines de bouteilles d'Avize Champ Caïn 2002 et
> Aÿ Vauzelle Terme 2002.
>
> Amicalement.

Regret peut-être pour les frères Chiquet, moins pour les amateurs, car ce 2002 est effectivement superbe, et on n'est pas dans les sphères tarifaires des cuvées parcellaires!!!
Pour ce qui me concerne, je suis prêt à payer la différence entre une cuvée 7XX et le millésimé 2002 (environ 30€), mais pas celle entre celui-ci et les parcellaires (environ 80€ si je ne m'abuse...).
Les 733 et 735 sont cependant de très bon souvenirs de dégustation.

Christophe

Christophe

les parcellaires sont tout de même dans une autre dimension, plus profondes, complexes, identifiées, ...

Et puis, le prix n'est malheureusement, pas uniquement une question de qualité mais aussi de rareté, d'image, ...

Les frères Chiquet ont renoncé à environ 35000 bouteilles d'Avize Grand Cru pour ne produire qu'environ 7000 bouteilles d'Avize Champ Caïn et à environ 20000 bouteilles de Millésime, le tout permettant de renforcer qualitativement les cuvées 7xx sans pour autant en produire beaucoup plus le tout en ne laissant apparaître qu'environ 4000 Dizy Corne Bautray et moins de 2000 bouteilles d'Aÿ Vauzelle Terme.

En partant du principe que les cuvées 7xx restent globalement au même volume, en prenant les prix publics (ce serait pareil sur les prix pro car les marges restent globalement les mêmes), remplacer 36000 Avize Grand Cru à 60 Euros et 21000 Millésime à 70 Euros par à peine 13000 lieux-dits à 135 Euros conduit à un résultat net négatif et montre bien que Jacquesson agit avant tout dans l'intéret de la qualité, du goût plus que dans l'intérêt de ses finances qui sont bonnes par ailleurs. et cela sera en partie compensé par l'augmentation parallèle du même volume des cuvées 7xx qui, vendue plus tard en Dégorgement Tardif seront mieux valorisées. Mais au final cela doit constituer une opération blanche et pas du tout un apport considérable de marges supplémentaires.
Ce n'est pas forcément le cas de tout le monde et je pense que produire une bouteille de lieux-dit coûte beaucoup plus cher à Jacquesson qu'une bouteille de Dom Pérignon à Moët ou de Cristal à Roederer...

Quant à les mettre à l'aveugle les unes à côté des autres...

Justifié ou pas, on met plus facilement 60 euros dans un Avize GC ou 70 euros dans un millésimé que 130 € (soit le double !) dans un parcellaire.
Je ne suis pas sûr, par ailleurs, que la différence de qualité entre ces cuvées justifie cette différence de prix (du point de vue du rapport qualité/prix).
En tous les cas, pour ce qui me concerne personnellement, Jacquesson est devenu un domaine que je ne peux plus m'offrir (en dehors de la cuvée 7xx).

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Julien

Pierre-Yves,
Que d'informations !
Merci beaucoup.
Pourquoi Jacquesson a commencé ses 7XX, par ce chiffre (surprenant ?) de 728 ?
La logique eût été de commencer par 1 ou au pire 700.
Alors ?

"En 1898, la Maison redéfinit la classification interne de ses vins en donnant le N°1 de son cahier de tirage à la Cuvée du Premier Centenaire, le N°2 à la cuvée suivante, et ainsi de suite. Ce système très simple fut dès lors utilisé par tous les chefs de cave de la Maison jusqu’à nos jours. Il apparaît par exemple aujourd’hui en tant que numéro de tirage sur les étiquettes de Grand Vin Signature. Le vin d’assemblage élaboré à partir de la récolte 2000 portant dans nos livres le N°728, il a été décidé de le présenter sous ce numéro. La Cuvée n°729, élaborée à partir de la récolte 2001, lui succédera."

[size=small]Source : site internet Jacquesson [/size]

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Julien

il suffirait de goûter un Avize Grand Cru et l'Avize Champ Caïn en parallèle pour se convaincre de la différence très importante qu'il peut y avoir.
Un peu comme dans un grand domaine bourguignon, on peut toujours s'interroger sur l'intérpet de mettre davantage quand on trouve un Batard-Montrachet superbe, quel intérpêt d'aller jusqu'au Montrachet ? Ou pour le DRC, Romanée Saint-Vivant est magnifique, mais Romanée Conti c'est encore meilleur.

Et puis, bientôt on aura les 7xx en Dégorgement Tardif qui viendront compléter la gamme ainsi que le retour du Dizy Terre Rouge Rosé qui sera, lui, positionné nettement en dessous des blancs.

PY Cainjo écrivait:

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> les parcellaires sont tout de même dans une autre
> dimension, plus profondes, complexes, identifiées,
> ...
>
> Et puis, le prix n'est malheureusement, pas
> uniquement une question de qualité mais aussi de
> rareté, d'image, ...
>
> Les frères Chiquet ont renoncé à environ 35000
> bouteilles d'Avize Grand Cru pour ne produire
> qu'environ 7000 bouteilles d'Avize Champ Caïn et à
> environ 20000 bouteilles de Millésime, le tout
> permettant de renforcer qualitativement les cuvées
> 7xx sans pour autant en produire beaucoup plus le
> tout en ne laissant apparaître qu'environ 4000
> Dizy Corne Bautray et moins de 2000 bouteilles
> d'Aÿ Vauzelle Terme.
>
> En partant du principe que les cuvées 7xx restent
> globalement au même volume, en prenant les prix
> publics (ce serait pareil sur les prix pro car les
> marges restent globalement les mêmes), remplacer
> 36000 Avize Grand Cru à 60 Euros et 21000
> Millésime à 70 Euros par à peine 13000 lieux-dits
> à 135 Euros conduit à un résultat net négatif et
> montre bien que Jacquesson agit avant tout dans
> l'intéret de la qualité, du goût plus que dans
> l'intérêt de ses finances qui sont bonnes par
> ailleurs. et cela sera en partie compensé par
> l'augmentation parallèle du même volume des cuvées
> 7xx qui, vendue plus tard en Dégorgement Tardif
> seront mieux valorisées. Mais au final cela doit
> constituer une opération blanche et pas du tout un
> apport considérable de marges supplémentaires.
> Ce n'est pas forcément le cas de tout le monde et
> je pense que produire une bouteille de lieux-dit
> coûte beaucoup plus cher à Jacquesson qu'une
> bouteille de Dom Pérignon à Moët ou de Cristal à
> Roederer...
>
> Quant à les mettre à l'aveugle les unes à côté des
> autres...

Pierre-Yves,

Tous cela est bien intéressant, mais même si j'adhère à cette démarche d'augmentation de la qualité générale, j'ai du mal à croire à une démarche uniquement basée sur ce critère, accessoirement je ne crois pas trop à la philanthropie non plus...
A terme il devrait y avoir sans quelques milliers de flacons 7XX vendus en dégorgement tardif, et à combien??? Sans doute 50-60€ minimum sinon la différence avec les cuvées 7XX de base sera trop faible. Et cela rend la démarche très profitable.
Mon calcul est simple voire simpliste (base de 40-45000 bouteilles à 55€ le col), je ne demande qu'à avoir tort mais il faudra bien me prouver le contraire.

D'autre part, pour ce qui concerne les 2002, j'ai pris plus de plaisir avec le millésimé de base qu'avec les parcellaires. Alors je suis peut-être un cas isolé... mais même un dégustateur de la RVF n'a pas trop apprécié Champ Caïn 2002. Alors pour une fois que je suis d'accord avec eux, je le souligne

Christophe

sauf que sur les 44000 bouteilles qui auraient théoriquement pu être produites en plus, le volume supplémentaire ne sera pas celui-ci car quelques approvisionnements en raisins allant avant dans les cuvées 7xx en raisins ont été volontairement abandonnés et remplacés par des raisins allant auparavant dans Avize Grand Cru et le millésime. Cela veut dire une baisse de la production globale de la maison. Le supllément de 7xx est d'environ 30000 bouteilles et sur ces 30000 bouteilles, à peine 10000 deviendront des Degorgement Tardifs.
Donc, ces derniers, quoique vendus à 60 Euros, font globalement une opération blanche et pas un supplément considérable de marge pour la maison.

Amicalement.

Compte-rendu d'une dégustation avec Jean-Hervé Chiquet en novembre à Normale Sup'.
Jacquesson
Cuvée 734
Sur une base de vins de 2006, ce champagne légèrement majoritaire en chardonnays est assez peu dosé (3.5 g/L) ; la robe est légèrement dorée, assez colorée. Le nez est notablement gourmand, d'abord sur des notes de miel, de fruits blancs, d'amande et de raisin, puis à l'aération plus brioché. En bouche, la bulle est fine et, au-delà de la vivacité aromatique sur un caractère d'agrumes, on retrouve un très belle amertume de structure.

Cuvée 735
La base glisse sur des vins de 2007, mais contient une proportion notable de 2006 et 2005 ; l'assemblage est exactement équilibré entre chardonnays et pinots et le dosage identique (3.5 g/L). La robe conserve ses reflets dorés, assez denses, tandis que le nez se fait plus réduit au premier abord ; il s'ouvre ensuite sur le verjus et la pomme golden. En bouche, l'attaque conserve cette caractéristique : assez douce, son aromatique est délicat et encore floral. La bouche est ensuite d'une grande densité ; l'amertume et la fraîcheur sont en revanche encore un peu dissociées en fin de bouche, malgré un caractère très vineux. La finale confirme cette impression de vinosité avec un bout de langue très "vin tranquille" et de beaux amers et structure. Ce vin est sans doute ce soir-là dans une phase de fermeture de jeunesse.

Dizy "Corne Bautray" 2002
Ce chardonnay millésimé n'est absolument pas dosé ; la robe dorée est déjà assez dense. Au nez, initialement réservé, le gras amène des notes secondaires, de pomme mûre et de noix. En bouche, l'aromatique est complexe et surtout très dense. Le toucher de bouche est doux et assez onctueux. La finale est d'une grande amertume, fluide, bien fraîche et alléchante. Peut-être ce vin sera-t-il un peu léger sur un plat consistant, mais bien meilleur sur des produits frais en température ou assez fins, comme des poissons blancs.

Avize "Champ Caïn" 2002
Ce pendant du Corne Bautray, un Chardonnay également millésimé, quoique très légèrement dosé (2 g/L) est également d'un doré assez dense. En revanche, le nez en est ce soir extrêmement réservé. La bouche toutefois est très jolie, complexe, assez minérale. La finale est d'une très grande densité, avec beaucoup de gras. Si ce vin possède à mes yeux beaucoup de potentiel, particulièrement sur table, il est encore bien trop jeune pour être justement apprécié.

Jacquesson 2002
Nous retournons maintenant sur un assemblage, dominé par le pinot noir, cette fois millésimé. Le nez, d'agrumes, légèrement crémeux, est très ouvert. En bouche, l'attaque est belle et bien pleine ; la vivacité y court tout au long. La structure du vin est bien dense et d'une persistance aromatique très grande. La finale présente une belle amertume de structure et le bout de langue est très alléchant.

Avize "Dégorgement Tardif" 1995
Nous concluons cette dégustation par un vin de Chardonnay millésimé, conservé sur ses lies dans des conditions optimales avant son récent dégorgement. Le nez puissant, initialement très réduit, tourne à l'aération vers les arômes tertiaires. En bouche, l'attaque est ronde et particulièrement pleine, sur des notes aromatiques tertiarisantes. Le vin est très onctueux, d'une très grande fraîcheur. Ce vin est impressionnant de densité et encore de vivacité.

Ouvert à l'apérétif.
Jacquesson 2002
Pas d'aération préalable.

La robe est jaune clair

Le nez est discret (fermé ?)

En bouche, les bulles sont fines mais le vin est puissant.
Une bonne dose d'amertume géne les quelques femmes présentes ce soir.

Peu de matiére en bouche et une finale que je noterai de moyenne.

En conclusion, je dirai que ce champagne a soit été bu trop tôt (jeune) soit que nous n'avons pas aéré le produit assez longtemps.
J'avoue être un peu resté sur ma faim ...

Dans tous les cas, je vais laisser vieillir quelques année les autres flacons afin de voir son évolution.

Amicalement

Samuel

Je ne comprend pas toujours les CR : dans le dernier, le vin est puissant mais il y a peu de matière...

Comment comprendre cela ,

je pense que c'est plus affaire de vocabulaire, car juste avant il parle des bulles
soit il parle du nez et de la sensation que les bulles lui ont données à ce moment-là, soit il lui faut venir expliquer son ressenti

Mon CR n'est pas trop clair, donc je vais essayer d'apporter quelques precisions.

Lorsque je parle des bulles, je parle essentiellement des bulles et non du vin.

Je ne sais pas si il existe une" echelle de bulles" qui permette de mesurer " l'intensité" ou la "grosseur" de ces derniéres.
Pour Jacquesson 2002, j'ai trouvé la bulle fine, de la petite bulle quoi

Peut etre que dans les CR, on ne parle pas de la bulle ? Ou differement ?

Apres, je parle de la puissance du vin lors de la mise en bouche et non des bulles ...
Je l'ai trouvé puissant a l'attaque mais pas gourmand d'ou le manque de matière.
J'espere que çela peut vous eclairer un peu plus par rapport à mon CR.

Peut etre que je n'etait tout simplement pas trop inspiré.

Amicalement

Samuel

lapassionduvin.com/p...

Luc

Pierre Yves du "520", samedi après samedi, permet aux amateurs marnais de rencontrer et disserter avec les vignerons champenois les plus qualitatifs.

Ce jour, les frères Jacquesson présentaient (de mémoire, aucune note prise):

735 : un très bon brut base 2007, qui nécéssite encore 2/3 ans de garde minimum pour apprécier sa fraicheur et son équilibre. 35 €

2002 : déjà un grand vin ! un équilibre sur de fins amers et un dosage surement très faible emmène sur le chemin de table. 70 €

Champ Cain 2002 Avize : long, encore plus droit mais accessible, un vin digeste qui se goute excellemment ce jour. 130 €

Corne Bautray 2002 Dizy : plus exclusif, les amers montrent les dents...et j'aime tant cela ! un champagne d 'exception, comme le prix . 130 €

Et puis, une petite louche d'Ay Terme Vauzelle 2002. Ben là on touche au sommet de ma récente hiérarchie champenoise. Un vin encore en devenir, l'équilibre souverain du grand vin, dont le premier nez annonce la fin de bouche. Un toucher en bouche soyeux...mais ferme et encore exclusif : ce qui restera avec cette si belle amertume fil conducteur de cette dégustation.

Tout ça très humblement, mais commer recracher les 3 derniers !

A noter la discussion précise, passionnée, sur la viticulture très responsable de cette maison familiale (en cours de conversion biologique sur une partie non négligeable du domaine) et les décisions de vinification sans cesse remises on zeu taillebeule. L'évolution semble permanente...qui a dit que la champagne dort sur ses lauriers ?

bisous sanctifiés
frédo

Jacquesson Cuvée 733
Ouverte hier midi, car le B&D le considère comme l'un des meilleurs champagne non millésimé et que j'ai pu en trouver une bouteille chez mon caviste.
J'ai été très surpris par des arômes de noix et de noisette très marqués, sinon un peu de pain brioché et quelques rares agrumes (pamplemousse, orange) mais vraiment en arrière-plan. Sinon très belle finesse de bulles, belle couleur dorée. Je suis satisfait du rapport q/p (34€).

Pour moi, c'est le meilleur champagne non millésimé (entendu comme entrée de gamme brut sans année).
En tous les cas, je n'ai pas le souvenir d'en avoir récemment goûté qui soient du niveau des dernières bouteilles de 733 que j'ai bues.

---
Julien

C'est vrai que c'était très bon, depuis ce temps je suis deçu de 734 et 735.

Julien

Et si tout simplement la 735 au bout de 3/4 ans se rapprochait du niveau du 733 maintenant...et puis au fait pourquoi continuons nous (moi le premier) à comparer ce qui se veut non pas un exercice de BSA "habituel/continuel/emblême régulier" mais le reflet d'un tirage provenant en grande partie d'une année avec un poil de vins de réserve ?

bisous continuels
frédo

Angleterre 12 Galles 9 :
La couleur est jaune pâle
Le nez est étrange ? Au goût : des amers +++
Donc je carafe !.... Nom de D... : ça mousse un max !....
J'attends la fin du match... Et je reviens
François

Jacquesson 734
Bon donc 1h après "carafage" un peu violent....
Très peu de bulles dans le verre, voire très très peu...
Au nez : c'est plus agréable
Au goût : pamplemousse jaune pas mûr, donc très amer mais j'aime bien cela c'est pas mal du tout !...
Nous sommes maintenant 2h apres ouverture : c'est très bon, j'ai fait des petits toasts avec des rillettes d'anguille de Loire, l'apéritif se présente bien !...
Mon épouse trouve cela très bon !....
Conclusion : 734 carafage (très doucement pour garder suffisammment de bulles... Mon fils aurait préféré avec plus de bulles...) et servir à 12/14°C
C'est un idée...
Bonne soirée à tous
François

On verra Fredo, mais 733 à sa sortie était superbe, 734 bof et 735 no comment.

Alors certes ce ne sont pas réellement des BSA, mais au prix de vente, moi je ne suis plus.

Julien

Encore une bouteille débouchée, et voilà toujours un grand plaisir. Quand je vois les prix de Veuve Cliquot, Ruinart et Co pour leur simple brut... alors là je ne comprends plus rien. Je reste perplexe concernant la discussion du 735 que je trouve excellent: bulle fine, complexe en bouche et beau finish.
Amicalement,
Thorsten

Une bouteille ouverte lors d' une chouette soirée Gunthard !

img828.imageshack.us...
Champagne Jacquesson, Brut, 2002

La robe est jaune claire et la bulle plus persistante.
Le nez est superbe, précis, sur des notes de brioche et de noisette fraiche évoluant vers le champignon de paris.
La bouche est équilibrée, tendue mais parfaitement structurée par un corps sans faille.
L'ensemble produit est à la fois puissant, droit et très appétant.
Un très beau champagne, plutôt destiné à la belle gastronomie, je pense.

Presque pareil qu'oliv, pour ce champagne bu hier!
On y a également trouvé de la pomme et un petit côté grillé. Grand vin! Champagne superbe et parfait pour la table.

Christophe

Jacquesson - Grand Cru Blanc de blancs 1993 :

Malgré la réputation moyenne et l'âge assez avancé de ce millésime, j'ai voulu goûter cette cuvée.

La robe est ambrée, ce qui dénote déjà une évolution certaine. La bulle est fine. Le nez est sur les fruits jaunes cuits (mirabelle), il m'évoque plus un chenin de Loire qu'un chardonnay. En bouche le vin développe une certaine onctuosité, et une belle allonge en finale. Je ne note pas de creux ni de manque de maturité. Cependant il est clairement évolué et doit ou aurait dû être bu.

L'effet millésime se fait sentir, car sur une belle année j'ai connu de vieux champagnes évoluant moins lentement que celui-ci (Doquet-Jeanmaire des années 1970 ou 1985, sans parler de la trilogie 1988/1989/1990).

[nsa22.casimages.com/...

Jacquesson - Grand Cru Blanc de blancs 1993
Même avis que toi sur le côté évolué de ce champagne que j'ai dégusté il y a trois mois. Il s’exprimait sur les agrumes confits, avec une certaine acidité et un côté même salin en finale. Le champagne était plaisant, mais assez marqué par l'oxydation, sur la noix. Certainement dû à une mauvaise conservation de ma bouteille.
La même cuvée dégustée dans le millésimé 1990 ce jour-là était bien supérieure, sans commune mesure.

Julien,

pour ma part la bouteille était conservée dans de bonnes conditions (en cave et non dans la boutique). Mais il est clair que je prenais un petit risque en goûtant 1993. Le prix m'était cependant apparu assez correct (35 €).

Jacquesson
375 :
Vineux, assez puissant, équilibré, sur des notes d'amande, de citron et de fruits noirs. Mieux que 734, pas au niveau de 733 : 15,5/20

736 : pas encore sorti :
Plus tranchant et minéral. D'un superbe équilibre. Grand potentiel : 16,5/20

Corne Bautray 2004 :
Citronné, amande, pierre à fusil. Droit, beau, très minéral : 17/20

Corne Bautray 2002
Bouche complexe, d'abord fruitée, sur les fruits secs, l'abricot, les agrumes, puis la prune. Minéral, crayeux, graphite. Très long. Enorme vin, époustouflant : 19/20

Bu ce jour un Jacquesson Avize Grand Cru 2000

Degorgement 1er Trimestre 2009
Dosage 3,5g

Ouvert 1h avant dégustation

Robe : dorée avec de fines bulles

Nez : le nez est puissant sur la brioche chaude et embaume la pièce.
Quelques notes d'évolution

Bouche : c'est très vineux avec une explosion de bulles en bouche.
L'acidité est encore présente et la finale est moyenne.

Un champagne très plaisant en l'état.

J'ouvrirai prochainement un autre flacon afin de savoir si le nez évoluer est normal ou si il s'agit d'un "leger" defaut ...