Koenig Vineyards, Merlot, Idaho 2001.

Robe foncée, presque violette, similaire à  celle de certains vins du nord de la Vallée du Rhône. Au nez, c'est, suivant les personnes présentes autour de la table, "fermé" ou "subtil"... Pour ma part, j'ai du mal à  définir les arômes avec précision : c'est effectivement assez austère, pas du tout "Nouveau Monde" (au sens caricatural de ce terme), sans me renvoyer non plus aux vins français que j'ai l'habitude de boire. C'est agréable.
En bouche, le vin n'est ni dilué, ni très concentré, le bois est perceptible mais il reste tout à  fait discret (seule indication de l'étiquette : élevage en petites barriques), l'alcool (13°6) reste au second plan. L'impression qui domine est celle d'une certaine austérité/élégance et surtout d'une grande fraîcheur. Un équilibre qui me plaît, sans conteste. Un vin très fin, que certains trouveront peut-être plat. Je pense qu'il peut vieillir quelques années, mais je ne sais pas s'il s'ouvrira énormément.

En conclusion, c'est un vin original, et une expérience intéressante du merlot dans un état froid et septentrional des Etats-Unis. Je n'ai aucune idée du prix, car cette bouteille a été offerte par le producteur. L'étiquette annonce 256 caisses produites, ça n'est donc pas très "cheap" je pense.

Bouteille provenant de l'état de Washington. Composition style rive droite Bordeaux : 60% Merlot, 21% Cabernet Sauvignon, 12% Cabernet Franc, et 7% Petit Verdot.

Belle robe profonde, brillante pourpre. Le nez est encore sur l'élevage avec des notes de vanille, derrière les fruits rouges apparaissent, burlat, framboise, cassis.
En bouche, c'est fondu, rond, bien fait mais peut être un léger manque de caractère. L'élévage est présent avec ce boisé vanillé qui reste cepandant plaisant. En fin de bouche notamment à  l'ouverture, une amertume s'installe et reste persistante avec un coté barre de zan.

En final, une bouteille sympa. A revoir dans quelques temps lorsque l'élévage sera complètement digéré.

Didier
PS : Une des bouteilles dégustée à  Ravinia (Chicago) en écoutant un concert de Jim Brickman (Jazz). Très sympa!

En entree pour une belle serie de rouges, un Beringer Founders Estate Merlot 2001 de Californie, bu dans un Impitoyable pour vins rouges.

Robe rouge-grenat aux reflets pourpres (deja !). Riche et dense, mais gardant une belle limpidite.

Le nez s'ouvre sur de forts aromes secondaires, avec un fruite legerement surmuri, et un boise qui malheureusement se trouve trop prononce. Notes grilles et empyreumatiques, tres fruite et boise, cote balsamique piquant, bien contre-carre par un fruite mur.

La mise en bouche donne l'impression qu'il reste quelques SR. Sans surprise, nous avons affaire a un vin chaleureux et souple, ou l'alcool marque le milieu de palais. Il manque un peu d'acidite pour creer un equilibre souhaite, mais une jolie amertume joue ce role de contre-poids avec un certain succes. La finale est veloutee, un peu chaude, mais de bonne longueur.

Un Merlot correct, qui ne marque pas les esprits.