Le mondial de Handball a donné l’occasion de belles réunions qui favorisent les échanges internationaux. Entre les belles combinaisons, les attaques placées, les contre-attaques, les défenses hautes ou strictement individuelles, et autres rrrroouucoulettes, c’est aussi la possibilité de s’offrir de bons coups…à boire.
Espagne-Danemark entre la bière danoise et les vins ibériques..comme qui dirait j’ai fait mon choix !
Victoire danoise au Hand dans le money-time, 3ème mi-temps et consolante pour l’Espagne.

Mauro 2004, région de Tudela.

Robe rouge sombre
Nez très expressif sur les fruits noirs (cerise, mûres), le menthol et l’eucalyptus. Suivent des notes empyreumatiques, de fumée. Enfin le registre olfactif se pose sur des aromes floraux (violette) et de réglisse, (Zan). Le vin gagne beaucoup à l’oxydation.
La bouche agréablement lactée offre de belles sensations tactiles. Elle est suave sans être écœurante ou molle, avec des tannins bien lissés. Les saveurs en bouche comme en rétro-olfaction s’harmonisent bien avec l’impression olfactive, vanille, confiture de cerise, pruneaux, et réglisse en fin de bouche. Le bois est digéré, bien intégré à la matière et au jus qui sans être énormes donnent ici beaucoup de plaisir. Moderne vous avez dit moderne. Oui et alors ? Beau vin.

Vina Albali, Gran Reserva, Valdepenas, 1998

Robe rouge sang encore soutenue, le nez présente un boisé agréable, des notes de cerises noires, de tapenade sur un fond fumé. La bouche à l’ouverture se montre rustique avec des tannins durs. Elle gagne énormément à l’aération et laisse apparaitre des jolis petits fruits rouges acides sur un registre herbacé sauvage. Cependant un léger creux en milieu de bouche et une finale sudiste déséquilibrent ce vin.

Gaudium, Gran Vino, Rioja, Marqués de Cacerés, 1996
Robe rouge carmin légèrement évoluée, disque brun orangé.
Nez élégant, profond et vineux, fruits noirs compotés, prunes (quetsches), cerises burlat, belles notes végétales (céleri, graines de cumin) sur un fond épicé (cannelle, girofle).
Bouche suave, bien structurée, le vin a bien digéré ses tannins et le bois de l’élevage. Elle séduit surtout par son caractère fluide et de nobles arômes en rétro-olfaction. La bouche reste dynamique soutenue par une acidité encore présente où l’on retrouve les saveurs de cerises à l’eau de vie (infusion de queue de cerise) et l’association cannelle-girofle. La finale est longue sur le pruneau, des notes fumées et de graphite avec des tannins qui portent encore ce beau vin à boire maintenant.