Gran Clos 1999

90% grenache & 10% carignan

Bouteille isolée, tirée d'un carton de dégustion sur.....l'Italie

Ma foi une très belle bouteille! Une robe dense et presque noire, un nez puissant sur la grenache. En bouche grosse matière, il est très fruité, un fruit mûr accompagné de notes d'herbes arômatiques, des tanins polis et un boisé presque totalement intégré. Superbe équilibre! La finale est très longue.

Beaucoup aimé.

J'ai goûté un vin élaboré par Xavier Copel (Primo Palatum) :

Priorat 2000 (Cellers Fuentes - 70% carignan, 30% grenache) 2000 : 13/20 - mars 2006
Volatile poussée, fraise, exubérance (bourbon, eucalyptus). Lassant ce style outré, spectaculaire.

Je ne connais pas cette cuvée mais c'est vrai que le style du Gran Clos est très flatteur, celà dit quel équilibre! Un style qu'on aime ou qu'on déteste.

Un vin (celui de Primo Palatum) qui a je crois été bien commenté dans la RVF.

J'ai lu que des bons trucs sur cette cuvée... J'ai un 2000 payé un prix dérisoire qui attend en cave... J'ai déboursé 18,95 euros alors que j'ai vu la même bouteille, même millésime à 55 euros à Barcelone!

CELLER DE JOSEP FUENTES GRAN CLOS 1999

Cépages : 70 % grenache (60 ans), 30 % carignan (50 ans).
Ma première expérience avec ce Priorat, et je pense que ce ne sera pas la dernière si j'en juge par le plaisir que j'ai pris à déguster cette bouteille à midi.
Bouchon intact, belle robe rubis intense sans marque d'évolution.
La bouche est un peu astringente au départ (bu deux heures après sa sortie de la cave, sans carafage), mais très vite les fruits murs prennent le dessus, et le grenache devient omniprésent, avec un bel équilibre et une finesse qui me surprennent agréablement. Et pour clôturer le tout, une belle finale fruitée, avec ce qui ne gâche rien un bon rapport Q/P.
Il me tarde d'être à ce soir pour voir comment ce vin a évolué dans la journée, mais déjà je le classe dans les belles découvertes de l'année. (c'est vrai qu'elle ne vient que de commencer !)

Cordialement
Roger

CELLER DE JOSEP FUENTES GRAN CLOS 1999

Le lendemain il s'est encore amélioré, plus puissant en bouche, avec un fruité encore plus présent, et l'apparition d'une acidité que je n'avais pas réellement perçue le premier jour.
Ce vin me semble encore jeune et pourrait se conserver facilement quelques années encore.
Je vais essayer de résister avec les deux flacons qu'il me reste...

Cordialement
Roger

salut,

quelqu'un sait-il l'influence qu'a pu avoir le repreneur irlandais (le négociant Hunt) sur l'évolution qualitative de ce Priorat ? L'oenologue reste l'homme de métier du domaine et ancien proprio (J. A Mestre) mais la recherche prioritaire du goût anglo-saxon n'a-t-il pas infléchi sur l'offre qualitative ? Peut-être y passerai-je le 13.

A l'écoute

La vida es un continuo sacrificio