Aigle Les Murailles H. Badoux Chablais 2012

Raymond Paccot avait réussi à me réconcilier avec le Chasselas, La Coop aussi avec un Saint-Saphorin ou le producteur était Coop ou il y avait une petite finale minérale sympathique. Je me suis dit: Pourquoi pas essayer à nouveau Henri Badoux.

Le nez est plutôt sympa, l'attaque est vive, mais après c'est plutôt fluide. La finale bascule dans une amertume lactée (genre yaourt nature) très désagréable. La longueur est correcte. 11/20

J'accroche absolument pas. Nous n'avons pas pu le boire et je regrette d'avoir mis 15CHF pour ce vin.

Henri Badoux - Aigle - Les Murailles - 2022

 

Dix ans après un premier CR sur ce vin, en voici un deuxième, sur un millésime de dix ans plus jeune. Je serai moins négatif que Kalmah et mes bémols porteront sur d'autres caractéristiques.

La robe se présente sous un or clair.
Bien ouvert, le nez propose des fruits blancs, de la poire surtout et un peu de pêche, teintés de quelques fleurs blanches.
L'attaque est légèrement perlante, comme souvent avec le Chasselas, puis la bouche affiche un charnu assez dense et bien fruité. C'est la vivacité qui est insuffisante à mon goût (ma chère et tendre a bien apprécié) pour l'empêcher d'apparaître un peu molle. La finale d'allonge limitée se montre gourmande, presque un peu trop.
Bien + pour ce vin simple mais qui peut se montrer efficace pour la plupart.

Avec une quiche au jambon cru et à l'ail des ours (c'est la saison !), l'acidité ressort un peu (3,5 + / 5).

Jean-Loup