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CDR-LPV suisse

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Réponse de dfried sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Bah oui.

Qu'est ce-que tu crois Luc ?
Nous nous sommes débrouillés pour que Paski soit obligé de t'envoyer une bouteille que tu vas être obligé de nous faire déguster.

Et toc

Cordialement,
dfried
27 Nov 2005 23:10 #181

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Réponse de dfried sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Lançons-nous.

4 séries, "Vins blancs secs suisses"; "Vins rouges suisses"; repas (magnifiquement composé par L'eaurend et son épouse); "Vins à avaler (sélection pirate également intitulée "Il faut sauver le soldat Claudius")"; "Vins surmaturés (Blancs liquoreux) suisses".

Pour plus de clarté ce post ne concerne que la 1ère série de notre dégustation, LES VINS BLANCS SUISSES SECS :

Comme tout ce qui va suivre les vins sont servis à l’aveugle sans carafage et relativement frais.
A noter que la quantité des vins que nous avons apportés, le manque d’aération et l'absence de dégustation sur la longueur n’ont peut-être pas toujours favorisé certains flacons.

10 BOUTEILLES >

Bouteille n°1 proposée par Paski55 :

Robe : dorée, glycérinée, profonde, légèrement évoluée sans être ambrée.
Nez : de la cire fondue, très légèrement miellée.

Bouche :
l’aspect et le nez laissent à penser que l’on va trouver un peu de sucre résiduel. Pourtant si au palais on retrouve de l’épaisseur et de la cire, pas de sucrosité et même une pointe acide bien présente malgré le côté évolué en bouche. Parfaitement sec et pourtant gras finissant légèrement sur une sensation de caramel brûlé, d’acidité avec une ombre de bois (pourtant Paski nous assure que ni la barrique, ni les copeaux n’ont approchés ce vin).
Yves trouve le tout un peu oxydé, les autres sans arriver à définir ce qu’ils goûtent sont assez agréablement surpris par cette originalité vraiment agréable en bouche. Même sentiment chez Claudius, qui ne sait pas à ce moment s’il va réussir à survivre à l’obligation de déguster autant de vins blancs, vignifiés par Heidi qui plus est .

Solution : Etonnant ! « Chasselas La Guérite 1985 » de la maison Gay à Sion (Valais), ni plus ni moins qu’une des bouteilles restantes du mariage de Paski.

Si ça c’est pas un beau début ! :)
Bouteille n°2 proposée par L’eaurend :

Robe : dorée, sans être très intense.
Nez : nettement citronné avec un brin de noisette (plus que du citron, Paski hume de la pomme verte, ce qui vaut l’acquiescement du plus grand nombre). Tout le monde pense à du sauvignon, mais L’eaurend nous indique que nous avons affaire à un assemblage.

Bouche :
Un léger sucre résiduel et une acidité un peu trop abrupte donne une attaque dissociée à mon goût. La finale est un peu trop alcooleuse également.
L’aération permet de trouver plus d’harmonie, mais je ne suis pas conquis comme certains autour de la table. D’autres sont de plus en plus séduits par le fruité finalement offert par ce vin après respiration. Il est vrai qu’il pâtit aussi de la bouteille précédente (limite de toute dégustation comparative).

Solution : C’est un « Blanc Mélange 2003 » Domaine la Tour-de-Chenaux de Gilles Wannaz à Cully voisin de 700 mètres du domicile de L’Eaurend. En fait un assemblage de 3 variétés dont effectivement le sauvignon, mais aussi du pinot blanc.

---

Bouteille n°3 proposée par Cornalin :

Faisant le service Cornalin nous indique en exergue qu’il s’agit d’un « Blanc monocépage aromatique ».

Robe : très claire, légèrement trouble.
Nez : litchi sautant aux narines puis laissant passer quelques effluves de je ne sais quoi. Aidan (qui se révèle être un dégustateur épicurien concentré et fin) est celui qui trouve : du melon. Nous pensons là encore regoûter du sauvignon.

Bouche :
Attaque très acide et non sans un peu de gaz carbonique. Désarçonnant après un tel nez.
Puis en remuant un peu le verre du fruit parvient aux papilles ainsi qu’un petit côté beurré.
Pascal et Yves aiment beaucoup, ainsi que Winemega-Alain, l’imaginant à son aise comme vin d’apéritif certes un peu acide, mais au fruit bien présent en bouche. D’autres, entre-autre Chouffe, Aidan, Claudius (mais ai-je vraiment besoin de le signaler ) et moi ne l’apprécions pas trop.

Solution : C’est un « Domaine des Pins 2003 » de Marc Ramu à Dardagny (Genève).
Pas de trace de sauvignon, mais du scheurebe autrichien (croisement entre le riesling et le sylvaner).
---

Bouteille n°4 proposée par Chouffe :

Robe : claire et dorée.
Nez : très citronné, puis un poil vanillé avec l’air.

Bouche :
Suave tendant même vers le lacté. C’est assez monocorde, manquant un peu de complexité et de profondeur. Une jolie acidité en finale rehausse le tout. Même s’il est un peu fermentaire ce vin s’avale bien.
Nous nous disons rapidement qu’il manque certainement d’aération et encore plus d’un minimum de garde pour offrir tout son potentiel.

Solution : C’est un « Chemin de fer 2004 » de Luc Massy (Vaud)… "Si, si, ils font aussi du vin là-bas" ;). Paski55 et surtout Yves en rajoutent (va-t-il prendre un carton jaune ?... ).
C'est le vin dans les veines qui leur donne du courage car attention à ce que Chouffe si calme et heureux du partage jusqu'à présent ne glisse pas en bon chimiste quelque poudre dans le prochain verre de son voisin Paski55. Mais sa douceur naturelle l'emporte et il n'en fera rien (...Quant à Paski55... Et bien il ne changera pas d'avis ni de sourire en coin nom de Bleu ! ).

Yves a bien aimé. Chouffe considère que le 2003 qu’il a récemment goûté est beaucoup plus complexe et minéral. Il est vrai qu’outre la jeunesse de la bouteille, l'année 2004 n’a pas souvent donné des chasselas bien mûrs.

A cette étape nous commençons à nous rendre compte que Cornalin est un redoutable nez avec des papilles de la même aune. Il décèle la composition du vin plus vite qu’un nez électronique et qu'elle synthèse de la juste description !...
Dans le même temps des regards inquiets vers l’ami Claudius nous laissent à penser qu’il ne survivra pas jusqu’aux vins rouges.

---

Bouteille n°5 proposée par Cornalin :

Robe : jaune claire.
Nez : 1er nez totalement inexpressif et alcooleux.

Bouche :
Pas nette tout en étant muette. Enfin, alors que des arômes floraux font surface l’alcool brûle le palais. Problème de rythme de dégustation refusant sa chance au vin, ou déséquilibre intrinsèque ? Quoi qu’il en soit ce n’est pas très agréable.

Solution : C’est un « Vully 2003 » de la Cave du Petit Château d’Eric Simmonat. Là encore Cornalin nous propose un exercice de style avec un monocépage original, le Freiburger (croisement d’origine allemande). Il titre 15° ! Ceci expliquant cela.
Yves s’écrie : « Pas si mal pour un Vully ! »… 2e carton ou bien ?... Bon beaux joueurs nous mettons ça sur le compte des vapeurs d’alcool .
Quant à lui, Claudius ajoute discrètement après avoir pris soin de ne rien avaler : « Pas mal pour un vin suisse ». Ca frise l’expulsion directe, non ? D’un autre côté…
FrançoisC trépigne de passer à autre chose (à sa décharge nous ne savons pas encore la belle surprise qu'il nous a amicalement fait).

---

Bouteille n°6 proposée par Winemega-Alain :

Robe : dorée
Nez : peu expressif. « Réservé et timide » comme l’indique justement Cornalin.

Bouche :
C‘est onctueux. Une petite acidité sur des notes de mandarine est assez perceptible.
C’est franchement agréable avec une finale légèrement sur la cire et la pêche.
Ni Paski55, ni Cornalin ne sont enthousiastes, mais je le trouve indéniablement bien meilleur que le vin précédent et gagnant même un peu avec de la patience.

Solution : C’est un « Pinot Blanc 2002 » de Charles Novelle (Genève).

A ce stade Claudius a pris une jolie teinte verte. Est-ce le signe qu’il va neiger demain ?

---

Bouteille n°7 proposée par Stéphano :

Robe : profonde et dorée.
Nez : Contrairement au précédent il est évolué et très expressif. Il a indéniablement quelque chose a raconter, mais il offre aussi un profil pas totalement net. Un peu de chou hereusement très rapidement estompé vers des notes lactées, qui couvrent dans un 1er temps de subtiles senteurs de biscuit, d’agrume et de rhubarbe.

Bouche :
Jolie surprise. C’est minéral et vif avec une pointe saline en finale rehaussée d’une fine amertume. « Couillu ! » s’exclame Cornalin, qui a décidé de ne pas se faire voler la vedette par Yves .
Nous sommes nombreux à estimer qu’il s’agit d’un vin d’un âge certain.
J’apprécie beaucoup.

Solution : C’est une Petite Arvine de Chamoson « Le Potier » 2001 par Jérôme Giroud (Valais).
Nous sommes « bluffés » par le millésime bien plus récent qu’escompté.
Nous aimons majoritairement, même si le nez lui a fait perdre des points. Mais ce vin offre une belle typicité et une toute aussi belle longueur.
«Enfin !» s’écrie Claudius .
"Ce vin a de la cuisse,... Qui s'écarte" ajoute Cornalin pour le plus grand plaisir de tous.

---
A présent nous continuons sur des blancs identifiés comme barriqués >

Bouteille n°8 proposée par Yves :

Robe : dorée
Nez : assez complexe avec principalement du litchi et un côté beurré.

Bouche :
Litchi, truffe, pas mal de vanille… Il est clair que le vin a connu le bois et continue à le tutoyer.
A ce stade Claudius (qui n’aime décidément pas les blancs secs surtout s’ils viennent de chez lui) passe du vert pâle au vert momie . L’épisode précédent n’était donc qu’un miracle de courte durée.

Je trouve pourtant que c’est un joli vin qui pâtit d’un bois non digéré, mais qui pourrait se révéler avec le temps avec des notes fruitées surpassant le côté caramélisé. Mais pour l’instant ce n’est pas assez harmonieux.

Solution : C’est une arvine « Terrasses Blanches 2001 » des Côteaux de Sierre par Christian Broccard à Ollon.
A noter que le vin est gras en bouche, pas trop puissant arrondissant aisément un côté musclé que l’on devine.
Surprenant car ce vin titre tout de même 15,5° !
Personne n'avait cru déceler plus de 12°/13° mis à part Cornalin qui pressentait la réserve de puissance cadenassée en coulisse.


Bouteille n°9 proposée par Yves :

Robe : jaune relativement translucide.
Nez : vanille très/trop présente. Un 2e nez d’agrume, mais comme un écho.

Bouche :
Vanille et caramel sur un rythme monocorde. Le bois domine bien trop pour laisser deviner ce que nous devrions peut-être trouver dans nos verres. Manque de peps, bof.

Solution : C’est une « Opale 2003 » de Jérôme Giroud à Ollon.
Outre le millésime, ce vin se différencie du vin précédent par l’ajout d’humagne blanche en plus de la petite arvine.
Le millésime manquant d’acidité nous craignons que cette bouteille ne puisse offrir un équilibre suffisant. Le temps dira si ce vin est en mesure de proposer d’autres gammes.


Bouteille n°10 apportée par ? :

Robe : Profonde, dorée avec de légers reflets abricotés. Visiblement la plus belle de la série
Nez : lait tourné.

Bouche :
Elle confirme malheureusement une bouteille défectueuse. Le vin semble oxydé. Il n’est pas liégeux (TCA), et souffre donc plutôt d’un problème de bouchon n’ayant pas joué son rôle d’étanchéité.

Solution : C’est une Marsanne, Hercules « Madame Blanche 1999» Fully par Didier Joris.
Dommage, l’étiquette était jolie et la robe prometteuse.

Cet incident clôt la première et grande série des blancs secs helvètes.

* * * * * *

En conclusion, il y a vraiment de quoi faire de beaux vins blancs même si cet échantillon démontre une nouvelle fois la trop grande hétérogénéité de ces vins au rapport Q/P souvent défavorable. Avec plus d’aération et plus de garde certaines bouteilles se seraient certainement encore mieux exprimées.

Quoi qu’il en soit (et c’est le principal) Claudius a survécu, mais n’a pas vraiment le temps de reprendre son souffle car d’autres vins suisses nous attendent pour en découdre : les rouges (13 bouteilles !... ).

Inutile de vous dire que la bonne humeur est bien installée autour de la table .

Cordialement,
dfried
(@ suivre… )
28 Nov 2005 03:34 #182

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Réponse de Anthony sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

(tu)

La suite, la suite ....

Je sens que Claudius va nous gratifier de CR sur des Priorat et des Bordeaux 2002 prochainement, afin de reprendre gout ...

Ceci dit, j'avais agrde une image dans ma base de donnees que je re-publie volontiers: epicure018anthony.bl...

Tout n'est pas perdu Denis !!

Anthony
28 Nov 2005 03:57 #183

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Réponse de Guest sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Denis, ça c'est du CR de "pro". Quel talent..! (ça change surtout de la version minimaliste du sous-signé, mais bon.. on n'est pas toujours hyper "inspiré" )
Bravo et merci, Denis.

Tu as tout à fait raison de relever que certains vins se seraient probablement montré plus à leur avantage avec des soins mieux adaptés (aération etc..).

C'est rigolo de lire les commentaires que j'avais pas saisi de l'autre bout de la table (Cornalin et Claudius..). D'où j'étais, tout ce que je voyais c'était la grande fatigue de Claudius.. soudain évaporée dès qu'on a changé de couleur dans les verres - avant de se transformer en passion dès la série des vins à ne pas cracher!

Claudius, je crois que ta devinette est un peu trop "hard". Faudrait quand même donner quelques indices.. non?

Alain
28 Nov 2005 08:45 #184

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Réponse de dfried sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Salut Anthony,

Jolie preuve , mais est-ce que la photo n'aurait pas été prise avant la première gorgée dévastatrice pour sa constitution pourtant pas fragile ma foi ? D'ailleurs a-t-elle étét avalée cette gorgée ?

Salut Alain,

Merci de t'être lancé en 1er pour me donner le temps de commencer à retranscrire mon bavardage .
Ta synthèse a le grand mérite d'indiquer lisiblement ce qui nous a été proposé.
Pour ma part, je ne fais juste qu'essayer de retrancrire la joie partagée autour de la table.

La suite arrive (lorsque j'aurai tout retranscrit je copierai peut-être les 3 séries helvêtes dans la rubrique suisse, et la série "à boire" dans les dégustations éclectiques).

Pour l'instant laissons mariner nos amicaux moqueurs avant de dévoiler notre chance .

Amicalement,
dfried
28 Nov 2005 11:22 #185

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Réponse de l'eaurend sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Bonjour à tous,

juste un mot pour dire qu'en tant qu'hôte j'ai eu le privilège de me refaire une mini dégustation avec les quelques beaux restes (!) de samedi. Une vingtaine de bouteilles tout de même.
Mais fichtre ! plus de traces des vins à ne pas recracher :
"indices pour 4 d'entre eux (millésime, 1ère lettre dans le désordre): 1999, 2003, 1999, 1990 & L, R, M, P"

Dans les blancs mention particulière à l'arvine 2001 et de J. Giroud qui là, bien aérée, s'est complètement révélée. Idem pour l'Opale. Alors que la veille je ne les avais pas particulièrement appréciés.

La marsanne 1996 de M.T. Chappaz absoluement parfaite avec cette magnifique tarte aux mirtilles amenées par FrancoisC. Dommage qu'il ne restait qu'un si petit fond de ce divin nectar...

La plupart des rouges n'ont rien gagné à l'aération et quelques uns étaient même carrément un peu plat !

Encore beaucoup de plaisir avec la syrah de Novelle.

Salutations à tous, et vivement la prochaine réunion.

Laurent
28 Nov 2005 12:00 #186

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Réponse de Guest sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

"indices pour 4 d'entre eux (millésime, 1ère lettre dans le désordre): 1999, 2003, 1999, 1990 & L, R, M, P"

Je simplifie la devinette de Claudius..

par ordre d'ancienneté:

1990 - L.... ....S
1999 - P....R
1999 - R...S
2003 - M......E

Là, ça devrait y faire, non?

Alain
28 Nov 2005 12:21 #187

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Réponse de JérômeM sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

J'ai plusieurs mercis à adresser. Merci pour cette magnifique rencontre, pour la bonne humeur, pour les bouteilles apportées, pour l'accueil super de notre ami l'eau rend et pour les premiers CR publiés.

Dfried, petite erreur de pédigrée sur la bouteille n°9 selon mes notes. Il s'agissait amha d'une Opale 2003 de chez Jérôme Giroud (assemblage petite arvine et humagne blanc). On est complètement d'accord sur la description par contre.

A bientôt

Cordialement
JérômeM
28 Nov 2005 14:54 #188

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Réponse de dfried sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Bonjour L'eaurend,
Merci pour le complément d'info.
As-tu pu re-goûter le Completer et était-il toujours aussi désespérément plat ?

Bonjour JérômeM,
Dûment corrigé, merci :).

Tsss Tsss Alain,
Y a pas le feu au Lac avec toute cette neige.

Les indices vont et viennent comme les CR.

Je reprends le cours du joli conte qui nous a réuni en ce samedi.

Après les blancs secs, un peu de bon pain de campagne frais et moelleux. Nous vidons les crachoirs bien remplis et c’est reparti.
Le signal à garder à l’esprit : si jamais Claudius réclamait du Coca, il faudrait alors appeler le Triemli Spital de Zürich .
Paski55 pencherait plutôt vers une « intraveineuse wagnérienne d’urgence » ).

Nous ne perdons pas une seconde de plus pour passer aux Rouges Suisses, car Yves doit bientôt nous quitter pour cause d’obligation familiale… Ou veut-il garder la tête haute avant de recevoir un autre carton pour dérapage drôlatique non contrôlé ?).

Claudius indique « (…) Autant passer directement aux vins à boire alors… »

Non ! nous allons nous accrocher pour goûter objectivement les 13 FLACONS présentés >

SERIE 2 : LES ROUGES SUISSES

Bouteille n°1 proposée par L’eaurend :

Robe : rubis clair, mais troublée.
Nez : un peu confit.

Bouche :
Une entrée en bouche confite assez agréable, comme une légère sucrosité non dérangeante. Il y a de la pureté en attaque, mais rapidement aussi une certaine dureté et une amertume végétale un peu dissociée qui tuent l’harmonie. Nous n’aimons pas trop à l’exception de Cornalin qui apprécie une « jolie rusticité » et de quelques uns autour de Winemega-Alain le trouvant tout de même sympathique.
Nous pensons à un gamay.

Solution : C’est un « Villette 2003 » de chez Henri et Vincent Chollet.
Point de gamay, pas même en trace car c’est un monocépage, le plant-robert (certes une variété cousine du gamay). Proposé ici non filtré.


Bouteille n°2 proposée par Yves :

Yves nous indique en exergue : « Attention, c’est une rareté »…
Vérité ou poker menteur ? - Chuchotons-nous .

Robe : grenat avec des reflets mauves profonds. Très belle.
Nez : de la cire et de la griotte confite.

Bouche :
Harmonieuse, gouleyante, mais un brin végétale en finale. Cette dernière est un peu courte. Le vin semble retenir ses promesses. Nous n’arrivons pas à savoir ce que c’est mis à part Cornalin qui commence à soupçonner le cépage.

Solution : C’est justement un « Cornalin 2004» de la célèbre Marie-Thérèse Chappaz.
Yves ne bluffait pas. C’est une rareté. 75 bouteilles produites pour un 1er essai et seul flacon dont il disposait grâce au cadeau de Madame Chappaz.
Lorsque l’on sait que les vignes n’en sont qu’à leur 3e feuille et que c’est une vendange de « petite année » on ne peut qu’espérer profiter dans quelques millésimes de la persévérance experte du domaine.


Bouteille n°3 proposée par Yves :

Robe : grenat très sombre et un peu trouble.
Nez : frais, épicé et même sensiblement poivré avec une pointe d’eucalyptus. Un 2e nez offre de jolies senteurs de baies noires et de groseille.

Bouche :
Elle est onctueuse et fraîche. La finale est un peu amère avec une discrète ombre métallique qui s’estompe à l’air. C’est bon, rustique, mais complet avec une belle trame charnue sur la tourbe comme l’indique Winemega-Alain.
Aidan pense que 2 ans de vieillissement enlèveraient toute amertume.
Définitivement à boire avec un bon repas qu’il complèterait magnifiquement.

Solution : C’est un « Cornalin 2000 » Cave des Bernunes de chez Nicolas Zufferey à Sierre.
Bien plus complète que la bouteille plus prestigieuse de M.T. Chappaz. Mais à la décharge de cette dernière rappelons que les vignes utilisées n'étaient que des bébés à leur 3e feuille.

Nous sommes heureux de constater qu’entre cette jolie bouche et la vision (trop fugace) de la non moins charmante Madame « L’eaurend » (qui nous salue avant de s’éclipser avec sa petite fille) Claudius reprend une teinte humaine .


Bouteille n°4 proposée par Paski55 :

Robe : rubis légèrement évolué.
Nez : évolué également, un peu fermé.

Bouche :
Tannique, offrant une belle trame. Malgré une pointe de réduction, c’est un vin prêt à boire avec une belle texture ronde, tendue et équilibrée. Jolie longueur où l’on ne sent pas le bois totalement fondu.

Solution : C’est une « Onyx 1996 » de Jérôme Giroud (Sierre).
Assemblage de syrah, de gamaret (Cornalin avait vu juste encore une fois) ainsi que de garanoir .
Nous le trouvons plutôt à son avantage exception marquée de Cornalin et de Winemega-Alain, qui le trouvent sans magie, voire un tantinet agressif. (Bon ils ne sont pas seuls… Mais je ne vais pas non plus à chaque fois retranscrire toutes les remarques désobligeantes de Claudius ).


Bouteille n°5 proposée par JérômeM :

Robe : elle absorbe la lumière tant elle est opaque tirant presque sur le noir avec des reflets rougeâtres.
Nez : écurie, chevaux péteurs (Claudius s’en donne à cœur joie … Mais il n’y a pas d’ortie et Mémé n’est pas appelée à la rescousse ici).

Bouche :
Belle texture, mais un peu végétale et astringente. C’est même un peu séchard malgré un fruit séduisant. Bu bien trop tôt, et sans le minimum d’aération requis… Mais peut-être également que des grappes pas assez mûres sont entrées dans cette bouteille.

Solution : C’est un cabernet sauvignon « Les Balisiers - Comte de Peney 2001 » de Gérard Pillon et Jean-Daniel Schlaepfer (Genève).


Bouteille n°6 proposée par Claudius :

Robe : Grenat sombre.
Nez : Là encore forte réduction, mais qui laisse rapidement transpercer un nez type Chianti. (Un pirate malgré la règle édictée ? ).

Bouche :
Tannique, mais c’est du beau et du bon tanin sans sécheresse ni astringence. De la prune et une pointe fumée. Le tout offre une rondeur virile et profonde. C’est agréable quoique certes un peu linéaire. Le vin semble a maturité.

Solution : C’est un merlot «Rompidèe 1997» de Giovanni Caverzasio (Tessin).
Effectivement un vin déjà en place, mais qui aurait pu offrir plus.


Bouteille n°7 proposée par Claudius :

Robe : profonde et sombre.
Nez : bouchonné. Pas trop fortement, mais malheureusement cela ne fait aucun doute malgré la présence de fruits confits qui transpercent le défaut.

Bouche :
Pas le temps de tenter les morceaux de plastique.
Tant mieux, car une bonne surprise nous attend. On sent distinctement la promesse. C’est soyeux avec un véritable velouté non sans un profil d’un baroque assagi par un début de notes tertiaires glissant finement sur le moka. Frustrant car la pollution discrète (mais présente) du liège gâche certainement un immense plaisir de la soirée.
Dommage car tout le monde l’a trouvé magnifiquement satiné.

Solution : C’est un merlot «Vinattieri 1995» (Tessin).
C’est bien un vin suisse avec effectivement un petit accent italien. Il aurait vraiment concouru pour être l’un des meilleurs de la soirée toutes catégories confondues sans ce TCA… Mais c’est l’un des plus chers aussi.
Merci Claudius d’avoir fait l’effort de dénicher ce flacon, qui notons-le, léger défaut ou pas, a fini vide.


Bouteille n°8 proposée par Chouffe :

Robe : beau rubis avec des pourtours distinctement évolués.
Nez : un peu alcooleux, puis sur les baies confites.

Bouche :
Fraîche et agréable. C’est gouleyant avec de la chair. C’est aussi un tantinet flatteur comme certains vins sudistes. Néanmoins très agréable au palais avec un peu de végétal et de fruit en complément.

Solution : La bouteille est joliment intitulée « Clin d'œil 2004 » du Domaine Beauregard à Mont sur Rolle (Vaud).
C’est un assemblage de Pinot noir, de Gamaret et de Garanoir.
Même Paski55 et Yves sont agréablement surpris par ce que peut proposer ce canton… Chouffe reste imperturbable (et Yves n’a toujours pas son carton rouge).
Pas grand, mais vraiment sympa. « Réjouissant ! » comme le signale Winemega-Alain.


Bouteille n°9 proposée par Winemega-Alain :

Robe : rubis sans trace d'évolution.
Nez : fermé, puis tirant nettement sur le pruneaux confituré.

Bouche :
C’est vraiment différent de ce que nous avons bu jusqu’à présent.
Voluptueux et flatteur quoique un brin déséquilibré par l’alcool. A la longue c’est dérangeant. Exubérant, mais pas assez complexe pour être inoubliable.
Winemega-Alain nous indique alors : « C’est une star montante, dont les zélateurs parlent comme d’un terroir aussi riche et prometteur que celui de certains grands Bourgognes - Intéressant donc de donner notre avis objectif ».

Mouais. Agréable et riche au départ, mais bien trop confit et rondouillard pour avoir de la personnalité. Personne n’a une idée du « fameux » producteur, mais c’est loin d’être aussi enthousiasmant que le vin tessinois.

Solution : C’est un «Pinot noir les Risieux 2003 » du Domaine de la Rochette par Jacques Tatasciore (Neuchâtel).
Là je recopie les informations fournies par Winemega-Alain, qui goûtait également ce vin pour la première fois : Le domaine produit quelques barriques d'un Pinot noir dont la renommée commence à dépasser les frontières. Cette sucrosité envahissante est-elle due au fruit opulent de 2003 ? Aux dires de certains, les 2001 et surtout 2002 sont un cran au-dessus !
Quoi qu’il en soit, même si ce n’est pas grand, c’est chic d’avoir tenté l’expérience.


Bouteille n°10 (en fait un magnum, le seul de la soirée) proposée par FrançoisC :

Robe : très sombre avec une légère trace d’évolution.
Nez : girofle très présente (« un peu dentiste » selon Cornalin). Là encore une légère réduction couvrant un peu la cerise et la réglisse.

Bouche :
Très fraîche et fruitée, avec de la rondeur et même une certaine soie. En fin de bouche un petit déséquilibre tannique transperce l’ensemble. C’est malgré tout équilibré. La trame belle et harmonieuse de ce vin le rend tout simplement bon :).
Comme l’indique Alain « les Valaisans aiment aussi, c’est dire ! » .

Solution : C’est un « Syrah 1998 » de Charles Novelle (Genève).
Est-ce le format magnum qui le rend si optimal ? Quoi qu’il en soit, une belle découverte. Merci FrançoisC.


Bouteille n°11 proposée par Winemega-Alain :

Robe : rubis non évolué.
Nez : confit et fermé. Un second nez laisse filtrer de douces senteurs légèrement fleuries et de fruit rouge. Stephano trouve : c'est du framboisier.

Bouche :
Un peu acide, voire carrément gazeux.
Claudius s’écrie « J’ai trouvé, c’est du Champagne rouge ! » .

Nous n’aimons pas trop.
De l’autre côté de la table un petit groupe trouve qu’à l’aération le vin se fait plus franc et pur. Selon eux c'est finalement équilibré avec une texture souple et agréable. Sans prétention mais bon pour eux.
Désolé, je n’aime pas.

Solution : C’est un « Pinot noir Les Curiades 2004 » Coteaux de Lully de Dupraz (Genève).
Effectivement très différent de la version neuchâteloise par la « star » J.Tatasciore. Mais je ne suis pas plus conquis.


Bouteille n°12 proposée par JérômeM :

Robe : sombre et quelque peu évoluée.
Nez : il est extrêmement réduit. Claudius rappelle la cavalerie .

Bouche :
Trop extrait, voire trop ambitieux sans être mûr. C’est ce que je ressens à l’attaque.
Puis le vin devient séchard. Problème de bouchon ?

Nous sommes quasi unanimes à penser que la bouteille est défectueuse.

Solution : C’est un 100% gamaret «Les Balisiers - La Lune Rousse 2003 » de Gérard Pillon et Jean-Daniel Schlaepfer).


Nous arrivons au dernier flacon de la série. Les papilles gustatives et les narines fatiguent d’autant que L’eaurend laisse filtrer de magnifique effluves de cuisine maison.
Mais où est ce garnement d’ailleurs ?... Pfffuttt parti fumer une clope sur le balcon par -4°
.
C’est pas beau la drogue ,… Heu la drogue .


Bouteille n°13 proposée par Winemega-Alain :

Robe : jolie robe grenat légèrement violacée.
Nez : un peu réduit (on remarque finalement que quasiment tous les rouges ont manqué de netteté au nez). Puis vient la mûre et la fraise.

Bouche :
Fin en bouche, voire sirupeux avec une jolie tannicité. le vin est un peu unidimensionnel. Il y a de la profondeur, mais c’est monolithique.

Solution : C’est « L'Absolu 2004 » Coteaux de Lully de Dupraz et fils (Genève).
L’assemblée est divisée. Par exemple, Winemega-Alain a aimé (il n’est pas le seul) ce vin sans souffre assemblage de 10% Gamay et 90% Gamaret, le trouvant réussi, tendre, juteux sur un fruit mûr et frais à la fois. Pour ma part, je suis là encore dubitatif.

Il faut aussi avouer que les plats amoureusement mijotés par notre hôte sont désormais disposés sur le buffet à quelques centimètres de nous. Ils commencent à égarer nos sens.
Notre gourmandise crie famine, et beaucoup s’impatientent de finir certaines des bouteilles des meilleurs rouges avec leur plat.

Il est déjà presque 20h et l’heure de la pause repas a donc sonné .

Malheureusement, c’est aussi le signal du départ pour Yves, qui n’a pas démérité pour mettre une ambiance joyeuse, faire quelques photos et animer avec justesse les courts débats. Mais agenda oblige il doit partir en vitesse...
Mais non sans se faire détourner du droit chemin à quelques centimètres de la sortie pour goûter quelques surprises amenées par Paski55 et moi-même en arrière cuisine. Ce petit tour en corsaire sur les pirates de la soirée me fait dire qu'il faut absolument que la bouteille de Paski55 soit bue en dernier... Nan ! J'vous donnerai pas d'indice .

Pour conclure sur les rouges suisses il faut tout de même noter que les barriqués ont du mal à intégrer leur boisé et que trop souvent le nez présenté fut fortement réduit. Mais il ne vous a pas échappé qu'il y a de véritables et objectives réussites.
Merci encore à tous d'avoir joué le jeu de dénicher des bouteilles intéressantes offrant un large panel de dégustation.

... Bon je vais tout de même vous soulager un peu ...........
.
.
.
..
...
....
Claudius est bien en vie, content d'être là et de bientôt boire du vin
, du vrai.



@ suivre,
Cordialement,
dfried
28 Nov 2005 14:58 #189

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Réponse de l'eaurend sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Bravo superbes CR et j'ai beaucoup rigolé !

Il faudra que tu m'expliques un jour comment tu fais toutes ces animations.

Laurent
28 Nov 2005 17:15 #190

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Réponse de dfried sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

SERIE 3 : "LES VINS A AVALER"

Ok nous avons faim...

Mais n'empêche, toutes ces bouteilles chemisées que l'on nous indique comme à boire... C'est à dire étrangères (non suisses).
C’est tentant.
C'est que nous avons le gosier sec à force de déguster .

Puisqu'il faut savoir souffrir et que les rumeurs de l'appréciation d'Yves lui faisant pétiller les yeux avant son départ titillent certains qui trépignent (mais non il n'y pas que Claudius qui s'impatiente), nous passons sans attendre à LA Série.

Celle humblement intitulée "Les vins à ne pas recracher… Voire à avaler ».
Cornalin ajoute : "Les vins goulûment avalés" tandis que Claudius et FrançoisC se contentent d’un simple : « Enfin ! ».

Vous l'avez compris, n'étant jamais trahis que par les siens, nombre de convives ont amicalement souhaité faire plaisir à ceux qu'ils allaient rencontrer en apportant des bouteilles non suisses, pour le plaisir de nos gourmands palais.
Rien d’helvète donc...
« …Mais si ! », dit Claudius toujours bien informé, "Saint-Emilion a été rattaché à la Suisse, non ?". .
Winemega-Alain est le moins enthousiaste (comme le montre cette photo : ) en s’exclamant :
« Pourvu qu’il n’y ait pas de Bordeaux… J’aime pas ça ».
Elle est bonne celle là.

Les 8 bouteilles (PAS DE MODERATION !! – PLUS DE MODERATION !!!) sont disposées camouflées, mais dans un ordre lié à ce que chacun des contributeurs indique rapidement comme typicité à trouver (Nous oublions juste les 2 bouteilles d'Aidan qui auraient peut-être dues être goûtées avant, mais comme nous le verrons elles s'en sont bien sorties).


Bouteille n°1 apportée par FrançoisC :

Robe : assez évoluée, tendant vers le vieux rose, mais suffisamment soutenu pour être alléchant.
Nez : un peu sur l’asperge, mais rapidement il prend des tournures évanescentes de fleurs. Aucune idée de ce que c’est.

Bouche :
Habitués aux vins relativement musclés des séries précédentes nous sommes un peu désarçonnés.
Mais la bouche se fait tendre, ciselée. Quelle finesse ! Comme les subtils dégradés de la robe.
Les arômes se découpent comme la lumière du coucher de soleil qui nous a envoûtée à notre arrivée, se dévoilant par profonds paliers sur les épices.
C’est relativement ancien, mais c’est quoi ?

« Du 90% grenache » indique FrançoisC…. Oui, mais encore… encore un p’ti verre pour se faire une idée …Allez juste une goutte… Mince y’en a déjà plus.

Solution : C’est, c’est…. Nous n'allons pas vous mâcher le travail tout de même.
Encore moins alimenter les conflits « Bettaniens » … Si c’est pas un indice ça ! .
…………..
………….
…………
………..
……….
………
……..
…….
……
…..
….

..
.
Ok, nous avons bien franchi la frontière et comme pour faire plaisir à Winemega-Alain ce n’est pas un Bordeaux …..C’est, ….
C’est un « Châteauneuf du Pape 1999» de chez Rayas. Rien que ça !
Merrrrrrcccccccccccciiiiiiiiiiiiiiiii FrançoisC .

Etonnant et typique du domaine ce côté évolué (mais si fin) pour une bouteille plutôt jeune.
FrançoisC nous indique qu’il a la chance de suivre la maison d’année en année et qu’à part le 1995 (dont il n’a plus de flacon), c’est toujours le cas.


Bouteille n°2 apportée par Claudius :

Robe : Grenat sombre. Magnifique de profondeur.
Nez : Plutôt fermé.

Bouche :
Elle est finement épicée avec du corps. C’est profond sans trace de boisé si ce n’est une petite torréfaction discrète.
La finale est une peu courte, mais c’est du bon vin qui mérite d’être avalé. Il n’a pas l’air français.

Solution :
En effet, ce n’est pas un vin français, c’est un « Falesco Montiano Lazio Merlot 2001 » - du Latium italien .
Pour un vin à 37 francs (25€) c’est top. Même s’il était plus cher cela vaudrait la dépense malgré la finale qui mériterait mieux car on aimerait avoir des vins bien faits comme celui-ci plus souvent.


Bouteille n°3 apportée par L’eaurend :

Robe : un parfait rubis.
Nez : du lait frais et tiède qui sortirait de la vache . Difficile de passer au delà à part finalement dénicher une petite pointe de caramel.

Bouche :
C’est mieux. Elle est suave quoique un peu fluette. Finale un peu courte.
Le vin reprend du corps avec l’air. C’est rond et agréable. Pas aussi grand que les 2 précédents, mais intéressant et bon.

Solution :
Là encore ce n’est pas un vin français, c’est un ibérique « Dominio de Tares » - Cepas Viejas .


Bouteille n°4 (en fait une 1/2 bouteille la seule de la soirée) apportée par dfried :

Je suis assez fébrile car impossible de rattraper le bouchon qui glisse inexorablement dans le flacon. La nappe en profite un peu pour goûter quelques gouttes avant nous lorsque je commence le service.
J’ai un doute avec ce vin retrouvé récemment en ½ bouteille dans ma cave et qui pourrait être défectueux…

Robe : rubis avec quelques teintes brunes d’évolution.
Nez : fruits rouges mûrs, fondus avec une ombre de poivron. J’ai un peu peur, mais au moins pas de TCA. Après avoir bien aéré le contenu de leur verre, Claudius et Winemega-Alain s’accordent sur le « plaisir du nez ».

Bouche :
Humus, sous-bois, quelques arômes tertiaires. Mais aussi et surtout du fruit, des baies noires et du pruneaux. Bel équilibre et belle longueur.
Stéphano a le sourire : « Plaisir en bouche ! » s’exclame-t-il avant de lorgner du côté de ce qui reste dans la ½ bouteille.
Personne n’arrive a trouver le terroir, si ce n'est de ce diriger à l'évidence vers le Bordelais. Aidan pense à un Moulis, Claudius à Calon Ségur 1988.
A leur décharge, j'ai goûté ce vin en bouteille il y a quelques temps. Il se montrait plus jeune et typique, mais tout aussi rond et soyeux.

Solution :
C’est un « Lynch-Bages 1990 » Pauillac. Nous ne l’avions pas goûté lors de notre horizontale zürichoise de mai dernier. Cela ne fait que nous conforter dans notre confiance envers ce millésime et pour Lynch Bages lorsque le millésime est grand.


Bouteille n°5 apportée par dfried :

C’était une bouteille que j’avais promis à Claudius. Mais il ne la reconnaît pas dans un 1er temps.

Robe : Grenat sombre et profond.
Nez : On sent presque la puissance au nez, mais les fruits noirs sont présents avec un écho légèrement torréfié. Un 2nd nez se fait plus précis et fin. Claudius (qui semble-t-il a la chance d'avoir plus de nectar dans son verre et prend son temps) est hypnotisé par le nez. Il n'arrive pas à décoller le sien du verre et est frappé par " (...)la finesse et la complexité de ce bouquet qui me charment profondément. Un tout organique où chaque élément est à sa place et joue un contrepoint sans erreur. ".

Bouche :
Autour de la table les exclamations sont assez flatteuses.
« Plus de commentaire analytique, place à l’hédonisme » indique notre «ordinateur humain» Cornalin .
C’est une preuve de la qualité de la bouteille. Tant mieux. Nous n'allons pas bouder notre plaisir. Avalons goulument, nous réfléchirons plus tard...
Le vin offre du fruit, de la concentration et une trame serrée. Mais transperce déjà le velouté qui n’attend que les années pour se faire vraiment velours. Texture soyeuse et longueur exemplaire. Comme je l’avais indiqué dans un CR il y a quelques mois, le potentiel d’amélioration est évident.
Aidan repère à la longue un petit côté qu’il qualifie de féminin, ce qui le met soudainement sur la piste de l’origine.

Solution :
Aidan a raison c’est bien un Margaux. Plus précisément il s'agit de « Palmer 1999 ».
Je continue a trouver ce millésimes plein de très bonnes surprises et ce domaine de très haut niveau.


Bouteille n°6 apportée par Paski55 :

J’avais poussé à ce que cette bouteille soit dégustée après les autres car quelles que soient leurs qualités celle-ci les surpasse.
En effet, passer après les nectars qui venaient de nous donner tant de plaisir, ne fera qu’ajouter à la réussite du vin de Paski55.
A noter que j’en avais goûté une minuscule gorgée une petite ½ heure plus tôt sans savoir ce que c’était.
Je goûte donc ma dose à l’aveugle comme les autres.

Robe : sombre, jeune avec des reflets flamboyants.
Nez : de la pivoine, mais aussi du poivre et des épices (Saint-Julien ?), des fleurs des champs (Pomerol ?... non trop viril).
Nous imaginons bien qu’avec un carafage le vin délivrerait des senteurs d’une complexité rare. Mais il est déjà flatteur même s'il demeure déroutant.

Bouche :
Masse tannique. Enorme texture et tout aussi grand potentiel. C’est puissant, mais il y a du fruit (mûres, cerise), du beau végétal (et pas de poivron). En écho encore une petite touche de pivoine. Certes, le vin a besoin de nombreuses années pour trouver son harmonie. Mais quelle musique déjà. Comment peut-on à la fois être si massif et offrir tant de texture dans le même temps.
Des idées fusent. Mais personne ne trouve à la grande ironie de Paski55.

Il indique à Claudius et à moi que cela devrait nous dire quelques chose au vue de certains de nos commentaires sur le Forum, et de notre dégustation relative aux 90…
J’ai un doute. Ce n’est tout de même pas un jeune Saint-Estèphe ?
Ce serait bien plus austère.

Solution :
Bah si…..
Hé oui Luc, mais si Milleret, il n’y a pas que Haut-Brion 1989 dans la vie, il y a aussi…….
……
…..
….

..
.
« Montrose 2003 », Saint-Estèphe de tous les excès financiers comme extatiques. Devil's in me .
J’ai eu la chance de pratiquer quelques millésimes du domaine et j’ai toujours le préjugé d’un vin magnifiquement prometteur mais extrêmement dur dans sa jeunesse. Là c’est un bouquet expressif. Encore une autre exception de l’année 2003 ? Je m’en fiche, c’est juste fabuleux.

Merci Oh Grand Paski55, pardon Paski66, pardon Paski77, …. Non Paski100/100

Non, je ne peux pas faire ça… Il faut que je vous avoue tout (la vérité me libérera).
C’est une horreur en fait.
Scandaleux ! Dire que des gens se sont battus jusqu'au sang en primeurs puis en FAV pour en avoir. Certains se sont même attendus en bas des chez eux après s'être frappés vitruellement sur le Forum.
Pauvre d’eux, tout ça pour ça.... C’en est désespérant.

Quelqu’un a des bouteilles à me donner ?
(NB : Paski55 est également prêt à vous aider avec sa camionnette)
C’est humanitaire, pour vous débarrasser avant Noël. Vous aurez tellement de meilleurs vins à encaver (les 2005, 2006, ...), dommage de ne pas leur laisser la place qu'ils méritent…
Non ?! Vous êtes sûrs ? C’est vraiment certain ?
Même si je vous informe que ce n’est qu’un 85 Parker qui a décidé de porter plainte contre le domaine pour escroquerie ?;
« Un vin sans terroir donc sans pedigree » selon Bettane ?
« Un vin qui aurait mérité que l’on y ajoute du sucre, voire du sirop de fraise » Selon J.M. Quarin ;
Et surtout un vin que « (...) Je ne boirai même pas après ma mort » d’après une interview exclusive de F.Audouze sur la TSR…

C’est à tel point médiocre et décevant que Claudius s’est mis au blanc depuis .
Vous me dites si je ne suis plus crédible là .


Mais il faut se remettre au labeur car il reste 2 bouteilles.
Pauvre Aidan, nous les avions oubliées dans un coin...
Passer après Montrose 2003...


Bouteille n°7 apportée par Aidan :

Robe : jeune et sombre.
Nez : très cassis et même fleur de cassis comme l’indique Cornalin.

Bouche :
C’est rond et soyeux. Vraiment bon et bien plus complexe que le nez ne le laissait présager. Vraiment très harmonieux avec un joli équilibre fruité, de la rondeur et de la matière en bouche.
La finale moyennement longue reste très fine.
Très agréable et gouleyant !
La bouteille après le monument Montrose 03 réussit à nous émouvoir.
Bravo Aidan ! .

Solution :

Et en plus c’est un vin chilien, le « Dix de Los Vascos 1999 », des Domaines Barons de Rothschild (Lafite).
La contre-étiquette outre un laïus incompréhensible indique que ce vin commémore le 10e anniversaire des Domaines Barons de Rothschild au Chili.
Dire que l'on trouve ce vin à la Coop...

Je suis vraiment surpris, moi qui ai souvent un préjugé défavorable dès que je vois les 3e, 4e, 5e, etc. vins de domaines prestigieux étendant leur marketing sur tous les continents.
Comme le rappelle Claudius c’est d’autant plus insolite, qu’il est très difficile de trouver des bons vins sud-américains en dehors de leurs pays de production respectifs à cause d'une politique d’export très restrictive.

La classe Aidan !

Et voilà la dernière bouteille :

Bouteille n°8 apportée par Aidan :

Robe : très jeune, tirant sur le vermillon.
Nez : sur la finesse fleurie. C’est assez séduisant.

Bouche :
Un peu tannique, mais agréablement fruité. Cependant, plutôt que de s’améliorer avec le temps le vin se termine de plus en plus abruptement.
On attend plus d'équilibre et moins de sécheresse.
Je ne pense pas qu’il s’améliorerait.

Solution :
C’est un vin espagnol « Casa De La Ermita – Jumilia 2001 ».
Bof


Quelle série !!!!!!!!!!
C’est effectivement une toute autre dimension que nous avons approchée là.
Pas de réduction chevaline, ni de boisé ou d'acidité outrancière.
Une frustration : ne pas avoir l'occasion d'étudier l'évolution de ces vins tout au long de la soirée.
Comme pour les autres séries, nos CR sont donc des moments volés au temps T. de la vie de ces vins. Mais le plaisir est réel :).


Certains (non je ne dénoncerai pas Paski55 ni Stéphano ) ont l’intelligence (et la longue expertise) de rapprocher certaines bonnes bouteilles de leur assise.
Nous passons à un autre grand moment de la soirée : le repas. .

Yves rate malheureusement un magnifique dîner gourmand et fin.
Riz blanc basmati qui accompagne de l'agneau à l'indienne avec de vraies épices (muscade, bâtons de canelle, …). Miam.

Crevettes, houmous à l'ail (attention Aidan), salade verte assaisonnée tip top, très bon pain, jambon de parme tranché finement et à point.... Et surtout hummmmm, une belle tête de Moine sur sa girolle .

Les desserts sont à l'avenant. Jolie tarte aux myrtilles apportée par FrançoisC, nougat, mais aussi quelques bons chocos pralinés aux différentes saveurs apportés par votre serviteur et quelques petits cigares pour la fin (/faim) .
Sans oublier les meringues double-crème (fournies par Yves ?).

Il y en a pour 20 personnes, mais l'ambiance aidant nous raclons les plats.


Inutile de dire que toutes les bouteilles de vin rouge restées sur la table ne sont plus que des cadavres.
Quand je vous disais que nous étions aussi assoiffés qu'affamés... .

La conversation se fait débridée. Passant des merveilles dégustées aux sujets plus généraux. Les convives ont encore plus de talents que les flacons et chacun apporte sa touche de bonne humeur communicative et de partage.
Quelle soirée !!!! (Ca va de mieux en mieux moi...).

Mais le temps passe trop vite et Claudius et moi voyons l'heure avancer à grand pas avec inquiétude (et déjà de la nostalgie ).
Si nous ne voulons pas rater le dernier train pour Zürich, le 22h39 précises (enfin le train à 3 changements pour faire Grandvaux - Zûrich HB de 22h39 à 1h27 soient presque 3 heures... Un record par temps sec ici), il nous faut revenir à la dégustation de la dernière série consacrée aux liquoreux suisses.

@ suivre,
dfried
28 Nov 2005 20:59 #191

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Réponse de JérômeM sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Quel poète ce dfried: tu arrives à maintenir et retranscrire l'excellente ambiance de samedi. Et super tes smileys.

Petits points de détails: La lune rousse (n°12 est un 100% gamaret) et l'absolu (n°13) a été apporté par Alain. Enfin, mentionnons également avec plaisir les meringues et la double crème (apportées par Yves je crois)

Cordialement
JérômeM
28 Nov 2005 23:06 #192

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Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Et oui,

En lisant le compte-rendu, on imagine une superbe ambiance :)

Félicitations pour cette organisation!

amitiés,
Thierry
28 Nov 2005 23:09 #193

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Réponse de dfried sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Bonsoir Thierry,

C'est vraiment Laurent et son épouse qu'il faut féliciter pour l'organisation.
Pour le reste c'est notre bonne humeur commune et l'envie naturelle de partager un moment magique, qui a fait le reste.

Bonsoir Jérôme,
Merci beaucoup, en effet cela me paraissait bizarre.
Difficile de tout relire également.
Merci de le faire pour moi. Je corrige immédiatement.

Quant au dessert, je le rajoute... Tout en étant frustré car je suis parti trop tôt pour en profiter ;).

L'eaurend,
As-tu eu l'occasion de regouter le lendemain le Completer Malans d'Adolf Boner ?
Si oui était-il toujours aussi inexpressif, ou pire ?

Cordialement,
dfried :)

PS : Ce n'est pas parce que comme nous l'avions décidé en début de rencontre je joue au scribe de circonstance, que vous ne pouvez pas à l'instar de Winemega placer vos propres CR, surtout s'ils infirment ou simplement complètent les miens.
28 Nov 2005 23:19 #194

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Réponse de dfried sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Last but not least : SERIE 4 : "LES VINS SUISSES LIQUOREUX".

6 bouteilles
.

En préambule autant indiquer tout de suite, que les flacons ont été maltraités.
Sortis sur le balcon pour les refroidir, puis rentrés. Ainsi de suite 3 fois tout au long de la rencontre.
Pas de carafage non plus par manque de matériel et de temps.

Je pense que les liquoreux et certains vins issus d'élevage longs ont besoin d'une importante aération pour s'exprimer. C'est en tout cas ce qu'à montré un message précédent de L'eaurend qui a pu regoûter certaines bouteilles le lendemain.

Autre bémol, c'est la fin de la soirée. Claudius et moi n'avons plus qu'un 1/4 d'heure devant nous. Le palais de chacun est déjà assez saturé, mais tout le monde se presse sans se reposer les papilles.


Bouteille 1 apportée par dfried :

Robe : Dorée assez uniforme et glycérinée.
Nez : Citronné et légèrement boisé.

Bouche :
Inexpressive au possible. Aucun intérêt.
C'est assez étrange pour ce type de vin que l'on peut ou non apprécier, mais qui devrait au moins délivrer quelque chose.
Certains évoquent une sous-matûrité. Mais il est difficile de le croire vu le type de vinification.
Lorsque j'évoque les Grisons, Cornalin trouve ce que c'est.

Solution :
C'est un "Malanser - Completer 1998" par Adolf Boner à Malans (Grisons).

Après des vendanges s'étant déroulées en novembre 1998, la mise en bouteilles (1800 produites) s'est effectuée après 4 ans de barrique à la fin du mois d'octobre 2003.
Ce domaine est réputé comme étant au dessus du lot comme peut l'être considérée en France "La Coulée de Serrant" par certains.
A l'instar de ce dernier c'est un vin que nous aurions dû boire après de longues heures de carafe et surtout à 15° et non à moins de 10.
Non pas qu'il aurait à coup sûr délivré quelque chose de plaisant, mais au moins cela n'aurait pas été le vide astrale.
D'ailleurs, Yves qui en avait avalé une petite gorgée à température ambiante avant de partir lui avait au moins trouvé un brin de saveurs.

Stéphano a le bon mot du moment :
" Ils vinifient les sapins dans les Grisons ?! ".
Cornalin ajoute :
" C'est le problème avec ce type de vin, on ne sait jamais quelle garde minimale leur convient ".
C'est vrai que j'avais pris un certain plaisir avec un 1991 bien plus expressif mettant en avant la typicité du cépage completer.

Quoi qu'il en soit, je pensais trouver un peu de sucre résiduel et c'est sans nul doute sec. Il aurait dû être mis dans la première série.
Ce ne sera pas le seul de la liste.


Bouteille 2 apportée par dfried:

Robe : dorée avec des reflets tirant sur l'ambre.
Nez : étonnamment safrané (ce n'est pas ce à quoi je m'attendais après avoir bu cette bouteille il y a quelques semaines à l'instar d'autres intervenants du Forum). Avec un peu d'aération forcée, du tilleul et du coing parviennent aux narines, mais c'est trop timide.
J'indique qu'il s'agit d'un pirate et beaucoup à l'instar de Paski55 penchent pour un Sauternes un peu déséquilibré.

Bouche :
Pointe de tilleul, mais étouffée par un côté très sirupeux. C'est agréable en attaque, mais pas transcendant. Surtout un léger rancio sucré, d'habitude recommandé sur ce type de vin, déséquilibre ici la finale assez longue. Une pointe d'acidité n'arrive pas à trouver sa place dans l'ensemble.
Quoi qu'il en soit, ce n'est pas l'expression de ce domaine que je connais.
Là encore, manque de carafage (le propriétaire conseille le double carafage en ce moment) ? Bouteille défectueuse ?

Solution :
Point de Sauternes, mais un "Château de Suronde - Quarts de Chaume 2001" de F.Poirel (Loire).
JérômeM est surpris en découvrant l'étiquette. Lui-même a eu l'occasion d'en goûter et ne reconnaît pas la finesse des saveurs qu'il avait apprécié, ni ne retrouve le côté aérien sans lourdeur en bouche.

Si l'Eaurend en a retrouvé le lendemain à bonne température je suis curieux de savoir ce que cela a donné.
Sinon se reporter à la rubrique dédiée aux vin de la Loire pour lire ce que devrait normalement offrir les vins résultant du travail passionné de Francis Poirel. Lien hypertexte direct > www.lapassionduvin.c...

Seul bon côté : au moins nous avions bien affaire à un liquoreux.


Bouteille 3 apportée par Winemega-Alain :

Robe : dorée tirant sur le jaune très claire. Etrange pour un liquoreux.
Nez : de la crème brûlée avec un fond très alcooleux.

Bouche :
On retrouve cette sensation de crème brûlée un peu grasse. De l’amande également comme le souligne Winemega-Alain, mais surtout cette entêtante pomme blette, qui empêche le soyeux de s’installer. Bof.
Quoi qu’il en soit c’est sec.

Solution :
C’est un « Pégase 2002 » de Charles Novelle (Genève).
On avait assuré à Winemega-Alain qu’il s’agissait d’un surmaturé et cela donne un vin sec.
Mauvaise information ou ratage de vinification ?
Un 2e vin qui aurait dû se retrouver dans la 1ère série.


Bouteille 4 apportée par Paski55 :

Robe : dorée profond et envoutant.
Nez : du miel d’acacia, du litchi et un brin de tilleul. Le bouquet est très prometteur.

Bouche :
Grande déception. L’attaque est désagréable et acide. Là encore sur la pomme blette et la cire d’abeille… Et c’est sec.
On ne sent pas le sucre. Encore une bizarrerie .

Stéphano qui ne boude pas son plaisir dans la taquinerie indique :
« Ce n’est pas un surmaturé, c’est un sous-maturé vieux ! ».
Quelle gachette ce Stéphano !

Solution :
C’est un « Ermitage 1998 » de Philippe Darioly (Valais).
En fait bien une vinification en sec mal classée dans la cave de Paski (à sa décharge il s'était entraîné à découvrir du sucre résiduel dans plusieurs cuvées avant de venir ;)... D'ailleurs a-t-il pris la bouteille dans sa cave ou dans la maison voisine ?)


Bouteille 5 apportée par Stéphano :

Robe : dorée avec une évolution tirant sur l’ambre.
Nez : du miel d’acacia et de l'abricot.

Bouche :
« C’est le meilleur surmaturé ! » s’exclame Stéphano, avant même que nous portions la coupe à nos lèvres .
Mais est-il vraiment neutre ? .
Cependant, il n’a pas tort. Enfin un liquoreux avec de la race. De la mandarine, du miel et une merveilleuse acidité qui équilibre la trame. Aucune lourdeur.
A parfaite température et avec de la respiration ce nectar se donnerait vraiment plus et dégagerait une complexité qui lui fait un peu défaut à ce stade. Mais c’est beau.

Solution :
C’est un « Petite-Arvine Mi-Flétrie - Coronelle 1993 » de Benoît Dorsaz.
Miam ( enfin
) !


Bouteille 6 apportée (et laissée derrière lui) par Yves :

Robe : dorée avec une évolution tirant sur l’ambre.
Nez : du miel d’acacia, abricot sec, raisin de Corinthe, truffe blanche. Une complexité rare qui s’exprimerait mieux avec une bonne heure de carafe.

Bouche :
Un peu éteinte et un poil trop sucrée. Mais je mets cela sur le compte du manque de temps pour l’apprécier. En effet à peine le temps de tremper mes lèvres qu'il faut déjà s’enfuir .

Solution :
C’est un « Grain Noble - Marsanne 1996 » de Marie-Thérèse Chappaz.
Là on touche au travail de pro… Et je dois m’en aller .
Quelle frustration, snif !

L’eaurend nous accompagne en vitesse Claudius et moi à la gare où nous avons à peine le temps de sauter dans le train.
Enfin plutôt celui-ci :
(Retour pour le dodo bien mérité vers 2h, mais heureux).

Merci encore pour tout à tous, vraiment.

A partir de ce moment je décline donc toute responsabilité sur ce qui s’est passé.
Je n’ai pas touché aux desserts, ni aux restes des vins ni aux cigares…
Mais cela m’aurait bien tenté.

En tout cas il faut souligner à nouveau que la Suisse sait produire de fantastiques liquoreux. Mais on n'est jamais sûr de ce qui se cache derrière une étiquette ni dans les rayonnages d'une cave particulière .

Amicalement,
dfried

29 Nov 2005 03:16 #195

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Réponse de Anthony sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Merci Aidan !!

Denis, tu es desormais elu a l'unanimite redacteur en chef des CR de LPV. Nous allons tous t'envoyer nos notes et tu te chargeras de les mettre en ligne. C'est Luc avec ses 153 CR de retard qui va etre content !

Superbe les amis ! Cela aurait presque value la peine de sauter dans un avion pour vivre cela.

Anthony
29 Nov 2005 03:48 #196

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Réponse de chouffe sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Merci Denis pour ces CR d'une grande qualité avec beaucoup de personnalité et de petites anecdotes sympathiques qui ont guidé cette magnifique soirée.

Au plaisir d'une prochaine fois !

Stéphane
29 Nov 2005 07:48 #197

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Réponse de nidal sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Mon Dieu…Quel départ hallucinant pour ce CDR - LPV Suisse…....:D

Les choses se sont emballées tout d'un coup ....c'est parti tellement vite que je suis prêt à parier que d’ici Noël…… :

- Il va y avoir 7 autres réunions de ce genre

- Que le 31 décembre 2005 on pourra tous assister au Festival de Rio de Genève et que pour cette date chaque quartier de Genève aura son école de Samba et que l’on va se battre dans les rues du centre ville à coup de chars à fleurs et de Miss échalote.

- Que les services techniques de la ville de Genève vont aménager des Ghats sur les rives du Lac Léman, marches plongeants dans les eaux sacrées et protectrices, pour que les pèlerins accomplissent le Panchatirthi Yatra et où les Genevoises et les Genevois viendront s’émerger jusqu’à la taille, les mains jointes, une étoffe sur la Tête…

- Que des cavalcades seront organisés dans les rue du centre ville « L’encierro del Genève » où la jeunesse du pays défie des vaches "braves", femelles des taureaux de combat.
une horde de corredores, plus fous les uns que les autres, dévale une pente vertigineuse devant un troupeau de vaches aux cornes affûtées. Le parcours de huit cent mètres défie les lois de l'équilibre sur un chemin de pierres et de sable.
Les vaches sont très rapides. Les coureurs "cavalent" la peur au ventre, les yeux en coin pour contrôler l'allure de la première vache et celle des coureurs qui les précèdent, l'absence de chute devant - la pente est parfois considérable -, tout en cherchant une échappatoire pour se soustraire aux cornes effilées.

Amitiés,

Nidal

"Il y a des dizaines et des dizaines de siècles, au bord du Golfe du Bengale, vivaient les yogis qui passaient leur vie en méditations, afin d'atteindre la sagesse infinie.
Or, chaque fois qu'ils étaient prés d'y parvenir, voilà que des démons sortants de l'océan venaient les distraire...L'un de ses yogis, grâce à ses mortifications, avaient acquis la faculté d'avaler n'importe quoi B) .
Ses compagnons le décidèrent donc à avaler l'océan et à les débarrasser des démons. Ainsi fût fait..."

Devinette: de quel yogi s'agit-il ? :) :)

Dfried, Bravo....Quel talent...et surtout Quelle santé!!!!!
29 Nov 2005 08:17 #198

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Réponse de aidan sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Chapeau bas DFried,

Tes CR sont magnifiquement inspirés et drôles, la classe...
Un vrai plaisir à lire, j'ai été replongé dans l'ambiance inoubliable de la dégustation et même les parfums envoûtants du Palmer et du Montrose sont revenus me hanter grâce à ton talent.

M E R C I

X(

"Les préjugés sont fréquents chez les amateurs de vin. Mais prenez garde, un préjugé n'est rien
d'autre qu'une erreur qui a pris racine" (Anonyme)
Sébastien
29 Nov 2005 09:40 #199

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Réponse de paski55 sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Bravo Denis,

Quel talent !!!!

Petite précision pour la justesse de la soirée. L'Ermitage 1998 provenait de chez Philippe Darioly mais était bel et bien un Ermitage sec.

Le doux était classé par erreur dans mes bouteilles de secs et vice et versa ! Donc désolé c'était bel et bien mon erreur !

Et bravo à Stéfano pour sa belle phrase. C'est le meilleur sumaturé ! Ben évidemment, c'était en fait le 1er de la série, les autres étant des blancs secs !!!!

Beaux souvenirs.

Tiens au fait, personne ne m'a contacté pour revendre ses Montrose 2003..... On ne ferait pas confiance au CDR Suisse ?


Santé - Pascal
29 Nov 2005 10:49 #200

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Réponse de 2tone sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Moi le CDR Suisse me donnerait presque envie d'être Suisse X(

2tone
29 Nov 2005 11:29 #201

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Réponse de Guest sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Concernant la série de rouges "à ne pas recracher", je souhaite tout d'abord exprimer un profond merci aux généreux donateurs de ces nectars exceptionnels!

J'ai été particulièrement intéressé par cette belle série car, à part Palmer 99 goûté il y a déjà fort longtemps lors de sa sortie, je n'avais, jusqu'ici, pas eu l'occasion de boire ces vins!

Je mettrai mes propres CR ce soir sous les rubriques adéquates.
Quelques impressions "off" en attendant, tout en dégustant un "délicieux" jambon-beurre lors de la pause de midi..

Tout d'abord le Rayas.. vin exceptionnel dont mes rares expériences passées sur des millésimes des années 80 (1985 et 1988) m'avaient déjà fortement marqué par la délicate complexité et leur élégance. Curieusement, à l'aveugle, je n'ai pas fait le rapprochement... les neurones peut-être embrumés par cette longue série de vins rouges helvètes. Je savais grâce à une "indiscrétion" de mon voisin de table et contributeur de cette bouteille (FrançoisC), qu'on se situait en Côtes du Rhônes mais la structure ciselée m'égarait plutôt du côté d'Ampuis plutôt que vers les rocailles de Châteauneuf..
Quelle beauté que cette bouteille.. Elle irradiait littéralement de classe relèguant tout ce qu'on avait eu jusqu'à présent au rang de simple faire valoir.

Le Lynch-Bages 1990 m'a également fait particulièrement plaisir. C'est un des rares millésimes du château, sur les 25 dernières années, qui manquait encore à mon "tableau de chasse". Bien sûr que le format (0.375) a influencé l'évolution de ce vin qui paraît tellement plus évolué que ses ainés 89 et 86 par exemple.. Au-delà du tout premier nez un peu difficile, il y avait des arômes tertiaires réellement fascinants en arrière-plan. Probablement qu'il aurait fallu le laisser s'aérer quelques heures "à la Audouze" pour qu'il donne sa pleine mesure. A l'aveugle, j'étais parti sur l'idée d'un vin plus ancien (1983 voire années 70..?).
En passant, je suis de plus en plus fasciné par la beauté du message que délivrent certains vins plus matures. J'avoue que j'étais sur mon petit nuage, soudain déconnecté du groupe pendant quelques minutes, à détailler et apprécier les subtiles nuances dans mon verre. Au point de rater le début de la dégustation du vin suivant: Palmer 1999! Alors que j'étais resté scotché sur le Pauillac, je suis soudain sorti de ma torpeur par les exclamations autour de la table lorsque le célèbre Cantenac à la sombre étiquette si caractéristique fut dévoilé. Nom d'un chien, j'ai failli louper l'avion! Heureusement qu'il restait encore un fond de bouteille pour tenter de rattraper le groupe...

Palmer 99 est effectivement un superbe vin. Et je n'étais pas vraiment surpris. En effet, je ne partage pas certaines appréciations quelque peu dédaigneuses entendues ça et là (mais pas à Grandvaux!) sur les 99 en général. Certes, ils n'ont pas toujours l'opulence ni la complexité des meilleures années passées, mais franchement, au niveau de l'échelle du plaisir immédiat, ils sont loin des échelons du bas! Toujours accessibles et faciles à apprécier, ils enchantent toujours les convives à table, tout en ayant assez de puissance pour mieux traverser le temps que les 97 par exemple. Ce Palmer 99 a même eu le bon goût de ne pas écraser mes souvenirs du délicat Lynch-Bages, tout en constituant une passerelle idéale vers monstre qui suivait..

Montrose 2003!
On sent que c'est très jeune. Mais une robe plus grenat profond que pourpre me fait plutôt pencher pour un vin de 3-5 ans. Une pareille richesse, qui arrive à réunir à la fois expressivité de fruit, structure millimétrique et une telle opulence maîtrisée.. c'est un tour de force que je pensais réservé aux meilleurs représentants du Priorat, par exemple. J'avoue avoir songé un instant à un Clos Martinet/Mogador 2001. Mais un quelque chose de familier me fait revenir du côté de la Rive Gauche.. Mais loin de moi l'idée de St-Estèphe dont le charme des jeunes années n'est habituellement pas la caractéristique première. Peut-être un grand Pauillac (Lafite ou Mouton?) ou alors un Hééénaurrrme Léoville..?!? Je me gratte encore les poils de la barbe, indécis et fasciné lorsque Paski lève le voile de mystère.
Damned.. raté! C'est Montrose..! Dieu que c'est bon... Et le potentiel d'évolution est proprement gigantesque!

Après pareil feu d'artifice, difficile de redescendre sur terre. Je hume encore avec délectation mon verre vide (hélàs). On aimerait emprisonner ces arômes dans une petite boîte pour en sniffer une petite ligne de temps en temps..

Comme le relevait Didier, les deux vins suivants ont pâti d'un ordre de passage totalement défaforable. Navré Sébastien.. Mais ils s'en sont vraiment tirés la tête haute et avec les honneurs! Surtout pour le Chilien "Dix de Los Vascos 1999", plaisant et réellement impeccable. J'ai vraiment beaucoup aimé son harmonie générale, comme tous les autres convives d'ailleurs. On est très loin de certaines caricatures "New World" sûr-boisées et sûr-extraites.

Le petit dernier, Casa De La Ermita 2001 (ESP), bien que sur une différente planète, m'a bien plu par son côté propre et bien réalisé. Il faut relever que pour un vin à moins de 15 Francs (
29 Nov 2005 13:32 #202

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Réponse de claudius sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

tiens Alain n'a pas eu droit au Montiano

;)
29 Nov 2005 14:11 #203

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Réponse de milleret sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Pour résumer cette soirée ...c'est " COCORICO " ..Rayas Palmer Montrose. Notre ami Parker ne se trompe pas ...nous avons les plus "Grands Vins " !

Ok : je sors .
29 Nov 2005 19:57 #204

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Réponse de milleret sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

claudius a écrit:
> tiens Alain n'a pas eu droit au Montiano
>
> Notre Poète était encore sur le nuage de L B 90 ...:D
>

Alain , j'ai quelques blles de ce 90 ...je te promets de venir avec une bouteille pour le prochain LPV Suisse ...si vous acceptez un petit Savoyard !
29 Nov 2005 20:00 #205

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Réponse de chouffe sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Winemega-Alain a écrit:
> Les propositions de thème sont d'ici là
> bienvenues.
>
> Amitiés
> Alain
>

Il me semble que Claude et Pascal étaient particulièrement déçu de ne pas déguster de rosés.. pourquoi pas une dégustation sur le thèmes "nos rosés coup de coeur" ?


Stéphane
29 Nov 2005 20:03 #206

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Réponse de dfried sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

...Oui, mais des rosés suisses.

Où sont-ils passés ? Partis ?!



Faut pas avoir peur, personne n'oblige à avaler .

Cordialement,
dfried
29 Nov 2005 20:33 #207

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Réponse de Cornalin sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Bonsoir à tous,

Un grand merci à Denis pour ce CR très fidèle, "couillu" ;) et d'anthologie...(tu)

Merci également à L'eaurend pour la parfaite organisation.

Enfin merci à tous pour l'excellente ambiance. A renouveler impérativement.

S'agissant des deux flacons amenés par bibi, on peut ajouter ceci.

Le Scheurebe est bien l'enfant du sylvanerxriesling, créé par Georg Scheu à Alzey, dans le Palatinat en 1916. En sec, son arôme distinctif est le cassis, d'où sa ressemblance aromatique avec le sauvignon. De rendement moyen, il mûrit un peu avant le riesling et se prête bien à l'élaboration de vendanges tardives ou même de vins liquoreux.

Petite erreur de ma part sur la filiation du freiburger, connu également sous le nom de freisamer, qui est le fruit des épousailles du sylvanerxpinot gris. Il a été créé dans le pays de Bade, à Freiburg, en 1916 également. Il présente des taux de sucre élevés, le vin est réputé avoir de la chair, mais être plutôt neutre aromatiquement, deux particularités que la dégustation de samedi soir n'a pas démenties.

Bien cordialement et à +

RV

HK
29 Nov 2005 21:30 #208

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Réponse de paski55 sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Un petit mot pour signaler que les participants du CDR LPV Suisse se retrouveront le 27 janvier 2006 pour une dégustation chez MT Chappaz dont le thème pourrait être "les cadeaux reçus" puisque MT ouvrira une série de bouteilles qu'elle a reçu.


Santé - Pascal
16 Déc 2005 07:33 #209

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Réponse de Guest sur le sujet Re: CDR-LPV suisse

Hé..hé..
Je me réjouis de remettre le couvert avec cette équipe si sympa!

Ceci dit, je suis curieux de savoir quel genre de "cadeaux" elle reçoit, Marie-Thérèse..
J'ai cru comprendre qu'un admirateur ébloui bien qu'anonyme, lui avait envoyé un flacon de Haut-Brion 89 par la poste.
Indice: le paquet des PTT provenait de la poste de Sion.. curieux!
16 Déc 2005 08:34 #210

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120jean-luc javauxVougeotstarbuck