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I vigni corsu

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I vigni corsu a été créé par Cheesecake

Comte Peraldi 2009 – Ajaccio

PERI, en préparant la soupe de poissons, il faut alimenter les gosiers asséchés à force de mouliner à l'huile de coude, passer et repasser les restes de murène et de poissons de roche au dessus d'une marmite impériale!
Aussi on ouvre cette cuvée de base du domaine.
La cave est sombre, je passe sur la couleur.

Au nez c'est joliment fruité, bien expressif sur les fruits rouges et la mûre, avec un côté sauvage qui s'amplifie avec l'aération, le cuir puis un côté giboyeux.
la bouche est équilibrée, sans aucune astringence, plutôt civilisée même, de concentration moyenne. Elle pourrait presque accompagner cette soupe aussi liquide que solide et qui se mérite. L'accord ne me choque pas.
Par contre, c'est un vin à boire dans sa jeunesse, sur le fruit, sauf à aimer les notes animales sauvages et les arômes tertiaires qui à mon sens desservent ce type de vin sans prétention en lui conférant un côté peu élégant et rustique au vieillissement.

Pour accompagner la soupe nous lui avons préféré un vin blanc de Sartene du domaine Saparale.

Domaine Saparale -Blanc- Cuvée Casteddu 2009

Le domaine est situé sur la commune de Sartène, au cœur de la vallée de l’Ortolo.
Sol constitué d'arènes granitiques.

Cuvée Casteddu blanc, Vermentino à 100 %, rendement est de 30 Hl/ha.
Fermentation et élevage en barriques pendant 6 mois avec bâtonnages.

Autour d'une soupe de poisson et une rouille juste relevée

robe claire à reflets jaunes.
Nez sur la pierre à fusil, l'amande grillée, évolue vers des notes de citron.
La bouche est droite, franche, avec une belle acidité. La bouche encore marquée par l'élevage, ne se livre pas tout à fait, mais il y a de la puissance en réserve. On sent le côté minéral de ce beau terroir à vins blancs qui livre des vins austères dans leurs jeunesses et d'une grande tension au vieillissement. Le vin ne se montre absolument pas impressionné par la rouille ni par la soupe de poissons corse aussi solide que liquide. Très bel accord de terroir terre-mer.
Beau vin de garde

Domaine Fiumicicoli, Blanc, Sartene 2010.

100% Vermentino
Robe claire à reflets jaune-verts
Nez extrêmement aromatique sur le pamplemousse et le citron vert, (Peut-être bien aidée par le levurage!)
La bouche est protégée par un gaz perlant rafraichissant, (CO2) mais qui s’estompe à l’aération. L’attaque est vive, franche dotée d’une acidité mordante, conforme à l’impression olfactive, sur les agrumes et des notes de pierre à fusil qui signent le terroir sartenais.

Un vin blanc de soif aromatique qui accompagne fort bien la petite langouste de Porto grillée au feu de bois et dégustée sur le petit port de Sagone, en contrebas de la route de Sagone à Cargèse où, en camp d’adolescents, je passais mes vacances d’été.
Il faut dire aussi que le restaurant L'Ancura à l’agréable décoration est idéalement situé face à la baie de Sagone pour un déjeuner en amoureux ou un repas post-apéro entre amis.
17 euros servie, la bouteille de 50 cl. Qui dit mieux?

Il faudra les vagues déferlantes d'ume mer agitée par le Libecciu et un peu de temps pour me faire redescendre à un taux d'alcoolémie normal...

Aperitif entre amis et famille: Prizutu maison au gras fondant affiné deux ans en cave, coppa du commerce fumée affiné un an en cave et saucisson maison qui aurait bien supporté un peu de sel et de poivre en plus, conserve maison de cèpes, oignons du jardin, fromages de chèvres dont un avec les habitants, confiture de figues maison juste relevée d'une pointe de vanille, café, limoncello maison.

Domaine de Tanella,Rouge, cuvée Alexandra, AOC Figari, 2006 :
Robe rouge soutenue à reflets sombres
Nez sur les fruits noirs et le graphite, sauvage et légèrement fumé, évoluant en densité à l'aération.
Bouche équilibrée, de T. belle texture, avec des tannins intégrés à une matière dotée d'un beau jus. Aromes de prunes, mûres, d'épices et de chênes. Assez belle longueur. Le vin accompagne fort bien le jambon. Un beau vin du sud à maturité si je m'en tiens à cette première impression (voir le commentaire rectifié lors de la seconde dégustation).

Domaine Orenga de Gaffory, cuvée des gouverneurs, Rouge, Patrimonio 2007
Robe rouge soutenue
Nez herbacé sur le menthol et l’eucalyptus
Bouche puissante, tannins présents assez fermes, bouche assez longue où l’on retrouve des fruits à noyaux, (pruneaux), les notes de menthol et empyreumatiques mais qui finit sur des tannins revêches voir un rien asséchants.

Domaine Comte Peraldi, cuvée clos du cardinal, Rouge, AOC Ajaccio, 2005
A l’ouverture robe étonnamment pale qui reprend de la couleur pour aller sur un beau rouge carmin.
Nez caractéristique du domaine, baies sauvages, le cuir et des notes délicatement fumées
En bouche le vin est large, avec un caractère sudiste chaleureux, l’alcool domine un peu et confère au vin un registre de fruits rouges à l’eau de vie avant d’évoluer sur un beau registre de tabac et de fumée puis un côté animal sans aucune rusticité (cuir, fourrure).

Domaine de Pravatone, Rouge, AOC Ajaccio, 2009
Robe rouge assez claire,
Nez sans originalité, fermé voire acétique.
La bouche est à l’avenant, ingrate et aigrelette, distordue. Bref sans intérêt. Comme nous sommes « en famille » autour d’une tourte aux blettes dominée par une menthe aux accents durs et sauvages le vin a droit à une deuxième chance; il a repris de la couleur, le nez incline vers un registre de fruits sauvages, aussi on ose espérer une mention de rattrapage. La bouche met cette fois le vin définitivement hors jeu, il finira à l’évier, nous n’avons pas de vinaigrier.
Médaille d’or au concours agricole de Paris 2011 et omniprésent en GMS en Corse ! "Vin de touristes" pour accompagner le saucisson d'ânes.

Domaine Antoine ARENA et Fils, Hauts de Carco, blanc, 2009.
Robe jaune à reflets or paille.
1er nez un peu surprenant, qui doit se mettre en place et qui nécessite une longue aération, d’emblée on est sur l’ananas. Les aromes gagnent en complexité à l’aération, on sent alors les agrumes et des fruits à maturité, oranges confites, ananas, fruits de la passion. Le registre est exotique sans être putassier. Magnifiques aromes lourds « sucrés » en fond de verre.
La bouche est franche, sincère, elle révèle une matière mûre encore austère exhalant des saveurs d'ananas victoria, d’amandes vertes et d’écorces d’oranges amères. Le vin est très sec, large, gras et tendu. Le jus est noble, mûr et si le vin hésite encore entre une acidité pointue et des amers végétaux de toutes beautés on sent ici un potentiel de garde immense pour cette boisson qu’il convient d’oublier au moins 5 à 7 ans. Un choc et un futur grand vin de gastronomie!

A suita...

En persévérant, j'arrive à me persuader qu’en tout homme il y a du bon. Il suffit de s’inspirer de la nature et des éléments.
En dernier recours, l’homme peut encore s’élever en levant le coude et sortir ainsi des pires labyrinthes.
25 Juil 2011 17:36 #1

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Réponse de Cheesecake sur le sujet Re: I vigni corsu

De retour du city stade, je rate l’apéro mais pas le saucisson, les haricots à la tomate suivis du gigot d’agneau pommes au four. Après la belote l’ambiance est joviale avant d’être électrique pour le poker. La tomme de chèvre est un peu sèche cette année, les glaces maison sont topissimes, pêches menthe, prunes vanille et fraises. Cela aurait pu partir sur les chants, l’ambiance est plutôt à la blague mitraillette après la tension d’une partie d’attente parfois anesthésiante.

Domaine de Tanella, cuvée Alexandra, blanc, AOC Figari, 2009.
Robe claire, jaune à reflets verts
Nez sur le pamplemousse et le citron vert, le fenouil avec une pointe iodée.
La bouche se révèle ingrate, végétale avec une acidité vive et une amertume persistante et de mauvais aloi qui condamne le vin en dégustation simple.

Domaine Antoine Arena et fils, Carco, blanc, 2010
Robe jaune pale
Nez fin, expressif mais délicat sur les fleurs blanches, (arbres à fruits), le citron et l’abricot.
La bouche est pure, le jus joue ici sur la finesse. Le vin est construit autour d’une acidité filante et des aromes d’agrumes (sorbet citron) et d’abricot. La bouche est fraiche, iodée, saline et se termine par une amertume de bon aloi.

Domaine de Vacelli, Cuvée Umu, Rouge, 2008.
« Primu vinu di Vacelli », 100% sciacarellu.
Robe rouge claire brillante
Nez de fruits rouges groseilles à maquereaux avec une pointe herbacée, (menthol, eucalyptus), à l’oxydation le nez prend des notes végétales et sauvages presque violentes mais sans aucune déviation aromatique.
La bouche est simple mais digeste, fraiche et gouleyante. Beau support acide pour ce joli vin de fruits et de soif qui poursuit bien l’apéritif et accompagne les entrées comme la conversation.

Domaine Alzipratu, Fiume seccu, Rouge, 2009.
Assemblage de vignes de 10 à 30 ans de niellucciu, sciacarellu et grenache
Levures indigènes
Robe rouge carmin soutenue
Nez peu expressif, sur la framboise et la réglisse
Bouche présentant un léger gaz, elle est rustique voire dure dominée par des tannins austères et amers, on sent le fruit derrière le côté sauvage mais le vin apparait végétal avec une matière manquant d’élégance si ce n’est de maturité. Le lendemain malgré l’aération, il ne se goûte pas mieux que la veille. A attendre de toute évidence pour le juger sur la durée.
Pour le moment le vin est sec voir aride comme le titre de la cuvée "Fleuve sec".

En persévérant, j'arrive à me persuader qu’en tout homme il y a du bon. Il suffit de s’inspirer de la nature et des éléments.
En dernier recours, l’homme peut encore s’élever en levant le coude et sortir ainsi des pires labyrinthes.
01 Aoû 2011 08:56 #2

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Réponse de Cheesecake sur le sujet Re: I vigni corsu

Domaine de Tallone, Cuvée Alexandra, Rouge, AOC Sartène, 2006
Assemblage Nielucciu, Sciaccarellu, Syrah
Robe rubis brillante
Nez herbacé sauvage, (menthol, eucalyptus), groseille.
Bouche équilibrée, digeste, assez technique, construite autour de tannins civilisés qui lui confèrent rondeur, souplesse et suavité. Accompagne bien des entrées aux saveurs orientales, (poivrons, tomates, artichauts, navets et citrons baldi, saveurs alliacées et pimentées).

Domaine Domaine Fiumicicoli, Cuvée Vassilia, Rouge, AOC Sartène, 2008
Nielluccio 80% Syrah 20%
Fermentation sans levurage
Robe rouge soutenue à reflets sombres
Nez profond, graphite, herbes sauvages, tapenade, d’avantage que sur le fruit (pruneaux)
Bouche franche, large, profonde avec un support tannique massif à ce stade, la bouche est puissante mais finit resserrée et sèche. Vin de garde à regoûter mais qui accompagne bien un couscous boulettes tunisien

En persévérant, j'arrive à me persuader qu’en tout homme il y a du bon. Il suffit de s’inspirer de la nature et des éléments.
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02 Aoû 2011 07:59 #3

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Réponse de Cheesecake sur le sujet Re: I vigni corsu

Dégusté à bonne température au fond d'une belle crique à Saint Florent, à l'abri du monde, à l'ombre d'un soleil de plomb et protégé par une petite brise marine.
Au menu, charcuterie du "touriste", poulpe en sauce à l'encre juste relevé, loup grillé selon les goûts et les choix des uns et des autres. L'ndroit est unique, les amis fidèles et l'ambiance fraternelle font le reste.

Domaine E Croce, Blanc, AOC Patrimonio, 2010
Robe claire, jaune pale à reflets verts.
Nez expressif, élégant sur les fleurs blanches et les agrumes, (très pamplemousse, citron). Un côté iodé.
Bouche, très pure, classe, à l'acidité filante, sur le pamplemousse, le miel sec et une belle finale sèche, saline et minérale qui claque sous la langue.
un vin désaltérant et fin.

Domaine ARENA, Carco, Blanc, 2010
Nez Fermé, puis discrètes notes de fleurs blanches, d'agrumes, (orange, citron), de miel.
Bouche franche, ronde et suave avec une belle acidité, il manque encore une certaine tension mais la minéralité est là en fin de bouche.

Plus tard vers 17H, les conditions ne sont pas idéales pour une dégustation, on sort de table à 15H30 après eau de vie de Casta et myrthe. Cigares pour certains

Excellent accueil de Madame ARENA en convalescence post-chirurgicale, le rendez-vous a été confirmé le matin même. Ni Antoine, ni ses fils ne sont présents. La dégustation se fait non pas en cave au niveau des cuves mais dans un coin près de la chaîne d'embouteillage. Ceux qui s'attendent à une dégustation bordelaise vont être déçus, personnellement, je m'en fous, le charme est même plutôt là pour moi.

Domaine ARENA et fils, Hauts de Carco, Blanc, 2010.
Mise récente, 3 jours.
Robe claire, jaune pale.
Nez discret à l’ouverture sur les fleurs blanches, les agrumes, (citrons verts, oranges) et des notes de pierre à fusil. Le vin gagne beaucoup à l’aération et mériterait le carafage.
Bouche, attaque franche, d’emblée le vin se montre plus large et puissant que Carco, plus stricte aussi. Surtout si Carco est rond et suave, ici on sent une acidité vive, une rectitude et une plus grande minéralité en même temps qu’une puissance, une fougue, un dynamisme contenus comme le serait un étalon fougueux manager, retenu à la longe. C’est d’autant plus surprenant qu’après avoir dégusté le 2009, on s’attend à une explosion aromatique et au même choc. Pas du tout, le vin ne se livre pas, on est devant une esquisse, on entrevoit l’œuvre. Je comprends mieux la difficulté de goûter certains vins jeunes et comment il est possible de passer totalement à côté d’un beau vin « primeur ». Belle finale minérale sur le citron.

Bianco Gentile 2010
Robe jaune pale,
Au niveau du nez, on est là sur un autre registre, on ressent des notes minérales, de pierre à fusil, de fumée
La bouche est franche, droite terriblement large et puissante, le caractère est ici nettement plus sudiste, la sensation d’alcool et les perceptions qui l’accompagnent tranchent avec Carco et Hauts de Carco. On sent des notes de fruits secs, d’amandes grillées et un registre minéral affirmé. Sur le plan aromatique et même dans sa construction le vin est plus massif, plus « vineux », plus monolithique. Surtout c’est son caractère trempé et sa typicité qui le distingue pour en faire un vin rare doté d’un gros potentiel et à oublier au moins 5 ans. Un T. beau vin blanc corsé que j’ai du mal à imaginer autrement qu’à table pour accompagner des viandes, des poissons goûteux et forts (thon, maquereaux, poissons et crustacés grillés tels que les gambas et la langouste, une soupe de poisson et sa rouille, des fromages puissants)

Rouge Morta Maio, « cuvée 0 », 2010
Robe rouge rubis brillante
Le Nez est très expressif, pur, explosif sur le panier de fruits rouges, on pourrait penser au nez à un vin de bourgogne tiré du fût. C’est ici un vin de cuve aux notes naturelles boisées, avec un côté sauvage contrôlé et des épices orientales (poivre, muscade). Le nez évolue bien à l’aération sur des notes florales de violettes, de lys rouge.
En bouche le jus est extrêmement naturel, frais et digeste. Le vin est équilibré, nerveux et suave. Il nous est présenté par Madame ARENA comme un vin de soif. On la croit ! J’en ferais bien mon vin de table. La bouche est conforme à l’impression olfactive, sur la griotte, la grenadine, avec un côté herbacé sauvage. Longueur moyenne, la fin de bouche est un poil resserrée avec une astringence «rustique » voire à ce stade un soupçon sèche. Assez beau vin d’amis que je vois bien avec la charcuterie, les sauces tomates, les plats d’apéro ou la cuisine de famille de méditerranée.

Rouge Morta Maio, 2009.
Robe rouge soutenue brillante à reflets sombres.
1er nez réduit, sur les fruits noirs, la tapenade, le graphite, avec un étrange côté grillé pour un vin rouge, (noisettes). Le nez est encore fermé, puis gagne à l’aération et livre des notes de violette et de réglisse.
L’attaque est franche, j’apprécie les sensations tactiles et le touché de bouche. Le vin hésite sans prétention entre finesse et puissance. Il a du mal encore à trouver son équilibre et la bouche tannique est austère. Si la matière est là traitée sans maquillage et le jus naturel, le vin construit autour du support acide est un vin aromatique et tannique de garde moyenne qui n’a pas la complexité de Carco encore moins de Grotte di sole. Un vin pour patienter sur ce millésime en attendant les deux autres.

On déguste alors une bouteille ouverte depuis …3 jours.
Là aucune trace de réduction ni d'oxydation, le vin est plus civilisé, plus posé. L’astringence est moins voire peu perceptible. Le registre est plus floral et le fruit plus noble. Le vin fort agréable apparait plus sincère et moins « brut de décoffrage ». Surprenante et rassurante expérience.

Muscat 2010
Robe or clair jaune
Nez sucré envoutant sur la rose entre bouquet d’orient et confiture, le lychee aussi.
Belle texture en bouche, le vin est puissant, un rien chaleureux mais surtout un peu trop sur le sucre à mon goût sans être loukoum. Soit trop jeune, soit pas très équilibré, le style me parait différent de celui d’Antoine ARENA père dont le muscat était plus construit sur l’acidité (agrumes) et une amertume avec des sucres plus digestes.
Ici tant sur le plan aromatique que dans la « gestion » des sucres soit il y a un effet millésime soit un virage vers un goût qui sans être vulgaire me semble plus standard et commercial. Ce qui n’est pas le style de la maison !

Dégustation à suivre jeudi soir, cave Stromboni à Ajaccio....

En persévérant, j'arrive à me persuader qu’en tout homme il y a du bon. Il suffit de s’inspirer de la nature et des éléments.
En dernier recours, l’homme peut encore s’élever en levant le coude et sortir ainsi des pires labyrinthes.
03 Aoû 2011 13:13 #4

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Réponse de Cheesecake sur le sujet Re: I vigni corsu

Dégusté à l'apéro du midi.

Le Petit Clos, Domaie Canarelli, Rosé, AOC Figari, 2010
Robe rose saumon claire.
Nez fermé, légerement sur des notes lactées fermentaires, la vanille (lait concentré Nestlé), la fumée, (bloquée par le souffre?).
Bouche à la belle texture, suave, ronde, grasse (petit sucre résiduel), à peine fruitée, (groseilles, grenadine). Finale sur les notes fumées et une amertume que personnellement je trouve sévère.

Le soir.

Rouge 2008, Les Bergeries de L’Ortolo, cave coopérative vinicole Santa Barba, AOC Sartène.
Robe brillante rouge carmin
Nez expressif et frais sur le panier de fruits rouges (grenadine, fraises des bois), délicates notes sauvages herbacées et une pointe de fumée qui signe le terroir minéral de Sartène.
Ici c’est la bouche qui est enthousiasmante de fraîcheur, de pureté et de sincérité. Le vin est authentique sans effet de style, avec un fruit croquant et une souplesse qui le rend terriblement séduisant. La bouche d’un équilibre superlatif est fluide et digeste, elle se présente sans aspérité tannique avec une rondeur et une suavité qui sont un enchantement. Un vin de pur plaisir, de soif et « qui ne se la pette pas » ! Un pur bonheur avec la charcuterie corse maison, la joue de porc, et les cèpes en conserve. T. beau vin. A noter un accueil chaleureux et d'une gentillesse sincère à la cave par la fille du propriétaire du domaine. la cave est située au dessus du restaurant Santa Barbara, une table fort réputée dans un beau cadre à l'écart de l'agitation touristique.

Rouge 2006, Cuvée Alexandra, Domaine de Tanella, AOC Figari
2ème dégustation.
Robe rouge soutenue à reflets sombres
Nez sur la compote de fruits noirs, le graphite, la tapenade, avec des notes vanillées boisées épicées d’un premier abord (trop) séduisantes.
La bouche est singulièrement agréable au niveau tactile, caressante, mais passé le premier verre qui illusionne comme un vin de concours, à la longue le vin se montre fardé, trop travaillé et écœurant. Les notes vanillées, le côté crémeux et technologique du vin fatiguent à tel point que les verres ne se vident pas. C’est étrange car avec le sanglier rôti et les légumes du jardin la conversation s’anime, les rires fusent et nous avons encore soif. Un vin aux antipodes du vin précédent et trop vite (bien) évalué à la première dégustation. Ici cela ne trompe plus et il ne passe pas !

Arrive les fromages corses affinés, parfois habités, tous de caractère.
Chez notre hôte de la haute vallée de la Gravone, je choisis un blanc ancien, un vin du cap corse issu du terroir le plus septentrional de l’île non loin du fameux Clos Nicrosi.

Blanc de Blancs 2005, Domaine de Gioielli, AOC Cap Corse.
Robe jaune or brillant, un tournesol tourné vers le soleil !
Nez sec époustouflant exprimant une minéralité rare qui m’évoque les plus grands Rieslings ou les vins blancs de Santorin (Assyrtiko sur sols volcaniques). On est frappé par les notes terpéniques, le vin est à la fois minéral et « organique », n’en déplaise à certains (Chapoutier, Deiss) il « pétrole » noblement, avec des notes de miel sec, de cire à bois, d’encaustique délicatement épicées (poivre blanc).
La bouche ne peut être qu’un cran en dessous me dis-je, je l’attendais droite, sèche et tendue avec une acidité pointue, elle est équilibrée, suave, ronde, jouant plus sur la finesse que la puissance. Les saveurs évoquent le miel crémeux, les agrumes, avec toujours une construction autour de cette fantastique minéralité. Le vin est ici à maturité, la finale est iodée et saline avec une pointe d’amertume classe.
Grand vin blanc et deuxième choc !

Arrive les glaces et le Limoncello, je délire et danse sur la table ! Il est temps que l’on me ramène à mon lit au village.

En persévérant, j'arrive à me persuader qu’en tout homme il y a du bon. Il suffit de s’inspirer de la nature et des éléments.
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04 Aoû 2011 02:24 #5

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Réponse de Cheesecake sur le sujet Re: I vigni corsu

Domaine de Tanella, Clos Marc Aurèle, AOC Figari, Rouge 2008.
Robe carmin trop foncée pour une cuvée Sciacarellu, c’est un assemblage 80%/20% Nielucciu.
Le Nez est sur les fruits rouges, (groseilles à maquereau), herbacé (fougères, eucalyptus), et sauvage (ronces). Jolies notes cendrées.
La bouche est sudiste, le vin est servi un peu chaud, ce qui exacerbe la sensation d’alcool en fin de bouche. Assagi après aération la bouche se montre complexe, sur des notes de tapenade, empyreumatiques et surtout épicées, (poivre, muscade). Finale fumée (havane) et minérale. Le Nielucciu apporte les tanins au vin et rééquilibre l’alcool et l’acidité pointue. A.B vin de garde bien vinifié.

Domaine ABBATUCCI, Cuvée Faustine, AOC Ajaccio, Blanc 2004
Robe jaune brillante
Nez fumé, minéral, épicé (poivre blanc, gingembre), et de cire (miel, cire à bois)
Bouche terpénique extrêmement minérale qui pétrole avec un très beau support acide portant des aromes de citron (citron baldi, cédrat). La bouche est fluide, tonique, filante et pétrole. Puis des notes poivrées épicées apparaissent et on sent aussi une matière mielleuse. Un grand vin à la superbe trame minérale pour des plats de gastronomie, (civet de homard, langouste grillée, loup braisé, belle volaille rôtie, magret de canard au miel, Tajines de veau au citron confit, Etc.…).
3ème choc gustatif.

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04 Aoû 2011 21:10 #6

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Réponse de Cheesecake sur le sujet Re: I vigni corsu

Domaine Orenga de Gaffory, cuvée des gouverneurs, Blanc, Patrimonio 2010
Robe jaune très claire, brillante, à reflets verts
Nez parfumé sur les fleurs blanches, le miel et les agrumes, (pamplemousse)
Bouche très (trop) aromatique sur le pamplemousse, avec une amertume végétale en fin de bouche. Le vin est cadré, avec une matière irréprochable mais extrêmement travaillée. La bouche est moderne, technologique, il est vrai sans défaut. L'acidité est là, mais le terroir est en retrait, la vinification et les qualités du vermentinu font le reste. Un vin qui peut plaire au premier verre, notamment aux dames, mais qui lasse à la longue. J'ai du mal malgré la réputation et les progrès du domaine à apprécier ce type de vin formaté.

En persévérant, j'arrive à me persuader qu’en tout homme il y a du bon. Il suffit de s’inspirer de la nature et des éléments.
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06 Aoû 2011 12:24 #7

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Réponse de Cheesecake sur le sujet Re: I vigni corsu

UN PEU DE LECTURE.

Une interview de M BETTANE, Nicolas STROMBONI, élu meilleur caviste de france par la RVF. La cave est à Ajaccio où l'accueil est excellent, avec possibilité de déguster chaque jour des vins de toutes les régions de Corse, à noter la compétence et la gentillesse des sommeliers, dont une femme. Beau référencement au delà des vins Corses ( Gouges, Cuilleron, Alliet, Blot, Etc...)

Nicolas Stromboni
L'amour du Vin Corse en particulier, la passion du Vin en général…


Nicolas Stromboni parle de " la vallée de l’Ortolu "

Bettane et Stromboni : « La Corse est le nouvel eldorado du vin »

Réunis au domaine de Murtoli, deux sommités du monde vinicole, Michel Bettane, le célèbre critique de vin et Nicolas Stromboni, élu meilleur caviste 2011, ont livré leurs appréciations sur la production insulaire avant la grande dégustation à l'aveugle qui se tiendra aujourd'hui et demain à Bastia.

Les vins corses sont « bankable » ! Un investissement d’avenir, selon Nicolas Stromboni, meilleur caviste 2011, venu présenter dimanche au domaine de Murtoli à Sartène une sélection de dix producteurs insulaires à son ami Michel Bettane, actuellement en tournée pour une semaine dans l’île.

L’influent critique de vin français et co-auteur du « Grand guide des vins de France Bettane et Desseauve », qui sera aujourd’hui et demain à Bastia pour une dégustation à l’aveugle, a ainsi pu découvrir en avant-première les producteurs « coups de coeur » de Nicolas Stromboni.

Parmi eux, les domaines Pieretti (Cap Corse), Sant’Armettu (Sartène), Saparale (Sartène), Alzipratu (Calvi), Gentile (Patrimonio), E Croce Yves Leccia (Patrimonio), Castellu di Baricci (Sartène), Clos Bernardi (Patrimonio) et Clos Capitoro (Ajaccio)*.

Michel Bettane est passé de stand en stand, prenant le temps de faire connaissance avec les producteurs, d’échanger et de déguster, affichant franchement ses coups de coeurs et ses déceptions. Il ne boude pas son plaisir d’être là, dans une région viticole qu’il affectionne tout particulièrement, aux côtés d’un autre passionné, qui, comme lui, mise à 100 % sur les vins corses.

Interview croisée.

Pourquoi avoir choisi de présenter précisément ces dix producteurs à Michel Bettane ?
N. S. : Il y a un peu plus d’une vingtaine d’excellents vignobles en Corse, qui méritent qu’on se déplace. On ne pouvait pas tous les rencontrer sur le terrain, alors j’ai choisi d’en faire venir une dizaine à Murtoli chez Paul Canarelli. Il a fallu faire un choix, c’était celui du moment.
M. B. : J’ai confiance en son choix, si quelqu’un connaît son île c’est bien lui.

Quel est l’objectif de cette dégustation à l’aveugle aujourd’hui et demain à Bastia ?
M. B. : Nous avons demandé au comité interprofessionnel d’organiser une dégustation comparative à l’aveugle de tous les producteurs qui souhaitent présenter leurs derniers millésimes. À l’issue de cette dégustation, nous irons visiter les domaines qui ont retenu notre attention. La finalité étant de mettre à jour notre guide.
N. S. : Michel Bettane nous fait un honneur de venir en personne suivre la production insulaire, il faut le souligner.

Votre présence en Corse est-elle le signe que son vin mérite le détour ?
M. B. : J’ai vu en dix ans une évolution très positive et prometteuse du vignoble corse. Le potentiel qualitatif de son vin est extraordinaire et je suis très curieux de le voir continuer à évoluer. D’où ma volonté de consacrer du temps à cette région, à comprendre l’histoire de son vignoble et celle des vignerons qui le façonnent !

Vos avis sur les vins se rejoignent-ils ?
N. S. : Nous travaillons au feeling, j’ai mon idée, Michel se fait la sienne.
M. B. : Nous sommes plutôt sur la même longueur d’onde. Nicolas a une connaissance extraordinaire de son vignoble, il le défend intelligemment. C’est un très bon informateur.

Quel est le point fort de la production insulaire ?
M. B. : La Corse peut être très fière de ses blancs, qui sont parmi les vins les plus originaux et les plus élégants que j’ai pu goûter. Le Vermentinu est un cépage extraordinaire. Le blanc vaudra à l’île son statut international.

N. S. : La Corse de par ses particularités géographiques et climatiques a la capacité de produire des vins blancs ensoleillés qui gardent une vraie fraîcheur.
Et pour le rouge ?
N. S. : On n’a pas encore inventé le grand vin rouge, mais on commence à le dessiner.
M. B. : il manque encore un peu de science de l’élevage. Mais certains ont déjà des caractères fabuleux.

Et s’il y avait, après tous ces compliments, une critique à formuler ?
M. B. : Le drame, c’est qu’un trop grand pourcentage de vins corses est bu dans l’année de vendange, alors qu’il faudrait au moins attendre 3 ou 4 ans. Il manque cette culture du millésime, qui n’est pas encore entrée dans les moeurs. Il faut sortir de ce jeunisme actuel où tout le monde se précipite sur le dernier millésime ! Dans une économie naturelle du vin, il doit y avoir cette notion de plus-value par le vieillissement. Aujourd’hui le niveau des vins corses est tel qu’on peut les garder. C’est désormais une question d’éducation du public. Nicolas joue d’ailleurs très bien son rôle de caviste en gardant les bouteilles et en sensibilisant le public.
N. S. : C’est vrai que pour beaucoup de vignerons c’est aussi une question économique, ils n’ont pas assez de volume pour stocker. Aujourd’hui, chacun doit jouer le jeu, pas seulement les producteurs, mais également les cavistes, les distributeurs… et les banques !
M. B. : Il faut en effet que les banques aient confiance et jouent leur rôle de mécène. Le vin de qualité est une valeur sûre, qui représente une véritable richesse pour l’économie insulaire.

(*) Le domaine Canarelli également invité à présenter sa production n’avait pu être présent.

En persévérant, j'arrive à me persuader qu’en tout homme il y a du bon. Il suffit de s’inspirer de la nature et des éléments.
En dernier recours, l’homme peut encore s’élever en levant le coude et sortir ainsi des pires labyrinthes.
06 Aoû 2011 12:54 #8

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Réponse de Cheesecake sur le sujet I vigni corsu : La Fiera Di U Vino Luri, Cap Corse

La Fiera Di U Vino Luri, Cap Corse
Région Corse Lundi, 25 Juillet 2011

Dédié à Jean Pieretti, décédé le 25 juin 2011

A Luri cette année, les discours d’inauguration sont empreints d’une émotion particulière. Il y a 22 ans que Jean Pieretti a eu l’idée de créer cette fête des vins de Luri, nous rappelle Lina Pieretti, sa fille et actuelle présidente de la Fiera.

Les vignerons se rappellent aussi : « Au début on n’y croyait pas beaucoup, on venait pour Jean, parce qu’il nous l’avait demandé ! »
Aujourd’hui, ils ne manqueraient sous aucun prétexte cette manifestation. Chacune des personnalités a rappelé, qui un souvenir, qui une anecdote vécue avec Jean Pieretti. Chacun a affirmé à Lina, son admiration et sa reconnaissance à ce père qui tenait tant de place dans la famille, dans la commune, dans la région. Tous, Corses et fidèles de Luri, lui ont assuré leur soutien indéfectible.

Et depuis 22 ans, ce petit village niché tout là-haut dans le Cap Corse réunit les amoureux du vin, des traditions, de la culture Corse.
Le vendredi soir, dans un salon du mythique Caribou, s’est tenue une dégustation à l’aveugle et comparative de vins Italiens et Corses, tous issus du cépage vermentino. Cette dégustation en a laissé plus d’un perplexe.

Samedi matin était réservé à la dégustation des vins corses des vignerons venus de toute l’Ile présenter les Vins du Cap Corse, les muscats et les vins de Pays : de Calvi à Ajaccio, de Sartène à Porto Vecchio, de Patrimonio à Figari.

Entrainés par le parrain de cette édition, Olivier POUSSIER, Meilleur Sommelier du Monde 2000, nous voici partis à l’assaut des nectars :
Jean-Luc Jamrozik, Président de sommeliers de Paris Ile-de-France accompagné de Didier Bureau, son Vice Président, Manuel Peyrondet Meilleur Sommelier de France 2008 et MOF 2011, chef sommelier au Royal Monceau, Philippe Pares, chef Sommelier à l’Assemblée nationale, et Gisèle Marguin, Présidente des Sommeliers Alpes-Marseille-Provence et chargée de communication pour l’UDSF.
Nous voici verre en main, stylo et carnet. Les vins blancs surtout et les rosés pour ce samedi, les rouges seront dégustés dimanche après–midi.

Car le dimanche matin, il y a le concours des vins Corses.
Au départ, 5 tables de 4 ou 5 dégustateurs qui dégustent à l’aveugle pour élire 3 des meilleurs vins. Ensuite un super jury goûte à nouveau ces vins anonymés pour en sortir un Palmarès des meilleurs vins.
Découvrir le palmarès.

Les Sommeliers de Corse
Nos amis de l’Association des Sommeliers de Corse, présidée par Raphael Pierre Bianchetti, sont omniprésents. Joëlle, Sophie, Nicolas et les autres, Caroline, Sophie et l’équipe de Bernard Sonnet, directeur du CIV Corse, tout le monde redouble d’énergie pour que tout se passe au mieux. Des vraies fourmis ! Nous les avions déjà vus œuvrer à la brasserie Corse à Vinexpo (lire l'article).
Un bel exemple de travail de sommelier…
Sans oublier les jeunes ados de Luri, qui se font un honneur d’être présents. Des petites mains bien utiles et efficaces, qui ne comptent pas leur peine.
En annexe, et tout au long de ces deux journées sont organisés des initiations à la dégustation et des dégustations d’huile d’olive. Sans oublier les musiciens qui accompagnent cette fête avec talent.
La magnifique place sous les platanes tient lieu de restaurant champêtre, et surtout, offre des instants d’échanges et de repos.

A découvrir absolument :
La première cave aux arômes des vins est en Corse. C’est un concept unique issu de la recherche des vins de Bourgogne, adapté aux cépages corses par le CRVI Corse.
A la fois pédagogique, ludique et esthétique, la cave aux arômes met en scène 12 familles d’arômes illustrant les grandes caractéristiques olfactives des vins blancs et rouges, des vins jeunes et plus évolués ; ainsi que ceux issus de l’élevage en fût. Le tout présenté dans des récipients en verre, au long col rétréci, par lequel les arômes s’expriment.

A ne pas rater :
La vente aux enchères animée par Olivier Poussier. Les vins prestigieux, choisis par Nicolas Stromboni, ont suscité l’engouement. Quel succès! On se serait cru aux Hospices de Beaune… Las ! J’exagère un peu… beaucoup… un jour peut-être… Mais la fougue des acheteurs et la passion étaient bien présentes.
Mais il est temps pour chacun d’entre nous de rependre soit le bateau, soit l’avion pour rejoindre le Continent, des souvenirs et des émotions au fond de nous.
Merci Lina pour votre accueil.

Pace e salute

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06 Aoû 2011 13:01 #9

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« FIERA DI U VINU »
- Palmarès 2011 -


Rouge 2009

Lauréats

OR – Caspa d’Oru :

CLOS CULOMBU
ETIENNE SUZZONI
CUVEE RIBBE ROSSE
AOC CORSE CALVI

ARGENT – Caspa d’Argentu :

Clos TEDDI
MARIE-BRIGITTE POLI
AOC PATRIMONIO

BRONZE – Caspa di Bronzu :

DOMAINE D’ALZIPRATU
PIERRE ACQUAVIVA
CUVEE PUMONTE
AOC CORSE CALVI

« FIERA DI U VINU »
- Palmarès 2011 -


Blanc 2010

Lauréats

OR – Caspa d’Oru :

DOMAINE VACCELLI
GERARD COURREGES
GRANIT
AOC AJACCIO

ARGENT – Caspa d’Argentu :
CLOS NICROSI
JEAN-NOEL ET SEBASTIEN LUIGI
AOC CORSE COTEAX DU CAP CORSE

BRONZE – Caspa di Bronzu :

DOMAINE VACCELLI
GERARD COURREGES
CUVEE ROGER COURREGES
AOC AJACCIO

« FIERA DI U VINU »
- Palmarès 2011 -


Rosé 2010

Lauréats

OR – Caspa d’Oru :
Clos TEDDI
MARIE-BRIGITTE POLI
GRANDE CUVEE
AOC PATRIMONIO

ARGENT – Caspa d’Argentu :
DOMAINE CASABIANCA
ANNE-MARIE CASABIANCA
AOC VIN DE CORSE

BRONZE – Caspa di Bronzu :

CLOS ORNASCA
LAETITIA ET JEAN-ANTOINE TOLA MANENTI
AOC AJACCIO

« FIERA DI U VINU »
- Palmarès 2011 -

Muscat 2010

Lauréats

OR – Caspa d’Oru :
Domaine LAZZARINI
MAXIME ET MAURICE LAZZARINI
AOC Muscat du Cap Corse

ARGENT – Caspa d’Argentu :
DOMAINE MARENGO
MARINA ET BENOIT BRONZINI DI CARAFFA
Cuvée N°655
AOC Muscat du Cap Corse

BRONZE – Caspa di Bronzu :

DOMAINE CASA ANGELI
DANIEL ANGELI
AOC Muscat du Cap Corse

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06 Aoû 2011 13:05 #10

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Réponse de Cheesecake sur le sujet La Revue du Vin de France applaudit les vignerons corses

La Revue du Vin de France applaudit les vignerons corses
par La corse, jeudi 31 mars 2011, 14:17
Jean-Charles Abbatucci.


www.larvf.com/data/f...

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06 Aoû 2011 13:09 #11

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'Pour tout amateur de vins, la Revue du vin de France (RVF) est un phare.'

Ca commence pas terrible ton truc, au fait c'est quoi ce truc ? un article d'un journal qui copie un article de la RVF que tu copies ici ?

Jmm
06 Aoû 2011 13:56 #12

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: I vigni corsu

Je rappelle qu'il n'est pas autorisé de faire des copier coller d'articles parus ailleurs. La bonne manière de faire est d'indiquer un lien vers ces articles. Merci de bien vouloir corriger le tir.

Luc
06 Aoû 2011 15:37 #13

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck