Bonjour,

Recu récemment le courrier de Guy Bossard, du Domaine de l'Ecu, au Landreau, au coeur du Muscadet.

Titre : "Abondance de biens ne nuit pas, abondance de soleil non plus!"

"Les entrées maritimes ont évité le stress hydrique et la chute des feuilles.
Vendanges en août, millésime puissant, fruité et minéral. On a envie de s'abonner!! Pourvu que cela dure."

Et puis, un post-scriptum intéressant:

"Nouveau combat: Quand la syrah mûrit dans la Loire, même un solognot "d'adoption" obtient un vin de table succulent! C'est parait-il illégal. Dommage pour lui, dommage pour nous, dommage pour vous! Affaire à  suivre et à  défendre..."

Savez-vous de qui il s'agit?... (Je n'ai pas la réponse...(jjj))

Après avoir descendu le Rhône en syrah (l'a-t-on bien descendu?...), voilà  que l'on pourrait descendre la Loire!!... J'y crois pas!...(bbb)

PhR

PS: pour info, Guy Bossard est à  moins d'une heure de St Jean de Monts...(bbb)

ne s'agit-il pas de Courtois?

Si c'est bien Claude Courtois.
Y'avait eu des manifs courant mars/avril, citées sur Iacchos.
Je ne sais pas ce qu'il est advenu par la suite, si la justice l'a obligé à  arracher ses vignes de syrah.
A coeur vaillant...

Bonjour à  tous,
Il s'agit bien de Claude Courtois
Pétition a signer avant fin mai ci-dessous
A+
Bon wé aux Vendéens, bise à  Marie Thérèse Chappaz et à  Francis Poirel (bbb)

GitanJPH

APPEL AU SOUTIEN D'UNE VITICULTURE CREATRICE

Pouillé, le 2 avril 2004

Ce jour, un groupe de 80 vignerons, sommeliers, cavistes, restaurateurs, consommateurs et représentants d'associations se sont réunis à  Pouillé, Loir-et-Cher, pour réfléchir sur la position commune à  adopter concernant la défense du droit à  l'expression des vignerons. De nombreuses personnes qui n'ont pas pu faire le déplacement mais soutiennent cette action se sont également manifestées.

Le constat suivant a pu être dressé :

Aujourd'hui, en France, un vigneron ne peut choisir librement le cépage qu'il va planter. Dans chaque département, l'O.N.I.V.I.N.S. gère une liste de cépages autorisés, liste établie et révisable sur proposition des syndicats d'Appellation et de Vins de Pays ou des Groupements de Producteurs. Il est interdit de planter tout cépage ne figurant sur cette liste, sauf dans le cadre d'exception « pour expérimentation et consommation familiale ».

Cette législation empêche toute évolution de la composition du vignoble français. Cela risque de devenir un réel handicap non seulement pour l'innovation (surtout face à  des pays concurrents qui n'ont pas ces restrictions), mais également pour l'adaptation aux changements climatiques en cours.

Le vin est aussi une création artisanale et culturelle dont l'élaboration nécessite une grande discipline, mais aussi une complète liberté. Les règles strictes qui encadrent sa pratique dans certains cadres clairement déterminés sont à  l'origine de vins de très grande qualité, mais ne peuvent en aucun cas interdire d'autres formes de création. Elles doivent permettre la conservation et l'évolution des ressources et du patrimoine génétiques.

Actuellement, les cahiers des charges des AOC et autres signes de qualité des vins imposent des règles de culture et de vinification figées.

La catégorie réglementaire des vins de table reste malheureusement le dernier refuge des vignerons qui souhaitent avoir plus de liberté dans la viticulture et la vinification. Cependant, le choix des cépages reste très limité et toute mention sur l'étiquette concernant le millésime ou l'origine géographique du vin est interdite.

Ainsi, le vigneron comme le consommateur sont floués de la simple liberté de création et de consommation des produits de son choix. Pourtant, la diversité des origines et des genres permet la diversité des vins.

C'est pourquoi les demandes suivantes sont adressées ce jour à  l'ONIVINS, institution représentant tous les professionnels de la vigne et du vin :

Abandonner toute poursuite contre les vignerons qui innovent et préparent les vins réclamés par leurs consommateurs.

Autoriser la plantation et la vinification de cépages de Vitis vinifera non inscrits sur les listes des cépages autorisés et recommandés, pour la création de nouveaux vins, au delà  des dérogations à  seule fin d'expérimentation concernant l'encépagement .

Autoriser la vente des vins issus de ces cépages ou de mélanges de cépages.

Laisser aux vignerons et aux pépiniéristes le choix d'utiliser des sélections massales

Laisser aux vignerons la liberté d'expérimenter de nouveaux modes de vinification (normes d'analyse à  libéraliser), dans le cadre de la définition légale du vin, produit issu exclusivement de la fermentation du jus du fruit de la vigne.

Permettre l'inscription du millésime et de la région d'origine sur les vins de table, dans le cadre légitime de l'information du consommateur

Afin de présenter plus clairement nos doléances, nous sollicitons par la présente une entrevue avec le Ministre de l'Agriculture, le Président et le Directeur Général de l'ONIVINS.

De plus, nous vous annonçons notre volonté de remplir individuellement des demandes de plantations expérimentales, afin de pouvoir continuer notre travail de recherche et d'innovation.

Association pour la Régénération de la Vigne
chez Nature & Progrès, 68 bd Gambetta 30700 UZES Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Michel Augé, 41110 POUILLE tel/fax : 02 54 71 51 57 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Michel Quenioux, 41120 FOUGERES-SUR-BIEVRE fax : 02 54 33 20 40