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CR:6ème réunion du CDR Belgique Loire Blanc 2002 (Chenin)

  • Olivier Mottard
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CR:Nouvelle réunion de notre Comité de Dégustation ce mercredi 24 avec pour fil conducteur les vins blancs de la Loire, cépage Chenin, dans le millésime 2002.
Je remercie tout particulièrement Georges et son épouse pour leur accueil convivial.

Nous goûtons 15 échantillons, dans un ordre aléatoire dont 2 pirates (par le millésime).
Les vins sont débouchés à l'avance et tenus en cave à 11°C jusqu'à leur dégustation.
La dégustation se fait à l'aveugle par série de 3 vins.
Ils sont décrits dans l'ordre du service.
Chacun donnera ses 5 vins préférés puis les bouteilles sont découvertes.

1. VOUVRAY Clos Naudin - Domaine Philippe FOREAU 2002 *** 16,80 € (prix caviste)

La robe est claire.
Le nez, d'abord un peu réduit, présente des notes de levures. Il évolue ensuite vers des touches miellées et d'abricot.
La bouche débute par une belle suavité pour se développer sur un bel équilibre dans lequel on retrouve des notes crayeuses et d'abricot.
L'acidité est mûre sur une belle longueur.

2. VOUVRAY - Domaine du Margalleau 2002 * 18,00 € (prix salon de vins en Belgique)

La robe est claire.
Le nez, d'abord peu disert, laisse poindre de petites notes d'agrumes, d'abricot et de coing.
La structure du vin est tendue de bout en bout et s'achève sur une note minérale dans une longueur moyenne.

3. MONTLOUIS Clos du Breuil - Domaine François CHIDAINE 2002 **(*) 10,35 € (prix caviste)

La robe est jaune clair.
Le nez est très mûr, complété par une note d'élevage.
La bouche propose une belle attaque avec un corps caractérisé par des arômes de fruits blancs et une finale marquée par les agrumes.
Un vin probablement fermé pour le moment mais tout est en place et notamment un bel équilibre. **** ou davantage plus tard.

4. SAUMUR - Château de HUREAU 2002 *** 13 € (prix caviste)

La robe est claire.
Le nez évoque le miel et l'abricot.
L'entame propose une belle suavité que prolonge un corps au bel équilibre sur de belles notes fruitées.
L'acidité est bien intégrée dans une finale longue.

5. SAVENNIERES cuvée "Les Caillardières" - Domaine du Closel 2002 NN 14 € (prix caviste)

La robe diffère des vins dégustés jusqu'à présent sur des teintes or.
Le nez présente des notes d'ananas trop mûr et de caramel.
La structure est très tendue voire piquante en bouche.
Un problème de bouchon ou d'échantillon.
NN (non noté).

6. COTEAUX DU VENDOMOIS cuvée "Les Silex" - Domaine Patrice COLIN 2001 (*) 8 € (prix propriété)

Le 1er vin pirate de la soirée.
La robe est claire.
Le nez présente une connotation oxydative avec des notes de pommes trop mûres.
La bouche est, à l'instar du nez, oxydative sur des arômes de fruits blets.
Est-ce à nouveau une problème d'échantillon ou un choix de vinification ?

7. SAVENNIERES cuvée d'Avant - Château de CHAMBOUREAU 2002 ***** 11,63 € (prix caviste)

La robe est or clair.
Le nez est très élégant sur des notes de miel et de coing.
La bouche est ample, sur un très bel équilibre.
Elle conserve beaucoup de finesse et d'élégance sur des notes de fruits mûrs pour s'achever dans une grande longueur.
Très beau vin qui, à mon sens, tutoye la catégorie des demi-secs.
Il offre aujourd'hui beaucoup de plaisir mais si il ne faut pas se presser pour le boire.
Beau rapport Q/P.

8. SAUMUR cuvée "Les Corniers" - Château de VILLENEUVE 2002 NN 17,60 € (prix caviste)

La robe est claire.
Le nez évoque des fruits blets et un végétal humide.
La bouche est aqueuse et fluide marquée par la dilution.
Oxydé ?

9. SAUMUR BREZE - Clos ROUGEARD 2002 ****(*) 38 € (prix caviste)

La robe est claire.
Le premier nez est légèrement grillé signant la touche d'élevage.
Ensuite se succéderont des notes florales et d'amande.
L'attaque est suave avec un léger boisé. La suite est ample dans un très bel équilibre et une grande longueur.
Le vin présente plus de minéralité que le n° 7 mais il ira sans doute plus loin.
Très beau vin qui dispose du plus grand potentiel de vieillissement.

10. SAVENNIERES CLOS DE LA COULEE DE SERRANT - Nicolas JOLY 2002 NN 50,00 € (prix caviste)

A nouveau une robe or mais qui est aussi teintée de brun.
Le vin est probablement à la fois bouchonné et oxydé.
Bouteille découverte, il s'agit évidemment de LA déception de la soirée.
En ce qui me concerne, cet échantillon suscite de nombreuses interrogations par rapport à ce vin.
Au delà d'un vin bouchonné, le caractère oxydé et la robe largement brunie sont inquiétants par rapport à la réputation du domaine.

11. ANJOU cuvée "F de Fesle" - Vignobles GERMAIN 2002 ** 6 € (prix GD)

La robe est or très clair.
Le nez évoque le coing, le miel et une touche épicée sur le gingembre.
L'attaque est suave sur un corps tendu et une finale de longueur très moyenne.

12. CHINON - Domaine Les CHESNAIES 2002 ***(*) 11,50 € (prix caviste)

La robe est or clair.
Le nez présente à fois des notes fruitées sur les agrumes et des notes de fleurs blanches.
La bouche est ronde dès l'entame pour se développer sur un corps ample caractérisé par ces arômes floraux.
La longueur est belle sur une acidité mûre et bien intégrée.

13. SAVENNIERES Clos Brochard Vieilles Vignes - Moulin de CHAUVIGNE 2002 NN 15,90 € (prix caviste)

Bouchonné.

14. SAVENNIERES Clos du Papillon - Domaine des BAUMARD 2002 *** 17,70 € (prix caviste)

La robe est claire.
Le nez est net et élégant sur des notes d'agrumes.
La bouche est suave dans un corps tendu mais néanmoins bien équilibré à la très belle longueur.

15. FIEFS VENDEENS cuvée "Le Hauts des Clous" - Domaine Saint -Nicolas 2004 *(*) 18 € (prix salon de vins en Belgique)

2nd vin pirate de la soirée.
La robe est claire.
Le nez est mûr sur des notes de fruits blancs (prune, quetsches).
L'attaque est belle mais la bouche s'exprime sur des notes de levure et un caractère oxydatif.
La longueur est moyenne. Bof.

Mes 5 vins péférés : 7/9/12/4/1

Le résultat collectif : 7/9/12/3/1

En conclusion, il faut relever le nombre important et anormalement élevé (4) d'échantillons à problème (bouchon, oxydation).
Il représente tout de même 25% du total.
Le plus révélateur est le Clos de la Coulée de Serrant qui, outre le problème de bouchon, cristalise probablement un problème de vinification et/ou lors de la mise en bouteille.
Est-il normal de trouver un vin aussi avancé à ce stade ?
Je ne peux émettre d'avis motivé car c'est le seul échantillon de la production que j'ai dégusté mais il est clair que c'est peu engageant.

D'autre part, 3 vins dominaient assez nettement la série.
Un vin qui présente beaucoup de plaisir actuellement (Château de CHAMBOUREAU), un vin au très grand potentiel (Clos ROUGEARD) et une très belle découverte (domaine les CHESNAIES).

Pour le reste, la différence de qualité est nette par rapport aux meilleurs :

- 4 vins notés de * à ** ;
- 4 échantillons problématiques.

Cordialement,

Olivier
25 Mai 2006 13:42 #1

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Réponse de Alain Hinant sur le sujet Re: 6ème réunion du CDR Belgique Loire Blanc 2002 (Chenin)

Bonjour à tous,

Tout d'abord un grand remerciement à Georges et à son épouse pour leur accueil simple et amical.

Mes sensations organoleptiques étant très diminuées par un rhume tenace, je vous demanderai de considérer ce CR comme un simple complément aux autres CR déposés.

1. Vouvray Clos Naudin – Philippe Foreau 2002 - 12/20 (16,8 € - caviste)

Robe jaune or très pâle et brillante.
Le nez est réduit, avec des aromes de levures, agrumes.
L’entrée de bouche est suave, ensuite le vin est soutenu par une acidité marquée et une longueur un peu courte.

2. Vouvray – Domaine du Margalleau. Bruno et Jean-Michel Pieux – 11/20 (18 € - foire aux vins)

Robe jaune or très pâle.
Le nez est sur les fruits, poire, abricot avec une touche florale.
En bouche, l’attaque est serrée, l’acidité est marquée, un manque de corps et d’équilibre, la longueur est tout à fait moyenne.

3. Montlouis Clos du Breuil – François Chidaine 2002 – 13/20 (10,35 € - caviste)

Robe jaune or moyen.
Léger boisé, pamplemousse, une touche de citron également.
Attaque ronde, suave, le pamplemousse amer réapparaît au milieu et fin de bouche, celle-ci termine court sur un bel équilibre.

4. Saumur – Château de Hureau 2002 – 16/20 (13 € - caviste)

Robe jaune or moyen.
Nez d’abricot et de poire.
Très belle entrée de bouche, suave, ronde, très bel équilibre dans ce vin, avec ce qu’il faut de fraîcheur, des notes de poires, une belle longueur.

5. Savennières les Caillardières – Domaine du Closel 2002 – Non notable (14 € - caviste)

Robe vieil or, avec des reflets brunâtres.
Au nez caramel, oxydation.
Non goûté.

6. Coteaux du Vendomois les Silex – Patrice Colin 2001 – Non notable (8 € - viticulteur)

Robe dorée.
Nez de pommes trop mures, blettes, cidre, notes oxydatives.
Notes oxydatives également en bouche.

7. Savennières Cuvée d’Avant – Château de Chamboureau 2002 – 18/20 (11,63 € - caviste)

Robe jaune paille brillante.
Très beau nez sur les agrumes, le miel, une touche florale, belle finesse.
Très belle entrée de bouche, ronde, onctueuse (sucre résiduel ?), le vin montre une très belle finesse, du corps, un équilibre marqué par la rondeur, une grande longueur. C’est le vin qui m’a donné le plus grand plaisir actuellement.

8. Saumur les Cormiers – Château de Villeneuve 2002 – Non notable (17,6 € - caviste)

Robe vieil or.
Nez sur la pomme blette, le foin ou l’herbe mouillée.
Oxydation et dilution en bouche.

9. Saumur Brézé – Clos Rougeard 2002 – 17,5/20 (38 € - caviste)

Robe jaune or moyen.
Pain grillé, amande, très floral par la suite, légère touche de bois, un nez très fin avec beaucoup de fraîcheur.
Entrée de bouche suave et très fraîche, on retrouve la touche boisée en bouche, très grande longueur, bel équilibre malgré un vin plus tendu et minéral. Assurément le vin de la dégustation qui a le plus gros potentiel de vieillissement.

10. Savennières Clos de la Coulée de Serrant – Nicolas Joly 2002 – Non notable (50 € - caviste)

Robe ambré clair avec des reflets brunâtres.
Nez liégeux et oxydé, un très gros problème de conservation pour ce vin !
Non goûté.

11. Anjou F de Fesles – Vignobles Germain 2002 – 13/20 (6 € - grande distribution)

Robe jaune or.
Le nez est fermé, ne laisse pas passer grand-chose, très légèrement épicé, poire.
La bouche est très tendue, le vin est court, un manque de corps.

12. Chinon – Domaine les Chesnaies. Béatrice et Pascal Lambert 2002 – 14/20 (11,5 € - caviste)

Robe jaune paille.
Nez très floral, poire et citron confit.
Entrée de bouche suave, ronde, le vin est tendu mais bien équilibré, belle longueur, touches florales également en bouche.

13. Savennières Clos Brochard Vieilles Vignes – Moulin de Chauvigné 2002 – Non notable (15,9 € - caviste)

Robe jaune vert pâle.
Nez liégeux.
Non goûté.

14. Savennières Clos du Papillon – Domaine des Beaumard 2002 – 11/20 (17,7 € - caviste)

Robe jaune vert pâle.
Nez sur le végétal.
Une bouche très tendue, à l’acidité marquée, agrumes, la longueur est moyenne, il y a un manque d’équilibre.

15. Fiefs Vendéens les Hauts des Clous – Domaine Saint-Nicolas. Thierry Michon 2004 – 10/20 (18 € - foire aux vins)

Robe jaune doré.
Abricot, prune jaune.
Une entrée suave, belle longueur, le vin manque de fraîcheur, des notes oxydatives apparaissent en fin de bouche.

Une dégustation qui me laisse un peu sur ma faim, peu de plaisir, peu de complexité dans les vins, peu de finesse, deux vins à la limite trois à sortir de cette dégustation, c’est un peu léger d’autant que l’on avait devant nous de très beaux domaines en théorie.

Mon quinté : 7, 9, 4, 12 et 3.

Amicalement,
Alain Hinant
25 Mai 2006 14:42 #2

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Bravo Olivier, encore une belle dégustation et de beaux CRs, dis donc on ne s'ennuie pas en Belgique.

12. CHINON - Domaine Les CHESNAIES 2002 ***(*) de Pascal Lambert

Voilà ce que précise Pascal Lambert sur son site à propos de ces vins blancs :

La vendange, faite par tries successifs en fonction de la maturité des grappes, est répartie en deux cuvées.Toutes deux élaborées à partir de la même vigne avec des ceps âgés de 8 à 15 ans plantées sur un terroir argilo-calcaire (Tuffeau de Touraine). Dans les deux cas, le vin subit une fermentation, puis un élevage sur lies pendant 10 à 15 mois en fûts de chêne de 400 à 600 litres dont 1/3 est neuf.

La Cuvée Les Chesnaies élaborée à partir des premiers tries de l'année, donne un vin sec mais très gras.
La Cuvée Antoine qui n'est élaborée que quand l'arrière saison est belle et qu'elle offre des tries avec un potentiel en degré élevé, donne un vin plus complexe.
En fonction des millésimes, nous pouvons produire un liquoreux, mais en très petite quantité !


J'ai découvert son blanc avec le millésime 03 et je le compare à la cuvée La Croix Boissée de B Baudry.
La cuvée Cuvée Les Chesnaies est superbe mais la Cuvée Antoine est encore plus ambitieuse.
Le seul hic, comme la demande est importante et que le volume produit est petit, les prix s'en ressentent.
13€ pour la première, 14€ pour la seconde.
Mais il me semble avoir entendu et compris qu'ils avaient racheté de belles parcelles sur les hauts de Chinon.
Donc à suivre.
Ses rouges sont dignes d'intérêts, la cuvée Silice, Danae ou Marie miam miam.
De plus, le personnage est attachant, plein de belles convictions naturelles.

8. SAUMUR cuvée "Les Corniers" - Château de VILLENEUVE 2002 NN 17,60 € (prix caviste)
Le nom exact de cette cuvée, ce doit être Les Cormiers de JP Chevallier.
Je lui préfère sa petite soeur "Château de Villeneuve" pour sa simplicité, sa fraicheur et surtout son Q/P à 6€.

Laurent L
25 Mai 2006 15:01 #3

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Encore une bien belle et intéressante soirée effectivement, et un grand merci à Georges et son épouse pour l’excellent accueil qu’ils nous ont réservé.
Voici donc mon CR…
Je rappelle que les commentaires et les notes (tout comme le classement) sont bien entendu délivrés avant la levée de l’aveugle, qui recèle toujours son lot de surprises...

CR:

1. VOUVRAY Clos Naudin - Domaine Philippe FOREAU 2002 - ****
Robe d’intensité faible à moyenne, aux reflets jaunes. Premier nez sur des notes de levures, qui s’ouvre ensuite sur des belles notes d’agrumes, de fruits exotiques et sur une minéralité évoquant la craie. L’attaque en bouche est bien fraîche mais le vin ne manque pas de volume, obtenant un très bel équilibre. Seule sa longueur, moyenne, m’empêche de la placer au sommet. Très beau vin néanmoins.

2. VOUVRAY - Domaine du Margalleau 2002 - **(*)
Robe de baile intensité aux reflets jaune pâle. Nez discret, sur les agrumes, plutôt citron, légèrement floral également. L’attaque en bouche est tranchante, avec moins de volume que le précédent, dans un style longiligne, un équilibre dominé par l’acidité citronnée, et une finale un peu courte.

3. MONTLOUIS Clos du Breuil - Domaine François CHIDAINE 2002 - ***(*)
Un peu plus intense que celle des deux précédents, la robe présente des reflets jaune-or. Le nez est plus mûr, sur les agrumes confits, floral, miellé, légèrement boisé et avec une minéralité qui m’évoque davantage la pierre, le schiste. L’attaque en bouche est très ample, grasse, avec beaucoup moins de tension que les deux précédents, peut-être même en manque t’il un peu, mais je remarque tout de même un beau retour de cette acidité dans la finale, d’une longueur correcte.

4. SAUMUR - Château de HUREAU 2002 - ***
La robe est d’intensité faible à moyenne, avec des reflets jaunes. Le nez, bien que sur la réserve, est très agréable sur un fruité mûr évoquant la pêche, accompagné d’élégantes notes florales. En bouche, l’acidité me semble assez nettement dominer l’équilibre à ce stade, avec un relatif manque de volume, le tout se terminant dans une finale de longueur moyenne.

5. SAVENNIERES cuvée "Les Caillardières" - Domaine du Closel 2002 - *(*)
Robe d’intensité moyenne aux reflets dorés. Le nez me semble désagréable, écoeurant, avec des notes de citron vert, de caramel, et un côté chimique évoquant les désodorisants pour WC… En bouche, ce n’est guère mieux, avec une acidité saillante et une finale de longueur heureusement moyenne. Courage, fuyons…

6. COTEAUX DU VENDOMOIS cuvée "Les Silex" - Domaine Patrice COLIN 2001 (*)
Robe de faible intensité aux reflets jaunes. Nez des plus désagréables, sur la pomme blette et vermoulue, accompagnée d’intenses notes poussiéreuses et chimiques de type acétone. Miam, ça donne envie ! La bouche ne déçoit pas, elle est effectivement horrible, acide et chimique. Un de mes voisins de table a il me semble bien résumé la situation comme suit : il goûte bien ce qu’il sent…:D

7. SAVENNIERES cuvée d'Avant - Château de CHAMBOUREAU 2002 - ****(*)
La robe est de belle intensité, aux reflets jaune-or. Très beau nez sur des notes de coing, de poire et d’agrumes, avec un beau côté floral. Très belle attaque en bouche qui conjugue avec bonheur fraîcheur et volume, avec une belle minéralité qui s’affirme en milieu et fon de bouche, sur une finale de très belle longueur. En voilà un qui mériterait d’être un Riesling, pour vous dire comme je l’aime ! Rapport qualité-prix remarquable.

8. SAUMUR cuvée "Les Cormiers" - Château de VILLENEUVE 2002 - *
Inutile de s’attarder davantage sur ce vin d’un domaine que j’apprécie habituellement beaucoup mais qui délivre ici au nez des notes de pomme golden, de champignon et d’iode, et pas grand-chose de mieux en bouche. Nous dirons qu’il s’agit d’un problème de bouteille.

9. SAUMUR BREZE - Clos ROUGEARD 2002 - *****
Robe de belle intensité aux reflets jaunes, légèrement dorés. Le nez est envoûtant, tellement que j’ai du mal à enlever mon nez du verre, avec un coté floral marqué sur le chèvrefeuille et surtout le muguet, avec un fruité très mûr, exotique, accompagné de notes boisées à ce stade encore assez nettes. En bouche, l’attaque est fraîche, avec un beau volume, l’équilibre me semble atteindre un niveau de perfection malgré la caractère à ce stade saillant de l’acidité, mais qui me semble parfaitement intégrée, avec une belle minéralité encore un peu masquée par le boisé, et une très longue finale. A mon sens, le plus grand vin de la soirée, avec un potentiel d’amélioration considérable.

10. SAVENNIERES CLOS DE LA COULEE DE SERRANT - Nicolas JOLY 2002 –(*)
Robe intense, vieil or, qui paraît au minimum dix ans de plus que son âge. Nez pas net, je dirais même plus, pas net du tout… Poussiéreux, moisi, iodé, fumé, avec des notes de sueur et quelque chose d’indéfinissable qui m’évoque la dernière farandole à laquelle j’ai assisté dans un home pour personnes âgées… Il faut vraiment être courageux pour mettre un tel breuvage en bouche, mais ne reculant devant aucun sacrifice pour la science, je constate le caractère saillant de l’acidité et des notes de bouchon qui avaient du mal, au nez, à se frayer une place parmi la multitude de notes désagréables. Je n’en dirai pas plus, certains connaissent déjà l’amour qui me lie à cette cuvée, mais je ne peux que constater, une fois de plus, le soin méticuleux apporté à la vinification et au choix des bouchons…

11. ANJOU cuvée "F de Fesle" - Vignobles GERMAIN 2002 - ***
Robe d’intensité moyenne aux reflets jaunes. Nez discret sur les agrumes, le coing, avec une touche minérale. En bouche, l’attaque est très fraîche, le volume moyen, l’équilibre à ce stade légèrement dominé par l’acidité, la longueur est moyenne. Bon vin, sans plus, mais c’est déjà beaucoup par rapport au précédent…

12. CHINON - Domaine Les CHESNAIES 2002 - ****(*)
La robe est semblable au précédent. Le nez est très flatteur, sur un fruité bien mûr, sur les agrumes confits et des notes plus exotiques, avec un beau côté floral. En bouche, l’attaque est franche, avec un très beau volume, de la minéralité, un équilibre remarquable et une grande longueur. Un superbe vin, que je place dans mon tiercé, qui constitue assurément un superbe rapport qualité-prix.

13. SAVENNIERES Clos Brochard Vieilles Vignes - Moulin de CHAUVIGNE 2002 – (*)
Robe de faible intensité, pâle, aux reflets jaunes. Nez malheureusement bouchonné et poussiéreux, nous n’irons pas plus loin...

14. SAVENNIERES Clos du Papillon - Domaine des BAUMARD 2002 - ***
Robe peu intense aux reflets jaune pâle. Nez net, sans défaut, mûr, légèrement floral, mais qui ne se livre pas complètement à ce stade. L’attaque est très fraîche, peut-être même un peu trop, dans un style tendu et longiligne, avec un volume et une longueur que je qualifierais de moyens.

15. FIEFS VENDEENS cuvée "Le Hauts des Clous" - Domaine Saint -Nicolas 2004 - ***(*)
Robe d’intensité moyenne voire plus. Le nez présente des notes de levure, floral, dans un style assez nettement oxydatif qui lui confère un caractère particulier, qu’on aime ou pas, même si j’avoue que celui que je préfère. En bouche, par contre, l’attaque est belle, il y a du volume, un très bel équilibre et une longueur très correcte. En résumé, même si ce n’est pas mon style, contrairement au 2002 qui m’avait beaucoup plu, ce vin m semble très bien constitué.

Une dégustation dont le niveau se révèle finalement moins homogène que prévu au regard de la qualité annoncée du millésime 2002, mais je retiendrai les quelques magnifiques bouteilles qui feraient le bonheur de toute cave qui se respecte, avec en particulier le Saumur Brézé du Clos Rougeard que je dégustais pour la première fois, et les deux excellents rapport qualité-prix que constituent le Chinon du domaine Les Chesnaies et le Savennières Cuvée d’avant du Château de Chamboureau.
Je ne peux malheureusement que constater qu’une fois de plus, le nombre des échantillons défectueux est important et qu’il faudra bien qu’un jour ou l’autre on se décide choisir un autre matériau de bouchage que le liège…
Au rayon des confirmations, il faut également noter la qualité toujours très régulière de la Coulée de Serrant…:D

Pour finir, une dernière bouteille de qualité pour clôturer la soirée en beauté :

16. SAVENNIERES ROCHE-AUX-MOINES - Domaine aux Moines 1996 - ***(*)
Robe de belle intensité, dorée. Nez légèrement oxydatif, avec un fruité exotique, évoquant un vin moelleux. En bouche, c’est pourtant parfaitement sec, avec une acidité très nette mais qui reste cependant bien équilibrée, et une belle longueur.

Luc
25 Mai 2006 17:39 #4

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Très belle soirée en effet : si je compare avec les notes de notre soirée " Chenin " , je constate que les commentaires sur ce Vouvray de Foreau 2002 sont assez réservés ( Alain et Olivier ) : je pense que ce vin fera une belle bouteille dans cinq ans ....Sinon , belle confirmation de Chamboureau , nous avons eu plus de chance avec la cuvée " Les Cormiers" .

Brézé 20O2 ...un grand vin de Loire ( nous avions le 2001 en dégustation ) ...j'ai acheté dernièrement ce 2002 ....mais aussi toute la gamme des rouges du domaine ( les Rouges , c'est en septembre prochain avec notre club ).

Pour terminer , la "Star " de la soirée ...." zavépafini de kritiker" mon chouchou :P ...je vais peut être bien finir par faire l'impasse sur ce vin en 2002 ! Bon, je veux bien accepter quelques bouteilles " GRATUITES " pour compléter ma collection ...je peux vous faire parvenir de jolis petits bouchons :Xs avant l'expédition !
25 Mai 2006 18:27 #5

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Luc,

Merci de me rassurer sur la qualité du Clos Naudin 2002 que j'ai en cave , car l'évaluation d'Olivier,malgré un commentaire assez favorable, me faisait penser plutôt à une bouteille moyenne.

Cordialement
Daniel
25 Mai 2006 18:35 #6

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Daniel,

Je pense vraiment que c'est un beau vin.
Le fait de passer en pemière place a peut-être joué en sa défaveur. Il aurait certainement fait meilleure impression derrière la Coulée de Serrant...:D
A noter qu'un des participants au moins, Bart, n'a pas hésité à le placer en tête de son classement personnel.

Jean-Luc,

2002 semble très réussi au Clos Rougeard, tant en blanc qu'en rouge, si j'en crois ma récente dégustaiton du rouge "de base", qui m'a semble magnifique, tout en finesse et en délicatesse.

Luc
25 Mai 2006 18:46 #7

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Eh bien, des fois je me dis qu'il est bon d'être Belge ;-)

Concernant le 2002 de Foreau, je l'ai dégusté à de nombreuses reprises depuis sa mise en bouteille et je sais que désormais ce vin entame sa phase "sous marine" intermédiaire : l'acidité ressort et les parfums s'éteignent un peu. N'ayez crainte, ce vin est bâti pour la longue garde et dans 5 à 10 ans, devrait commencer à faire merveille à table.

Les vins de Patrice Colin ne sont pas facile à appréhender, et pourtant ce n'est pas un sans soufre ni un bio-d ou autre philosophe du vin. Un chenin du Vendômois est toujours plus difficile à cerner, amha, avec ses notes de pomme au four et un côté variétal et végétal (foin...) le tout enrobé d'une trame austère et minérale (silex) pas forcément avenant. Je ne suis pas un grand fan des vins de Patrice Colin, surtout dans ses entrées de gamme que je trouve souvent peu intéressantes, mais il y a aussi de superbes réussites, à l'instar de la cuvée Pente des Coutis 2004.

Enfin, à force de déguster un certain nombre de chenin 2002 de Touraine ou d'Anjou, il me semble que 2002 constitue un millésime vraiment bon en Touraine (Montlouis-sur-Loire, Vouvray, Jasnières, c. du Loir, c. du Vendômois) alors qu'en Anjou le millésime se démarque moins. J'attribue ceci à l'influence de l'Atlantique qui nivèle les variations climatiques en Anjou. Je retrouve ce phénomène en 2001 et 2004 où, pour ce dernier millésime, l'Anjou a produit de très jolies cuvées alors qu'en Touraine, hormis dans le nord de la région, le millésime fut vraiment difficile et les vins marqués par le manque de maturité et la dilution.

Phil
25 Mai 2006 18:49 #8

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Phil,

Crois-moi, le vin de Patrice Colin n'était pas difficile à cerner, il était tout simplement imbuvable. Mais cela peut bien entendu être lié à un problème de bouteille.

Luc
25 Mai 2006 18:55 #9

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: 6ème réunion du CDR Belgique Loire Blanc 2002 (Chenin)

Daniel,

Je te rassure.
J'ai plutôt jugé ce vin comme étant un peu fermé, tout comme le Chidaine.
Je ne me fais aucun soucis quant à leur évolution favorable. :)
Et pour corroborer la réflexion de Luc, je pense que notre ami Bart avait reconnu le Clos Naudin à l'aveugle mais il est resté trop modeste ! ;)

Jean-luc,

Sur le blanc du Clos Rougeard (je n'ai pas encore goûté les rouges que j'ai en en cave), je suis également de l'avis de Luc.
A mon sens, un tout beau vin qui se présentait déjà bien en dégustation de vin "jeune" mais indéniablement le vin au plus grand potentiel de vieillissement.
Mais le Clos Naudin a aussi une belle réserve.

Cordialement,

Olivier
25 Mai 2006 19:01 #10

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Luc,

je ne doute aucunement des problèmes rencontrés sur cette bouteille. Mon propos est que, même dans un état normal, les vins de P. Colin ne sont pas facile d'accès. En tout cas pour moi. Ceux d'Hérédia sont plus accessibles (et souvent plus profonds, plus mûrs en fait).

Bonne soirée
Phil
25 Mai 2006 19:05 #11

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Un de ces deux bouchons a été extrait de la Coulée de Serrant 2002. A vous de deviner lequel...:D

Besoin d'un indice ?

Sans commentaires... (pour l'instant)

Luc
25 Mai 2006 23:39 #12

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"ceux d'Hérédia sont plus accessibles (et souvent plus profonds, plus mûrs en fait)."

un seul hic

ils sont moins accessibles en terme de prix :( (tout en restant raisonnablement tarifés)

«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre !»
25 Mai 2006 23:57 #13

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: 6ème réunion du CDR Belgique Loire Blanc 2002 (Chenin)

Luc Javaux a écrit:
> Un de ces deux bouchons a été extrait de la Coulée
> de Serrant 2002. A vous de deviner lequel...

> Besoin d'un indice ?

> Sans commentaires... (pour l'instant)
>
>
> Luc

(tu):D

Olivier
26 Mai 2006 08:59 #14

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Vincent, je préfère mettre 3 € de plus (env 8/9 € au domaine Hérédia, il me semble) et boire des vins issus d'une viticulture des plus propres (P Colin bosse bien, mais ça reste "trad") et d'une maturité souvent meilleure. Il est vrai qu'Emile Hérédia a augmenté ses tarifs depuis 2003. Mais il vend tout très rapidement, pourquoi n'en tirerait-il pas bénéfice de son travail et de son talent ?
Je précise que j'apprécie au plus haut point les cuvées issues des vieilles vignes du dom. Colin : ses 2004 sont très réussis, en rouge comme en blanc, et les 2005 s'annoncent pas mal (cf. RVF de juin).

Autre source d'excellents vins pas chers en Touraine, je pense à Cour-Cheverny avec notamment le dom. Philippe Tessier.

Bonne journée
Phil
26 Mai 2006 09:32 #15

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Luc, effectivement, c'est affligeant et indigne du cru !
26 Mai 2006 09:33 #16

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2001 a été un millésime "pourri" chez patrice colin, il aurait fallu déguster le vieilles vignes 2002 il est d'un tout autre niveau.
Ses 2004 sont très réussis, ses 2005 feront date. Je les ai gouté déja 3 ou 4 fois ses vieilles vignes en blanc ainsi que ses deux cuvées vieilles vignes et emilien colin en rouge sont magnifiques.
Pour ce qui est de ses choix de mode de culture il n'est pas en trad mais en lutte raisonnée. Adepte des petits rendenments (30 hectos sur emilien colin) ses vins continueront à progresser. Ses vignes sont plantées à 7000 pieds l'hect.
Il na pas chaptalisé depuis 2001, et compte bien sauf catastrophe ne plus le faire.
26 Mai 2006 11:36 #17

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La différence entre "trad" et "lutte raisonnée" est bien mince, non ?
et les autres qui ne sont ni bio ni en lutte "raisonnée" ne raisonnent pas ?
Je te rejoins sur le fait qu'il progresse chaque année.
26 Mai 2006 11:41 #18

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La différence entre trad et lutte raisonée est dans certains cas importante, un petit exemple, en visite fin août dans le bordelais au domaine lafon lamartine je me demandais ce qu'un "cosmonaute" sur un tracteur s'amusait à répendre, réponse de mon interlocuteur : il traite la vigne, je demande pourquoi, en effet les raisins étaient d'un état sanitaire parfait, réponse : parce qu'il est habitué à faire comme tous les ans.
Mon interlocuteur (Bruno Lafon) lui ausi en lutte raisonnée à fait son dernier "traitement" au mois de juin.
Dans le cas de vignerons aussi serieux que Colin, Lafon, mais aussi Alliet, les traitements ne sont pas une fin en soit mais la réponse à un moment donné à un problème dans le vignoble, moins ils utilisent de produits phytosanitaires plus ils sont satisfaits car cela coûte très cher.D'ailleurs chez tous ces vignerons la diversité des plantes sauvages entre les rangs de vigne prouve qu'ils sont loin d'abuser de la chimie.
26 Mai 2006 16:36 #19

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je précisais : je bois plutôt Heredia pour ma part !!

«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre !»
26 Mai 2006 16:56 #20

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Le jour où l'on plantera des chênes liège sur la lune peut-être que MR Joly consentira à boucher honnêtement ces bouteilles. Je crois employer l'adverbe honnêtement à bon escient.

C'est une honte. C'est indigne et cela me pousse à croire que s'il y a foutage de gueule à ce point sur cet aspect là, il est possible qu'il y ait foutage de gueule sur tout le reste.

Cet homme croit-il réellement à la biodynamie où est-ce du pur marketing pour ce faire le plus de fric possible.

Car quand même, si ce monsieur ne met pas une qualité de bouchon en corrélation avec tout l'amour qu'il porte à son mode de viticulture ça ne peut être qu'un question de fric....radin le monsieur ? C'est évident !

Jmm
26 Mai 2006 18:33 #21

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Jmm, faut passer au domaine pour se faire une idée de l'état d'esprit qui règne à la Coulée : on ne déguste que si on s'engage à passer commande au minimum pour 38 € (soit 1 Coulée ou 2 Clos de la Bergerie), et c'est l'employée de maison qui officie. (me souviens encore lors de ma première venue de Mère Joly qui nous épiait par la fenêtre et appelait sans cesse sa "servante"... assez pathétique !)

Nialsig, "lutte raisonnée", je veux bien, mais qu'est-ce qui est vraiment raisonné ? c'est un vaste fourre-tout qui ressemble plus à un concept marketing pour rassurer le client, qui de toute manière ne va pas à la vigne ni ne peut surveiller ce qui se fait en cave. Tu me diras que c'est aussi un peu vrai pour les bios, m'enfin Demeter est un exemple d'un label assez fiable et rigoureux, il me semble.
A ta liste, j'ajoute Foreau : c'est du "trad" au top niveau ;)

Celui qui met plein de cochonneries à la vigne comme au chai n'est pas en "trad" mais simplement un gougnafier. "Trad" n'était d'ailleurs pas péjoratif et voulait dire pour moi un vigneron qui n'est pas en bio (être en "lutte raisonnée", c'est la moindre des choses si on veut faire de la qualité). En outre, nombres de méthodes "traditionnelles" (avant l'éclosion des produits phyto issus l'industrie chimique) sont reprises par les "bios".
26 Mai 2006 19:14 #22

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: 6ème réunion du CDR Belgique Loire Blanc 2002 (Chenin)

Le jour où l'on plantera des chênes lièges sur la lune peut-être que MR Joly consentira à boucher honnêtement ces bouteilles. Je crois employer l'adverbe honnêtement à bon escient.

Et pour les vinifs, on dira scrupuleusement, rigoureusement ? :o

Olivier
26 Mai 2006 20:52 #23

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Chers amis,

En tout cas, ça n'est pas encore aujourd'hui que notre ami Luc mettra à jour sa description...;-)... (cf. forum 'A propos', message 'Message à Luc')

Amicalement,

Lab
31 Mai 2006 16:55 #24

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