Les Bottes Rouges - Jean-Baptiste Menigoz - Côtes du Jura - Boomerang - 2020
Assemblage de Poulsard et Trousseau.
Un vin qui nécessite un mode d'emploi et un protocole de manipulation précis.
A l'ouverture, c'est très réduit sur des notes animales et de gaz de ville.
Après 15 minutes d'aération dans un grand verre c'est beaucoup mieux, des notes de petits fruits rouges, de fraise.
En bouche on trouve un vin délicat, aérien, avec des tanins presque imperceptibles. Il y a beaucoup de fruit dans ce vin, mais aussi une jolie trame épicée et sapide.
Très bon, mais pour pdf averti (je n'ai même pas tenté d'en servir un verre à madame Blog)
Laurent
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Comme l'explique monsieur Blog ci-dessus, il s'agit d'un assemblage de poulsard et de trousseau. Je suis au restau, pas d'ouverture à l'avance possible. Ce n'est pas trop grave car je suis épargné par les odeurs animales.
La robe est légère et le nez aussi avec du fumé et quelques fruits rouges. La bouche est fraîche, fluide, les tannins sont imperceptibles. Le vin est agréable, sympa, mais assez monolithique. Peut-être quelques heures d'aération lui auraient-elles permis de s'ouvrir. Hélas, nous avions soif et son acte de décès prématuré laisse subsister un doute.
“N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi.” - Cioran // Serge
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Les Bottes Rouges - Jean-Baptiste Menigoz - Arbois Gibus 2021
100 % Trousseau.
Robe trouble, nez réduit à l'ouverture sur des notes fermentaires, un peu de volatile aussi.
Après une bonne aération, petits fruits rouges, pivoine, un fond végétal.
La bouche est fraîche et croquante, beaucoup de gourmandise dans ce vin, une légère sensation de sucrosité.
La finale sur la canneberge est intéressante, elle donne du peps et de l'énergie au vin.
J'ai beaucoup aimé.
Laurent
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L'or de la robe arbore des reflets vaguement vieil or et grisâtres.
Le nez d'intensité moyenne oublie le fruité et propose plutôt des fleurs et des herbes aromatiques.
L'attaque est large puis une acidité conséquente change le profil de la bouche, l'amincit et l'allonge. L'aromatique reprend celle du nez avant de se faire plus gourmande avec même une sensation sucrée dans la finale. Bien +(+) et donc moins bien appréciée que celle bue en novembre 2020.
Je n'aurais peut-être pas dû attendre si longtemps...
Jean-Loup
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