Daniel n'avait pas pu se joindre à nous, il était retenu, au dernier moment, par un repas de famille.
Et la fille de Didier et Sabine ne boit pas de vin...
A quatre, il faut donc limiter le nombre de bouteilles.
un Brezé 2002 du Clos Rougeard n'a pas su nous séduire.
Trop de bois face à l'acidité, pour Didier et moi... Et les 2/3 de la bouteille du Saumur sont repartis dans le réfrigérateur.
J'avais prévu cette possibilité.
J'avais donc, en réserve,
un Silex 2000 de Dagueneau. une superbe bouteille, offrant des arômes d'agrumes et de buis, concentrée, équilibrée et très longue.
La carafe a été vidée...
Didier avait apporté
un Meursault -Goutte d'Or 1997 des Comtes Lafon, une bouteilles équilibrée et longue mais avec une petite touche d'oxydation.
Ma femme a modifié l'entrée qui est devenue des Saint-Jacques poêlées sur fond de velouté aux châtaignes... Et le vin a retrouvé une agréable fraîcheur.
Un Pavillon 1994 de Chapoutier a fait preuve d'élégance, d'équilibre. Il était jeune, concentré, savoureux, "sanguin" et très, très long.
Face à lui, la seconde bouteille de Didier montrait ses qualités différentes. c'était
un Chambertin-Clos de Bèze 1997 de Dominique Laurent, sur la cerise avec des notes réglissées, tout en élégance, tout en finesse, tout en longueur.
Connaissant l'intérêt de Didier pour ce cru, j'avais prévu
un Rayas 1996 pour le fromage.
D'abord sur la cerise, il offrait rapidement des arômes de fraises au poivre, écrasées. Il était élégant et très long et... Envoûtant.
Cordialement,
Thierry