Bu au réveillon du 31/12/2008
Il fallait finir l’année de belles notes, les bouteilles suivantes furent donc choisies pour égayer le dîner de fin d’année (c.a.d. du 31/12)
L’entrée en matière se fit autour de quelques bulles issues du
Champagne Dom Ruinart 1990 – d’une couleur jaune assez soutenue, les bulles sont fines avec une très belle persistance dans le verre – le nez développe des notes de pain grillé, de fruits jaunes bien mûrs – La bouche confirme le nez avec un léger (mais vraiment parce que je le cherche) début d’oxydation. Mais la finale fait pointer une fine acidité qui se mélange assez bien avec la rondeur issue de la maturité, point de dosage superflue. En conclusion, une bien belle entrée en matière pour un champagne à point aujourd’hui (mais pas fatigué)
BIEN / TRES BIEN
Pour l’entrée, le sort me fait partir en Bourgogne, ce sera donc un
Corton Charlemagne 1996 du Domaine Tollot Beaut qui est désigné pour accompagner le début du dîner – Une robe d’un jaune (trop) soutenue me fait penser au pire (ou en tous cas, pas au meilleur !) Hélas le nez confirme l’impression visuelle avec des notes oxydatives (pommes, léger rancio – Spéciale dédicace à Bobosse !
) – La bouche est un peu moins touché, mais le vin (en fait j’espère plutôt la bouteille, à revoir sur une autre) mais elle manque de cohésion entre la puissance de Corton, l’acidité un peu mordante du millésime et l’évolution négative de la bouteille. Pas ou peu de longueur en bouche.
Autour du foie gras, je jette mon dévolu sur un
Condrieu « Luminescence » 1999 du domaine Guigal – Une belle robe ambrée, un nez de pommes séchées, de coing et de miel tapisse le nez – En bouche une sucrosité discrète (65 gr de mémoire) est supportée par une belle acidité rafraîchissante, les notes fleuris et d’épices légères sont également présentes. Beau Flacon (et qui au travers de mes souvenirs, s’améliore au fil des années).
TRES BIEN
Pour le plat principal (autour du sanglier) – la bouteille qui allait nous accompagner fut le
Corton « Le Rognet » 1999 du domaine Bertrand Ambroise – La robe d’entrée de jeu annonce la couleur – dense, sombre, rouge sombre avec pratiquement aucune trace d’évolution – le Nez joue dans un registre puissant de petits fruits noirs (cassis, myrtille) avec un fond légèrement boisé mais parfaitement intégré au vin – La bouche est dans le même schéma sur une structure charnue, puissante et qui peut (et pour certains doit) vieillir assurément de longues années encore. Mais ce soir là, se fut personnellement un beau plaisir.
TRES BIEN / EXCELLENT.
Voili, voilà en attendant la prochaine fois (qui ne devrait pas tarder d’ailleurs)
-D
ERIC