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LPV Paris Canal Historique: Meursault vs Puligny

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LPV Paris Canal Historique: Meursault vs Puligny a été créé par Jean-Pierre

J'initie ce post. Voici la liste des vins de cette soirée :

Meursault Clos des Corvées de Citeau 2006, Hubert Chavy: Nez boisé et floral. Bouche assez tendu et citronnée mais un certain manque de matière. On a l'impression d'un petite phase aqueuse en milieu de bouche.

Chardonnay Hamilton Russel , 2005: Nez porté sur l'orange. Au contraire du précédent il y a là un grosse matière et beaucoup de gras mais un certain manque de tension.

Je me demande si on aurai pas pu mélannger les 2... ;)

Meursault , Perrieres ,2001 (Bouchard): Nez initialement un peu éteint mais où l'on ressent le minéral. Assez belle tension mais un poil lacté en final qui va disparaître à l'aération laissant place à quelques notes citronnées. Un peu décevant tout de même pour ce terroir.

Puligny 1er cru « Caillerets » 2000 Michel Bouzereau : Sansation de raisins surmuris avec des arômes d'orange confit, de cire et de pomme blette. Belle acidité en bouche.

Puligny Les Nosroye 2001 (Genot Boulanger)

Meursault Clos de la barre , 2002 des Comtes Lafon

Meursault les Tillets , 1999

Meursault Goutte d'or 1999 (Bouchard)

Puligny Montrachet 1er cru, Clos de la Mouchère 2000 (Jean Boilot)

Puligny 1er C Clos Cailleret 1993, chartron

Meursault Poruzot 1998 (F. Jobard)

Meursault Charmes1985 (F. Jobard)

Puligny 1e cru la garenne 1992 de Etienne Sauzet

Auxquels il faut ajouter :

Krug Grande Cuvée ( avec toutes nos félicitations à Bouhi qui fêtait la réussite d'un examen) : Probablement une mise un peu ancienne auxarôme d'écoces d'orange, de brioche à la fleur d'oranger et de miel. Jolies bulles bien fine et belle bouche avec une très jolie persistance. Merci

La Grange des Pères 2004 (mise en bouche) : Nez floral , un poil alcooleux. En bouche attaque toude suite ample mais avec une certaine molesse , un peu de sucrosité. Note d'abricot. Amertume en final sur le caramel brûlé.

Château Guiraud 2002

Et ...... Sauternes 1953 ( Fabien si tu peux complèter ;) )

Un très belle soirée...Merci à tous
24 Jui 2008 00:41 #1

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Jean-Pierre écrivait:

Et ...... Sauternes 1953 ( Fabien si tu peux complèter ;) )

Roumieu Lacoste 1953 Barsac ;)


Fabien
24 Jui 2008 01:00 #2

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effectivement très belle soirée...

je vais me coucher, à plus tard pour CR...


Fabien
24 Jui 2008 01:00 #3

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Les gars, je connais un malin qui a réussi a vous faire boire gratos du PX 1971..

Vous pourriez dire MERCI !(:D

YR
24 Jui 2008 10:19 #4

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Quelques photos des bouteilles... J'en ai des participants (moi compris, mais je les aime bien :D )











24 Jui 2008 20:24 #5

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Voilà voilà... il manque la fameuse Don PX 71 ;)

une très belle soirée, organisée d'une main de maître par notre gourou.

Quelques très belles bouteilles, servies par paire de façon subtile et dans une spirale crescendo, le tout accompagné de mets en accord avec le thème.

François
24 Jui 2008 20:28 #6

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Je remarque que la joyeuse équipe du canal historique est globalement plus prompte à vider les quilles qu’à écrire les comptes-rendus, hein les gars ? 8-)

Voici quelques impressions sur les vins dégustés ce Lundi.

Merci à François, d’abord, qui nous gratifie d’un très beau champagne Krug, grande cuvée pour nous mettre dans l’ambiance. D’un style oxydatif, couleur jaune sombre à la limite de l’orangé, un nez de beurre de noisette, d’écorce d’oranges, avec un développement en bouche vineux et étiré, une belle longueur sur les agrumes, un côté brioché, du ressort, de la tension, j’ai personnellement beaucoup apprécié.

Vient ensuite un vin dont on sait dès qu’on met le nez dans le verre qu’on est dans le sud et que le Chardonnay n’est pas majoritaire. Robe or, avec une tendance fluorescente ; le nez est sur la châtaigne, le melon, le noyau de pêche. La bouche est florale, un peu pâteuse (mais j’attribue cela au fait que le vin est servi à mon avis un peu chaud), on distingue encore des notes de pêche blanche, d’abricots. Un léger déséquilibre sur l’alcool est perceptible, et j’ai une impression d’un peu de sucre résiduel. C’est la Grange des Pères 2004, assemblage de Marsanne, Roussane et Chardonnay. A revoir servi avec deux degrés de moins.

Le premier Chardonnay de la série avec une robe or pâle, un nez réduit est à vrai dire très peu expressif. La bouche est aplatie, sans ressort, un peu agrumes et citron vert, une touche d’anis. L’ensemble manque cruellement de tension et d’acidité, n’a que peu de longueur, c’est décevant. C’est le Meursault du domaine Chavy, « Clos des corvées de Citeau » 2006 qui n’a hélas pas grand-chose pour lui en l’état.

Une robe or jaune soutenue annonce le prochain candidat. Nez hyper expressif, dominé par l’élevage dans un premier temps : caramel au lait, alcool (rhum), puis fruits exotiques, brioche. Bouche construite autour des fruits de la passion, légèrement oxydative, exubérante à la manière d’un Saint-Aubin de chez Lamy, pleine, grasse, beurrée mais ça sent un peu le bâtonnage, qui donne au final un côté un peu lourdaud. La finale est boisée, alcoolique, longue. Pas franchement mon style mais c’est démonstratif et costaud. Il s’agit d’un vin d’Afrique du Sud dans l’esprit Spring Box si vous voyez ce que je veux dire, avec autant de finesse que la charge d’un pilier à cinq mètres des poteaux : Hamilton Russel Vineyard, Walker Bay 2005.

Une robe or pâle à reflet vert introduit le nectar suivant. Le nez présente de la réduction, un côté minéral et cendré. La bouche est portée par une acidité intéressante, tendue, minérale, avec des notes anisées et d’agrumes. Le vin possède une belle longueur, il est légèrement alcoolique, sa persistance est de type citron / citron vert, avec une touche de minéralité. Ce n’est pas hyper complexe mais c’est bien fait. Cependant, la découverte de l’étiquette nous apprendra qu’on serait en droit d’attendre mieux avec un tel terroir. Meursault premier cru « Perrières » Bouchard 2001.

Une robe soutenue. Bois et amandes grillées au nez, caramel, dragées, pas grand-chose qui vienne du raisin dans cette trame olfactive dominée outrageusement par l’élevage. Il y a aussi un côté sucrailleux qui n’est pas du meilleur effet. La bouche ne permet pas d’espérer longtemps : elle est anéantie par cet élevage très ambitieux, et donne l’impression d’être déjà à la limite de l’oxydation. Peut-être un problème de bouteille mais sur ce coup clairement une souffrance. Puligny-Montrachet premier cru « Cailleret » 2000 de Michel Bouzereau.

La couleur du vin siguiente est d’un bel or limpide. Au nez, encore de la réduction, ça sent le vin soufré. On distingue également des parfums de fruits exotiques. La bouche est savoureuse, montée sur un bel équilibre. L’ensemble est persistant, légèrement floral. Il aurait fallu le regoûter après dissipation des brumes et brouillards, pardon de la réduction. Ceci dit, je ne serais pas prêt à en acheter des caisses non plus. Il me manque la tension et la colonne vertébrale minérale que j’apprécie tant dans certains Chardonnay. Puligny-Montrachet « Les Nosroyes » 2001, Génot-Boulanger.

Au suivant de ces messieurs. Belle robe or limpide, claire, à reflets verts. Nez dominé par l’élevage, un peu sucrailleux. Bouche avec de l’acidité, pleine, aux nuances de fruits de la passion, de mangue, de citrons, j’aime l’acidité et la minéralité qui se combinent pour donner un vin riche, à la personnalité affirmée, à la finale acidulée, agréable et rafraîchissante, du beau travail et le meilleur flacon pour le moment. Un seul bémol, un peu trop de bois dans ma perception. Meursault « Clos de la Barre », domaine des Comtes Lafon 2002.

Une robe or soutenue, profonde, de bon aloi. Nez qui légumise, feuille de tomate, brioché aussi, iodé surtout, végétalité marquée. La bouche est sur le même registre, iodée, un peu de fruits (pêche jaune), assez rectiligne, avec une finale court-bouillon et minérale, qui s’évapore doucement. Travail soigné, bonne impression. Meursault « les Tillets » 1999 Patrick Javilliers.

Robe or pâle, avec une olfaction légèrement réuidte et iodée. Odeurs de vase. Bouche sur le fenouil, soutenue par une belle acidité. Je regrette que l’ensemble ne soit pas plus complexe. Trame intéressante mais malheureusement un peu simplette, dommage car la longueur est là, prisonnière cependant de son boisé (amandes). Meursault premier cru « Gouttes d’Or » Bouchard 1999.

Robe or fluorescent, pâle. Nez profond : citron confit, boisé d’élevage, mais aussi de la réduction (chaussettes) et des odeurs de vase. J’aime beaucoup la tenue du vin en bouche, avec ses nuances iodées, d’agrumes (citron et pamplemousse) sa superbe acidité, on a l’impression de mordre dans un citron frais, le volume est magistral et rend le liquide difficile à cracher. Grande longueur citronnée, acidulée, mon préféré pour l’instant. Puligny-Montrachet premier cru « Clos de la Mouchère » 2000 Jean Boillot.

Le vin suivant est bouchonné mais dans le registre qui ne permet pas d’espérer quoi que ce soit.

Robe lumineuse, dorée. Une grosse réduction (décidemment). Bouche sur les fruits blancs et jaunes (pêche), la pomme verte (Granny). Peu de complexité et même si la longueur est là, elle ne sauve pas l’ensemble d’une certaine mollesse. Le vin colle aux dents, je n’aime pas trop cette sensation, je ne sais pas si on peut l’imputer à l’élevage. Meursault premier cru « Poruzots » 1998 de François Jobard.

A ce stade, il faut reconnaître que l’ensemble des vins dégustés me laissait sur ma faim. Peu de minéralité, de tension, de caractère rectiligne que j’affectionne dans les Puligny par exemple. Les Meursault n’étaient pas non plus dans leur meilleur jour, avec une complexité déficiente. Heureusement, les deux derniers flacons allaient relever le niveau.

La robe est or soutenue. Le nez champignonne allègrement : mousseron, puis bâton de réglisse, menthol, iode, un peu fisherman’s friends dans le style. J’aime la définition du vin en bouche, sa fraîcheur, relevée par des notes anisées et mentholées, avec une belle trame d’ensemble, des saveurs portées sur l’amande amère, et puis ensuite une belle finale, minérale et complexe. Voilà un très beau vin de sève et de structure. Il a su vieillir avec grâce. Meursault premier cru « Charmes » 1985 de François Jobard.

Le dernier vin de notre série Chardonnay est d’un or lumineux. Les notes du nez sont tertiaires, végétales, avec des feuilles mortes, de l’humus, un côté huileux. La bouche est précise, bien dessinée, minérale à souhait. Les arômes sont un peu masqués dans un premier temps mais l’ensemble se laisse volontiers avaler. La finale est magnifique, une sorte de roche liquide, qui dure qui dure. Un vin de belle facture, tendu, racé, typé. Puligny-Montrachet premier cru « La Garenne » 1992 Etienne Sauzet.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. A vous les studios. Et encore merci à Jean-Pierre pour cette organisation sans faille.

Amitités

Zapata

JMN
27 Jui 2008 19:26 #7

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Réponse de teddyteddy sur le sujet Re: LPV Paris Canal Historique: Meursault vs Puligny

Je n'ai dégusté qu'une seule fois le Clos de la Barre 2002 des Comtes Lafon, mais j'ai le souvenir d'un élevage particulièrement bien intégré.

Laurent
02 Juil 2008 09:59 #8

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Réponse de toniovino sur le sujet Re: LPV Paris Canal Historique: Meursault vs Puligny

Bonsoir
Bu ce soir un Puligny Montrachet 2006 du domaine Chavy avec un bar en papillotte. Mon impression retrouve celle de Zapata pour le Meursault du même domaine.
Très belle couleur orangée au départ qui s'affaiblit au fil du temps...pour devenir vraiment fade.
Servi à 15°, nez inexpressif..Remué et se réchauffant petit à petit, le nez est toujours aussi absent.
La bouche est gouleyante mais sans plus. Sans longueur. Déception donc.
Une première bouteille, bue il a quinze jours avait du nez et de la longueur. Curieusement, elle était légèrement "perlante".
Antoine
14 Déc 2008 21:59 #9

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Réponse de toniovino sur le sujet Re: LPV Paris Canal Historique: Meursault vs Puligny

Le lendemain, couleur toujours aussi triste Nez absent. Des saveurs d'amandes en bouche avec plus de longueur. Avait-il besoin de s'ouvrir?
16 Déc 2008 19:22 #10

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Krug Grande Cuvée ( avec toutes nos félicitations à Bouhi qui fêtait la réussite d'un examen) : Probablement une mise un peu ancienne

Pas tant que ça, puis c'est la NOUVELLE étiquette (voir discussion à ce sujet dans la rubrique idoine)

Eric
Mon blog
20 Déc 2008 14:44 #11

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Pour que les requêtes du moteur de recherche restent cohérentes, les vins décrits sous le nom Chavy sont issus du domaine Philippe Chavy
02 Jan 2009 21:49 #12

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