Fondée en 1750, aujourd’hui sous le giron du Champagne Bollinger (depuis 1999).
Chiffre d’affaires 2002 : 5 millions d’euros.
Production annuelle : 800 000 btls.
Client depuis de longues années ( achat groupé depuis la Belgique), un jour j’ai dû manifester mon mécontentement. Voici le résumé de l’histoire.
En 1998 j’ai acheté 6 bouteilles de BEAUNE 1er Cru Clos des Fèves 1995. Achat influencé par le commentaire élogieux de la RVF : « .......un grand classique que l’on se doit de mettre en cave,...... traduit l’expression de Beaune à son meilleur. Apogée : dans 6 à 10 ans. » (03/1998,pages 37 et 60).
Dégusté en 2001 : Grosse déception, le vin ne correspond en rien avec la description de la RVF. La Maison Chanson en est avertie via mon point de contact en Belgique. Il faudra quelques rappels et attendre 2004 avant que les choses soient prises en main de façon “sérieuse” par la maison de Beaune. Entre-temps la maison Chanson a connu une période “turbulente” mais reconnait le problème et accepte d’y apporter une solution (les commandes groupées représentent quand même un volume considérable). RDV est pris avec le responsable de la Belgique qui me propose, très aimablement, de venir à mon domicile avec plusieurs échantillons à même de convenir. Je croix rêver.
Le 26/10/04 il me rend visite avec une seule bouteille de Beaune Teurons 2001. Par manque de temps de sa part, il me propose de goûter seul cette bouteille et de m’en donner ultérieurement 6 en cas de satisfaction.
Le 30/10/04, je déguste le Beaune Teurons
 Vin élégant, beaucoup de fruit, structure légère mais équilibrée
 Apparaît simple en comparaison avec le Clos des Fèves : pas la même finesse, pas la même complexité.
 Mon épouse concluait : en comparaison c’est de la limonade.
De plus, je me rends compte (tarifs à l’appui) que depuis 1990 le Clos des Fèves est le plus cher des Beaune alors que le Teurons reste toujours le moins cher ( 2001 : 32,62 Euro contre 19,42 Euro )
Loin de mettre en avant plan l’aspect financier, force est de constater que ces deux vins ne sont pas du tout du même niveau et donc de me dire : cette transaction n’est pas raisonnable.
Le 02/11/05 je lui téléphone pour faire-part de mes conclusions et de mon désir de ne pas accepter sa proposition. A partir de ce moment l’affaire tourne au vinaigre......
Peu content de ce déroulement, il me demande 1 ou 2 jours de patience pour reconsidérer son offre.
Le 09/11/05 j’essaie de le joindre par téléphone mais c’est une tierce personne qui me répond et qui me garantit une solution rapide.
Le 17/11/05, je lui adresse un e-mail en demandant s’il a toujours l’intention de mener à bien cette affaire. Pas de réponse.
Le 08/12/04, j’écris à la maison de Beaune. Je soumets le problème au responsable commerciale pour la Belgique.
Le 14/02/05 j’envoie un rappel.
Le 29/04/05, nouveau rappel (avec copie à la maison Bollinger) :
“Madame, Monsieur,
A mon plus grand regret, je dois constater le mutisme total de votre part.
J’en informe la maison Bollinger avant diffusion sur les forums Internet.”
Le 02/05/05, le responsable en Belgique reçoit copie de mon mail avec le commentaire suivant :
“Que se passe t-il avec ce client ?
Merci de me tenir au courant afin que nous puissions réagir le cas échéant.”
La réaction ne s’est pas fait attendre longtemps car qqs jours après je reçois un coup de fil “furieux” venant de Beaune.
“Des clients comme vous on n'en a pas besoin..........on s’en fou des forums .........”, et j’en passe.
Le 12/05/05 la situation change. Téléphone du responsable en Belgique me demandant de lui envoyer un mail avec le prix payé pour cette bouteille. Un chèque serait adressé après à mon domicile.
Le 17/05/05, j’envoie le renseignement demandé.
Le 27/06/05, rappel.
Le 01/09/05, toujours pas le moindre signe de vie, il est temps de finir. Je lui fais part qu’il ne me laisse pas d’autres choix que d’informer un maximum d’amateurs de vin sur la manière dont la maison Chanson ‘règle” les problèmes avec ses clients.
P.S. : Dernièrement, un “problème” avec 56 btls de Costières de Nîmes s’est réglé en un tour de main sans la moindre discussion. Pourtant, ce domaine n’a pas du tout les mêmes lettres de noblesse.
Conclusion : La réputation d’une maison passe aussi au travers de l’attitude “orientée client”. La maison Chanson ne l’a pas (encore) adoptée.