Un nez qui évoque le cuir, la fumée, la fourrure, la truffe; des arômes de torréfaction, des parfums de sous-bois à l'automne...
Une bouche très ronde, avec des tanins toujours bien présents, mais fondus, presque veloutés; on trouve ici le fruit qui était dominé au nez par le cuir et la fumée.
Une longueur impressionnante...
Ce petit post ne rendt pas complètement hommage à ce très beau vin que j'ai malheureusement dû quitter avant d'avoir terminé la bouteille, sniff :-(
Eliane, su tu n'as pas fini la bouteille, remets en le solde à ton fils Olivier. Ca le consolera de l'erreur dramatique (était-ce un acte manqué ?) commise à ses dépens. Il m'avait semblé (j'ai eu le privilège d'assister à la scène) qu'il avait du mal à se contenter du bouchon !
Eric
Mais oui, je vous le jure, Olivier existe, je l'ai rencontré ! Dans un lieu particulièrement propice pour renconter un professeur d'oenologie, à savoir la Foire aux Vignerons de Saint-Gilles, pour laquelle j'avais lancé une proposition générale aux belges sur LPV, reprise au vol par Eliane et son fils. J'ai donc assisté à la scène épique où Eliane annonce à Olivier qu'elle s'est trompé de bouteille en brandissant, tel un scalp, un bouchon rubescent. Elle pensait ouvrir un Oratoire de Chasse-Spleen (sic) et a en fait bu le seul Latour d'Olivier qui, très visiblement, en nourissait une certaine amertume. Demandant comment une telle méprise avait pu survenir à une dégustatrice chevronnée comme Eliane, j'ai cru comprendre que des bouteilles ont un jour perdu leur étiquette dans un naufrage, sous 1m40 d'eau, dans une cave inondée. On ne peut donc savoir ce que l'on boit que lorsque le bouchon est sorti...donc trop tard pour regretter ! La belle excuse...Eliane, tu aurais pu quand même t'abstenir, par décence pour ton fils et son héritage ainsi dilapidé, de faire un commentaire élogieux du vin et faire plutôt croire qu'il était bouchonné. Rub it in comme disait l'autre anglophone...
J'espère qu'Eliane ne m'en voudra pas de révéler les secrets de famille ! Je lui transmets toute mes amitiés et la remercie de l'excellent moment passé en sa companie et celle d'Olivier.
Eric
Le rendez-vous du 15 à Saint-Gilles.... J'y ai pensé le 15 après 23 heures parce qu'Isabelle que je conduisais en ville pour une sortie a vu une affiche.
Pas de regrets, je n'aurais pas su y aller.
Comme quoi, tu n'as eu de vision, Eric, et nous ne pouvons pas mettre cela à l'actif des Délires d'Automne et autres.
J'ai été mise à l'amende d'une bouteille de Bollinger V.V.F., après quoi Olivier a semblé prendre plus sereinement la perte de son Latour - mais j'éviterai quand même de revenir sur le sujet...
Je peux faire à ce Latour 91 les éloges qu'il mérite : Olivier dispose de trop peu de temps pour naviguer sur le web, même sur les forums consacrés au vin. Quand je repère des commentaires intéressants sur une région que nous devons étudier (ceux d'Anthony sur les vins du Chili p.ex., merci Anthony), je les imprime pour qu'il puisse en prendre connaissance et s'en inspirer pour ses cours.
En tout cas, j'ai été ravie de revoir Eric et Laurent, et Olivier est très content d'avoir pu faire leur connaissance.
Commentaire de mon autre fils sur l'évolution du Latour entre le midi et le soir : "Il était toujours aussi bon hier soir, arômes de cuir, de grillé...".