Suite à une discussion avec Laurent et pep sur les arômes de Haut-Brion, nous en sommes venus à parler de benjoin. Il y en a deux sortes, en fait. Personnellement, je parle de celui du Siam (Laos), résine utilisée pour le papier d'arménie ou le parfum (Shalimar, entre autres). On le reconnaît à ses notes vanillées, sucrées et balsamiques. Autant dire que ce n'est pas vraiment étonnant qu'on le retrouve dans les vins ayant subi un élevage en barrique...

Personnellement, j'ai retrouvé cette note dans un Hautes Côtes de Beaune du Domaine Naudin-Ferrand 2004, dans la cuvée Pierre de Cartier du Château Couronneau 2005, un "notre terre" 2002 du Mas Amiel, un Talbot 1966, un As 2003 du Mas Conscience, un château d'Esteau 2000 (Haut-Médoc), un Domaine de l'A 2004, la Pompadour 2004... Bref, pas de région ou d'âge spécifique.

Sur le moteur de recherche de LPV, je m'aperçois être le seul à en avoir parlé. Peut-être parce que je regroupe sous cette appellatio que d'autres nomment vanille, encens, balsamique, papier d'Arménie (comme Laurent le fait)...

Super !

Pas noté explicitement dans talbot 1959 bu chez toi (vous) ni sur l'As 2003 bu ensemble à Vannes.

Pichon-Baron 1996 : notes attendues de volutes d'encensoir, de graphite, de papier d’Arménie, sans oublier les inévitables cassis éclatant et réglisse

Pas noté explicitement dans talbot 1959 bu chez toi (vous) ni sur l'As 2003 bu ensemble à Vannes

Pas noté ces jours-là non plus. Pas besoin de te dire que c'est très fluctuant

Mic :

"le benjoin (résine du styrax benjoin) contient de la vanilline. La
variété Siam en contient davantage que la variété Sumatra. C'est pour
nous parfumeurs l'un des archétypes des notes balsamiques."