Est-ce que l'anticipation d'un marché morose ( la guerre , le terrorisme , la faible croissance économique ….moins de clients prêts à mettre un gros prix sur une bouteille ) va influencer la façon de faire le vin ?
Est- ce que les propriétaires des châteaux ne vont-ils pas faire moins de sélection pour le grand vin ( dans le but de faire plus de volume ) sachant que de toute façon les prix seront obligés d'être à la baisse. Cette démarche leur permettant de préserver le volume financier.
12 bouteilles x100euros = 6 bouteilles x 200 euros
Cette question me paraît légitime dans la mesure où c'est exactement ce qui s'est passé depuis
95 ( à peu près ) mais à l'inverse ( plus de sélection a permis de justifier en parti les augmentations successives ) alors pourquoi pas maintenant dans l'autre sens.
Si la morosité dure:
Est-ce alors la fin des vins de garage?
Est-ce le retour des vins de terroirs?
Cette vision des choses , bien sûr , amène à dire que l'indice de confiance des populations influence la qualité des produits mis sur le marché ( la qualité a un coût) . Ce qui économiquement paraît logique.
......est-ce la population qui se gave de vins de garage ; non ..........crise ou pas les acheteurs de ces vins seront toujours là ....leur coté exclusif les protège des aléas de la vie économique .
Un de mes plus vieux amis est agent de change et grand amateur de Bordeaux.
Il peut démontrer qu'en cas de crise économique, le marché du vin ne tarde pas à rejoindre les tendances de la Bourse.
Quels sont, en effet, les acheteurs capables d'influencer les cours?...
Je trouve donc ta question parfaitement adaptée.
On peut rappeler que des banques, Rothschild puis la Société Générale, propose des fonds de placement en vins.