Paracétamol pérenne ou pinard à perpète, choix cornélien... 

jlj

Cela dit, l'un des deux est remboursé par la sécurité sociale. 

Peut être pas chez nos amis belges 

leteckel écrit:

Peut être pas chez nos amis belges 

Aucun des deux.

jlj

Je pense qu'il est nécessaire d'avoir une approche holistique concernant la consommation d'alcool (et pas que, bien sûr)

Je vais me faire javauxiser mais tant pis

Le paracétamol est remboursé sous certaines conditions.
Le vin devrait l'être, mais uniquement si c'est moi qui l'achète.


Luc

Dans un cercle économique vertueux, je pense qu'une bouteille de vin, portant un certain label, pourrait être remboursé. Et ça ne serait que justice ! Même le pauvre pourrait boire un vin de qualité. 

jean-luc javaux écrit:

Paracétamol pérenne ou pinard à perpète, choix cornélien... 

jlj

Le pinard est toxique pour le foie.
Le paracétamol aussi :  Paracétamol: toxicité hépatique aux doses thérapeutiques et populations à risque (revmed.ch)
Je ne consomme pas de paracétamol mais s'il me fallait choisir entre les deux, j'aurais vite fait mon choix : je continuerais à ne pas consommer de paracétamol ! 😊

Jojobiscotto écrit:

je pense qu'une bouteille de vin, portant un certain label, pourrait être remboursé.

Tu penses à quel label ?
le vin sans acool à 0%, et du coup l'eau minérale est gratuite aussi ?

Une gamme de vins respectant une certaine charte, qualitative, économique, viable. Et quand je parlais d'une bouteille, c'est une bouteille par semaine, pas par jour. Mais c'est également applicable pour le reste effectivement, savon, eau, nourriture. De toutes façons on est dans un système capitaliste où le pauvre mange de la merde et le riche en jette du bon, il y a beaucoup à revoir. 

Une bouteille par semaine ! Mais une bouteille de quelle taille ? Un Jéroboam ? Un Mathusalem ? 😁  Nom des bouteilles de vin par taille : tout savoir ! - Vin sur Vin (vin-survin.fr)

Une bouteille de 75cl par personne et par semaine ça rentre on ne peut plus dans une hygiène de vie correcte, personnellement je ne bois pas du vin tous les jours. Et on ne boit pas 2 bouteilles de vin chaque semaine !
Cela dit, le vin possède des atouts pour la santé, contrairement au tabac, même Cubain. Quoi que, plus on voit grandir le phénomène du vin naturel, plus on se pose des questions sur le conventionnel. J'ai personnellement eu des migraines mémorables sur de vieux millésimes, aussi j'évite les fonds de bouteilles quand j'ai affaire à eux.
Mais c'est un autre sujet... 

Jojobiscotto écrit:

De toutes façons on est dans un système capitaliste où le pauvre mange de la merde et le riche en jette du bon, il y a beaucoup à revoir. 

Il y a plein de vins et plein de produits de qualité à prix très abordables.

On peut préparer un très bon repas pour 2€ par personne, vin compris.

Je ne m'étendrai pas plus que cela sur le sujet.

Si tous les produits issus de l'artisanat de qualité étaient au prix de Marque Repère, les pauvres ne les achèteraient pas. Je parle de manger et boire au quotidien... Pas juste pour le challenge.
Après, c'est aussi cela qui me fait penser que je ne suis pas un bête alcoolique, si un vin ne m'intéresse pas à table, je le boude sans problème ! 
Mon père connaissait un alcoolique durant ma toute jeunesse, il s'enfilait du whisky dans un bol au petit déjeuner, avec sa tartine de confiture à côté. 
Un alcoolique pour moi, c'est quelqu'un touché par un mal qui pousse à transgresser ses propres principes de base, et non sélective, ou peu. 

Mon père boit beaucoup trop. Il est très difficile, mais sur la question de l'alcool, s'il n'a pas le choix, il va préférer boire quelque chose qu'il n'aime pas, mais alcoolisé. À mes yeux c'est de l'alcoolisme. 
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Jojobiscotto écrit:

Si tous les produits issus de l'artisanat de qualité étaient au prix de Marque Repère, les pauvres ne les achèteraient pas. Je parle de manger et boire au quotidien... Pas juste pour le challenge.
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Ah mais moi aussi !
Maintenant je t'accorde que c'est plus difficile en région parisienne

Jojobiscotto écrit:

Après, c'est aussi cela qui me fait penser que je ne suis pas un bête alcoolique, si un vin ne m'intéresse pas à table, je le boude sans problème ! 

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Sans porter de jugement de valeur, tu considères quand même le vin comme un substitut médicamenteux pour oublier tes douleurs chroniques.

Les adeptes du cannabis thérapeutique sont-ils des drogués ?

cdt

Je le considère comme parmi les facteurs que j'ai cité, et c'est avant tout un produit humain et culturel. Je sais apprécier la qualité d'un vin, d'un travail. D'un moment à table.
Si je buvais seul, ce que je n'ai pas l'habitude de faire, y trouvant peu d'intérêt, je serais déjà plus d'accord avec ta remarque. 

En ce qui concerne le cannabis, cela me semble plutôt froid, ça n'est pas partagé, et si cela devient simplement la recherche de la molécule apaisante. Le cannabis récréatif, quant à lui, peut-être plus occasionnel et contextuel, pourrait s'y rapprocher s'il y avait en plus une recherche de variétés aromatiques différentes par exemple. Chose qui passe au-dessus de l'intérêt du type endolori qui cherche à calmer sa douleur (et on le comprend). 
Besoin et envie, pour résumer ! 

Tu es quand même le premier à indiquer, dans ton post initial, que le vin, ou le picon, te sert de béquille à tes douleurs dorsales ou à tes coups de fatigue. Après, chacun voit midi à sa porte et rien de mal à rechercher cette addiction au bien-être, mais difficile quand même de nier que c'est un discours d'alcoolique en quête d'approbation par ses "pairs" forumeurs

Je trouve pour le coup, que tu ne relèves qu'un seul argument parmi les autres, j'ai appris à vivre avec la douleur bien plus en étant sobre; j'ai d'ailleurs fait le lien avec un ami d'époque de mon père qui picolait dès le réveil, bref, comme on consomme une drogue.
Un drogué n'attend pas 19h pour sa dose, selon moi c'est d'avantage un rituel qui est bien plus sain, une sorte "d'après l'effort le réconfort" qui aide parfois à supporter de dures semaine. 
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Après ce n'est que mon avis, si pour toi il n'y a pas de différence, je respecte le tien. 
Et surtout, je ne cherche rien du tout. Que ce soit bien clair, et surtout pas à me sentir adoubé sur ma conso d'alcool, j'ai juste pensé le sujet assez intéressant pour y participer. 

Alcoolisme
La thérapie génique pourrait soigner l'alcoolisme.

www.slate.fr/story/2...

Un texte, auteur inconnu, circule sur les réseaux sociaux.
Je trouve qu'il est à propos dans cette discussion.
J'aime bien la conclusion: "L'opposé de l'addiction n'est pas la sobriété mais le lien social."

« Prenez un rat, mettez-le dans une cage. Donnez-lui deux bouteilles : la première remplie d’eau, la deuxième d’eau mélangée à de l’héroïne ou de la cocaïne. Le rat choisit quasiment toujours de boire l’eau droguée. Presque toujours, il se tue rapidement.

Dans les années 70, le Pr Alexander s’interroge. Nous mettons le rat dans une cage vide. Il n’a rien à faire à part prendre ces drogues. Essayons quelque chose de différent.

Le Pr Alexander construit alors une cage, appelée « Rat Park », qui est l’équivalent du paradis pour les rats. Ils ont du fromage, des boules de couleur, des tunnels. Ils ont plein d’amis et de rapports sexuels…. et les deux bouteilles d’eau, l’eau normale et l’eau droguée.

Ce qui est fascinant : à Rat Park, les rats n’aiment pas l’eau droguée. Ils ne la consomment presque jamais. Aucun d’entre eux ne la consomme de façon compulsive. Aucun ne fait d’overdose. On passe de presque 100% d’overdoses lorsqu’ils sont isolés à 0% d’overdose lorsqu’ils ont une vie heureuse et sociale.

Et si la dépendance avait à voir avec la cage?
Et si la dépendance était une adaptation à un environnement?

Peut-être ne devrions-nous pas l’appeler dépendance mais attachement? Les êtres humains ont le besoin naturel et inné de se lier. Lorsque nous sommes heureux et en bonne santé, nous nous lions et nous connectons avec autrui mais si nous ne pouvons pas faire ça, parce que nous avons été traumatisé, isolé ou écrasé par la vie, nous allons nous lier avec quelque chose qui nous procurera du bien-être.

Dans les phénomènes d’addictions, nous parlons tout le temps du rétablissement individuel, mais nous devrions parler de la guérison sociale.

Nous avons créé une société où nombre d'entre nous sont drogués. Nous avons créé une société hyper individualiste et hyper consumériste. Pour beaucoup, la vie ressemble bien plus à la cage isolée qu’à Rat Park. Nous sommes conditionnés dès l’enfance à focaliser nos espoirs sur l’ambition d’acheter et de consommer.

Nous devrions nous focaliser sur le lien social. L'opposé de l'addiction n'est pas la sobriété mais le lien social. »

starbuck écrit:

Nous devrions nous focaliser sur le lien social. L'opposé de l'addiction n'est pas la sobriété mais le lien social. »

L'auteur doit être sociologue ( j'en sais rien, je renifle ).
Ce n'est pas le lien social qui supporte tout, c'est un triptyque. Chez les humains, le cul, la bouffe  et le récréatif ( sans ordre de préférence entre les 3 )  A chacun de trouver son récréatif ( la drogue, l'alcool, le social, etc...). Ca peut demander aussi un quadratype ....ou plus. Certains ont de gros besoins et / ou des besoins variés.
Rat Park ne devait pas être équipé en rat artiste, sinon il y aurait un peu plus que 0% d'overdose. 
A moins que l'artiste délaisse la bouffe, donc il faut reconstituer le triptyque de base.

starbuck écrit:

« Nous devrions nous focaliser sur le lien social. L'opposé de l'addiction n'est pas la sobriété mais le lien social. »

Sauf que dans de nombreux cas, le problème commence par un alcoolisme dit "mondain", qui trouve précisément sa source lors de nos interactions sociales.  Consommation festive, conviviale, déjeuners d'affaires, un ou plusieurs verres entre collègues après le travail,...  Tout cela peut faire le lit de la dépendance qui, elle, conduira in fine à la dégradation voire à la perte de tout lien social.
En gros, pour moi c'est exactement l'inverse, on devient alcoolique en fréquentant un peu trop nos propres "Rat Park", pour finir isolés dans la cage que nous avons nous-même construites par nos dépendances.

Luc

Luc Javaux écrit:

En gros, pour moi c'est exactement l'inverse, on devient alcoolique en fréquentant un peu trop nos propres "Rat Park", pour finir isolés dans la cage que nous avons nous-même construites par nos dépendances.

 

Ca c'est l'usure du Rat Park, mais le rat vieillit peut être pas assez pour çà ( ou la durée de l'étude ).
- tu deviens blasé du fromage affiné 18 mois, il te faut du 24 mois,
- tu ne serres plus la bombasse du top 1%  a la Rat Night Fever, ça casse l'égo,
Donc à la fin pour garder le triptyque, il faut compenser par plus de récréatif. 

Le sujet n'a sans doute rien à faire ici, surtout que je ne tiens pas à me prendre la tête avec qui que ce soit, mais pour avoir pas mal étudié le capitalisme en général, dont les œuvres de Marx, le capitalisme est un lien social. 
Ce qui rend malade beaucoup de gens, quasiment tous en fait, à des degrés divers. 
Je dirais que le degré de souffrance appel à une nécessité de récréation en conséquence. 
Plus un animal est intelligent, plus il souffre de sa condition, ainsi certains animaux ne se reproduisent même pas en captivité, c'est dire. 

Moi par exemple, je suis obligé de me lancer dans tout un tas de projets à la fois, aussi bien de cartographie de randonnées, de passions diverses, de projets de travaux sur la maison, j'ai cette nécessité de me saturer, de remplir le bocal, afin de diluer le poison. 
Mais j'en ai conscience, et ça, c'est pas rien. Ça permet de combattre sainement, je sais exactement ce que je combat. 

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Concernant le Rat Park, mon cher Luc, je rappelle que "Les auteurs ont conclu que les cages isolées, ainsi que le sexe féminin, provoquaient une augmentation de la consommation de morphine" (wiki)". Faut-il en déduire que la femme est une drogue à consommer avec modération ? 

 

Ce qui me choque dans le rapport à l'alcool, ce sont par exemple des collègues qui te disent que boire une bière tiède c'est mieux, parce que ça tabasse plus rapidement. Alors oui, l'alcool d'une bière est le même que celui du vin, et l'alcoolisme est la même maladie. 
MAIS, déguster avec modération, avant une ivresse trop prégnante, et avec un plaisir lié au produit, par exemple l'accord avec un repas de qualité, même si c'est plusieurs fois par semaine, j'ai du mal à trouver que c'est la même chose. 

Est-ce simplement un alcoolisme modéré de luxe ? Ou est-ce simplement un plaisir de la vie, je n'oublie pas que la pratique du sport m'a plus endommagée que m'être bénéfique ; j'ai les genoux ruinés, et les articulations autour des cervicales ont pris chers. 
Parfois, on oublie que vivre rapproche de la mort. 
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starbuck écrit:

 

Sur cette photo, je men sens à la fois à gauche d'abord et à droite ensuite ( pour les propos tenus ).
Un côté ambidextre que je n'avais pas soupçonné..
C'est grave Docteur ? ( Hips !! ....dit celui de droite ...)