aaah faudra être gentil avec Robert

oui si l'on veut, les grands vieux vins se rejoignent aromatiquement je trouve.

Ce ne serait pas Robert en arrière plan ?

bien vu

+1 pour moi Laurent
Pour mes 40 ans!

ah bah va falloir aller pleurer chez Robert hein parce que moi je n'ai malheureusement pas ça en cave hein

Les bienfaits de la vendange entière sur le vieillissement des vins...Tout ce que Bordeaux a abandonné à l'oenologie moderne,et aux sirènes d'ici et d'ailleurs...
Bravo Laurent pour ton superbe compte-rendu,chargé d'émotion et de respect.

Remonter si loin dans le temps avec un Cornas de R. Michel, cela fait rêver... Merci de nous avoir fait partager cette dégustation hors du commun. La rencontre d'un terroir exceptionnel et d'une main sachant le travailler donne parfois des vins qui défient le temps. Un très beaux mystère que l'oenologie n'arrive pas à expliquer.

jfrdz

Robert Michel - Cornas La Geynale - 2002

carafé 4h

Nez complexe, évolutif: fruits noirs, épices, thé fumé. Très élégant!
Bouche soyeuse de volume moyen, portée par une acidité bien intégrée
Belle persistance finale sur les fruits et le tabac

Histoire de trouver un bémol, on peut noter une légère sécheresse en fin de bouche

Très beau vin, en délicatesse (de toute façon pas de Chave 2002 en cave )

Marc

domaine robert Michel 1999 cornas "la geynale"

il y a des flacons qui vous marquent et poir longtemps, d'autres pas...

celui-ci m'a mis une claque, nette et sans bavure

le nez est marqué par une sensation d'acidité volatile, très épicé(thym) et marqué par les fruiots noirs, très profond et d'une superbe fraicheur

la bouche est concentrée avec une superbe structure tannique, fine et gourmande à la fois, beaucoup de jus et une profondeur magnifique, c'est somptueux !

l'équilibre est fantastique mais malheureusement ce domaine n'existe plus, quel dommage car ce genre de flacons, j'en aurais bien vu dans ma cave !

grande longueur, le plus beau vin du rhône qu'il m'ait été donné de boire (pas recraché celui-là

excellent et gros potentiel !
si bien que lors de l'écriture de mon commentaire, j'ai écrit geynale ? c'est génial !

Fred,
Et bien dis donc, quel pied!
On a bu cette bouteille en mars avec LPV92 ( dégustation rhône nord ): elle n'avait pas eu autant de succès. Pas facile de passer après une dizaine de vins. J'ai découvert les vins de Robert Michel sur les conseils d'Enzo. Je ne suis pas déçu.
SI le domaine n'existe plus, la Geynale existe toujours (avec une petite augmentation des prix au passage) et est vignifiée par le neveu de Robert Michel: Vincent Paris. J'ai acheté quelques magnums 2009 car je crois au potentiel de ce grand terroir et de ces vignes centenaire.

J'on/arnaud

Euh cent ans...peut-être pas quand même!

Si si Arnaud a raison, une partie des vignes de la geynale est centenaire, l'âge moyen étant de 80 ans.

Cornas Domaine Robert Michel « La Geynale » 1994
Le nez est bien ouvert sur les épices orientales, le bois exotique, une note balsamique, la cannelle, puis se développe à l’aération sur la cerise, la datte, un côté floral aussi dans un ensemble très délicat.
La bouche est en pleine force de l’âge, d’une belle richesse avec de l’ampleur, aux tannins suaves et doux. Des notes épicées dominent jusque dans la très longue finale salivante sur les épices et un aspect floral. Une superbe bouche d’un magnifique vin qui m’a régalé à table avec une tagine de caille et petits légumes. Très Bien +.

Après avoir lu beaucoup de commentaire dithyrambiques au sujet des vins du domaine et de cette cuvée en particulier (bien que j'ai déjà eu l'occasion de l'avoir déjà dégusté auparavant lors d'autres soirées), j'ai eu envie de me pencher dessus à l'occasion de notre dîner de samedi, c'est donc avec une envie de se faire plaisir que je remonte de la cave une bouteille de : Cornas "la Geynale" Domaine Robert Michel 2002.

Robe rouge soutenue et rebords tuilés - Nez avec un coté floral et épicé impressionnant de présence et de persistance - Bouche reprenant également ces mêmes cotés, l'ensemble est d'une rondeur très agréable avec une très légère impression de sucrosité. Par contre je mettrais un bémol sur la fin de bouche que je trouve un peu courte et finissant sur un coté s'achevant assez rapidement avec un peu de fluidité (je pencherais pour un effet entièrement lié au millésime) - Mais cela ne gène en rien le plaisir à la dégustation de ce flacon. Je boirais les petites sœurs prochainement, ne pensant pas que les années à venir lui apportent plus de complexité. Cela me permettra alors d'attendre les autres millésimes, car lorsque le savoir-faire du vigneron s'associera avec le bénéfice d'un grand millésime..... BIEN ++

Eric

Eric, tu as tout bu au repas ou tu en as gardé un peu? si c'est le cas, c'est un vin qui mérite pas mal d'aération et qui s'améliore le lendemain en général. je me retrouve bien dans ta description du nez en tout cas.

Domaine Robert Michel, Cornas, Cuvée des Coteaux, 2004

Je commence à comprendre les critiques enthousiastes postées ici ou là...
Pour ma première rencontre avec un vin du domaine, je suis enchanté.
C'est juteux, la bouche est un modèle de finesse, l'équilibre est parfait... Bravo !
Il me semble bien à point, mais je ne doute pas de sa capacité à vieillir davantage.

NB : le fond de bouteille, 3 jours après ouverture, n'avait pas bougé.

Très Bien +

Florian

Salut les amis,

ça me donne furieusement envie d'ouvrir une Geynale 2004 ces jours prochains.

Amitiés
Phil

en effet Phil. merci Flo car c'est un vin qui ne se goûtait plus très bien récemment. il n'y a pas à être pressé t'inquiète

Bonsoir Laurent,

En garder........ Pfeu !!! pour quoi faire ! tu oublies une chose importante, les bouteilles ne font que 75cl

Bon, ben j'essaierais la prochaine fois, mais il va falloir que j'en mettes de coté dés le début, car après cela va être dur !!! :)o

Eric

bon la science attendra alors...gunthard un jour gunthard toujours

Enzo qui file de sages conseils de garde sur les vins de Robert Michel alors qu'il est obligé d'y retourner 4 fois l'an pour son réassort perso, désolé pour l’aparté mais je me marre !

Et un de plus à etre conquis ! Ce dimanche midi La Geynale 2002 a encore frappé.
Couleur rouge soutenue ok mais pas de rebords tuilés chez moi , ni le midi ni le soir sur la fin de bouteille ( j'avais réussi à sauver un verre ! ). Nez très épicé , poivré , beaucoup de finesse en bouche , ce vin a fait l'unanimité. Carafé 2H00 le midi , il n'avait pas sensiblement évolué le soir.
Il tenait compagnie à CDP Charvin 2003 , 2 très belles bouteilles !

jl

"Enzo qui file de sages conseils de garde sur les vins de Robert Michel alors qu'il est obligé d'y retourner 4 fois l'an pour son réassort perso, désolé pour l’aparté mais je me marre ! "

c'est de la désinformation, je n'ai pas touché à mes 05 et 06

oui ,il boit juste les 71 ,pour le moment!

j'aimerais bien plus souvent...

Galinsky écrivait:

---

> Après avoir lu beaucoup de commentaire
> dithyrambiques au sujet des vins du domaine et de
> cette cuvée en particulier (bien que j'ai déjà eu
> l'occasion de l'avoir déjà dégusté auparavant
> lors d'autres soirées), j'ai eu envie de me
> pencher dessus à l'occasion de notre dîner de
> samedi, c'est donc avec une envie de se faire
> plaisir que je remonte de la cave une bouteille de
> : Cornas "la Geynale" Domaine Robert Michel 2002.
>
> Robe rouge soutenue et rebords tuilés - Nez avec
> un coté floral et épicé impressionnant de présence
> et de persistance - Bouche reprenant également ces
> mêmes cotés, l'ensemble est d'une rondeur très
> agréable avec une très légère impression de
> sucrosité. Par contre je mettrais un bémol sur la
> fin de bouche que je trouve un peu courte et
> finissant sur un coté s'achevant assez rapidement
> avec un peu de fluidité (je pencherais pour un
> effet entièrement lié au millésime) - Mais cela ne
> gène en rien le plaisir à la dégustation de ce
> flacon. Je boirais les petites sœurs
> prochainement, ne pensant pas que les années à
> venir lui apportent plus de complexité. Cela me
> permettra alors d'attendre les autres millésimes,
> car lorsque le savoir-faire du vigneron
> s'associera avec le bénéfice d'un grand
> millésime..... BIEN ++
>
> Eric

En ayant bu pas mal au cours des 6 derniers mois (ce qui m'a "contraint" à repasser plusieurs fois commande pour moi et ceux à qui je l'ai fait gouter), je me retrouve bien dans ce CR. Avec la petite nuance qu'à chaque fois je lui ai trouvé qqchose de différent ; tantôt la bouche qui finissait plus ou moins courte, tantôt le nez qui s'exprimait plus ou moins, etc... et par contre, pour les fois où j'ai su aller au delà de la limite des 0,75 cl, voulant dire par là que je n'ai pas fini le flacon !, c'est vrai que le lendemain le vin était souvent encore plus expressif
Heureusement il m'en reste un bon nombre afin d'établir mes statistiques sur une plus large population de geynale 2002 ()
G

Cornas "La Geynale" 2002
Bouchon dans un état impeccable.
Robe moyennement foncée et reflets tuilés sur le disque.
Arômes très discrets à l'ouverture.
Carafé 1/2 journée.
Ce sont des notes de graphite qui dominent, puis le poivre. Peu d'arômes fruités. A la fin du repas, des notes de cuir vont se manifester.
C'est surtout le jus qui est impressionnant d'équilibre et de délicatesse. C'est soyeux, désaltérant, fin, les tannins sont fondus.
Ce vin n'a cessé de s'améliorer au cours du (long) repas.
Le carafer est un impératif pour en profiter pleinement.
très bien+

Cornas « Cuvée des côteaux » 2005, Robert Michel

Je sirote depuis deux jours ce vin et je prends tellement de plaisir que je n'attends pas la fin de la bouteille pour en faire un CR.

Un très beau bouquet qui joue sur différents registres: épicé, fruité, garrigue...
La bouche est très agréable avec une matière veloutée au possible. Quel style!
Un poil costaud en finale (effet millésime?) mais on lui pardonne tant la bouche est plaisante.

[size=x-small]EDIT: orthographe[/size]

Robert Michel Cornas Geynale 1990

Le bouchon est recouvert de moisi et imbibé aux 9/10èmes. Il sent globalement mauvais, tout comme le goulot à l'ouverture.

Heureusement je suis rassuré en agitant mon verre et en posant mes narines dessus : grands dieux, quel parfum !
Le nez en effet est tout de suite complexe, sauvage et chatoyant, sur le cuir, les sous-bois, le tabac, les fleurs fanées, l'écorce d'orange mais aussi des fruits noirs très mûrs entremélés à l'ensemble, qui forment derrière comme un "rideau de fruits", discret mais bien présent.

Dans le verre, la couleur du nectar est superbe, d'un beau rouge-brun moyennement profond ; le contour n'est pas orangé, mais également rouge-brun, un peu plus clair.

La bouche étonne tout de suite par son gras très prononcé ; les tanins sont parfaitement fondus et très enrobés ; toute la bouche est tapissée par cette liqueur, épaisse et riche, douce comme du feutre. Elle n'est pas non plus hyperconcentrée, mais heureusement peut-être, car qui sait si le charme agirait autant ?

La finale est très précise et très longue - pas interminable pour autant, soyons francs. Elle a juste ce qu'il faut d'acidité pour laisser une impression générale d'harmonie et de netteté, mais j'ai bien dit juste ce qu'il faut car avec un peu moins d'acidité, on serait peut-être tombé dans les excès de la lourdeur. Au contraire, le vin n'est pas du tout écoeurant, et à ma grande surprise, il continue même de s'améliorer au fil du réchauffement dans le verre, la sensation de gras se renforçant et les arômes se multipliant. En savourant la finale où le cuir et la fumée reviennent en retro, j'en arrive à me demander par quel mystère ce breuvage arrive à conjuguer deux qualités qui pourtant s'excluent fréquemment l'une et l'autre : la distinction - qui n'est d'ailleurs pas exempte d'une certaine rusticité - combinée à un côté exhubérant, fauve, voire exotique ! Ce vin puissant, mâle, et expressif reste fin et élégant. Il ne fait pas un pas de plus, alors qu'il vous a déjà séduit tout entier, par sa franchise et sa prestance.
Même si (sur la base de cette bouteille bien sûr) je doute qu'il s'améliore encore, il n'accuse aujourd'hui aucun signe de fatigue.

Nota : j'avais déjà dégusté ce vin lors d'une verticale qui a été relatée par d'autres LPViens quelques pages plus haut, et si je l'avais déjà beaucoup aimé (c'est d'ailleurs après ce moment que j'en ai racheté une), je pense que n'avais pas su estimer sa complexité et son caractère à sa juste valeur. Car c'est un vin qui ne se laisse pas conquérir si facilement, en quelques rapides gorgées...

Maintenant, le mal est fait, et il ne m'en reste plus
Heureusement, un 2002 et 2006 attendent leur sort tranquillement - pour le 2002, ça ne saurait d'ailleurs tarder :)o

Monsieur Robert Michel, si un jour vous lisez ces lignes : merci, merci, merci !