lapassionduvin.com/p... ;)

Trop tard, mais juste un mot pour dire que j'aurais éliminé sans hésiter l'Hortus et que le Dauvissat semble un bon choix.

Récemment j'ai mangé des sushis (surtout dorade) avec un chablis de Droin, l'accord se faisait très bien

Trop tard pour les infos Eric, j'en ai mis partout… dans mon évier! Je pré-découpe à la lame du tire bouchon, comme une capsule métal, puis je tire le bouchon à moitié. J'élimine les morceaux en faisant couler de l'eau sur le goulot incliné, puis je finis de retirer le bouchon. Fastidieux mais efficace. La prochaine, je tenterai de chauffer la cire!

Le plus pratique c'est de planter directement le tire bouchon à travers la cire et d'extraire le bouchon sans s'en préoccuper. Le tout part de façon assez nette.

J'aurais dit tout pareil et je caraferais meme le vin.

cyril G écrit: Le plus pratique c'est de planter directement le tire bouchon à travers la cire et d'extraire le bouchon sans s'en préoccuper. Le tout part de façon assez nette.

+1, c'est de loin le plus efficace - il faut pas trop se poser de questions métaphysiques avec la cire...

Mathieu

La cire c est extrêmement simple, Cyril a tout dit .. Pas de prise de tête à avoir .. Ceci dit Damien, je pense qu'un grand nombre d'entre nous l'a fait au moins une fois ...

cyril G écrivait:

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> Le plus pratique c'est de planter directement le
> tire bouchon à travers la cire et d'extraire le
> bouchon sans s'en préoccuper. Le tout part de
> façon assez nette.

Si je peux juste donner un retour d'experience :
Chauffe 2 seconde la cire avec un briquet/allume gaz. Cela part sans faire de miettes.
Sinon à l'arrach des miettes de cire peuvent tomber dans la bouteille.

Pas mieux que François!! Même si la cire, neutre, ne donne aucun goût au vin! J'avais déjeuné il y a longtemps au restaurant les Clos avec Vincent D et la sommelière avait débouché pour nous une bouteille du cousin JM Raveneau en procédant comme François raconte, propre et efficace et ça évite d'en mettre partout sur la table ou par terre!!
Sinon il y a un aphorisme que je mets en application avec un de mes bons amis marseillais, passé maitre dans l'art de faire les sushis (je n'en ai jamais mangé de meilleurs que les siens!)

le sushi appelle le chablis:D (j'en demande pardon à Philippe Foreau dont les secs vont bien aussi)

R

Dauvissat Vaillons 2010 et sushis, le débriefing :

Impression générale : pardon de ne pas poster de plus formel, mais il y a des soirs ou l'on se sent moins enclin a analyser un vin, mais plus à partager une expérience >>
Ce vin présente un équilibre remarquable, après 1h30-2h de respiration décolletée (si épaulé, c'est à l'épaule de la courbe sous le col, là, j'ai dégagé plus bas ) au frais. L'acidité et l'amertume sont hautes, mais la matière et la structure les contiennent sans sourciller. La noblesse chablisienne est assurément là, dans un registre classique, bourgeois… et en même temps jeune et un peu décalé dans l'expression minérale et verticale de ce vin. La longueur est très agréable, sans être titanesque : elle n'envahit pas, mais sait suggérer assez longtemps pour qu'irrésistiblement, on y replonge. RIP, dive bouteille, à la prochaine, Vincent D.!

Sur ce très beau plateau de sushis, en gros, la tension est rabaissée au profit de l'aspect beurré noisetté du vin, car la richesse est aussi là, même si je n'en n'ai pas parlé. La gamme des amers et l'acidité passe un peu à la trappe avec le poisson cru, mais sans que le vin ne perde en personnalité. Le vin ramène vers la terre ce plateau de poissons, sans qu'il n'y ait la moindre opposition, la moindre gène.

> Avec le saumon et le thon, le vin passe assez épargné. Le citron et l'amer un peu pamplemousse jaune du vin trouvent la richesse de ces deux poissons et révèlent le gras et le coté lacté du chablis, sans excès. Très bien.

> Avec la seiche crue, une étrange, mais très intéressante réaction se produit : le vin semble perdre en structure, au point de presque basculer vers un déséquilibre gênant, à la limite du carbonique et d'un perlant (sans doute le coté très enrobant de la seiche qui crée ce type d'illusion). Puis, au dessus de cette mêlée, une très, très jolie, et surtout, très précise et dessinée noisette ressort, surpasse, domine… et séduit. Le vin est toujours là, in totum, mais sous un jour nouveau.

> Avec le loup et la dorade, on est sur un accord assez complet, ou les divers visages du vin s'expriment sans trop y perdre, pas plus que les poissons.

> Avec le wasabi seul (expérimentation par amour de l'expérimentation), le vin ressort quasi intact. Les poissons ont plus de présence, in fine, que le wasabi qui ne parvient pas à amoindrir le vin. Ce dernier dépasse de là, têtes et épaules bien dégagées! Surprenante expérience buccale, ou le feu du raifort nippon se fait éteindre comme sans y penser par le jus remarquable du vin. Quelle que soit la dose!

> L'anguille et son traitement un peu caramel adoptent le beurré du vin sans anicroche, avec le petit coté poisson-terreux de l'anguille qui remonte, servi avec respect par le vin, qui reste au dessus. Et c'est très bien ainsi.

> Toute la dimension "algue" du plateau (les Hosomaki) trouve le minéral de ce Vaillons. Une jolie signature coquille d'huitre ressort, toujours sans sembler être autre que le vin, ou suggérée par l'algue.

> Avec le gingembre, seul pour les mêmes raisons que le wasabi, les notes citronnées des deux joueurs se neutralisent totalement. C'est très surprenant, car montent, émergent des arômes de vielle rose, puissants et contrebalancés par de l'orange confite et des notes florales blanches!

Voila, merci pour le conseil. Seul, je ne serais pas parti sur ce vin, et si ce n'est pas dans la facilité ou la norme linéaire que se joue la rencontre avec le plat, c'est une belle balade, qui ne dénature pas ce vin de re-nom. Et vice versa… les sushis trouvent un partenaire de jeu qui les porte. Bien agréable.

Merci, c'est passionnant

D'habitude, je ne mange les sushis qu'avec du champagne brut non millésimé ou blanc de blanc.

J'ai testé il y a quelque temps l'accord sushis / gewurztraminer, je l'ai trouvé épouvantable (le goût de litchee écrasait le poisson cru et s'avérait écœurant avec ce qui était sucré)

Ce soir, l'accord riesling grand cru (sans trop de sucre résiduel) s'est montré probant. Tant avec la sauce soja salée que sucrée, les sashimis, le wasabi ou le gingembre (des saveurs difficiles à accorder), le riesling GC m'a convaincu !

Ca me fait penser à un accord pas folichon entre des sushis et Mesnil Experience d'André Jacquart.
Peut-être à cause des notes de beurre et de fruits à coque trop intenses du champ'...?

De la sauce de soja sucrée?… pas avec des sashimis ou des sushis quand même?? Je connais une japonaise qui virerait un client de son restau pour moins que ça!

Les crevettes aiment beaucoup la sauce soja sucrée... ça leur rappelle un peu la sauce aigre-douce dans laquelle elles baignent parfois

Bonjour,

J'ai fais un test récemment avec un champagne Les Murgiers extra brut de chez Boulard et c'était top. J'avais également ouvert un chablis 2012 de chez Droin et la le vin était trop puissant, prenant le dessus sur les sushis.

Dimitri

A mon avis peut-être une acidité pas assez tranchante ?

Je pense que le BdB VV de Boulard devrait aussi super bien marcher.

Les crevettes aiment beaucoup la sauce soja sucrée... ça leur rappelle un peu la sauce aigre-douce dans laquelle elles baignent parfois winking smiley

Je vais me faire sépuku avec mon screwpul et une languette de vache qui rit!

Et pour rejoindre Matthieu, je crois en effet que la tension est clef dans l'accord avec les sushis (et tout ce qui va avec).

Moi, j'y vais habituellement à coup de Riesling Allemands, de Mosel de préférence, très minéraux mais pas forcément sec. Ce qui fonde toujours l'accord, c'est l'acidité. Si elle est là, ça marche.

Une manzanilla ou un fino (le Puerto Fino de chez Lustau par exemple)

Avec les sushis.... n'importe quel vin pour moi.... :)o ........... j'ai horreur des sushis pourtant ce n'est pas faute d'en avoir goûté à maintes reprises dans plusieurs endroits du monde....berkkk....

Ou alors un oxydatif puissant qui masque tout.....:

Bonjour Mathieu,

Pour répondre à ta question je ne pense pas à un défaut d'acidité. Ce sont les notes Chablisiennes de coquilles d'huitres/marée qui prenait trop le dessus sur les sushis (et encore ce n'était que le simple Chablis).
Cet accord ou plutôt mésaccord entre le Chablis et le plat était d'avantage flagrant du fait que celui avec le Champagne était lui, parfait.

Dimitri

Raphaël,

Je suis content de voir que je ne suis pas seul à ne pas aimer ça.

Je suis content de voir que je ne suis pas seul à ne pas aimer ça.

Ho non, on est nombreux... C'est comme les vins natures... Une mode que je ne comprends pas.

Pareil pour moi ...
C'est l'une des premières choses que j'indique lorsque l'on me demande s'il y a des aliments qui me dérangent !

On va créer un cercle LPV "les faux-amis du sushi" ...

Si encore les accords mets & vins étaient facile et superbes...

Merci !!!

C'est pour moi une grande découverte: je pensais que j'étais un cas isolé face au nombre de fois où on veut me faire manger ces choses et surtout me faire en dire que c'est bon

Moi aussi Thierry, j'ai vécu des grands moments de solitude lors des repas de sushis....

Raphaël,

Heureusement, ma femme m'épargne les repas dans les restaurants "japonais", sachant que la carte des vins risque peu de me plaire.
Mais il y a ceux qui croient posséder des dons et qui veulent en faire lorsqu'ils reçoivent ou ceux qui se contentent d'en commander....

Thierry,

Je partage complètement ce commentaire ...
Je trouve toujours étrange quand je suis invité de me retrouver face à des mets difficiles, mon éducation m'oblige à goûter mais désormais j'avoue que j'ose dire quand je n'aime pas !
Lorsque je reçois des gens dont je ne connais pas les intolérances, je pose systématiquement la question et ne me verrais pas servir sushis ou abats à des gens dont je ne sais s'ils apprécieront le plat.
Je ne saurais que trop encourager les lecteurs amateurs de mets "difficiles" d'en faire autant, ainsi ils éviteront à leurs invités des soirées difficiles !