J'aimerais ouvrir spécialement deux bouteilles pour le repas de Noël.
Un Corton Bressandes Grand Cru 2000 du Domaine Antonin Guyon et un Aloxe-Corton 1er Cru 1999 du Domaine Maurice Chapuis.
Ma question est la suivante: ces vins seront-ils à carafer ou pensez-vous que l'aération dans les verres leur suffira ?
J'ai vraiment qq craintes avec le Corton car il est jeune mais c'est un 2000, ce qui n'est pas une année exceptionnelle. Je me dis donc qu'il devrait être prêt.
Conseillez-moi svpl. Je n'aimerais pas ouvrir ces 2 vins et regretter qu'ils soient encore trop jeune, même une fois carafé.
Merci d'avance et joyeux Noël !!!
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Le vin est semblable à l'homme : on ne saura jamais jusqu'à quel point on peut l'estimer et le mépriser, l'aimer et le haïr, ni de combien d'actions sublimes ou de forfaits monstrueux il est capable.
Charles BAUDELAIRE
Je ne caraferais aucun des 2 vins. Simplement les ouvrir 2 ou 3 h avant.
Maurice Chapuis fait de jolis vins tout en finesse. Je connais ses Corton Perrières et Languettes que j'ai en 1999.
Et je viens de boire un tres bon Pernand Vergelesses blanc 2001 de Antonin Guyon.
Je n'aurais donc pas de souci pour ces domaines.
Chaque bt bue est une expérience.Il ne faut donc pas regretter qu'un vin soit trop jeune ou trop vieux mais l'apprécier pour ce qu'il est.
Tu penses que de simplement les ouvrir est suffisant. Pas besoin de plus ?
C'est surtout avec le Corton Bressandes 2000 que j'ai des doutes. Jamais je n'ai ouvert un Grand Cru si tôt.
Merci pour tes conseils et pour ta disponibilité un tel jour ! -D
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Le vin est semblable à l'homme : on ne saura jamais jusqu'à quel point on peut l'estimer et le mépriser, l'aimer et le haïr, ni de combien d'actions sublimes ou de forfaits monstrueux il est capable.
Charles BAUDELAIRE
J'ai bu un Corton Bressandes 1999 excellent d'un autre domaine (Cornu ) que je n'avais pas carafé.
Si tu as vraiment un doute tu peux ouvrir 4h avant ou gouter et dégager les épaules.
Mais je n'aime pas trop carafer les Bourgogne.Je les préfère pas assez aérés que trop. Ils s'améliorent ensuite dans le verre.
Je pensais effectivement ouvrir tous mes vins 3-4h avant pour les déguster et reboucher partiellement ceux qui sont prêts.
Donc, résumons, pour le Corton et l'Aloxe-Corton, je les ouvre et je les laisse ouvert 2-3h. Ce n'est pas trop long ?
Que veux-tu dire par "gouter et dégager les épaules" !!!
Lui enlever son acidité de jeunesse ?
Un grand merci, c'est magnifique de pouvoir être ainsi conseillé. Ce forum est très actif et avec des personnes qui s'y connaissent vraiment bien.
Sacément utile !!!
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Le vin est semblable à l'homme : on ne saura jamais jusqu'à quel point on peut l'estimer et le mépriser, l'aimer et le haïr, ni de combien d'actions sublimes ou de forfaits monstrueux il est capable.
Charles BAUDELAIRE
Boire un petit verre du vin permet de descendre le niveau du vin jusqu"au épaules de la bt.La surface d'aération devient donc plus grande et plus efficace.
Mais je ne le ferais pas systematiquement.L'oxygènation lente chère à François Audouze est preferable .
J'ai tout compris et je vais suivre ton conseil à la lettre. J'opte pour l'oxygénation lente.
Un tout tout grand merci pour ton aide qui me rassure et fait déjà monter en moi la joie de partager de si bons vins en famille
Je te souhait un joyeux Noël et une excellente année 2007 pleine de bonne surprise oenologique !
A tout bientôt et merci encore.
Alex
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Le vin est semblable à l'homme : on ne saura jamais jusqu'à quel point on peut l'estimer et le mépriser, l'aimer et le haïr, ni de combien d'actions sublimes ou de forfaits monstrueux il est capable.
Charles BAUDELAIRE
Voilà, Noël est passé... c'était une journée ma-gni-fique !!!
Merci Raymond pour tes précieux conseils.
C'était une parfaite réussite !
Le Corton était sublime. Je l'ai ouvert 3h avant le repas. A H 0, il était très spécial et absolument pas prêt, à H 1, il commencait gentiement à s'ouvrir mais était encore trop vif et à H 3, il était sublime, complexe et parfaitement prêt !
Mille fois merci.
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Le vin est semblable à l'homme : on ne saura jamais jusqu'à quel point on peut l'estimer et le mépriser, l'aimer et le haïr, ni de combien d'actions sublimes ou de forfaits monstrueux il est capable.
Charles BAUDELAIRE