Dans mes dernières dégustations,
Réussites majeures (cr complets sur le site) :
CdR Clos des fées VV 1998 : 17/20 - 1/3/06
Coteaux du Languedoc Clos Marie Simon 1998 : 16/20 - 4/10/05
CdL Cazeneuve Roc des Mates 1998 : 16,5/20 - 10/6/06
VdT Terre Inconnue Léonie 98 : 16/20 - oct 2004
Bien :
Coteaux du Languedoc Lancyre grande cuvée 1998 : 15,5/16 - 20/9/05
Mas Bruguière La Grenadière 98 : 15,5/20 - 28/9/05
Corbières Mansenoble réserve 1998 : 15/20 - 13/6/06
Coteaux du Languedoc - Domaine de l'Aiguelière Tradition 1998 : 15,5/20 - 3/9/05
Minervois Pujol cuvée St-Fructueux 98 : 15/20 - 26/5/06
CdL Hortus grande cuvée 1998 : 15/20 - 7/11/05
VdP Oc Domaine des Creisses - Les Creisses 98 : 15/20 - 26/11/04
Corbières Embres et Castelmaure cuvée des Pompadour 1998 : 14,5/20 - 8/5/06
CDL Terrasses du Larzac Mas des Brousses 98 : 14,5 - 2/1/06
St-Chinian Mas Champart 1998 : 14,5/20 - 23/1/05
Coteaux du Languedoc la Méjanelle – Mas Clavel – Les Garrigues 1998 : 14,5/20 - Noël 2004
Moins convaincant à bof :
Corbières La Voulte Gasparets cuvée réservée 98 : 14/20 - 13/4/06
Minervois Oupia Les Barons 1998 : 14/20 - 16/3/06
CdL Aiguelière Côte dorée 98 : 13,5/14 - 18/1/05
Corbières Embres et Castelmaure Col des vents 98 : 13,5/20 - 30/3/06
CDL Domaine de la Négly La Falaise 98 : 13/20 - avril 2006
Domaine du Nouveau Monde CdL 1998 : 13/20 - 24/11/05
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Coteaux du Languedoc Mas Clavel Copa Santa 1998 - Exercice de style - 13/1/05
pour l’analyste pressé, tapez 1
pour le sceptique tapez 2
pour le comparatif, tapez 3
pour l’hédoniste thuriféraire tapez 4
pour l’oenophile raisonnable tapez 5
1. L’analyste pressé
- Robe intense, légèrement évoluée.
- Nez sudiste.
- Bouche chaude, un peu ferme et sèche, correcte mais qui ne retient pas l’attention.
- A regoûter (le lendemain, 10 jours plus tard, sur un autre échantillon, avec d’autres points de vue, sur plusieurs années …).
- note : 14/20 ?
2. Le sceptique
- Bouche plutôt austère, un peu sèche, dont l’avenir n’est pas assuré. La lourdeur n’est pour une fois pas rédhibitoire mais on voit clairement là (eu égard à la réputation de la cuvée et du millésime) les limites intrinsèques de ces terroirs surchauffés, donnant des vins initialement flatteurs mais ensuite bancals, ennuyeux, manquant cruellement de race et de finesse, incapables de se bonifier véritablement avec l’âge (et pire, devenant séchant).
- Note : 12/20
3. Le comparatif
- Belle expression naturelle, franche, typée, loin de ces pinots délavés et malingres, artificiellement rehaussés, dont la versatilité et les prix font grandement hésiter. De plus, ce vin n’a pas la lourdeur d’autres vins sudistes. (comme les Rasteau par exemple)
- Note : 16/20
4. L’hédoniste thuriféraire
- Quel bonheur de se replonger dans ce vin chaleureusement recommandé il y a quelques années par un professionnel (et acheté en primeur pour une bouchée de pain) : cette expression fougueuse, un peu osée mais tellement typée est tout bonnement magnifique en raison de sa puissance et de son fruit mûri. Elle remplit le palais de vagues interminables et généreuses évoquant le soleil, la garrigue et s’associera à merveille, entre amis dans un pavillon de chasse, à des côtelettes de chevreuil grillées aux herbes ou encore à une daube de sanglier légèrement relevée de piment d’Espelette. Ce vin plein de santé prouve clairement les progrès accomplis par la viticulture languedocienne et confirme les promesses de ce millésime béni des dieux.
- Note : 18/20
5. L’oenophile raisonnable
- Vin goûté en solo sur 3 heures d’affilée (réchauffement dans le verre de 14 à 18°).
- Robe intense, évolution normale, légèrement mate.
- 1er nez initialement mutique, dont il faut extirper un fruit hésitant puis l’aération libère une complexité notable (d’intensité moyenne) : mûre (mûre), pain d’épices (miel, cumin, anis), épices (poivre, girofle), floral, minéral, notes sanguines, cacao, encens. Typicité d’assemblage languedocien (laurier), sans plus.
- Bouche sur ces notes, peu typée par la syrah. Fraîcheur aromatique conservée (menthol, fruit encore frais, agrumes). Concentrée sans excès, particulièrement corsée et chaleureuse (15° d’alcool au bas mot), elle manque essentiellement de gras et de persistance, de fantaisie également. Elle reste par ailleurs relativement corsetée, ferme, sauvage et rêche mais surtout un peu sèche (ce style viril fait penser à la présence de mourvèdre ou de cabernet, et l’astringence associée). Il faut noter que l’aération et le réchauffement amadouent quelque peu cette expression farouche (et qu’elle sera regoûtée le lendemain pour vérification), sans pour autant accomplir de miracle. Boire car le vin ne devrait pas bénéficier d’un temps de conservation supplémentaire. A associer à une viande de caractère, pour estomper cette sécheresse un brin encombrante. Diagnostic intermédiaire entre les dégustations de 2001 et de 2005.
- Note : 14,5/20
- Précédentes dégustations - Coteaux du Languedoc - Domaine Pierre Clavel "Copa Santa" 1998 (BlG) :
Cr 2005 - Prix actuel 24 €. DS13 – BLG13 – PC(13-14 ?). Note moyenne 2001 : 15,5/16. Note moyenne du groupe 2005 : 13.
- La couleur est encore jeune.
- Nez animal où perce la violette.
- Attaque ronde puis faisant place à une grande sécheresse.
- Semble au bout du rouleau.
Compte rendu 2001(LG) :
- Robe intense, encore bien violacée.
- Le nez, de belle intensité et légèrement fumé, recèle des notes de mûre, de menthol, d'eucalyptus
- Bouche sérieuse, bien construite, concentrée, équilibrée et de bonne longueur. Une finale un peu sauvage typée mourvèdre. Un vin à attendre, de beau potentiel.