Millésime 2001: ou exercice de style sur l'objectivité à commenter un vin dont l'étiquette est tellement connotée:
ça commence devant un linéaire de GD: prétexte des cotons-tiges pour allez fouiner quand même dans le rayon vins. Belle bouteille, élégante, haute, avec une étiquette très classe hight tech, noire. Merde! C'est écrit "élevage: Tardieu Laurent". Trois neurones se bousculent, brain storming: vins chers boisés, extrait, surmûr, LPV scandale, polémique. Chouette la soirée s'annonce bien! Du calme Jérôme, t'es pas riche en ce moment... (réponse du quatrième neurone) Combien? Une erreur? 6 euros et des brouettes? Je vais en prendre une, si ce n’est pas bon, je dirai que c'est une caricature et si c'est bon, je me tais et je remplis le caddy! (j'ai mes potes qui déboulent au mois d'août!).
Au fridge en arrivant parce qu'il fait près de 30 à Albi, c'est que j'entends donner des chances à ma victime, je suis un honnête dégustateur, moâ! Y a écrit syrah sur la contre étiquette, alors amalgame Tardieu Laurent et grand jeu, ce sera syrah Riedel, on se lâche!
J'aurais bien voulu prendre mon screwpull, mais sans scrupule, j'attrape le limonadier. Couleur terne, un peu passée, pas très concentrée. Le nez, je suis sûr que je vais trouver du bois: ah ouais! c'est vachement cacaoté!! Voyons encore une fois? Eh ben non, pas tant que ça... ça sent l'olive noire, la violette, la syrah, quoi!, J'aime pas trop, c'est un peu entêtant et simple (tu t'imaginais quoi pour 6 euros?). En bouche, c'est simple et assez maigre, surtout court. Mince! C'est le cas de le dire... Même pas de quoi haranguer les foules sur LPV...